Romainville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Bobigny | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Est Ensemble |
||||
Maire Mandat |
François Dechy (DVG) 2020-2026 |
||||
Code postal | 93230 | ||||
Code commune | 93063 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Romainvillois | ||||
Population municipale |
31 469 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 9 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 01″ nord, 2° 26′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 123 m |
||||
Superficie | 3,44 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bagnolet | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.ville-romainville.fr/ | ||||
Romainville est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Romainvilloises et les Romainvillois.
Géographie
Localisation
La commune se situe à 3 km à l'est de Paris, à l'extrémité orientale de la colline de Belleville.
Communes limitrophes
Romainville est limitrophe des Lilas, de Montreuil, Bagnolet, Noisy-le-Sec, Pantin et Bobigny
Urbanisme
Typologie
Romainville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 12 387, alors qu'il était de 10 922 en 2013 et de 10 736 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 20,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 78,4 % des appartements[I 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Romainville en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (38,9 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 % pour la France entière[I 2].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par l'échangeur 02 de l'autoroute A3.
Transports en commun
La commune de Romainville est desservie par ces lignes de bus de la RATP :
- 105 (Mairie, Place Carnot, Cinéma le Trianon)
- 129 (Mairie, Place Carnot, Cinéma le Trianon Fort de Noisy)
- 145 (Zone industrielle Roussel UCLAF, Cité Parat)
- 147 (Zone industrielle)
- 301 (Fort de Noisy)
- 318 (Cité Cachin, Place Carnot, Mairie, Fort de Romainville, Cité Parat)
- 322 (Parc communal, Mairie, Fort de Noisy, Complexe sportif Jean-Guimet, Place Carnot)
- 330 (par les arrêts Jules Jaslin et Raymond Queneau - Anatole France à la limite de Pantin)
- 545
Romainville ne dispose pas de gare SNCF ni de station de métro pour le moment , cependant, la station Raymond Queneau de la ligne du métro de Paris, qui se trouve à Pantin, est néanmoins située à proximité immédiate de la limite communale de Romainville, et permet aux habitants du nord de la ville de s'y rendre.
Prolongement de la Ligne 11
La ville sera prochainement desservie par la ligne 11 du métro de Paris prolongée jusqu'à la gare RER de Rosny - Bois-Perrier puis à terme à celle de Noisy - Champs). Après celui de la RATP, en , le Conseil d’Administration du STIF a adopté en la convention de financement relative aux études de projet du prolongement de la ligne 11 à Rosny - Bois-Perrier, pour un montant de 60 millions d'euros. Les travaux préparatoires pour le prolongement de la ligne ont démarré en à Romainville. Les travaux de construction à proprement parler doivent débuter en 2016. Le 21 février 2023, la RATP annonce un retard de livraison. L'inauguration est donc repoussée au printemps 2024[9].
Deux stations concerneront Romainville :
- La station Serge Gainsbourg se trouvera à proximité de la limite communale avec Les Lilas, sous le boulevard du Général Leclerc, entre les squares Henri Dunant et Giraud. Elle assurera la desserte du cœur de ville, du quartier Cachin, et de la future place des commerces.
- Quant à la station Romainville - Carnot, où se situe le cinéma Le Trianon, elle permettra une connexion avec la ligne de tramway T1.
- La station Montreuil - Hopital sera située à proximité de la limite communale avec Montreuil, sous le boulevard de la Boissière, où se trouve Le Centre hospitalier intercommunal André-Grégoire , cette station desservira le quartier des Trois Communes.
Projet d'une nouvelle sortie du métro sur le territoire de Romainville
- la RATP étudie une nouvelle sortie de la station Raymond Queneau du sur l'avenue Gaston-Roussel dans le cadre du réaménagement du quartier Raymond Queneau.
