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Victor Basch
Victor Basch en 1926.
Biographie
Naissance

Pest
Décès
(à 80 ans)
Neyron
Sépulture
Nécropole nationale de la Doua
Nom de naissance
Langsfeld Viktor
Nationalités
française (à partir de )
hongroise
Formation
Lycée Condorcet
Faculté des lettres de Paris
Activités
Famille
Maurice Halbwachs (gendre)
Fratrie
Ernő Lányi (d)
Conjoint
Hélène Basch (épouse)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 493, 1 pièce, date inconnue)[1]
signature de Victor Basch
Signature
Plaque commémorative

Victor Basch, né le à Pest en Hongrie et assassiné par la Milice française le à Neyron dans l'Ain, est un philosophe français d'origine hongroise et cofondateur et président de la Ligue des droits de l'homme.

Biographie

Victor Basch est issu d'une famille juive : il est le fils de Raphaël Basch et de Fanny Françoise Weissweiler. Lorsqu'il est enfant, la famille s'installe à Paris, au 62, rue Rodier ; Raphaël Basch y est correspondant de presse. Fanny Françoise Weissweiler se suicide le [2], au cours d'une crise de neurasthénie.

Il fait de brillantes études au lycée Condorcet[3],[4] d'abord, puis ses études supérieures en allemand et en philosophie à la Sorbonne.

Il se marie le [5], au temple de Pest, avec Ilona Fürth (Hélène Basch). Il est naturalisé Français en 1887. Hélène et lui habitent à Paris (au 10, rue de Lunain en 1913, puis au 8, rue Huysmans) de 1913 à 1940.

Universitaire

Victor Basch dans la salle des professeurs de la bibliothèque de la Sorbonne (NuBIS).
Envoi de Charles Lalo à V. Basch sur L'Expression de la vie dans l'art (1933)[6].

Reçu à l'agrégation de langues vivantes en 1885, il devient professeur d'allemand et d'esthétique à l'université de Nancy ; il y reste de 1885 à 1887. Il est ensuite professeur de philosophie à l'université de Rennes de 1887 à 1906[7]. Il devient docteur ès lettres en 1897. En 1906, il est délégué dans les fonctions de chargé d'un cours de langue et littérature allemandes à la Faculté des lettres de Paris, puis il est chargé de ce cours en 1908, professeur adjoint en 1913, professeur sans chaire en 1921 et il est nommé professeur d'esthétique de 1928 à 1933[8],[9].

Ses travaux sur l'esthétique, en particulier L'Esthétique de Kant (1896), ont une profonde influence sur l'un de ses étudiants qui devient également l'un de ses disciples favoris, le jeune philosophe Valentin Feldman, qui rend un hommage appuyé à son maître dans son ouvrage de vulgarisation sur le sujet, L'Esthétique française contemporaine (Paris, Félix Alcan, 1936).

Intellectuel engagé

Socialiste anticonformiste, il s'est battu dans sa jeunesse pour Dreyfus (il a couvert le procès de Rennes en 1899). Septuagénaire, il a pris une part importante dans la naissance du Front populaire et a apporté son soutien aux républicains espagnols.

Victor Basch adhère à la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen dès la création de celle-ci en 1898[9] ; il en est le quatrième président de 1926 jusqu'à 1944[10].

Peu avant 1914, il prend position en faveur du sionisme[11].

Dans les années 1920 et 1930, il s'engage contre l'extrême droite et est même blessé en par les Camelots du roi, lors d'un meeting houleux, alors qu'il est âgé de 67 ans. Il étudie de près le régime nazi, rédigeant des analyses sur les causes de l'antisémitisme nazi et sur celles de la nuit des Longs Couteaux[12].

Assassinat de Victor et Hélène Basch

Inquiétés dès les débuts de l'Occupation (son logement est pillé, Victor Basch perd ainsi nombre d'écrits entreposés dans l'appartement), Victor et Hélène fuient en zone libre, en 1940, et s'installent dans le quartier de Saint-Clair à Caluire-et-Cuire, exactement au 116, Grande-rue-Saint-Clair.

