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Pontcharra
Pontcharra
Pontcharra vue depuis la tour d'Avalon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité CC Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Christophe Borg
2020-2026
Code postal 38530
Code commune 38314
Démographie
Gentilé Charrapontains
Population
municipale
7 349 hab. (2020 en augmentation de 0,82 % par rapport à 2014)
Densité 459 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 58″ nord, 6° 01′ 12″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 1 217 m
Superficie 16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pontcharra
(ville-centre)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Grésivaudan
(bureau centralisateur)
Législatives 5e circonscription de l'Isère
Localisation
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Pontcharra
Liens
Site web https://pontcharra.fr/

    Pontcharra est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

    La ville est notamment connue pour être le lieu de naissance du chevalier Bayard qui participa aux guerres d'Italie au XVIe siècle.

    Ses habitants sont appelés les Charrapontains[1].

    Géographie

    Situation et description

    Avec Crolles, Pontcharra est une des villes les plus importantes de la vallée du Grésivaudan (vallée située entre le massif de la Chartreuse et la chaîne de Belledonne). Elle occupe la partie la plus septentrionale de la vallée (le Haut-Grésivaudan), à la frontière avec la Savoie. Pontcharra se trouve au carrefour de trois vallées : la trouée des Marches, le Grésivaudan et la Combe de Savoie.

    Contrairement à la plupart des autres communes des environs qui se sont bâties sur les coteaux, Pontcharra est principalement construite dans la plaine. La ville s'étale en effet entre la montagne de Brame-Farine (chaîne de Belledonne) à l'est et la rivière Isère à l'ouest, sur le cours du Bréda, au débouché de ses gorges.

    La commune offre un panorama sur le massif des Bauges et le mont Granier (massif de la Chartreuse). Par temps clair, il est possible de voir les massifs qui entourent la vallée du Grésivaudan jusqu'à Crolles.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    • En Isère : Chapareillan, Barraux, La Buissière, Le Cheylas, Saint-Pierre-d'Allevard et Allevard.
    • En Savoie : Laissaud et La Chapelle Blanche.

    Hydrographie

    Le Bréda à l'entrée de Pontcharra.

    Le torrent du Bréda, d'une longueur de 32,1 kilomètres[2], traverse le territoire communal et le bourg de Pontcharra avant de rejoindre l'Isère. C'est donc un sous-affluent du Rhône.

    La lutte contre les inondations est gérée par l'association départementale Isère Drac Romanche.

    Climat

    Commune entourée de montagnes, Pontcharra présente un climat en partie de type montagnard relativement tempéré par sa faible altitude et se caractérise par des étés souvent secs et chauds. En hiver, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée.

    Urbanisme

    Typologie

    Pontcharra est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontcharra, une agglomération inter-départementale regroupant 5 communes[6] et 9 433 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (37,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), zones urbanisées (14,4 %), terres arables (11,4 %), prairies (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    • Villard-Noir, Villard-Didier, Villard-Benoit (les toponymes en « villard » sont issus de la période gallo-romaine et désignent l'implantation de fermes agricoles)
    • Grignon,
    • les Gayets,
    • les Epineys,
    • la Perrière,
    • Rochemorte,
    • Malbourget,
    • le Caraillou,
    • le Plan,
    • le Papillard,
    • le Papet,
    • Montaucher,
    • le Marais,
    • Berruer,
    • Javeydan.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 547, alors qu'il était de 3 329 en 2014 et de 3 131 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 89 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,5 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pontcharra en 2019 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,6 % en 2014), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Pontcharra en 2019.
    Typologie Pontcharra[I 1] Isère[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89 83,9 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 8,3 9,7
    Logements vacants (en %) 9,6 7,8 8,2

