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l'Yser
IJzer
Illustration
Embouchure de l'Yser à Nieuport.

On distingue deux estacades à sa jonction avec la mer, et, sur la rive droite, quelques vasières et prés salés, érigés en réserve naturelle.

Carte.
Cours de l'Yser (Version interactive)
Caractéristiques
Longueur 78 km [1]
Bassin 1 112 km2 [2]
Bassin collecteur Yser
Débit moyen 2,47 m3/s (Keyem) [3]
Régime Pluvial océanique
Cours
Source source
· Localisation Buysscheure (France)
· Altitude 30 m
· Coordonnées 50° 48′ 49″ N, 2° 21′ 13″ E
Embouchure Mer du Nord
· Localisation Nieuport
· Altitude m
· Coordonnées 51° 09′ 10″ N, 2° 43′ 25″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Zwyne Becque
· Rive droite Peene Becque, Ey Becque, Canal de Poperinge, Kemmelbeek, Ieperlee, Canal d'Handzame
Pays traversés Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Principales localités Esquelbecq, Poperinge, Dixmude, Nieuport

L'Yser (prononcé [izɛʁ] ; néerlandais: IJzer), long de 78 km[4], est un petit fleuve côtier transfrontalier franco-belge, dont la source se situe dans le nord de la France, dans le département du Nord, et l'embouchure au nord-ouest de la Belgique, dans la province de Flandre-Occidentale. C'est le seul cours d'eau se jetant dans la mer en Belgique[5].

Présentation

L'Yser prend sa source en France, à Buysscheure[6], commune du département du Nord située à une dizaine de kilomètres de Saint-Omer (Pas-de-Calais), à environ 30 m au-dessus du niveau de la mer. Il s’écoule vers la Mer du Nord, en traversant les Flandres française et belge, et s'y jette à Nieuport en Belgique, dans un estuaire très artificialisé.

Côté français, ce fleuve fait l'objet d'un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)[7].

Côté belge, depuis le début des années 1970, l'Yser sert à produire de l’eau potable, la vallée de l’Yser étant pauvre en nappes phréatiques exploitables. Un vaste bassin a été construit près de Woumen; il dessert en eau une partie de la province de Flandre occidentale.

Hydronymie

Bien que son nom signifie « fer » en néerlandais (ijzer), l'Yser tient plus probablement d'une racine pré- ou proto-indo-européenne Isar-a, vraisemblablement perpétuée par les langues celtiques à une époque ancienne[8]. Elle est, en effet, apparentée à l'indo-européen *isərós « impétueux, vif, vigoureux », proche du sanskrit isiráh, de même sens[9]. Ce nom a la même origine que celui de l'Isère, de l'Oise, de l'Isar (Allemagne), de l'Isara (Italie), l'Ésera (Espagne), etc.

Histoire

L’Yser a servi de voie de transport dès l'époque romaine, et peut-être dès la Préhistoire.

Le bas du bassin versant a subi une submersion marine, à la suite d'une montée des océans vers l'an mille avec la transgression marine Dunkerque III, peut-être avant le retour de l'agriculture et au XIIIe siècle, des aménagements pour en faire une voie navigable (élément de la liaison fluviale canalisée « Ypres - Bruges - mer du Nord »).

Le fleuve n'a été véritablement canalisé qu'avec d'importants travaux de dragage, de défense des berges et de rectification du XVIe au XIXe siècle.

Le trafic de péniches y a chuté dès les années 1950. En 1993, la dernière compagnie qui effectuait encore du transport commercial sur l'Yser, entre Nieuport et Dixmude, a cessé de le faire en raison du faible tirant d'eau. Bien que la navigabilité soit, en principe, toujours garantie entre Nieuport et Fintele, pour les navires jusqu'à 300 tonnes, l'importance économique du transport maritime professionnel sur l'IJzer est désormais négligeable, et la navigation sur le fleuve est aujourd'hui réservée à la plaisance[10].

Le 26 juin 1890, une convention internationale a été signée entre la France et la Belgique "à l'effet de régler les questions relatives au dessèchement des moëres et des wateringues franco-belges, ainsi qu'à l'amélioration des canaux de Furnes à Bergues ou Basse – Colme et de Dunkerque à Furnes"[11]. Cette convention contribua notamment à fixer le sens de l'écoulement de l'eau dans les canaux concernés, et à permettre, en temps de crue, un délestage de l'Yser via ces canaux[12]. Un avenant a été signé le 8 mars 1968 entre les deux états. Un accord complémentaire a été discuté le 5 mai 2017 entre la Région flamande et la région des Hauts-de-France, relatif à la gestion des eaux du Canal de Furnes[13].

