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Université Paris-Nanterre
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Régime linguistique
Président
Philippe Gervais-Lambony (d) (depuis )
Devise
L'université des possibles
Membre de
Université Paris Lumières
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
34 000
Enseignants
2 000
Budget
167 467 768 euros ()
Carte

L'université Paris-Nanterre (anciennement Paris-X[1],[2]) est une université française multidisciplinaire, spécialisée dans les sciences économiques, les sciences humaines et sociales, le droit, les lettres, la psychologie et les sciences politiques.

L'université est héritière de la faculté des lettres et sciences humaines fondée en 1964 et de la faculté de droit et des sciences économiques créée en 1966 afin de désengorger la Sorbonne. Elle est le théâtre d'événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des années 1960.

Son campus principal est situé à Nanterre en Île-de-France. L'université compte 2 000 enseignants-chercheurs, 700 agents administratifs et plus de 33 000 étudiants répartis dans 8 UFR et 5 instituts.

Histoire

Fondation et premières années

Prémices et chantiers

Le site de Nanterre est dédié dès 1958 à l'enseignement, car, cette année-là, une première vague d'étudiants parisiens s'installe dans les locaux vacants de l'Établissement central du matériel aéronautique (ECMA, ex-base aérienne 119-Nanterre), qui avait abrité une école de mécaniciens d'avions[3].

Les études de bâtiments pour la faculté de lettres débute en . Les premières pierres sont posées le pour s'achever complètement en 1969. La faculté de droit ouvre en 1966, rattachée à celle du Panthéon[3].

Le la faculté de lettres et de sciences humaines est ouverte, comme annexe de la Sorbonne, qu'elle désengorge. Elle devient l'un des plus gros centres d'enseignement parisiens.

Un immense couloir relie cinq bâtiments de la « barres des sciences sociales » (A à E) et dessert les amphithéâtres[4]. Le C, au centre, avec sa cafétéria, est stratégique. Le bâtiment DD est ajouté, adossé à l’historique bâtiment D en 1992 et réalisé par Paul Chemetov[4]. Dans le prolongement du bâtiment A, la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès (MAE) ouvre ses portes en 1996-1997[4].

À son origine, la gare de « La Folie » était une baraque en bois, du type « Far West », rapidement inadaptée aux flux croissant des étudiants[4] et causant l’enclavement du campus universitaire par rapport au reste de la ville[4]. En dessous du panneau sur lequel le nom de la station de RER « La Folie » était inscrit, il était ajouté « complexe universitaire » qui, selon Le Figaro, « témoignait d'un bel humour ferroviaire ». Une rampe sortant de la gare a été construite en 1964, l’année de l’inauguration du campus. En 1972, l’arrivée du RER[4], une année après l'achèvement de la préfecture, a transformé la physionomie de la gare[4].

En 1962-63, jusqu'à cinq projets de restaurants universitaires sont planifiés[4]. Le restaurant universitaire ouvre en 1967, situé à proximité de la bibliothèque universitaire[4]. Durant ses premières années il est symbole de l’ouverture sur l’extérieur, car les jeunes des cités et bidonvilles viennent s’y restaurer[4]. Un petit déjeuner est servi le matin pour un public clairsemé[4].

L'esprit de la création

À sa création en 1965, Nanterre « a soulevé de grands espoirs » et « devait être le lieu d'expérimentation d'un enseignement renouvelé, l'esquisse de l'université de demain », en profitant de l'apport de « célèbres professeurs » qui « ont volontairement quitté la Sorbonne pour participer à la Grande Aventure »[5]. Henri Lefebvre, professeur de sociologie de 1965 à 1968, influence les étudiants qui initient le mouvement de Mai 68, puis livre une analyse à chaud des événements[6].