    Voies de communication et transports

    La gare de Pontcharra-sur-Bréda - Allevard.
    • Depuis l'inauguration du pôle multimodal en novembre 2007, l'entrée dans Pontcharra côté Chartreuse est nettement facilitée (on pouvait auparavant mettre plusieurs minutes pour traverser Pontcharra). En effet, le percement d'un tunnel sous la voie ferrée a permis la suppression du passage à niveau et la fluidification de la circulation.
    • L'autoroute A41 permet de relier Pontcharra à Grenoble et à Chambéry. Elle traverse la commune de Barraux au lieu-dit la Gache.
    • Accès à Pontcharra par la route nationale 90, à la hauteur du pont de La Gache sur la commune de Barraux.
    • La gare de Pontcharra-sur-Bréda - Allevard est une gare d'importance secondaire ; elle a toutefois un rôle majeur à l'échelle de la vallée du Grésivaudan.
    La plupart des trains de voyageurs, les TER, circulant sur cette ligne (axe Valence-Ville - Grenoble - Annecy - Genève) s'y arrêtent. Tous les TER desservant Pontcharra desservent la gare de Grenoble-Universités-Gières pour l'accès au campus universitaire grenoblois et au centre hospitalier régional de La Tronche par correspondance tramway ligne B.
    Avec la mise en place du cadencement, la gare de Pontcharra a pris plus d'importance.

    Risques naturels et technologiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Pontcharra est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

    Terminologie des zones sismiques[13]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Toponymie

    Le Bréda à Pontcharra ; à droite une statue du chevalier Bayard et au fond les pentes du mont Granier.

    Le nom officiel de la commune est Pontcharra [pɔ̃.ʃa.ʁa], mais elle est familièrement surnommée Ponch [pɔ̃ʃ]. Par le passé les formes Pontcharra-sur-Isère[14] et Pontcharra-sur-Bréda[15] ont été utilisées, et ce dernier est toujours le nom de la gare SNCF. Cela est afin de distinguer la commune de son homonyme, Pontcharra-sur-Turdine dans les monts du Lyonnais, et de sa gare de Pontcharra - Saint-Forgeux.

    Cette dénomination daterait de la période gallo-romaine, quand la villa de Pontcharra était la plus importante de la vallée après celle de Meylan. Du fait de sa situation géographique (à l'extrémité nord de la vallée du Grésivaudan) et de la présence du torrent du Bréda, Pontcharra était à l'époque un espace stratégique pour gagner les vallées savoyardes. Le nom de Pontcharra est d'ailleurs issu de l'association de pons et de carrum qui signifie littéralement « pont à char ».

    Après les grandes invasions (burgondes notamment), le lieu-dit « Pontcharra » entre dans une période de décadence. La place est stratégique mais le milieu particulièrement inhospitalier (marécages, invasions…) et les populations préfèrent s'installer sur les coteaux (d'où la multitude de hameaux). L'emplacement actuel du centre-ville est donc à l'époque peuplé de marginaux (notamment de lépreux).

    Le nom de « Pontcharra » apparaît pour la première fois dans les textes vers le milieu du XIVe siècle mais il faudra attendre le XIXe siècle pour que Pontcharra ait une existence officielle. Ce qui n'était qu'un pauvre lieu-dit va en effet se développer et s'agrandir grâce au commerce et à l'industrie (essentiellement papetière) pour finir par absorber les paroisses voisines de Grignon et de Villard-Benoit.

    Histoire

    Vue générale du Château Bayard de la vallée du Grésivaudan au XIXe siècle.

    Antiquité

    Il est très probable que les armées du général Hannibal Barca soient passées par Pontcharra pour atteindre l'Italie en 218 av. J.-C. , cela quel que soit le col emprunté.

    Moyen Âge

    L'église de Villard-Benoît est choisie pour la signature d'un traité de paix, le , entre le comte de Savoie Amédée V, et le dauphin de Viennois Jean II, sous les auspices de l'archevêque de Tarentaise, Bertrand Ier de Bertrand, et l'évêque de Grenoble, Guillaume IV de Royn[16].

    Le traité stipule que les deux princes échangeront des mandements, mais aussi qu'ils ne feront plus construire de bâties « dans deux zones limitrophes : entre les Molettes et le Bréda au mandement d'Avalon et dans le mandement savoyard de Voiron et de La Buisse, si proche de Grenoble » (Bernard)[16]. Cette trêve reste « à peu près respectée »[17].

