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Vert-Saint-Denis
Vert-Saint-Denis
La mairie.
Blason de Vert-Saint-Denis
Blason
Vert-Saint-Denis
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart
Maire
Mandat
Éric Bareille
2020-2026
Code postal 77240
Code commune 77495
Démographie
Gentilé Verdionysiens
Population
municipale
8 564 hab. (2020 en augmentation de 19,68 % par rapport à 2014)
Densité 531 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 54″ nord, 2° 36′ 53″ est
Altitude 72 m
Min. 60 m
Max. 100 m
Superficie 16,13 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Savigny-le-Temple
Législatives 11e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Vert-Saint-Denis
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Vert-Saint-Denis

    Vert-Saint-Denis est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

    En 2020, elle compte 8 564 habitants.

    Géographie

    Localisation

    Localisation de Vert-Saint-Denis dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Vert-Saint-Denis se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].

    Elle se situe à 5,09 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 4,61 km de Savigny-le-Temple[3], bureau centralisateur du canton de Savigny-le-Temple dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

    Vert-Saint-Denis est située à 40 kilomètres au sud est de Paris, entre la plaine de la Brie et la forêt de Bréviande

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Vert-Saint-Denis.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Cesson (1,5 km), Savigny-le-Temple (3,0 km), Voisenon (3,2 km), Le Mée-sur-Seine (3,4 km), Melun (4,1 km), Rubelles (4,4 km), Nandy (4,5 km), Réau (4,9 km).

    Rose des vents Cesson Réau Montereau-sur-le-Jard Rose des vents
    Cesson N Voisenon
    Melun
    O Vert-Saint-Denis E
    S
    Cesson
    Boissise-la-Bertrand
    Boissise-la-Bertrand - Le Mée-sur-Seine Melun

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Vert-Saint-Denis.
    • Carte montrant en couleurs le zonage géologique simplifié d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Vert-Saint-Denis.
    Géologie de la commune de Vert-Saint-Denis selon l'échelle des temps géologiques[5],[6].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    CE :Colluvions polygéniques éboulis.
    CF :Colluvions de versant et de fond de vallon.
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    RFv/g1CB : Formation alluviale résiduelle sur Calcaire de Brie.
    Pléistocène
    Néogène Pliocène non présent.
    Miocène non présent.
    Paléogène Oligocène
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
    g1CB :Calcaire de Brie Stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
    g1AR :Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou marnes vertes et blanches (argile verte de Romainville).
    Éocène non présent.
    Paléocène non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Vert-Saint-Denis.

    Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • le ru de Balory, long de 12,19 km[8], affluent de la Seine ;
      • le fossé 01 de la Justice aux Chiennes, 2,17 km[9], et ;
      • le fossé 01 de la Fontaine Ronde, 3,43 km[10], affluents du ru de Balory ;
    • le ru du Jard ou ru de Rubelles ou cours d'eau 01 des Trois Moulins, long de 4,18 km[11], affluent de l'Almont.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,77 km[12].

    Climat

    Vert-Saint-Denis, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Vert-Saint-Denis comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[13],[Carte 1], les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » (833,78 ha), couvrant 5 communes du département[14]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[13] :

    • le « Bois de Bréviande » (237,84 ha), couvrant 2 communes du département[15] ;
    • les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (1 343,88 ha), couvrant 6 communes du département[16].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Vert-Saint-Denis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Cette ville est typique de l’évolution démographique de la grande couronne parisienne durant ces 30 dernières années. Étant encore un petit village agricole au début des années 1960, elle va dès lors bénéficier de la proximité immédiate de Cesson et sa gare. Des zones pavillonnaires commencent à éclore à divers endroits de la commune (rue de la Brebis, Grand Village). Le phénomène va considérablement s’accélérer à compter de 1975, Vert-Saint-Denis bénéficiant de son intégration dans la ville nouvelle de Melun-Sénart. Des quartiers entiers sortent de terre (Buttes aux Fêves et du Luet durant les années 1975-80, puis Vallée de Bailly durant les années 1980 et enfin la Ramonerie au début des années 1990). De 2 500 habitants en 1968, la commune passe à près de 7 500 au milieu des années 1990.