Projet de tramway
Par ailleurs, la ligne 1 du tramway d'Île-de-France devait desservir Romainville à l'horizon 2023. Le prolongement est en effet acté et prévoit la desserte des communes de Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Montreuil, Rosny-sous-Bois et Fontenay-sous-Bois. Le tramway T1 de Bobigny à Val de Fontenay constituera le transport en commun en rocade le plus long autour de Paris (près de 25 km). Un double terminus sera réalisé à la station Bobigny - Pablo Picasso. Il permettra d'assurer un fonctionnement en deux arcs jusqu'à Asnières-Gennevilliers (Hauts-de-Seine) d’une part et Val de Fontenay d’autre part.
Trois stations seront situées sur le territoire de Romainville :
- la station Romainville - Carnot, située au sud de la place entièrement requalifiée avec pour objectif d’accorder une priorité aux piétons. Un pôle intermodal verra le jour, renforcé par l’arrivée de la ligne 11 du métro ;
- la station Collège Courbet sera installée devant le collège, à 500 mètres du lieu de l’interconnexion avec la ligne 11 du métro et à 400 mètres de la station « Libre Pensée » ;
- la station Libre-Pensée se situera après le franchissement de l'autoroute A3 avec la création d'un nouveau pont pour ne pas générer de problèmes de circulation.
Cette nouvelle infrastructure permet à l'intercomunalité Est ensemble et des villes adjacentes (Montreuil (Seine-Saint-Denis),Noisy-le-Sec et Romainville) de repenser l'aménagement des abords du Tramway[10].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Romanavilla au XIIIe siècle[11].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (cf. villa), précédé du nom de personne Romain (cf. saint Romain , nom de plusieurs évêques et saints du Moyen Âge, dont Romain, évêque de Meaux au VIIIe siècle), d'où le sens global de « domaine de Romain »[11].
Histoire
Préhistoire
Le site est occupé depuis le Néolithique. En témoigne la découverte du squelette d'un homme de cette époque dans la carrière des Molibous en 1845[12]. Des vestiges gallo-romains sont aussi présents.
Moyen Âge
L'existence de Romainville est attestée au VIIe siècle grâce au testament d'Ermenthrude, propriétaire du lieu à cette époque. Cette source témoigne aussi de la richesse du domaine.
Les vignes de Romainville que le commandeur du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran faisait cultiver rapportaient comme à Fontenay, en 1190, 12 deniers et, en 1418, 10 livres et 8 sols[13].
En 1326, les habitants obtiennent la suppression des « garennes royales », qui dégradaient leurs cultures. En 1351, il est fait mention d'une léproserie.
Pendant la guerre de Cent Ans, Henri VI d'Angleterre confisqua certaines terres pour les donner à quelques-uns de ses fidèles.
Temps modernes
En 1630, le seigneur Nicolas de Quélen fait construire le château (détruit en 2017[14]), qui devient en 1723 la propriété de la famille de Ségur.
Époque contemporaine
Le , les troupes alliées s'emparèrent des hauteurs de Romainville qui, après des combats acharnés, reste au pouvoir des troupes françaises, de Marmont jusqu'au moment où les Alliés déploient des forces si imposantes que les Français sont contraints d'abandonner le village. Le de la même année, après la capitulation de Paris, les Russes y établissent leur quartier général.
Le fort de Romainville (actuellement sur la commune des Lilas, mais qui n'existait pas encore lors de la construction du fort) et le fort de Noisy (qui se trouve sur le territoire de Romainville) ont été construits sur les instructions de Thiers afin de participer à une ligne de défense avancée de Paris.
En 1867 est créée la commune des Lilas, par démembrement des communes de Romainville, Pantin et Bagnolet[15].
La nouvelle commune absorbe la partie du territoire de Romainville qui s'étendait à l'est jusqu’à la voie de la Déportation, les rues Henri Barbusse, Jean Moulin (anciennes limites avec la commune de Pantin), au sud jusqu’aux rues Romain Rolland, du Maréchal juin et Floréal entre la rue Sadi-Carnot et le croisement avec les rues Jeanne Hornet et Saint-Germain (ancienne limite avec la commune de Bagnolet), soit le tiers de la surface communale (77 hectares peuplé de 2 000 habitants), comprenant le fort de Romainville qui a conservé son nom, l'actuel parc municipal des Sports au nord et le lotissement en étoile autour de la place du Général-de-Gaulle de l'ancien bois des Bouleaux comprenant à cette date environ 300 habitations construites à partir des années 1840.