    Temps modernes

    Pierre Terrail de Bayard, le chevalier Bayard, est né au château Bayard, en 1475 ou 1476[18]. Surnommé le « chevalier sans peur et sans reproche », il fut un noble et un héros du Dauphiné, qui fit l'admiration des Dauphinois.

    En 1591, la bataille de Pontcharra oppose, le 17 septembre, l'armée royale française commandée par Lesdiguières aux troupes hispano-savoisiennes.

    Le ruisseau du Bréda qui traverse la ville a pendant longtemps fait office de frontière entre le royaume de France et le duché de Savoie. La rue des Mettanies, qui longe le Bréda côté Villard-Benoit, doit d'ailleurs son nom au latin meta, qui indique la limite d'un territoire. Il n'est donc pas étonnant que cette zone stratégique et frontalière ait été le théâtre d'affrontements entre puissances rivales. Cet événement est à remettre dans un contexte beaucoup plus large. En effet, depuis le traité de Cateau-Cambrésis (1559), le duché est placé sous la domination espagnole. Dans le même temps, ce traité met fin, pour un temps, aux ambitions italiennes de la France. Le duché de Savoie est un État situé entre la France et l'Italie. Sous la Pax Hispanica, il fait office de zone tampon entre les deux puissances rivales que sont la France et l'Espagne. Le duché de Savoie se trouve au milieu de deux grandes aires culturelles : côté savoisien une zone culturellement française et côté piémontais une zone culturellement italienne. En 1563, la capitale est déplacée de Chambéry vers Turin. Le duché espère ainsi conquérir d'autres territoires dans la péninsule.

    La politique ducale du XIVe siècle se caractérise donc par des alliances fragiles et éphémères avec la France et l'Espagne en fonction des intérêts de l'État et du souverain. Ce jeu d'alliances est une nécessité pour ce petit État, car entre ces deux grandes puissances, son indépendance peut à tout moment être remise en question. Mais il sert aussi ses intérêts puisque le duché va à plusieurs reprises tenter d'accroître son territoire aux dépens de ses voisins.

    Le duc Charles-Emmanuel (1580-1630) choisit quant à lui l'alliance espagnole, symbolisée par son mariage avec la fille de Philippe II, roi d'Espagne. À l'époque, la France est déchirée par les guerres de religion. Le duc va donc tenter de profiter de la situation pour agrandir son territoire par des incursions en Provence et dans le Dauphiné. En 1591, la bataille de Pontcharra va mettre un terme aux aspirations du duché. Malgré sa supériorité numérique, l’armée du duc de Savoie Charles-Emmanuel, commandée par son frère don Amédée renforcée de contingents espagnols, milanais et napolitains commandés par d'Olivares est mise en déroute par les troupes françaises commandées par Lesdiguières.

    Révolution française et Empire

    La Révolution française institue la commune de Poncharra, qui n'était à la base qu'un petit hameau sans importance constitué autour d'un pont (l'actuelle place Bayard) qui s'est développé et a absorber les villages limitrophes d'Avalon, Grignon (rive sud du Bréda), Saint-Maximin et Villards-Benoit (rive nord du Bréda) entre 1790 et 1794. Entre 1795 et 1800, Avalon, Grignon et Saint-Maximin redeviennent des communes, mais, en 1831, intègre à nouveau Grignon[19].

    La place de l'ancien village de Grignon se trouve à côté de la papeterie Moulin-Vieux (il subsiste une église et des vieilles bâtisses).

    Époque contemporaine

    Pontcharra avant 1836, par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1864, la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée crée la ligne de Grenoble à Montmélian et ouvre la gare de Pontcharra-sur-Bréda - Allevard, qui facilite le déplacement des habitants, le développement économique et le transport des marchandises.