L'Yser a été touché par les deux guerres mondiales, surtout la première durant laquelle le fleuve a servi de ligne de défense à l'armée belge, notamment lors de la bataille de l'Yser en 1914 lorsqu'une inondation volontaire de la plaine de l'Yser est décidée.

Géographie

Bassins versants du Nord-Pas-de-Calais. L'Yser est en marron clair, entre l'Aa en rouge et la Lys (affluent de l'Escaut) en bleu clair.

L'Yser, dont le tracé est tout d'abord, et jusqu'à Dixmude, quasi parallèle à la côte de la Mer du Nord, progresse, dans son dernier tronçon, quasi perpendiculairement à celle-ci.

Le bassin hydrographique de l'Yser s'étend s'étend sur 1 112 km², dont 378 km² sur le territoire français et 734 km² sur le territoire belge[14].

Parcours en France

Édicule d'information situé à Buysscheure, à proximité de la source de l'Yser. Plusieurs édicules similaires ont été érigés sur son tracé, dont 5 en Belgique. Le dernier se situe à l'embouchure, à Nieuport.
L'Yser à Esquelbecq

L'Yser prend sa source à Buysscheure, passe à Bollezeele, Esquelbecq, Bambecque puis franchit la frontière.

Son parcours français, entre sa source et la frontière, est long de 33 kilomètres[15]. Avec 27 m de dénivelé sur ce parcours, la pente moyenne est de 0,8 .

L’Yser suit la petite vallée qu'il a creusé au cours des âges, traversant le « bocage » relictuel de haies vives du Houtland, région très agricole, presque plate et assez peu peuplée.

Parcours en Belgique

Bâtiment du pilotage (aujourd'hui désaffecté) et embouchure de l'Yser, entre les deux estacades de Nieuport-Bains.
L'Yser à hauteur du pont de la Knocke à Houthulst

Après la frontière franco-belge, le profil de la vallée de l’Yser devient asymétrique. Au nord l'eau ruisselle d'un plateau (plateau d’Izenberge, 16 m) caractérisé par une terre fertile cultivée. Au sud l'eau provient plutôt de prairies basses utilisées comme zone d'expansion de crue. Cette zone inondable, pouvant atteindre jusqu'à 7000 ha, se situe sur la rive droite, entre Fintele et Dixmude; on l'appelle Broeken (nl) en néerlandais[12].

L'Yser est ensuite totalement endiguée dans la plaine des polders jusqu’à Nieuport, où un complexe d’écluses, appelé Ganzepoot (nl), régule l’évacuation de ses eaux vers la mer. Dans des circonstances normales, le rejet d'eau dans la mer ne se produit que pendant la périodes de marée basse, typiquement pendant 5 à 7 heures par marée, soit 10 à 14 heures par jour. Juste avant les écluses, un grand bassin permet de stocker l'eau lorsque l'évacuation à la mer n'est pas possible.

L’embouchure est artificialisée, mais conserve, sur la rive droite, une petite zone naturelle protégée, composée de slikkes (parties basses, vaseuses) et de schorres (parties hautes, constituées de prés salés) écologiquement intéressantes.

En Belgique, le fleuve irrigue la Flandre-Occidentale sur une distance de 45 km[4], en particulier les villes de Dixmude et de Nieuport, où il se jette dans la mer du Nord. Le dénivelé étant très faible, la pente moyenne est d'environ 0,1  en période sèche et de 0,06  lorsque le niveau dit "de vigilance" est atteint à Nieuport[16].

C'est le seul fleuve de Belgique qui y a aussi son embouchure, les autres fleuves (Meuse et Escaut) ne font que traverser le pays. Les prairies basses et humides, situées en zone de polder à 3 à 4 mètres au-dessus du niveau de la mer, sont drainées par un vaste réseau de fossés. Trop humides pour être facilement cultivées, elles abritent encore de nombreux prés de fauche et pâtures.

Affluents

Les affluents français les plus importants sont, en rive droite, la Peene Becque, et l'Ey Becque, et, en rive gauche, la Zwyne Becque ; la portion de l'Yser (environ 700 m) se situant entre la confluence avec l'Ey Becque et celle avec la Zwyne Becque, détermine le tracé de la frontière à cet endroit[17].

Du côté belge, les affluents les plus importants sont, en rive droite, la rivière Vleeterbeek, qui est canalisée à partir de Poperinge (Canal de Poperinge), la rivière Kemmelbeek, la rivière Yperlee, qui est canalisée à partir d'Ypres (Canal Ypres-Yser), et le Canal d'Handzame (en néerlandais Handzamevaart (nl))[17].