    Cependant à cette date, l’urbanisation va marquer le pas au profit de zones d’activités. La zone de la Cave, établie de longue date le long de la N6, fut agrandie de manière spectaculaire en direction de Paris à compter de 1994-1995, date à laquelle l’A5 en provenance de Paris et de la Francilienne arriva à Vert-Saint-Denis. Les concessionnaires automobiles monopolisèrent les abords de la nationale 6, laissant le reste de la zone aux petits industriels et aux hôtels. En 2000, Norbert Dentressangle installe une importante base logistique dans cette zone, devenant le premier employeur de la commune.

    Vert-Saint-Denis n’a pas connu de grands programmes immobiliers depuis le début des années 1990. Malgré l’apparition d’un nouveau quartier en 1997 à la Croix Saint-Pierre, ajoutant une centaine d’habitants à la commune, la population est passée de 7 493 habitants (recensement de 1999) à 7 081 habitants en 2007[25]. Le programme Plaine du Moulin à Vent, partagé avec Cesson, n’a pour l’instant affecté que cette dernière commune.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,74 % en 2018), une proportion inférieure à celle de 1990 (61,88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,74 %), forêts (20,70 %), zones industrielles commercialisées et réseaux de communication (14,62% %), zones urbanisées (14,53 %), milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 7] (1,41 %)[26].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[26].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    258,32 ha 15,95 % 472,14 ha 29,15 % 213,81 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
    1 002,34 ha 61,88 % 789,44 ha 48,74 % −212,89 ha en diminution
    Forêts et milieux semi-naturels
    (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
    359,18 ha 22,17 % 358,26 ha 22,12 % −0,92 ha en diminution

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammétrique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Lieux-dits et écarts

    Carte du cadastre de la commune de Vert-Saint-Denis.

    La commune compte 75 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir).

    Vert-Saint-Denis est composée de la ville proprement dite (autrefois appelée Vert) et de deux hameaux : Pouilly-le-Fort et le Petit Jard.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 907 dont 86,4 % de maisons et 12,1 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 76,8 % contre 22,1 % de locataires[30] -[Note 9], dont 13,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et, 1,1 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    Deux lignes de chemin de fer traversent le territoire de la commune : la LGV Sud-Est, au nord-est ; et la ligne de Paris à Marseille, au sud-ouest.

    L'autoroute A5a longe la limite nord de la commune, et l'extrémité sud de l'autoroute A5b aboutit au centre de la commune et est prolongée par la N 105 en direction de Melun.

    De nombreuses routes départementales relient Vert-Saint-Denis aux communes voisines :

    • la D 82, à Cesson, à l'ouest ; à Voisenon, à l'est ;
    • la D 305, à Réau, au nord ;
    • la D 306 (ancienne route nationale 6), à Savigny-le-Temple et à Réau, au nord-ouest ; à Melun, au sud-est ;
    • la D 346, à esson, à l'ouest ; à Melun, au sud-est.

    Transports

    Vert-Saint-Denis est desservie par plusieurs lignes de bus :

    • la ligne No 30A du réseau de bus du Pays Briard, qui relie Tournan-en-Brie à Melun ;
    • neuf lignes du réseau de bus de Sénart :
      • les lignes No 42, 43, qui relient Vert-Saint-Denis à Cesson ;
      • la ligne No 61A, qui relie Lieusaint à Melun ;
      • la ligne No 61B, qui relie Moissy-Cramayel à Vaux-le-Penil ;
      • les lignes No 62A, 62B, qui relient Savigny-le-Temple à Voisenon ;
      • la ligne No 62C, qui relie Moissy-Cramayel à Voisenon ;
      • la ligne No 63, qui relie Savigny-le-Temple à Vert-Saint-Denis ;
      • la ligne Citalien, qui relie Lieusaint à Melun ;
    • la ligne No D du réseau de bus du Grand Melun, qui relie Vert-Saint-Denis à Melun.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes de Vere en 1204 ; Ver en 1237 ; du Vert en 1653[31].

    Très longtemps écrit ver ou vers, vert vient du gaulois Vernos signifiant aulnes, arbres qui poussent le long des rivières et des rus.
    Dès le XIe siècle, verno se prononce ver.

    Saint-Denis fut accolé à Vert en raison de l’appartenance de nombreuses terres locales à l’abbaye de Saint-Denis.