    Le tramway de Pontcharra à la Rochette et Allevard, exploité en traction vapeur par la Compagnie des Tramways de Pontcharra à La Rochette et à Allevard-Les-Bains, le long de la vallée du Bréda, fonctionne de 1895 à 1932 (pour le service voyageur) et 1947 (pour le fret). La section La Rochette-Pontcharra est alors transformée en voie normale et fonctionne jusqu'à 1988, avec notamment les circulations du CFTB (Chemin de Fer Touristique du Bréda).

    • Pontcharra au tout début du XXe siècle
    • Le château Bayard.
      Le château Bayard.
    • La mairie et la gare du tramway en 1908.
      La mairie et la gare du tramway en 1908.
    • La place de la Gare.
      La place de la Gare.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Grenoble du département de l'Isère.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Goncelin[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton du Haut-Grésivaudan

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Isère.

    Intercommunalité

    Pontcharra était membre de la communauté de communes du Haut Grésivaudan, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le la communauté de communes Le Grésivaudan dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Isère, la liste DVD menée par Christophe Borg obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 644 voix (55,65 %, 23 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant largement celle PS du maire sortant Charles Bich (1 310 voix, 44,34 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 37,09 % des électeurs se sont abstenus[20].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Isère, la liste DVD menée par le maire sortant Christophe Borg obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec suffrages exprimés, avec 1 332 voix (60,02 %, 24 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[21] :
    - Joseph Mas (DVG, 453 voix, 22,82 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
    - Franck Bernabeu (DVG, 435 voix, 19,60 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    L'abstention s'est élevée à 55,63 % lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France.

    Résultats des derniers scrutins électoraux sur la commune
    1er score 2e score Participation
    Élections municipales de 2020 60,02 % pour Christophe Borg (DVD) 20,36 % pour Joseph Mas (DVG) 44,37 %
    Élections départementales de 2021 52,96 % pour Christophe Borg et Martine Kohly (UCD) 33,99 % pour Florence Guesdon et Franck Pourchon (UG / ECO) 30,59 %
    Élections régionales de 2021 45,64 % pour Laurent Wauquiez (UD) 42.15 % pour Fabienne Grebert (UG) 30,00 %
    Élections européennes de 2019 23,15 % pour Jordan Bardella (RN) 19,35 % pour Nathalie Loiseau (LREM) 49,77 %
    Élections législatives de 2022 52,37 % pour Jérémie Iordanoff (NUP) 47,63 % pour Florence Jay (ENS) 44,21 %
    Élection présidentielle de 2022 56,99 % pour Emmanuel Macron (LREM) 43,01 % pour Marine Le Pen (RN) 73,22 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Pontcharra
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1971 Louis Derrion
    1971 1983 Jean Menetrey
    1983 2014 Charles Bich PS Conseiller général de Goncelin (1989 → 2015)
    Vice-président du conseil général de l'Isère (2008 → 2015)
    2014 En cours
    (au 14 janvier 2021)
    Christophe Borg DVD-LR Fonctionnaire
    Vice-président de la CC Le Grésivaudan (2020 → )
    Conseiller départemental du Haut-Grésivaudan (2021 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[22] - [23]

    Jumelages

    La ville de Pontcharra est jumelée avec :

    • Drapeau de l'Italie Rovasenda (Italie) depuis 1973[24], ville où est supposé être mort le chevalier Bayard, figure emblématique de Pontcharra.

    La ville a développé une coopération décentralisée avec les communes maliennes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Entrée du lycée Pierre-du-Terrail.

    Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Pontcharra héberge cinq établissements scolaires sur son territoire :

    • le groupe scolaire César-Terrier (maternelle et élémentaire).
    • le groupe scolaire Villard-Benoit (maternelle et élémentaire).
    • l'école primaire de Villard-Noir.
    • le collège Marcel-Chêne.
    • le lycée Pierre du Terrail, enseignement général et technique.

    Équipements sportifs

    • Ensemble sportif Maurice-Cucot : terrain extérieur, gymnase et salles dédiées à de multiples activités (boxe, musculation), piscine d'été.
    • Ensemble sportif de l'île Fribaud : terrains de football, de rugby, de tennis et d'athlétisme.
    • Gymnase César-Terrier.
    • Centre Nautique Intercommunal en construction[25]. Ouverture prévue en 2021.