Investi dans la défense des droits de l'homme et dans la franc-maçonnerie, Victor Basch est recherché par Vichy[13]. En , la milice de Lyon, dirigée par Paul Touvier, repère[13] Victor Basch à Caluire-et-Cuire. Le , accompagné d'une dizaine de miliciens, en particulier Lécussan, chef régional de la milice, et du lieutenant Moritz de la Gestapo, Touvier participe[13] lui-même à l'arrestation de Victor Basch et de son épouse Hélène, âgée de 79 ans, qui refuse[13] d'abandonner son mari. Lécussan raconte par la suite : « Moritz jugea Victor Basch trop âgé pour pouvoir l'arrêter, et nous décidâmes de l'exécuter »[13] ; Lécussan, accompagné d'autres miliciens et de Moritz, conduit alors le couple à Neyron dans l'Ain où Victor et Hélène Basch sont abattus[13] de plusieurs coups de feu, le soir même. Lécussan reconnaît avoir abattu[14] lui-même Victor Basch ; Gonnet se chargeant d'assassiner Hélène Basch de deux balles de pistolet[14].

Sur le corps de Victor Basch, est retrouvé un écriteau laissé par les miliciens sur lequel était inscrit :

« Terreur contre terreur. Le juif paie toujours. Ce juif paye de sa vie l'assassinat d'un National. À bas De Gaulle-Giraud. Vive la France. »

— Comité national anti-terroriste, région lyonnaise[15].

Question de la responsabilité de Touvier

Cette question a, entre autres, été traitée par la justice, notamment au travers des procès successifs de Touvier. D'abord, celui relatif au non-lieu rendu par la chambre d'accusation, le  ; puis lors du pourvoi formé devant la Cour de cassation, qui casse partiellement le non-lieu, le . Au cours de ce pourvoi et au sujet de la complicité d'assassinat de Victor et Hélène Basch, le , la Cour de cassation rend à nouveau un verdict de non-lieu[16] : l'assassinat de Victor et Hélène Basch serait le fait[16] de Lécussan et de Moritz. Ceci, malgré la présence de Touvier à la réunion préparatoire à l'expédition de Caluire (témoignage de Louis Macé, milicien) et sa présence à l'arrestation elle-même (rapportée par Lécussan et par Macé).

Outre le fait que le rapport tient[16] compte du contexte du premier témoignage de Macé (à la Libération), il considère également le fait que Lécussan ne fait pas état de la présence[16] de Touvier à Neyron, ni d'une décision explicite[16] de Touvier concernant l'assassinat des Basch. Or Lécussan et Touvier entretenaient[16] de mauvaises relations…

L'ancien chauffeur de Paul Touvier, Jean-Lucien Feuz, rapporte les paroles de ce dernier après l'assassinat du couple Basch : « Nous les avons eus, ces sales Juifs. » [17].

Enfin, si la présence et le rôle de Gonnet semblent certains, Touvier réfute le lien de subordination qui existait entre lui et Gonnet ; pour lui Gonnet avait quitté le 2e service, fin 1943[16]. Par contre, pour l'exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux, le lien de subordination entre Touvier et Gonnet semble avéré (témoignage de Louis Goudard) et conduira à la condamnation de Touvier.

Témoin de la réunion préparatoire, de l'arrestation et de l'assassinat des Basch, Moritz n'a jamais été interrogé dans cette affaire.