Ces « grands espoirs » sont rapidement déçus. Pour être moderne, « il ne suffit pas d'utiliser du béton et du verre », dénoncera quatre ans après un étudiant, cité par L'Express, en pointant aussi la vanité du « club des professeurs » : vaste salle vitrée, calme, pastel, fauteuils profonds et tables basses[5]. En 1964, Nanterre accueille 2 300 étudiants et en 1968 elle a dû en absorber 12 000[5].

Des aménités estudiantines permises par l'espace disponible

Le est ouverte la résidence universitaire de Nanterre[4]. C'est la deuxième de la région en nombre de lits[4]. L’Association des résidents (ARCUN), fondée et présidée par Dominique Tabah, compte 800 inscrits pour 1 400 résidents dès 1967[4]. L'écrivain Robert Merle, professeur d'anglais au campus, en fait l'épicentre de son roman Derrière la vitre[7].

Avec 4 tours de 9 étages et 4 barres de cinq étages, cuisine collective au bout du couloir[4] de 20 ou 30 chambres, 3 douches, WC et un seul téléphone au milieu, la « Cité U » donne sur le bidonville du Pont de Rouen et sur l’école du Petit Nanterre, qui accueille les enfants des bidonvilles[4]. Le foyer F, la salle Mimosa dans la chaufferie, et celle du centre culturel au milieu des pelouses, accueillent les fêtes étudiantes réputées des années 1980[4], quand est fondée en 1984 une nouvelle Association des résidentes de Nanterre.

Le centre sportif est inauguré le [4].

Une grande bibliothèque universitaire est créée pour la nouvelle université. Haute de 57 mètres[4], elle est achevée en 1969[4]. Il s'agit du dernier édifice de l’architecte Edouard Albert, mort avant la fin du chantier[4].

Les contestations étudiantes des années 1960

L'université est l'épicentre de contestations étudiantes parisiennes puis nationales, menant jusqu'au mouvement social de Mai 68. Depuis les années 2000, l'université a été le théâtre de protestations étudiantes. Pendant l'année universitaire 2021-2022, un bâtiment a été occupé pendant plus de 100 jours par les « Sans-Facs de Nanterre », un groupe d'étudiants qui réclamaient une inscription en licence et master[8].

Développement après les évènements de

Agrandissement, création des UFR et des antennes

L'université Paris-X est créée en 1970[1], réunissant la faculté des lettres, des sciences économiques et du droit, avec comme premier président l'historien René Rémond, qui avait succédé l'année précédente au philosophe Paul Ricœur. Elle rassemble les UER issues des deux facultés et le rattachement de l'IUT de Ville-d'Avray à l'université.

En 1985 et 1989, les antennes décentralisées sont fondées. En 1984, la promulgation de la loi Savary, qui crée les UFR actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes) favorise en 1985 l'ouverture d'une antenne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis, en 1989, l'ouverture d'une autre antenne à Cergy-Pontoise. En 1991, l'université de Versailles-Saint-Quentin et l'université de Cergy-Pontoise deviennent des universités de plein exercice.

Persistance de mouvements étudiants

Dans les années 1980, des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'extrême droite. Au cours de l'un de ces affrontements, un militant d'extrême droite se tue en traversant une voie ferrée. Ces affrontements recommencent à partir de 2019 avec l'arrivée de la Cocarde étudiante sur le campus, dont une rixe en octobre 2019 qui blesse plusieurs agents de sécurité de l'université et mène à l'intervention de la Police[9]. En , l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet. De même qu'au printemps 2018, à la suite de l'évacuation violente, par une cinquantaine de CRS, d'une assemblée générale étudiante le [10]. Elle-même faisant écho à la mobilisation nationale contre la loi ORE. Le mardi , la loi LPR est adoptée à l'Assemblée nationale et met ainsi fin à la potentialité d'une contestation sur les campus universitaire[11].

Vue générale du campus de Nanterre en 2011.

Expansion et modernisation dans les années 1990-2000

Le théâtre Bernard-Marie Koltès de l'université (situé dans le bâtiment L) lors d'un concert de l'association MELO'DIX le .