Trois années après, lors de la guerre franco-prussienne de 1870, la ville est occupée par les Prussiens.
La commune est desservie dès 1896 par les tramways de la Compagnie du tramway de Paris à Romainville qui aboutissent place de la République. La compagnie est absorbée en 1900 par la Compagnie des tramways de l'Est parisien, elle-même intégrée en 1921 dans la STCRP, ancêtre de la RATP. Le dernier tramway à desservir Romainville, le 95A (place de la République — gare de Gargan), cesse de fonctionner le [16].
En 1890, un auteur indique : « Au point de vue des cultures, la commune de Romainville est en décroissance. Malgré son voisinage de Paris, on peut dire que rien ne progresse à Romainville.
Les jardins comprennent environ 10 à 12 hectares plantés à peu près comme ceux de Montreuil. Pourtant, les cultures diverses (vignes, légumes variés, etc.) y sont plus abondantes; celle des groseilliers à maquereaux par exemple, et il en est de même des pruniers de plein vent qui, sur divers points, forment des sortes d'oasis ou de petites forêts fruitières qui donnent à certaines localités un caractère tout particulier. Quant aux arbres d'espalier, ce sont les mêmes espèces que l'on rencontre dans les communes environnantes : Pêchers, cerisiers, pommiers Calville blanc et Api, ainsi que certaines sortes reconnues avantageuses pour l'exploitation.
Les principaux cultivateurs de Romainville sont au nombre d’une trentaine environ, dont les principaux sont : MM. Dargent Louis-Alexandre, Dargent Pierre-Germain, Eve Hubert, Trotin Henry, Eve Louis, Chaussez, Lecouteux, Volant, Vassout, , etc.[17]. »
- L'église.
- Entrée de Romainville et tramway pour Opéra.
- Casernement du 401e DDA au fort de Noisy.
- La place Carnot.
- La rue de Bagnolet, aujourd'hui la rue de la République.
- Rue Carnot.
- La rue Carnot et l'église.
- Square Paul-de-Kock.
- Château de Ségur (dit « de Romainville »).
Au XXe siècle, la commune s'industrialise, avec le développement de la pharmacie dans le quartier des bas pays. En effet, la Compagnie générale des omnibus avait installé d'importantes écuries aux Limites de Pantin, toutes proches, et le Docteur Gaston Roussel (1877-1947) utilisait dès 1909 le sérum de ces chevaux pour fabriquer un fortifiant contre l'anémie, l'Hémostyl. Ce site de production et l'usine UCLAF I de 7 hectares et près de 2 000 employés en 1928 sont le berceau de l'entreprise Roussel-UCLAF, reprise par Sanofi, en 2004 avec le rachat d'Aventis[18].
Durant l'Occupation, le fort de Romainville sert de camp d'internement nazi. 3 900 femmes, à l'instar de Nelly Huri, et 3 100 hommes y sont internés avant d’être déportés. En avril et juin 1944, des bombardements ont lieu sur le territoire.
Durant la guerre d'Algérie, le fort de Noisy (situé sur la commune) sert de casernement à la force de police auxiliaire créée spécialement pour la répression, en-dehors du cadre légal si nécessaire, des activités du Front de libération nationale en France[19]
En 1953, le cinéma Le Trianon est construit par l'architecte Charles Genêtre sur l'emplacement d'un premier café/cinéma le Trianon, détruit pendant la guerre. Ce cinéma n'a quasiment pas changé depuis l'époque de sa construction. L'émission La Dernière Séance y a été souvent enregistrée[20]. Il sert aujourd'hui de studio d'enregistrement pour des émissions télévisées. Il appartient depuis 1984 aux communes de Romainville et Noisy-le-Sec qui se sont associées pour le maintenir comme lieu vivant du septième art. Protégé comme cinéma représentatif des années 1950, il a été classé en à l'inventaire des Monuments Historiques.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Jusqu’à la loi du [21], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Pantin, année où elle intègre le canton de Noisy-le-Sec de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Romainville[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bagnolet
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération Est Ensemble, créée le . Elle regroupait les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Le Pré Saint-Gervais, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[23].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [24] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-EELV menée par la maire sortante Corinne Valls obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 045 voix (49,00 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[25] :
- Sofia Dauvergne (FG, 1 885 voix, 30,33 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Florian Favier Wagenaar (UMP-UDI, 1 284 voix, 20,66 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 52,71 % des électeurs se sont abstenus.
Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[26],[27], la liste DVG menée par François Dechy — qui bénéficiait de la fusion de la liste du premier tour ÉCO - EÉLV - PCF - LFI - G·s - RDG - ND - NPA menée par Vincent Pruvost — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 902 voix (53,26 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant celle PS - LREM - PRG - GÉ - UDE menée par Philippe Guglielmi[28] — soutenue par la maire sortante qui ne se représentait pas — qui a obtenu 2 546 voix (46,73 %, 8 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,45 % des électeurs se sont abstenus[29].
Liste des maires
Jumelages
- Casalecchio di Reno (Italie) depuis 1962
Équipements et services publics
Enseignement
Écoles maternelles
- École Marcel-Cachin
- École Danielle-Casanova
- École Charlie-Chaplin
- École Jean-Charcot
- École Jeanne-Gallèpe
- École Véronique-et-Florestan
- École Maryse-Bastié
Les écoles élémentaires
- École Henri-Barbusse
- École Marcel-Cachin
- École Jean-Charcot
- École Fraternité
- École Paul-Langevin
- École Gabriel-Péri
- École Paul-Vaillant-Couturier
- École Maryse-Bastié
Les collèges publics
- Collège Gustave-Courbet
- Collège Pierre-André-Houël
Le lycée
- Lycée professionnel Liberté
Équipements culturels
- Conservatoire de musique à rayonnement départemental Nina-Simone
- Médiathèque Romain-Rolland, 4 rue Albert-Giry
- Le Pavillon
- Cinéma Le Trianon
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 31 469 habitants[Note 5], en augmentation de 22,78 % par rapport à 2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Cultes
- Paroisse Saint-Germain, paroisse catholique.
- Mosquée de l'Association pour la Fraternité et la Tolérance.
- Mosquée Al Niya
- Église protestante évangélique de Romainville.
- Association israélite de Romainville - Menachem Mendel.
- Association israélite - Beth El.
La commune dispose de deux lieux de sépultures :
Économie
Autrefois marqué par l’industrie, notamment pharmaceutique, le tissu économique romainvillois est composé en 2012 pour l’essentiel d’activités de services (67,7 % hors commerce), de construction (11,7 %), de commerce (8,9 %), tandis que l'industrie ne fournit plus que 11,6 % des emplois en 2012[57].
L'Insee recense plus de 1 300 entreprises présentes sur le territoire de Romainville au et recense 2 061 établissements actifs au [58], pour un total d’environ 6 200 emplois (services administratifs compris). Le tissu économique est composé en majorité de TPE, on recense également un certain nombre de grandes entreprises : Acticall (centre d’appel), Bureau Veritas (bureau de contrôle), UTB (construction), Cop’Copine (prêt à porter), Fareva (industrie pharmaceutique), Galapagos (biotechnologies) ou la RATP (centre de régulation des bus).
La présence sur le territoire de Biocitech, lieu spécialisé dans les domaines des biotechnologies, des industries de la santé et de l’environnement, permet à Romainville d’accueillir 30 entreprises innovantes de la filière santé et sciences du vivant.
La ville de Romainville souhaite également favoriser l’émergence de projets d’économie sociale et solidaire. Elle a ainsi permis l’installation de l’entreprise d’insertion Baluchon – à table citoyens, spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés à partir de produits frais et de saison.