Famille

Victor et Hélène Basch ont cinq enfants[5] :

  • Lucien Michel, né à Nancy, 19 rue de la Pépinière [18] ;
  • Fanny, née à Nancy, 19 rue de la Pépinière [19] ;
  • Suzanne, née à Rennes, Le Gros Chêne en Saint Laurent, [20] ;
  • Yvonne (Rennes, Le Gros Chêne en Saint Laurent, - 1975)[21], épouse du sociologue Maurice Halbwachs, (né en 1877 et mort en déportation à Buchenwald le ) ;
  • Georges Louis (Rennes, le Gros Chêne en Saint-Laurent, [22] (se suicide le ), marié à Marianne Basch, née Moutet, décédée en l’an 2000 ; leur fille est Françoise Basch, universitaire et féministe, et leur fils André Victor Basch[23], né à Paris XVIIe, 167 boulevard Malesherbes, qui épousa à Paris XVIIIe le Laurence Bataille[24], fille de l'écrivain Georges Bataille et de sa première épouse Sylvia Maklès. Ils eurent une fille.

Inhumations

Tombe de Victor Basch[Note 1].

Victor[25] et Hélène[5] Basch sont inhumés à la nécropole nationale de la Doua, à Villeurbanne.

Hommages posthumes

Place Victor-et-Hélène-Basch à Paris.

Son nom a été donné à de nombreuses rues et écoles de France :

En effet, il existe une place Victor-Basch à Neyron (Ain) et à Villeneuve-lès-Avignon (Gard), Lyon 7e, une avenue Victor-Basch à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), une rue Victor-Basch à Décines (Rhône), à Villeurbanne (Rhône), à Arcueil, à Montrouge, à Nantes, à Vanves, à Vincennes, à Thiais, à Charenton-le-Pont, à Noisy-le-Grand, à Sotteville-lès-Rouen, à Sainte-Geneviève-des-Bois, à Massy, à Saint-Étienne, à Jeumont, à Saint-Brieuc, à Bry-sur-Marne, à Bourg-en-Bresse, à Taverny, à Rennes, à Dinan, à Vandœuvre-lès-Nancy, à Vannes, à Roanne, à Riom, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), à Saint-Cyr-l'École (Yvelines), à Cenon (Gironde), à Hyères ainsi qu'à Saint-Dizier (Haute-Marne), à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), à Cavaillon (Vaucluse), à Saint-Yzan-de-Soudiac (Gironde), en Arles (Bouches-du-Rhône), à Couzon-au-Mont-d’Or (Rhône), à Saint-Quentin (Aisne), à Athis-Mons(Essonne), à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), à Beauchamp (Val-d'Oise), à Franconville (Val-d'Oise), à Sannois (Val-d'Oise), à Limoges (Haute-Vienne) et à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

À Paris, une place du 14e arrondissement, précédemment dénommée place Victor-Basch par arrêté du , est baptisée place Victor-et-Hélène-Basch depuis 1992.

Le , maître Henri Leclerc, alors président de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, a dévoilé une plaque apposée sur la façade de l'immeuble situé au 8 rue Huysmans en hommage à Victor Basch, lui-même président de la LDH de 1926 à 1940, et qui vécut à cette adresse de 1913 à 1940.

À Caluire-et-Cuire, dans le quartier Saint-Clair, où il fut arrêté avant son assassinat, une école porte son nom.

Un mémorial, le mémorial Hélène-et-Victor-Basch est érigé à Neyron, à l'endroit où Victor Basch fut assassiné par la milice ; de plus, la place de la mairie de Neyron se nomme place Victor-Basch. Enfin, à proximité du mémorial, passe le viaduc Hélène-et-Victor-Basch de l'A46.

À Rennes où Victor Basch a été professeur de philosophie, de 1887 à 1906, un lycée a été baptisé lycée Victor-et-Hélène-Basch. De plus, deux amphithéâtres, un de l'université Rennes 2 situé sur le campus de Villejean et un de l'université Rennes 1 sur le campus de Beaulieu portent son nom.

En 2010, le STIF décide de donner son nom à une station de la Ligne 2 du tramway d'Île-de-France située dans la commune de Colombes.

Le à l'initiative de la LDH (Ligue des droits de l'homme), une plaque commémorative a été inaugurée en l'honneur de Victor et Hélène Basch à Montrouge, à l'angle de la rue Victor-Basch et de la rue Carvès. Cette plaque rappelle que Victor Basch présida les Assises de la paix et de la liberté, au stade Bufalo à Montrouge, le , événement fondateur du Front populaire[26].