Révoltes et manifestations

En 2006 : Des manifestations ont lieu depuis février, à l'université et dans Paris, contre le projet du Contrat première embauche (CPE). Une mobilisation de l'université de Nanterre se met en place par le biais d'assemblées générales, qui conduit aux blocages de quelques bâtiments et à l'occupation de certains locaux[12]. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par des étudiants grévistes, paralyse l'ensemble de la faculté, et des tensions naissent, obligeant les forces de l'ordre à intervenir, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les grévistes et non grévistes. De ce fait, celle-ci aura été fermée sur décision du président Olivier Audéoud pour une durée indéterminée. L'université fut officiellement fermée du au . Le , la reprise des cours aura été possible.

Université Paris-Nanterre depuis 2010

Changements administratifs

En 2008, le nom de l'université est modifié en « Université Paris Ouest Nanterre La Défense »[13]. En 2016, il devient « Université Paris-Nanterre »[14],[15].

Le conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Devedjian (UMP), avait supprimé en une subvention annuelle de 900 000 euros versée depuis quatre ans[16]. La subvention a été rétablie en dans le cadre d'une convention d’objectif en vue de la création d’un institut du numérique[17]. Depuis, cette subvention de 750 000 euros a été supprimée par le président du conseil général des Hauts-de-Seine, alors que dans le même temps le pôle universitaire Léonard-de-Vinci, dont la création a été très controversée a reçu une dotation du conseil général une subvention de 7 millions d'euros[18]. Ainsi l'arrêt de cette subvention a engendré la disparition de l'institut du numérique de l'université de Nanterre.

L'université Paris Ouest, dans le cadre du projet de Grand Paris, a initié un partenariat avec le pôle Léonard-de-Vinci[19].

Le , la ComUE Université Paris-Lumières et l'université Paris-Nanterre annoncent la création de l'École universitaire de recherche ArTeC (Arts, technologie et création), faisant suite à l'obtention d'un financement de 10 ans par le programme d’investissements d'avenir (PIA) du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation pour la fondation d’une « École universitaire de recherche »[20],[21].

Agrandissements du campus et innovations

En 2016, la nouvelle Maison des Sciences humaines et sociales (Max Weber) est inaugurée. Elle comporte 1 amphithéâtre, plusieurs salles de réunions et 124 bureaux à destinations principale des enseignants-chercheurs[22].

En 2021, la bibliothèque universitaire inaugure un espace de travail axé sur le numérique : le Pixel. Ce chantier aura couté 3,6 millions d'euros.

Historique des doyens et présidents

Doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Paris à Nanterre
Mandat Nom Qualité Discipline
1965 - 1968 Pierre Grappin Professeur des Universités Langue et littérature allemandes
1968 - 1969 Jean Beaujeu Professeur des Universités Langue et de littérature latines
1969 - 1970 Paul Ricœur Professeur des Universités Philosophie
1970 - 1971 René Rémond Professeur des Universités Histoire
Doyen de la faculté de droit et des sciences économiques de l'université de Paris à Nanterre
Mandat Nom Qualité Discipline
1968 - 1969 Philippe Malaurie Professeur des Universités Droit
1970 - 1970 Jean-Maurice Verdier Professeur des Universités Droit
Liste des présidents successifs de l'université Paris X Nanterre
Mandat Nom Qualité Discipline
1970 - 1971 Eugène Schaeffer Professeur des Universités Droit
1971 - 1976 René Rémond Professeur des Universités Histoire
1976 - 1981 Jean-Maurice Verdier Professeur des Universités Droit
1981 - 1983 Carol Heitz Professeur des Universités Histoire de l'art
1983 - 1988 Michel Imberty Professeur des Universités Psychologie
1988 - 1993 Paul Larivaille Professeur des Universités Langue et littérature italiennes
1994 - 1997 Michel Imberty Professeur des Universités Psychologie
1998 - 2003 André Legrand Professeur des Universités Droit
2003 - 2008 Olivier Audéoud Professeur des Universités Droit
2008 - 2012 Bernadette Madeuf Professeur des Universités Sciences économiques
2012 - 2020 Jean-François Balaudé Professeur des Universités Philosophie
depuis 2020 Philippe Gervais-Lambony Professeur des Universités Géographie

Composantes

Bâtiments DD et C des UFR SSA et SPSE.