    Histoire

    Antiquité et haut Moyen Âge

    Le territoire de la commune est occupé dès la protohistoire. Le site archéologique de Saint-Clément « la Bichère », montre ainsi une villa gallo-romaine, elle-même bâtie sur des occupations gauloises - Vert-Saint-Denis est alors située sur la frontière entre les Sénons et les Parisii - et de l'âge du bronze[32]. Les vestiges retrouvés sur l'ensemble de la commune montrent une occupation en habitats ruraux, à vocation agricole.

    Sur la fin de l'Antiquité et à l'époque mérovingienne se développe une activité métallurgique exploitant un gisement local de fer. Cette vocation métallurgique du terroir local est particulièrement visible sur le site archéologique des Fourneaux, toujours à Vert-Saint-Denis, ou l'exploitation du minerais se fait de manière intensive de la fin de l'époque mérovingienne, jusqu'au XIe siècle[33].

    Moyen Âge et période moderne

    Les bénédictins de l'abbaye royale de Saint-Denis et les seigneurs de Pouilly-le-Fort possédaient autrefois la plus grande partie des terres de Vert-Saint-Denis, mais l'abbaye du Jard et l'abbaye Saint-Père de Melun en possédaient également une partie.
    L'histoire de la commune de Vert-Saint-Denis correspond à l'histoire la seigneurie de Pouilly dont elle dépendait.

    En 1720, Jean-Baptiste Plucq, baron de Saint-Port, acquiert les terres de Pouilly de la famille de Vaudetar qu'elle possède depuis 420 ans. Il achète en outre les terres de Verneau, Saint-Leu, Bréviande, Cesson et Boissise[34].

    La monographie d'Auguste Verrier[35] (1889) est une source précieuse.

    La « tradition locale », reprise par la mairie, énumère les faits suivants :

    • tout d'abord, c'est au hameau du Petit Jard, dans la résidence de la Madeleine appartenant à Axel de Champagne épouse de Louis VII dont il reste une tour, que serait né le Philippe Auguste[36] ;
    • en 1419 est signée près de Vert-Saint-Denis, la paix du Ponceau entre Jean sans Peur (duc de Bourgogne) et le dauphin (Charles VII) ;
    • le , Jean Sylvain Bailly est arrêté sur la commune au lieu-dit de la Cave ;
    • en 1881, le vétérinaire Rossignol organise à Pouilly-le-Fort en présence de Pasteur une vaccination de moutons avec le vaccin de Pasteur et ce, en présence de la presse et des autorités locales. Rossignol voulait confondre Pasteur, c'est l'inverse qui se produit, la vaccination est un succès et sert à reconnaître l'œuvre de Pasteur dans une région où la maladie du charbon, qui touche les moutons, faisait des ravages. La vaccination contre le charbon est alors mise en place. Voir aussi : Secret de Pouilly-le-Fort ;
    • l'événement le plus connu de l'histoire de la commune est l'affaire du courrier de Lyon, qui eut lieu le . La malle-poste qui transportait ce jour-là une partie de la solde des soldats de la campagne d’Italie fut attaquée près du lieu-dit de la Fontaine Ronde, situé sur la route de Lyon (l'actuelle RD 306, ex-N6). Dans l'attaque, les deux convoyeurs furent tués. Après une enquête bâclée, un suspect, Joseph Lesurques, est déclaré coupable de l'attaque et est exécuté dès octobre 1796. Il est désormais avéré que Lesurques était innocent, et son histoire a été longuement contée et romancée au XIXe siècle.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 avril 1967 André Morleghem
    avril 1967 mars 1971 Antoine Starek
    mars 1971 mars 1983 Jacques Roynette PS Haut fonctionnaire
    Conseiller général de Savigny-le-Temple (1976 → 1982)
    Président du conseil général de Seine-et-Marne (1979 → 1982)
    mars 1983 juillet 1995 Jacques Machard PS Instituteur puis psychologue scolaire
    juillet 1995 mars 2001 Didier Eude RPR Consultant RH
    Vice-président du SAN de Sénart (1995 → 2001)
    mars 2001 octobre 2009 Gérard Bernheim PS Cadre bancaire retraité
    Conseiller général du Mée-sur-Seine (1998 → 2011)
    octobre 2009[37] En cours
    (au 28 juin 2020)
    Éric Bareille PS Informaticien
    Vice-président de Grand Paris Sud[38] (2016 → )
    Conseiller départemental depuis 2021
    Réélu pour le mandat 2020-2026[39]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