À l'occasion de l'année internationale de la paix de 1986, La Poste émet un timbre à l'effigie de Victor Basch[27],[28],[29].

  • Le mémorial Hélène-et-Victor-Basch.
    Le mémorial Hélène-et-Victor-Basch.
  • Le viaduc Hélène-et-Victor-Basch.
    Le viaduc Hélène-et-Victor-Basch.
  • La place Victor-Basch à Neyron.
    La place Victor-Basch à Neyron.
  • Panneau de la rue Victor-Basch à Bourg-en-Bresse.
    Panneau de la rue Victor-Basch à Bourg-en-Bresse.
  • Plaque 8 rue Huysmans (Paris).
    Plaque 8 rue Huysmans (Paris).

Œuvres littéraires

  • (Essai critique sur) L'Esthétique de Kant, Paris, 1896 ; premier volume d'un ouvrage en 4 volumes sur l'histoire de l'esthétique ;
  • (La) Poétique de Schiller, Paris, F. Alcan, 1897 ;
  • La Vie intellectuelle à l'étranger ;
  • La philosophie allemande au XIXè siècle, Paris, Paris, F. Alcan, 1912, avec Charles Andler et Célestin Bouglé ;
  • La guerre de 1914 et le droit, Paris, Ligue des droits de l'homme et du citoyen, 1915 ;
  • L'Aube : proses de guerre, Paris, Librairie Félix Alcan, 1918 ;
  • Les Origines de l'individualisme moderne ;
  • Le Maître-problème de l’esthétique, 1921 ;
  • L'Individualisme anarchiste, Max Stirner, Paris, 1904, Librairie Félix Alcan, rééd. 1928 et 2008 ;
  • Titien, Paris, Librairie française, 1919 ;
  • Études d'esthétique dramatique, Paris, Librairie Française, 1920 (nouvelle édition en 1927) ;
  • La Vie douloureuse de Schumann, Paris, Librairie Félix Alcan, 1926 ;
  • Les Doctrines politiques des philosophies classiques de l'Allemagne, Leibniz Kant Fichte Hegel, Paris, Librairie Félix Alcan, 1927 ;
  • Essais d'esthétique, de philosophie et de littérature, Paris, Impr. des Presses universitaires de France, 1934 ;
  • Essai d'esthétique de Kant, 1936 ;
  • Carlyle, l'homme de l'ombre, Paris, Gallimard, 1938 ;
  • Il contribua fréquemment dans les revues Le Siècle et La Grande Revue ;