Unités de formation et de recherche

L'université Paris-Nanterre s'organise autour de huit unités de formation et de recherche (UFR).

Instituts et écoles

  • École universitaire de recherche ArTeC (EUR ArTeC)
  • Institut universitaire de technologie (IUT) Ville d'Avray - Saint-Cloud
  • Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)
  • Institut d'études judiciaires - Henri Motulsky (faculté de droit et science politique)
  • Institut Confucius (en partenariat avec l'université de Xiamen)
  • Le Nouveau collège d'études politiques (NCEP), structure dépendant de l'université Paris-Lumières mais hébergée depuis 2018 sur le campus de Nanterre (en partenariat avec l'université Paris 8).

Campus

Les trois campus de l'université Paris-Nanterre sont situés dans le département des Hauts-de-Seine, à proximité du site de la Défense.

Campus de Nanterre

Plan du campus de Nanterre.

Situé à proximité du quartier d'affaires de la Défense et du centre-ville de Nanterre, le campus de Nanterre, principal campus de l'université, s'étend sur près de trente hectares et regroupe autour de son « carré vert » central :

  • l'essentiel des locaux d'enseignement et de recherche de l'université ;
  • la bibliothèque universitaire (BU) et La contemporaine ;
  • la Maison des Sciences de l’homme Mondes (MSHM) ;
  • la Maison de l'étudiant ;
  • le restaurant universitaire (RU) ;
  • une résidence universitaire du CROUS de l'académie de Versailles d'une capacité d'accueil de 1 400 chambres ;
  • une piscine olympique ;
  • un centre sportif universitaire comprenant une salle omnisports, des salles spécialisées et de nombreux terrains extérieurs ;
  • une salle de cinéma (bâtiment B amphi B2) d'une capacité d'environ 1 000 places ;
  • le théâtre Bernard-Marie-Koltès ;
  • un espace d'exposition, l’espace Reverdy.

Campus de Ville-d'Avray

Il accueille dans les locaux de l'ancienne école technique aéronautique le secteur technologies industrielles de l'université. Le site regroupe ainsi un bâtiment d'enseignement et de recherche et les ateliers dans lesquels les étudiants des formations professionnalisées reçoivent des enseignements pratiques. On y trouve également un restaurant universitaire et une cafétéria.

Campus de Saint-Cloud

Le « Pôle Métiers du livre » de l'université Paris-Nanterre est dédié aux formations préparant aux métiers du livre et de la communication audiovisuelle. Ouvert à la rentrée 1999, ce bâtiment regroupe les locaux d'enseignement et de recherche[23] et inclut une cafétéria.

Enseignement et recherche

Centres de recherche actuels

Au cours du contrat quinquennal 2014-2018, l'université Paris-Nanterre compte 41 centres de recherche, dont 13 unités mixtes de recherche (UMR). Ces unités de recherche regroupent plus de 1 000 personnes, dont plus de 700 enseignants-chercheurs de l'université Paris-Nanterre, mais aussi plus de 150 enseignants-chercheurs d'autres universités, plus d'une centaine de chercheurs du CNRS et plusieurs dizaines de chercheurs provenant d'autres établissements.

Scientométrie

L'université Paris-Nanterre n’est pas ou mal classée dans les principaux classements mondiaux des universités. Cette situation est liée pour l’essentiel à la méthodologie de ces classements internationaux. Les spécificités de l'université Paris Ouest la pénalisent en effet fortement ; il s'agit d'une université française, essentiellement centrée sur les sciences humaines et sociales, alors que ces classements favorisent très fortement les établissements généralistes ou spécialisés en sciences exactes dont les recherches sont publiées en anglais[Note 1].