    Équipements culturels

    • le Coléo (diminutif de coléoptère pour sa forme évoquant de façon stylisée celle de l'insecte) est un espace culturel est une salle de spectacle pouvant accueillir 468 places assises et 1000 places debout. Depuis sa construction en 2000, la salle a été fréquentée par de nombreuses célébrités dont Chevallier et Laspalès, Enzo Enzo et Serge Papagalli. Il a été bâti en remplacement de l'ancienne salle Valloire, alors située derrière la mairie, et devenue vétuste.
    • le cinéma Jean-Renoir, situé avenue de la Gare
    • la médiathèque Jean Pellerin

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2020, la commune comptait 7 349 habitants[Note 4], en augmentation de 0,82 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7638418251 0191 0232 6132 7072 6922 562
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3582 3222 6362 7032 7602 5752 4162 2652 352
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3072 4042 4702 3862 5643 3612 7742 8493 334
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 5823 9294 6135 4735 8246 4357 0277 1047 228
    2020 - - - - - - - -
    7 349--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avant 1832, le territoire de l'actuelle commune est occupé par deux bourgs sans réelle importance (Grignon et Villard-Benoit). C'est seulement à partir du XIXe siècle, grâce à l'essor industriel de la rive gauche de la vallée (papeterie, Viscamine, etc.) que Pontcharra devient une ville. Le centre-ville actuel, la cité Bergès et la cité Olivetti témoignent de cette époque. L'arrivée de familles issues de l'immigration espagnole et italienne contribue grandement à la croissance démographique de Pontcharra.

    L'essor se poursuit au XXe siècle avec l'arrivée de nouvelles industries sur le territoire de la commune (métallurgie, etc.). Les immeubles (tours Bayard, le Plan, le Coisetan) et les lotissements de la rive nord du Bréda sont en effet construits au cours des années 1950 à 1970. Une nouvelle fois, la commune doit une partie de son essor démographique à l'immigration (essentiellement portugaise et maghrébine).

    L'histoire de la ville est donc principalement liée à son passé industriel. Aujourd'hui, beaucoup de ces entreprises ont fermé, mais la ville continue à gagner des habitants grâce au dynamisme économique de la vallée (ZI de Crolles-Bernin, l'Inovallée de Meylan). La population de Pontcharra qui était très majoritairement ouvrière il y a encore une dizaine d'années est ainsi en train de se diversifier avec l'arrivée de couples de jeunes cadres sur la commune.

    Évolution de la population[29]
    1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2017
    Population 3 929 4 613 5 473 5 824 6 435 7 283 7 320 7 344
    Densité moyenne (hab/km²) 252,2 296,1 351,3 373,8 413,0 467,5 469,8 471,4

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête de la Rosière a été créée en 1906 à l'initiative d'Alexis Paradis pour récompenser chaque année « la fille la plus méritante » de la commune. Ce dernier promet en effet, dans son testament daté du , une donation au bureau de bienfaisance de Pontcharra. Ces donations (1 000 F/an) devaient servir de dot pour le mariage de la rosière. Cette fête a toujours lieu actuellement.

    Le festival de danse hip-hop Who Got the flower ?!, organisé depuis 2014[30] par l’association Nextape avec l’aide de la ville de Pontcharra, se déroule chaque année à la période de fin avril. Le festival prend de l’ampleur et regroupe près de 8000 visiteurs lors des dernières éditions. L’un des objectifs de cet événement est de mettre en valeur et faire découvrir la culture hip-hop du monde entier au travers de nombreuses activités.

    Quatre étapes principales composent le festival Who Got the Flower, dont deux se déroulent plus tôt dans l’année, dans un “pré-festival”. La première étape est le Breaking Camp[31], un stage tenant lieu en février et permettant à des jeunes de découvrir et pratiquer la culture hip-hop à travers les différentes activités qui la caractérisent. On retrouve parmi elles le graph’, l’écriture de rap, différentes danses et styles qui découlent du hip-hop, le parkour,... Se déroulant au gymnase Maurice Cucot, près d’une centaine de jeunes adolescents sont attendus chaque année pendant quelques jours et encadrés par les membres de l’association Nextape. Vient ensuite le Flower’s Tour[32], une tournée d’ateliers de danse et de graffitis ainsi que des spectacles gratuits dans un certain nombre de villages de la vallée du Grésivaudan.