La mairie de Romainville s’est également lancée dans un projet de cité maraichère qui doit voir le jour à la fin de l'année 2019[59]. Érigé au cœur du quartier Marcel Cachin, le bâtiment, composé de deux tours, accueillera une ferme urbaine de 1 000 m2 capable de produire 12 tonnes de fruits et légumes et 4 tonnes de champignons par an, soit la consommation de 200 personnes, et employant à terme 12 personnes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Romainville, de style néoclassique construite par l'architecte Brongniart, classée Monument historique[60].
- La nef.
- Détail de la façade.
La mairie, construite en 1873 par Lequeux, agrandie en 1905 et 1993. De style Louis XIII mais remanié au XIXe siècle, le pavillon est ce qui subsistait du château de Romainville, construit en 1630 par Nicolas de Quelen. Il fut le château de la famille de Ségur de 1723 à 1791. Le grand parc du château, qui du temps de sa splendeur comprenait une orangerie et un pavillon de la musique, a été utilisé comme carrière de gypse, et les excavations atteignent 60 m de profondeur. Après la mort du marquis de Noailles en 1838, le château est vendu par son fils à une société anglaise d'exploitation de gypse, et une partie est rasée dès 1840. Le reste devient « le bureau de la direction des carrières »[61],[62].Le bâtiment, après avoir été acquis par la ville en 1988, a été racheté par la Région pour y faire un lieu de loisirs. Très délabré, il a malheureusement encore subi un incendie au mois d' et ses ruines ont été rasées début 2017. Un square devant l'ancien château a ouvert au public. La Ville espère « la reconstruction d’un site symbolique de mémoire et d’exposition » à la place de l’ancienne demeure[63].
- Devise républicaine et détail du fronton.
L'église Saint-Luc-des-Grands-Champs de Romainville, construite en 1933 par l'Œuvre des Chantiers du Cardinal sur les plans de A. Monestès, en béton armé et parement de brique. Elle est restée inachevée, les plans d'origine prévoyant la création d'une troisième travée et d'un clocher[64].
La chapelle Sainte-Solange, rue Louise-Dory, conçue par l'architecte Venner[65].
Le cinéma Le Trianon, de style « paquebot », ouvert en 1929 et reconstruit en 1953 par l'architecte Charles Genetre.
Le mur anti-bruit de Romainville, œuvre architecturale de Garry Faif (sculpteur, architecte et urbaniste né en 1942 et décédé en 2002), créé en 1992 pour atténuer sur 200 mètres de long la pollution sonore de l'autoroute A3 mais qui a été partiellement détruit pour recouvrir en aval de la partie d'autoroute mitoyenne.
L'île de loisirs de la Corniche des Forts sera la douzième île de loisirs de la région Île-de-France. Anciennement « base de plein air et de loisirs » inscrit au contrat de plan 2000-2006, elle est située sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et Romainville. Situé sur d'anciennes carrières de gypse, ce projet consiste à créer de nouveaux espaces de loisirs avec parcours sportifs, mur d'escalade, poney club, jeux pour enfants, zones de détente et de promenade, zone d'écopâturage. Seule une zone de 4,5 hectares sera concerné par les travaux. Un boisement de 20 hectares restera fermée au public afin d'y préserver la biodiversité. Cet aménagement a fait l'objet d'une contestation en [66]. Son ouverture au public est prévue en 2021. Une fois réalisé par la Région, l'île de loisirs sera géré par un syndicat mixte regroupant le conseil départemental, et les villes concernées[67].
- Cinéma Le Trianon
Mémoriaux
- Mémorial des victimes de la guerre d'Algérie et des conflits du Maroc et de Tunisie
- Monument aux morts
- Monument aux bienfaiteurs de la ville.
- Monument à Henri Barbusse.
Personnalités liées à la commune
- Berthe Kolochine-Erber, biologiste de renommée mondiale pour ses recherches inlassables sur la leptospirose, est née à Romainville en 1890 et y fut inhumée en 1968.
- Gilbert Chevillot (1908-1944), Compagnon de la Libération, est né à Romainville.
- Philippe Henri de Ségur, seigneur de Romainville.