Elle est ainsi entre la 701e et la 800e place du classement mondial des universités QS 2013[24]. Dans ce dernier, elle est le 4e établissement français dans le domaine des arts et humanités, derrière l'université Panthéon-Sorbonne, Paris Sorbonne et l'École normale supérieure de Paris. Le Times Higher Education World University Rankings considère Paris Nanterre comme « une des universités les plus prestigieuses du pays » et souligne la qualité de ses programmes de masters, ses partenariats avec les Grande écoles et sa liste d'anciens élèves[25].

Le classement de Shanghai par discipline place Nanterre entre la 51e et la 100e place mondiale en anthropologie[26] et 50e en archéologie.

Le master de psychologie de Paris-Nanterre est le premier de France en termes d'insertion professionnelle selon le classement 2018 du Parisien[27].

L'université Paris-Nanterre fait partie des universités les plus demandées en France sur Parcoursup[28].

Le classement Eduniversal (en) 2021 des meilleurs masters classe neuf masters dispensés par l'université Paris-Nanterre parmi les meilleures formations de France dans leur domaine respectif, notamment en droit, banque et finance[29].

Évolution démographique et budgets

Évolution démographique de la population universitaire

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
33 661[30]31 569[31]27 676[32]29 820[33]30 426[34]30 257[35]29 643[36]29 345[37]
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
28 873[38]29 459[39]29 866[40]31 807[41]31 928[42]32 381[43]-33 673[44]
2016 2017 2018 - - - - -
-33 60034 186[45]-----

Le budget 2012 s'élève à 155 millions d'euros (2013). Par rapport à 2012, la hausse des crédits n'est que de 0,83 % (), soit moins que l'inflation (cf. coup de sang de Pierre Dubois).