    Le festival en lui-même contient deux moments clé : The Colab et le battle international. Le principe de The Colab[33] est de tirer au sort un danseur et un musicien qui improvisent conjointement pendant un certain temps et se mesurent aux autres binômes. Le battle international oppose, lui, des équipes de hip-hop et breakdance du monde entier qui s’affrontent et sont jugés par des jurés, eux aussi internationaux.

    Sports et loisirs

    • L'ASP (Association Sportive de Pontcharra) est un club de football créé en 2015.
    • Le RCTP (Rugby Club Touvet Pontcharra).
    • L'ACP (Athlétique Club de Pontcharra).
    • Fraternelle boules : Club local de pétanque.
    • Le CAPR (Club d'Athlétisme Pontcharra la Rochette)
    • Le CTM (Club Touristique Montagnard), le club de ski et snow de Pontcharra
    • Gymnastique Volontaire de Pontcharra - renforcement musculaire, stretching, fitness, zumba, activité extérieure activ'marche

    Économie

    La papeterie du Moulin-Vieux[34] a été fondée par la famille Escarfail en 1869. La dépose du bilan a eu lieu au début des années 2000. La communauté de communes "Le Grésivaudan" est devenue propriétaire des bâtiments qui sont en phase de démolition.

    Pontcharra a aussi vécu de la sériciculture jusque dans les années 1930. Les élevages de vers à soie se répartissaient sur l'ensemble de la commune. La culture du tabac est venue remplacer la magnanerie, devenue peu rentable.

    La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château Bayard
    L'église de la Sainte-Vierge
    • Le château Bayard, des XVe et XVIIIe siècles[36], maison natale du Chevalier Pierre Terrail de Bayard, est classé au titre des monuments historiques en 1915[37]. Le musée est fermé au public, le château est devenue propriété privée et domaine viticole.
    • Église de Villard-Benoît. Construite au début du XVIIe siècle, placée sous le vocable de Saint-Blaise, elle est désaffectée en 1972 en raison de sa vétusté. L'église est démolie, le cimetière l'entourant est transféré sur l'emplacement actuel du cimetière dit de Villard-Benoît, seul le clocher est conservé.
    • Église de la Sainte-Vierge de Grignon. Elle a perdu son statut d'église en 2008 (l'estrade en bois sculpté a été offerte à la commune de Rovasenda et une Vierge à l'Enfant transférée à l'église Saint-Hugues). Les messes sont désormais célébrées en l'église Saint-Hugues, aux abords de la place Bayard.
    • Couvent des Augustins à Villard-Benoît. Ce prieuré, jadis très prospère, fondé par Guillaume d'Avançon à son retour de Rome, sera le premier monastère de l'ordre des Augustins réformés en France. Il est appelé aussi prieuré et château des Augustins[36].
    • Église Saint-Hugues. Construite en 1974, œuvre de l'architecte Pierre Pinsard, elle est labellisée « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère depuis 2003[38].
    • Statue équestre de Bayard :
      Le 24 septembre 1911, une statue équestre en bronze[39] du chevalier, oeuvre du sculpteur allevardin Pierre Rambaud et d'Auguste Davin, est inaugurée sur le pont du Bréda, en présence de Laurent Gayet, maire de Pontcharra, du sénateur Gustave Rivet et du comte de Monteynard. En 1992, la statue est volée pendant la nuit. Elle sera remplacée en 1993 par la statue actuelle.
    • Le phalanstère :
      Cet ensemble a été construit en 1928 par Joseph Carre, industriel et papetier isérois, pour loger les ouvriers célibataires des usines de la Viscamine (actuel village d'entreprises du Bréda). Le phalanstère est construit au milieu de la cité ouvrière (« la cité Olivetti ») où étaient logés les ouvriers et leur famille. Aujourd'hui, les bâtiments abritent le lycée Pierre du Terrail[40], accueillant les élèves venus des collèges de Pontcharra, Allevard, Le Touvet, Goncelin et La Rochette.
    • les ruines de la Bâtie de Mont-Briton (dit Mollard de la Perrière), du XIVe siècle[36].
    • la maison ancienne avec tourelle et porte en style Renaissance, au croisement des rues des Alpes et des Écoles[36]
    • à Grignon, le manoir ou maison forte des Terrail de Bernin[36].
    • le manoir de la Chaffardière[36].
    • le château de la Courrerie, cité sur la carte de Cassini du XVIII[36].
    • le manoir des Bouguettes[36]
    • les anciennes bornes frontières (51 à 60) datant de 1822 pour la plupart, séparant l'ancien Duché de Savoie et l'ancien Royaume de France, entre la commune de Laissaud et la commune de Pontcharra, aujourd'hui séparant le département de la Savoie à celui de l'Isère[41]