    En 2020, la commune comptait 8 564 habitants[Note 11], en augmentation de 19,68 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    543606602506540600605593630
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    650654720682702665629674654
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    658643668552588648707733870
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 4142 7993 8964 4587 3687 4937 1297 0817 007
    2017 2020 - - - - - - -
    7 6108 564-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Vide-greniers annuels le 1er week-end de juin à Pouilly-le-Fort et le premier week-end d’octobre à Vert-Saint-Denis.
    • Marché du commerce équitable et des économies d'énergies en avril.
    • Festival de chant « Chantons ensemble » en juin.
    • Forum des associations en septembre.
    • Les habitants du hameau de Pouilly-le-Fort (les Pouillyfortains) organisent le carnaval de Pouilly avec un thème différent chaque année en avril[44].
    • Le , la commune de Vert-Saint-Denis accueille un N.R.O. (Nœud de Raccordement Optique) ; en 2013, les Verdyonisiens pourront accéder au Très-Haut-Débit via la fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH) sur le second réseau d'initiative publique du département (chantier initié par le SAN de Sénart et le conseil général)[45].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 908 (dont 66 % imposés), représentant 7 897 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 520 euros[46].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 2 948, occupant 3 286 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,1 % contre un taux de chômage de 8 %. Les 24,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,4 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs[47].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 501 dont 14 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 61 dans la construction, 210 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 16 dans l’Information et communication, 19 dans les activités financières et d'assurance, 14 dans les activités immobilières, 70 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 55 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 42 étaient relatifs aux autres activités de services[48].

    En 2019, 108 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 72 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 117 chambres d’hôtels dans 2 établissements et ne possédait aucun terrain de camping[49].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Dans le bois de Bréviande :

    • Menhir du Grand Berger datant du Néolithique.
    • Centre de la futaie. En meulière et en brique. Construit à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Le bois de Bréviande est racheté à plusieurs propriétaires par le conseil régional de la région Île-de-France à partir de 1972.
    • Maison forestière. En pierre enduite et en brique. Installée à la fin du XIXe et au début du XXe siècle à l’emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse entouré d’un parc bâti au XVIIIe siècle par le duc d’Orléans, dont il reste un mur de clôture.
    • Vestiges d'une maison forte. La maison forte est signalée sur le site en 1354. Des tours lui sont ajoutées en 1669. En 1739, elle dispose de fossés et d’un pont-levis. Les vestiges sont situés près de la maison forestière.

    Dans Vert-Saint-Denis :

    • Croix de cimetière : allée centrale du cimetière. En pierre. Du Moyen Âge à 1852, le cimetière se situe devant l'église. En 1852, il est transféré hors du village, la croix aussi.
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : place de l’Église. En pierre. La base du clocher et les chapiteaux sculptés dans l’église datent du XIIe siècle. Le reste, dont le clocher, sont construits au XIIIe siècle. Des remaniements ont lieu au XVIe siècle, dont la disposition du porche et le toit en double bâtière sont les produits. À l’intérieur : Adoration des mages en chêne sculpté peint et doré, provenant peut-être de l’ancienne église de Cesson ; Triomphe de François-Xavier, peinture à l’huile datant du XVIIe siècle ; porte de tabernacle en bois peint et sculpté du XVIIe siècle, provenant de l’ancienne abbaye du Jard ; retable du maître-autel, en bois datant de la fin du XVIIe siècle, provenant de l'ancienne abbaye du Jard : transféré d'abord de l'abbaye à l'ancienne église de Cesson, puis lors de la destruction de celle-ci en 1836, installé dans l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
    • Tour du Petit-Jard : rue de la Madeleine. En pierre. Datant du XIVe siècle, cette tour aurait fait partie d’un ensemble de quatre tours. Le fief du Petit-Jard est attesté dans des chartes du XIVe et du XVe siècle.
    • Porche : rue Dionet. En pierre, bois, et terre cuite vernissée. Il s’agit de l’entrée d’une ancienne ferme fortifiée. Acquise par l’abbaye de Saint-Denis en 1235, elle est exploitée jusqu’au XVIIIe siècle. Elle est ensuite morcelée. Actuellement divisée en deux propriétés.
    • Bornes SD et SV : rue Dionet. En grès. Elles viennent du bois du Jard. Elles délimitaient les terres possédées par l'abbaye de Saint-Denis (borne SD) et par les moines de Saint-Victor, vivants dans l’abbaye du Jard (borne SV).
    • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
      L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
    • La Tour du Petit-Jard.
      La Tour du Petit-Jard.