- Alfred de Musset aimait se rendre au bal champêtre.
- Un acteur du XVIIe siècle a pris le nom de Romainville.
- Contraint à l'exil hors de son île par l'ordonnance Debré, Boris Gamaleya, poète réunionnais, habite Romainville durant plusieurs années. Il y écrit son chef-d'œuvre, Vali pour une reine morte.
- Paul de Kock, écrivain français, a vécu à Romainville. Une rue y porte son nom.
- Dadju, rappeur et chanteur, membre du groupe. The Shin Sekai (Wati B), a grandi à Romainville.
- Richard Clayderman, interprète et pianiste français, a grandi à Romainville.
- Basile Boli, footballeur français, y a été licencié en 1980-1982.
- Louis Boulanger (1806-1867), peintre, graveur, lithographe et illustrateur romantique français.
- Vitaa (1983-), auteure-compositrice-interprète française, a vécu à Romainville.
- Patrick Tort (1952-), linguiste, philosophe, historien des sciences et théoricien de la connaissance français et lauréat de l’Académie des sciences, réside à Romainville depuis 1974.
- Émilien Devic (1888-1944), international français de football, y est né.
- Jean-Laurent Cochet (1935-2020), ancien pensionnaire de la Comédie-Française, metteur en scène et créateur d'une école de théâtre, y est né et y a passé sa jeunesse.
- Raymond Mondet, dit Nicolas le Jardinier (1928-2018). journaliste, animateur de télévision et de radio et chroniqueur français y est né. Ancien rédacteur en chef du magazine Rustica, il a animé plusieurs émissions sur le jardinage sur la chaîne TF1 dans les années 1980.
- Warren Zaïre-Emery (2006-), footballeur français, a grandi à Romainville et a étudié au collège Gustave Courbet de la ville.
Héraldique
Blason | Coupé d'azur au château fortifié d'argent ouvert ajouré et maçonné de sable et d'or à l'arbre arraché de sinople.
|
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Fernand Bournon (dir.), Romainville : notice historique et renseignements administratifs, Montévrain, Imprimerie typographique de l'École d'Alembert, coll. « État des communes à la fin du XIXe siècle », , 73 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Gabriel Husson, Histoire de Romainville des temps antiques à la fin du XIXe siècle, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1905, réimpression Jeanne Lafite
- Collectif, plaquette De Gaston Roussel à SANOFI-AVENTIS [PDF], collection Patrimoine en Seine-Saint-Denis no 15, éditions du Conseil Général, Bobigny 2006.
- Collectif, Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, éditions Flohic, 1994, (ISBN 2-908958-77-5).
- Julie Faure, Romainville : Seine-Saint-Denis, Paris, Région Ile-de-France / Somogy éditions d'Art, , 80 p. (ISBN 978-2-7572-0517-4, lire en ligne).
- Julie Faure, Marion Audoly, Les écoles de Romainville : un patrimoine pour demain, Région Île-de-France (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Romainville (93063) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/8//2023 (consulté le ).
- « Romainville » sur Géoportail.
- « Romainville (outil de recherche) », Atlas de l'architecture et du patrimoine de la Seine-Saint-Denis, sur https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/ (consulté le ).
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- 1 2 Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
Site de l'Insee
- 1 2 3 « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Romainville - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Romainville - Section LOG T7 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Saint-Denis - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Prolongement de la ligne 11 du métro : l’inauguration repoussée au printemps 2024 », sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le )
- ↑ « A quoi ressembleront les abords du T1 ? | Est Ensemble », sur www.est-ensemble.fr (consulté le )
- 1 2 Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, 1996, p. 1001.
- ↑ Romainville, « Histoire de Romainville », sur www.ville-romainville.fr (consulté le ).
- ↑ Mannier (1872) p. 36
- ↑ Par Elsa Marnette Le 13 avril 2017 à 11h52, « Il ne reste rien du château de Romainville », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- ↑ « Loi du 24 juillet 1867 qui distrait trois territoires des communes de Pantin, de Romainville, et de Bagnolet (Seine), pour en former une commune distincte, qui prendra le nom de Les Lilas. », Bulletin des lois, , p. 111-12 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Jean Robert, Les tramways parisiens, ed. Jean Robert, 3e édition 1992.