    Patrimoine naturel

    Pontcharra, Vallée de l’Isère, le Mont Granier dans le fond
    Armand Guillaumin, juillet 1901
    Collection privée, Vente 2021
    • Le plan d'eau des Lônes de Pontcharra, lacs artificiels créés à l'occasion de la construction de l'autoroute A41 s'étendant sur 13 hectares. Il s'agit de deux plans d'eau[42], le plus grand (Grand Lône), d'environ 10m de profondeur est destiné à la baignade, le plus petit à la pêche (Petit Lône).
    • Le Bréda, un torrent de montagne qui traverse la commune pour se jeter dans l'Isère.
    • Le ruisseau du Coisetan, prenant sa source au lac de Sainte Hélène du Lac, traverse la plaine de Laissaud, en Savoie, et se jette dans l'Isère.
    • Le mont Granier, qui fait partie du parc naturel régional de la Chartreuse, surplombe Pontcharra. Cette montagne est connue pour être l'une des falaises les plus hautes de France (900 m de haut) et pour le tragique évènement de la nuit du 24 au 25 novembre 1248 : une partie de la montagne s'était effondrée sur les villages situés en aval, provoquant la mort d'environ 5 000 personnes selon les sources de l'époque (ce chiffre étant régulièrement révisé à la baisse par les historiens).

    Personnalités liées à la commune

    • Nombreuses sont les traces du chevalier Pierre du Terrail, seigneur de Bayard (1476-1524), seigneur de Bayard à Pontcharra, à partir du château Bayard, où il est né en 1476.
      On retrouve son effigie sur le logo actuel de la ville, et une statue équestre du chevalier « sans peur et sans reproche » trône depuis 2005 sur la principale place de la commune.
    • Louis-Joseph Léothaud (1832-1889), capitaine, chevalier de la Légion d'honneur en 1876 (dossier aux Archives nationales Paris), est né dans cette commune et décédé à Lyon (6e).
    • Alphonse Daudet (1840-1897), écrivain, visite le château Bayard en 1880, lors de son séjour à Allevard ("Numa Roumestan, mœurs parisiennes")[43]
    • Marie Laforge (1865-1920), artiste peintre miniaturiste, née dans la commune.
    • Jean Pellerin (1885-1921), poète, qui y a passé ses 18 premières années.
    • René Arnoux (1948), pilote de Formule 1 et 2, pilote français au meilleur palmarès en F1, après Alain Prost, y est né.
    • Marion Borras (1997), coureuse cycliste, y est née.