Notes et références

Notes

  1. Sur sa tombe est inscrit Guillaume (son second prénom Wilhem) et non Victor.

Références

  1. « ark:/36937/s005b03ffd4ebdbb », sous le nom BASCH Victor (consulté le )
  2. Françoise Basch, « « Des semaines… chaudes de bataille. » Victor Basch et le deuxième procès d’Alfred Dreyfus… In Matériaux pour l'histoire de notre temps. 2003, n° 72. pp. 4-11. », sur www.persee.fr (consulté le ).
  3. (en) Venita Datta, Birth of a National Icon : The Literary Avant-Garde and the Origins of the Intellectual in France, SUNY Press, 327 p. (ISBN 978-1-4384-0052-5, lire en ligne).
  4. Pierre Albertini, « Les juifs du lycée Condorcet dans la tourmente », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, n°92, 2006/4, p. 81-100.
  5. 1 2 3 « Basch Hélène », sur Memorialgenweb.org (consulté le ).
  6. Ouvrage conservé à la Bibliothèque de sciences humaines et sociales Paris Descartes-CNRS.
  7. Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis : un nom, une rue, une histoire, Editions de l'Atelier, , 271 p. (ISBN 978-2-7082-3730-8, lire en ligne).
  8. Christophe Charle, « 3. Basch (Guillaume dit Victor) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 2, , p. 21–23 (lire en ligne, consulté le )
  9. 1 2 Nicole Racine, « BASCH Victor - Maitron », sur maitron.fr (consulté le ).
  10. (de) Stephanie Burrows, Tucholsky and France, MHRA, (ISBN 978-1-902653-62-4, lire en ligne).
  11. Catherine Levigne, « Le mouvement sioniste en France des environs de 1880 à 1921 », Le Monde Juif 1977/4 (N° 88), pages 137 à 153, (lire en ligne Accès libre)
  12. « Victor Basch et l'Allemagne », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande, Soc. d'Etudes Allemandes, , p. 351-354 (lire en ligne).
  13. 1 2 3 4 5 6 Jacques Derogy, « L'Express retrouve Paul Touvier », L’Express, publié le 5 juin 1972, mis à jour le 16 octobre 2003 (lire en ligne, consulté le ).
  14. 1 2 Documentaire Milice, film noir, d'Alain Ferrari, témoignage de Françoise Basch, 1997.
  15. PV 18 du 11 janvier 1944 de la brigade de gendarmerie de Sathonay, in Le Livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, Édition du Bastion, , 132 p. (ASIN 2745503030, présentation en ligne), p. 71.
  16. 1 2 3 4 5 6 7 « Audience publique du 27 novembre 1992 — Rapport de cassation partielle », sur www.haguejusticeportal.net, (consulté le ).
  17. (en) « War crimes defendant seen as small-minded », Chicago Tribune, (lire en ligne)
  18. « Acte de naissance ».
  19. « Acte de naissance Page 139 ».
  20. « AM Rennes, Acte de Naissance, page 159 ».
  21. Archives de l'état civil de Rennes en ligne, registre naissance 1889 2E97, acte no  356, vue 66.
  22. « AM Rennes, Acte de naissance ».
  23. BLANC Jean-Daniel, « Naissance », sur Genanet.
  24. BLANC Jean-Daniel, « Mariage », sur Geneanet.
  25. « Basch Guillaume Victor », sur Memorialgenweb.org (consulté le ).
  26. « Plaque en hommage à Victor Basch, ex-Stade Buffalo, Montrouge », notice sur le site du musée de la Résistance 1940-1945 museedelaresistanceenligne.org.
  27. « Voir la fiche technique du timbre-poste ».
  28. (en) Spink Murray, Catalogue de Timbres de France 2019, Spink Books, , 1144 p. (ISBN 978-1-912667-05-5, lire en ligne)
  29. Laurent Lemerle, La France par ses timbres, Flammarion, , 287 p. (ISBN 978-2-08-201058-0, lire en ligne)

Annexes

  • Paul Langevin, Hommage à Victor Basch, discours de commémoration (1945).

Bibliographie

  • Françoise Basch (dir.), Liliane Crips (dir.) et Pascale Gruson (dir.) (préf. Madeleine Rebérioux), Victor Basch, 1863-1944 : un intellectuel cosmopolite, Paris, Berg international, , 273 p. (ISBN 2-911289-21-8, présentation en ligne).
  • Françoise Basch (postface Élisabeth de Fontenay), Victor Basch ou La passion de la justice : de l'affaire Dreyfus au crime de la Milice, Paris, Plon, , 389 p. (ISBN 2-259-02409-2).
  • Laurent Tronche, Victor et Hélène Basch : chronique d'un assassinat, in revue n° 38 de la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Plaine de l'Ain (Shapa), 2018, pp. 49-51.
  • Gérard Chauvy, Histoire sombre de la milice : Le dossier de la phalange maudite de la France de 1943, Ixelles, , 351 p. (ISBN 978-2-87515-168-1).

Filmographie

  • Victor Basch, dreyfusard de combat, Vincent Lowy, 2005, documentaire de 52 min.

Article connexe

  • Liste des personnes citées au Panthéon de Paris

Liens externes