- ↑ Élie-Abel Carrière, Montreuil-aux-Pêches historique et pratique, : et quelques communes de sa banlieue, Bagnolet, Rosny-sous-Bois, Fontenay-sous-Bois, Vincennes, Romainville, etc, Librairie agricole de la Maison rustique, , 334 p. (lire en ligne), p. 101-102, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ « Société d'Histoire de la Pharmacie », sur shp-asso.org (consulté le ).
- ↑ Gilles Manceron, Comment le massacre colonial du 17 octobre 1961 fut préparé au sein de l’État, Contretemps, 15 octobre 2021, consulté le 19 octobre 2023.
- ↑ « http://www.cinematrianon.fr/historique/le-trianon/2-historique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
- ↑ Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
- ↑ Résultats officiels pour la commune Romainville
- ↑ Maxime François, « Municipales à Romainville : les promoteurs immobiliers dans le viseur des candidats à la succession de Corinne Valls : Alors que la maire sortante (DVG) ne se représente pas, chaque candidat a des propositions chocs face à l’arrivée en force des promoteurs », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Rachid Laïreche, « A Romainville, une union à gauche rêve de stopper la marche du PS : Une semaine en Seine-Saint-Denis (6/6) », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Elsa Marnette avec S.T., « Romainville : l’ancien premier adjoint lance la campagne des municipales : Alors que la maire sortante Corinne Valls n’a pas encore rendu public ses intentions, le socialiste Philippe Guglielmi déclare sa candidature ce samedi », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ Liste des maires de Romainville sur www.francegenweb.org.
- ↑ « Les maires qui ont marqué l’histoire de Romainville : Depuis la Révolution française, vingt-huit maires ont précédé la mandature de Corinne Valls. Qui étaient-ils ? », Le Mag' Romainville, no 102, , p. 13 (24) (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- 1 2 3 4 René Gaudy, Claude Pennetier, « KÉRAUTRET Pierre, Marie : Né le 11 mai 1899 à Saint-Pierre-Quilbignon (Finistère), mort le 11 janvier 1967 à Romainville (Seine) ; forgeron à la Compagnie du gaz de Paris ; syndicaliste et communiste du Gaz de Paris, membre du bureau (1930-1933) puis secrétaire général du syndicat CGTU du Gaz de Paris (1933-1935), membre du bureau du syndicat réunifié (1936-1939) ; membre du conseil d’administration de Gaz de France (1946-1947) ; maire de Romainville de 1935 à 1966. », Le Maitron en ligne, 24/11/2010 mis à jour le 4/4/2017 (consulté le ).
- 1 2 « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- 1 2 « Romainville : hommage au premier maire communiste, mort il y a 50 ans », Le Parisien, édition de la Seine-saint-Denis, (lire en ligne).
- ↑ « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131, , p. 391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- ↑ « TESSIER Alphonse [TESSIER Eugène, Edmond, Alphonse]. Pseudonyme : L’Encre, L’Encrier », Le Maitron en ligne (consulté le ).
- ↑ Claude Pennetier, « MACHELART Gérard : Né en 1928 ; ajusteur ; maire communiste de Romainville (Seine-Sait-Denis) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- ↑ « M. Clément (P.C.) est élu maire », Le Monde, (lire en ligne).
- ↑ Nadia Ténine-Michel, « CLÉMENT Robert, Édouard : Né le 18 janvier 1939 à Montreuil-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis) ; ouvrier, puis technicien de l’industrie chimique ; secrétaire général de l’Union des Jeunesses communistes, membre du comité central du PCF ; maire de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis) ; président du conseil général de Seine-Saint-Denis », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- ↑ « Nouveau président au conseil général Seine-Saint-Denis : Robert Clément (PCF) », Le Monde, (lire en ligne).