Personnalités liées à l'université

Enseignants

Étudiants

Filmographie

Notes et références

Note

  1. Certaines critiques sont détaillées sur la page Palmarès universitaires.

Références

  1. 1 2 « L'université de Paris-X est érigée en établissement public à caractère scientifique et culturel à compter du 1er janvier 1971 », d'après le Décret n° 70-1290 du 23 décembre 1970 portant érection des universités de Paris-VI et Paris-X établissements publics à caractère scientifique et culturel - Légifrance. « Les statuts de l'université Paris-Nanterre (Paris-X) sont approuvés » par Arrêté du 24 décembre 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DE PARIS-NANTERRE (PARIS X) - Légifrance.
  2. Le Code de l'éducation continue de la désigner par « Paris-X » dans la version de l'Article D711-1 dont les dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022 (à l'item n°55 de la liste des Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel auxquels s'appliquent le statut d'université fixé par les articles L. 712-1 à L. 712-10).
  3. 1 2 Présentation de l'université de Nanterre
  4. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 "Faire et arpenter l’histoire de l’université de Nanterre" pour les Journées européennes du patrimoine samedi
  5. 1 2 3 Jacqueline Giraud, « L'Express, 18 mars 1968: la révolte des étudiants », sur lexpress.fr, .
  6. Vincent Cespedes, Mai 68 : la philosophie est dans la rue !, Paris, Éditions Larousse, coll. « Philosopher », , 287 p. (ISBN 978-2-03-583683-0).
  7. publié en 1970 aux éditions Gallimard
  8. Par Pauline Boutin Le 7 mars 2022 à 17h16, « Université de Nanterre: quatre mois après le début de l’occupation, les « sans fac » toujours mobilisés », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. le figaro, « À Nanterre, violente bagarre générale entre étudiants «antifas» et souverainistes », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
  10. Taranis, « ÉVACUATION DE NANTERRE PAR LA POLICE (9 AVRIL 2018) », sur youtube.com, (consulté le )
  11. L'équipe des rédacteurs d'Academia, « Le choix du pire contenu possible, et pire encore : compte-rendu de la CMP », sur https://hypotheses.org/, (consulté le )
  12. Lien brisé Amélie Gautier, « CPE : à Nanterre, le blocage divise », My TF1 News, .
  13. Le Conseil d'administration l'adopte comme nom d'usage en 2007, voir « Université Paris Nanterre en quelques dates », sur www.parisnanterre.fr (consulté le ). Puis il l'adopte comme dénomination officielle dans les statuts modifiés en date du 24 novembre 2014 : « La présente Université (EPSCP) est dénommée UNIVERSITE PARIS OUEST NANTERRE LA DEFENSE ».
  14. Décision du conseil d'administration de l'université en date du , « Charte graphique et logotypes - Direction de la communication », sur communication.parisnanterre.fr, (consulté le ).
  15. « La présente université (EPSCP) est dénommée Université Paris Nanterre » dans les statuts de l'université Paris Nanterre, adoptés en 2019, p. 9.
  16. L'université de Nanterre perd une subvention du conseil général, Le Nouvel Observateur,
  17. Le conseil général va soutenir l’université Paris Ouest
  18. « La fac Pasqua apprend à ne plus rouler sur l'or », leparisien.fr, 2014-12-30cet07:00:00+01:00 (lire en ligne, consulté le )
  19. Le Parisien La « fac Pasqua » s'ouvre aux étudiants du public.
  20. Aline Benchemhoun, Université Paris Lumières (UPL), « Lancement de l’École Universitaire de Recherche (EUR) ArTeC », sur u-plum.fr, (consulté le )
  21. « Écoles universitaires de recherche », sur Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (consulté le )
  22. « Bâtiment Max Weber - Université Paris Ouest Nanterre », sur Ekopolis (consulté le )
  23. « Pôle métiers du livre de l'université Paris-Nanterre », sur polemlivre.parisnanterre.fr, (consulté le ).
  24. (en) « Ranking QS 2013, Université Paris-Nanterre, 701+ », sur classement mondial des universités QS (consulté le ).
  25. (en) « Paris Nanterre University », sur Times Higher Education (The), (consulté le ).
  26. (en) « Université Paris-Nanterre », sur Top Universities, (consulté le ).
  27. « Masters : le palmarès 2018 de l'insertion professionnelle », sur letudiant.fr (consulté le ).
  28. « Le classement des 20 universités les plus demandées sur Parcoursup », sur Le Figaro Étudiant (consulté le ).
  29. « Université Paris Nanterre - Classement 2021 masters », sur meilleurs-masters.com (consulté le ).
  30. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  31. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  32. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  33. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
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  35. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  36. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  37. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  38. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur education.gouv.fr le 10 août 2010
  39. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  40. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur education.gouv.fr le 2 septembre 2011
  41. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177, (ISBN 978-2-11-099368-7), consulté sur education.gouv.fr le 30 août 2012
  42. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2013, Imprimerie moderne de l’Est, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 27 septembre 2013
  43. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2014, Imprimerie moderne de l’Est, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 23 septembre 2014
  44. , site officiel de l'université Paris-Nanterre
  45. Infographie « L'UPN en chiffres », sur la page Quelques repères du site officiel.

Voir aussi

Bibliographie

  • Comité national d'évaluation, L'université Paris X - Nanterre, rapport d'évaluation, Paris, , 92 p.
  • Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d'évaluation de l'université Paris X - Nanterre, Paris, , 86 p.
  • Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d’évaluation de l’Université Paris-Nanterre, campagne d'évaluation 2018-2019 (vague E), Paris, Hcéres, , 42 p. (lire en ligne Accès libre [PDF])
  • Université Paris-Nanterre, Université Paris-Nanterre - Statuts, Nanterre, Université Paris-Nanterre, , 42 p. (lire en ligne Accès libre [PDF]), statuts modifiés adoptés par le conseil d'administration de l'université en date du .

Articles connexes

  • Université de Paris Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
  • Mouvement du 22 Mars

Liens externes