    Héraldique

    Blason de Pontcharra Blason
    D'azur au chef d'argent chargé d'un lion issant de gueules ; à la cotice d'or brochant sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Pierre Borgis, Moulin-Vieux, histoire d'une papeterie dauphinoise (1869-1989), Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, , 287 p. (ISBN 978-2-7061-0406-0 et 2-7061-0406-6)
    • Michelle Berger, Histoire des communes de l'Isère : Grenoble et son arrondissement, t. 4, Grenoble, Horvath, , 469 p. (ISBN 2-7171-0492-5), p. 226 et suivantes
    • Abbé Félix Bernard, "Histoire de Pontcharra-sur-Bréda et du mandement d'Avalon",Chambéry, Paris : Dardel, Librairie, 1964

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Pontcharra », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Histoire des communes de l'Isère, 1988, p. 226.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bréda (W12-0400) » (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Pontcharra », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    13. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    14. (de) « AK Pontcharra-sur-Isère, verschiedene Ansichten » (consulté le ).
    15. « PONTCHARRA sur BREDA (Isère) - Intérieur de la Gare - Editeur : Blanc à Montmélian n°391. », (consulté le ).
    16. 1 2 Félix Bernard, Histoire de Montmélian, chef-lieu du comté et bailliage de Savoie, des origines à 1706, Imprimerie Allier, , 429 p., p. 105.
    17. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et Archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 2-7297-0762-X, lire en ligne), chap. 14, p. 15.
    18. Selon l'historien Jean Jacquart, la date de naissance de Bayard doit être placée vers 1473, puisqu'il est entré comme page à la cour de Savoie en avril 1486. L'homme de guerre au XVIe siècle, publications de l'université de Saint-Étienne, 1992, p. 25 (lire en ligne).
    19. 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Résultats officiels pour la commune Pontcharra
    21. « Pontcharra 38530 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    22. Emmanuelle Dufféal, « Le maire de Pontcharra Christophe Borg repart en campagne : « Je veux aller plus loin » : Le maire sortant Christophe Borg a choisi de briguer un deuxième mandat, fort d’un bilan qu’il juge bon. Il partira à la tête d’une liste aux deux tiers renouvelée, “Pontcharra, la force d’un territoire”. », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Compte-rendu du conseil municipal du 28 mai 2020 » [PDF], Séances du conseil, sur https://pontcharra.fr (consulté le ).
    24. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    25. lessor38.fr, « Pontcharra : le chantier de la piscine avance bien », sur L'Essor Isère (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. « Insee - Commune de Pontcharra (38314) - Dossier complet », sur www.insee.fr (consulté le ).
    30. « Pontcharra (38) - “Who got the flower ? !”, c’est du vendredi 26 au dimanche 28 avril au Coléo. Le festival hip-hop le plus fleuri au monde revient en Isère », sur www.ledauphine.com (consulté le )
    31. « Première phase du festival de Hip-Hop "Who got the flower" en Isère », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
    32. « "Who got the flower ?!" : en Isère, un festival de hip-hop loin des grandes villes », sur Franceinfo, (consulté le )
    33. « Isère : "Who got the flower ?" Du hip-hop made in Grésivaudan », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
    34. Denise Bacconet, « L'industrialisation d'une grande vallée alpestre et ses répercussions démographiques et rurales : Le Grésivaudan », Revue de géographie alpine, , p. 105 (lire en ligne).
    35. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    36. 1 2 3 4 5 6 7 8 Éric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 397-410.
    37. « Château de Bayard (ruines) », notice no PA00117240, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Label patrimoine du XXe siècle Région Rhône-Alpes », sur culturecommunication.gouv.fr, .
    39. « À nos Grands Hommes - La monumentalité en cartes postales: Monument: Monument à Bayard [1423] », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr (consulté le ).
    40. « Lycée Pierre du Terrail », sur pierre-du-terrail.ent.auvergnerhonealpes.fr (consulté le ).
    41. Michel Jaillard, Frontière Dauphiné-Savoie - A la découverte des Bornes de 1822 et 1823, Pontcharra, Pontcharra, Patrimoine et Histoire, , 121 p. (ISBN 2-9526294-0-4), p. 1 à 120
    42. « Lac des Lônes - Base familiale & nautique en Isère | Belledonne », sur Destination Belledonne (consulté le ).
    43. « Bienvenue sur Rhône Médiéval », sur www.rhone-medieval.fr (consulté le ).