- ↑ « Corinne Valls-Bautista succède à Robert Clément : Le maire a démissionné après dix-huit ans de mandat », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
- ↑ A.M., « L'ancienne protégée de Robert Clément », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
- ↑ Christiane Chombeau et Isabelle Mandraud, « De gauche ou de droite, parcours de combattantes », Le Monde, (lire en ligne).
- ↑ Alain Beuve-Méry, « En Ile-de-France, la petite couronne reste l'un des derniers bastions du PCF », Le Monde, (lire en ligne) « Enfin, à Romainville, dans le fief de Robert Clément, ancien maire et président du conseil général, Corrine Valls, maire communiste sortante, mais désavouée par son parti et soutenue par les Verts, bat de 62 voix, au premier tour, Jean-Marie Doussin, le candidat officiel du PCF ».
- ↑ Émile Josselin, « La maire de Romainville en sursis sans parti : Derrière son cas se poursuit la bataille PC-PS pour le contrôle de la Seine-Saint-Denis », Libération, (lire en ligne).
- ↑ « Victoire de Corinne Valls, maire sortante, à Romainville », Le Monde, (lire en ligne).
- ↑ « Compte-rendu du conseil municipal du 6 avril 2014 » [PDF], sur http://www.ville-romainville.fr (consulté le ).
- ↑ H.B., « Romainville : Corinne Valls lâchée par la direction du PCF », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne) « Robert Clément, qui avait cédé sa place de maire à Corinne Valls pour devenir président du conseil général, se désolidarise lui aussi de la jeune femme. ».
- ↑ « Corinne Valls, maire de Romainville, élue présidente du conseil d’administration d’Epareca », Nominations, Collectivités locales.fr, (consulté le ).
- ↑ François-Xavier Rigaud, « Municipales à Romainville : comment l’inconnu François Dechy a réussi à conquérir la ville : Qui est le nouveau maire, novice en politique ? A 40 ans, ce patron d’une entreprise d’insertion succède à Corinne Valls (DVG) avec une liste qui mélangeait, au second tour, citoyens et militants PCF, EELV et LFI », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ É.T., « Les « bons petits plats » de Baluchon », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « L'entreprise Baluchon créée en 2013 par François Dechy, « passionné de bonne bouffe », a misé sur l'ultra frais et un concept plutôt malin : proposer aux bourreaux de travail des grandes entreprises françaises, souvent installées à La Défense (Hauts-de-Seine), de bons petits plats préparés dans les cuisines de Romainville (Seine-Saint-Denis) et livrés au bureau ».
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Cimetière communal ancien.
- ↑ ROMAINVILLE (93) : ancien cimetière - Cimetières de France.
- ↑ Cimetière communal nouveau.
- ↑ Insee - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique à Romainville au recensement de 2012, consulté le 31 août 2015.
- ↑ Insee Données locales 2012 pour Romainville. Dossier complet, consulté le 31 août 2015.
- ↑ « La Cité Maraîchère », sur www.ville-romainville.fr (consulté le ).
- ↑ Julie Faure, « Église paroissiale Saint-Germain-L'Auxerrois », Inventaire du patrimoine d'Île-de-France, (consulté le ).
- ↑ Julie Faure, « Le château de Romainville », sur Inventaire du patrimoine d'Île-de-France, (consulté le ).
- ↑ Romainville. Le « château » et son parc : état de la recherche, Région Île-de-France (lire en ligne).
- ↑ Elsa Marnette, « Il ne reste rien du château de Romainville », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
- ↑ Faure Julie, « église paroissiale Saint-Luc-des-Champs », Inventaire du patrimoine d'Île-de-France, (consulté le ).
- ↑ « Chapelle Sainte-Solange », Romainville, Topic-Topos (consulté le ).
- ↑ « Pétition "Sauvons la forêt de la Corniche des forts à Romainville". », (consulté le ).
- ↑ Communiqué de presse du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Séance du Conseil général du 28 novembre 2006 : Base de loisir de « la Corniche des Forts » : une réalisation importante pour la Seine-Saint-Denis et sa population.