    Dans Pouilly-le-Fort :

    • Puits à roue : rue de la Bichère. En pierre et fonte.
    • Pont : rue Pichet. En pierre. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs ponts sont construits sur le cours du ru de Balory.
    • Lavoir : rue du Lavoir. En pierre et en bois. Seconde moitié du XIXe siècle. Le ru de Balory alimente des lavoirs construits au XIXe siècle afin d'éviter que les lavandières ne lavent le linge directement dans le ru.
    • Château fort : rue Grande. En pierre. Le château date du XIVe siècle. En 1331, Guillaume de Vaudétar, au service de Philippe VI, reçoit la seigneurie et le château du Petit-Jard. Le château connaît des aménagements au XVe siècle, à la fin du XVIIe, ainsi qu’au XIXe siècle. Deux chartes en date de 1385 et de 1667 mentionnent un second corps de bâtiments avec une tour, un pont-levis, une chapelle, une basse-cour avec écuries, pressoirs et logements.
    • Ancienne école : rue des Écoles. En pierre enduite. Construite en 1873, reconstruite au même endroit en 1909[50].
    • Le puits de la rue de la Bichère.
      Le puits de la rue de la Bichère.
    • Le lavoir à Pouilly-le-Fort.
      Le lavoir à Pouilly-le-Fort.
    • L'ancienne école à Pouilly-le-Fort.
      L'ancienne école à Pouilly-le-Fort.

    Vert-Saint-Denis dans la littérature

    Vert-Saint-Denis est citée (orthographiée « Vers-Saint-Denis ») dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[51].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Vert-Saint-Denis », p. 841–845

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
    8. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    9. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Vert-Saint-Denis » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « 77495-Vert-Saint-Denis - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 « Métadonnées de la commune de Vert-Saint-Denis », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. « Distance entre Vert-Saint-Denis et Melun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Distance entre Vert-Saint-Denis et Savigny-le-Temple », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Vert-Saint-Denis », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. 1 2 « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
    6. 1 2 « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
    7. « Plan séisme consulté le 10 avril 2020 ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Balory (F4495000) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Justice aux Chiennes (F4495050) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Fontaine Ronde (F4495100) » (consulté le ).
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Rubelles (F4469000) » (consulté le ).
    12. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 mars 2019
    13. 1 2 « Liste des ZNIEFF de la commune de Vert-Saint-Denis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF le « Bois de Bréviande » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    31. Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 273.
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    33. Fiche de la fouille des Fourneaux sur Inrap.fr
    34. Monographie communale de Pouilly-le-Fort aux archives départementales de Seine et Marne
    35. Monographie d’Auguste Verrier
    36. Le lieu est sujet à discussion car on parle également de Gonesse et de Paris
    37. « Éric Bareille élu maire vendredi soir en remplacement de Gérard Bernheim », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
    38. Fiche de M. Éric Bareille, sur grandparissud.fr
    39. Éric Vanovertveld, « Municipales en Seine-et-Marne. Éric Bareille reste maire de peu à Vert-St-Denis : Éric Bareille a conservé son siège à Vert-Saint-Denis pour seulement 26 voix », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Avec seulement 1893 votants, soit 33,70 % de participation, Vert-Saint-Denis s’est encore signalé par une abstention-record. Dans ce contexte particulier, c’est le maire sortant, Eric Bareille, qui a tiré son épingle du jeu, en conservant son siège avec 43.34 % des suffrages, devant Eric Lorion (41, 92 %) et Norman Noviant (14, 74 %). C’est donc avec « seulement » 26 voix d’avance finalement que le maire sortant garde son siège, même s’il faudra s’attendre à un recours probable du duo Lorion-Eude ».
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. Site de Pouilly-le-Fort
    45. Page consacrée au déploiement de la fibre optique FTTH à Cesson/Vert-Saint-Denis
    46. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 31 janvier 2021
    47. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 31 janvier 2021
    48. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 31 janvier 2021
    49. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consultée le 31 janvier 2021
    50. Reconstitution de la salle de classe de l’ancienne école
    51. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375