Indépendamment de ses affluents naturels, l'Yser est en communication, par l'intermédiaire d'écluses, avec plusieurs canaux[18]:

  • A Fintele, hameau de Lo-Renige, il rencontre le Canal de Lo; lorsque les débits en provenance de la partie française sont trop importants, une partie de l'eau est évacuée par ce canal vers le Canal Nieuport-Dunkerque et vers le Canal de Bergues, avec lesquels il conflue à Furnes
  • A Nieuport, il communique avec le Canal Plaessendale-Nieuport, qui rejoint le Canal Bruges-Ostende, ainsi qu'avec le Canal Nieuwport-Dunkerque, connu en France sous le nom de Canal de Furnes.

A Nieuport, des écluses de chasse faisant partie du complexe d'écluses de la Ganzepoot (nl), déversent, dans l'embouchure de l'Yser, les eaux de trois canaux de drainage des polders, respectivement appelés, en néerlandais, Nieuw Bedelf, Veurne Ambacht - aussi appelé Noordvaart, et Kreek van Nieuwendamme.

Hydrologie

Plusieurs stations hydrométriques sont actives sur la partie française de l'Yser, respectivement à Bollezeele (peu après sa source), à Esquelbecq, à Wormhout, et à Bambecque[19]. Des mesures sont également effectuées sur certains affluents.

Du côté belge[20], il y a deux stations hydrométriques sur le fleuve lui-même, l'une à Roesbrugge-Haringe, juste après l'entrée du fleuve en Belgique, et l'autre à Keyem, près de Dixmude. Des mesures sont également effectuées sur le Canal de Lo et sur le Canal Plassendale-Nieuport. Toutes les mesures sont consultables en ligne[21].

Mesures de débit en Belgique

Le tableau suivant reflète les mesures de débit effectuées par les stations hydrométriques belges entre 2008 et 2017[22]. Il est intéressant de remarquer la mesure négative de débit minimal à Keyem. Ceci s'explique par le dénivelé très faible entre Keyem et Nieuport, et le fait que l'écoulement de l'Yser vers la mer est bloqué, à marée haute, par un système d'écluses, ce qui entraîne fatalement une montée du niveau de l'eau en amont.

Débit (basé sur les données 2008-2017)
Keyem Roesbrugge-Haringe
Minimum -12,41 m³/s 0,00 m³/s
Moyen 2,47 m³/s 1,55 m³/s
Maximum 64,63 m³/s 106,4 m³/s

L'Yser à Bambecque

Débit

A Bambecque les mesures de débit ont commencé en décembre 1971[23]. Le bassin versant du cours d'eau est de 239 km2 à cet endroit.

Son débit moyen interannuel que l'on appelle aussi module est de 1,740 m3/s[23].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : E4905710 - l'Yser à Bambecque pour un bassin versant de 239 km2 et à 6 m d'altitude[23]
(Données calculées sur 38 ans)
Source : Banque Hydro - MEDDE

L’Yser présente des fluctuations de débits assez faibles. Les hautes eaux se trouvent de la mi-automne jusqu'à la fin de l'hiver, et portent le débit moyen à un niveau qui peut monter de 2.11 à 3,96 m3/s, de novembre à mars inclus (le pic étant en décembre) ; et les basses eaux, d'avril à octobre inclus, la baisse du débit moyen peut aller jusqu'à 0,315 m3/s au mois d'août.

Étiage ou basses eaux

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusqu'à 0,04 m3/s, soit 40 l/s[23].

Crues

Les crues de l'Yser peuvent être importantes. Le QIX 2 est de 23 m3/s tandis que le QIX 5 à 33 m3/s. Le QIX 10 vaut 40 m3/s par rapport au QIX 20 qui, lui, monte jusqu'à 47 m3/s. Enfin, le QIX 50 vaut 55 m3/s[23].

Le débit instantané maximal a été enregistré le et était de 43,2 m3/s tandis que le débit journalier maximal a été enregistré le et était de 37,7 m3/s[23].

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de l'Yser au niveau de Bambecque atteint environ 250 millimètres annuellement. Le débit spécifique (Qsp) est proche de 8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[23].

Protection de l'embouchure

Pour protéger Nieuport et ses environs, la Région flamande édifie actuellement une barrière mobile anti-tempête en acier à l'embouchure de l'Yser. En cas de prévision de très fortes tempêtes, la barrière pivotera de 90 degrés pour empêcher qu’à marée haute, un reflux d’eau de mer exceptionnel n’inonde l’estuaire. Il est prévu que la mise en service ait lieu en 2025[24].

Qualité de l’eau

Pour des raisons géologiques et agricoles, le bassin versant de l'Yser est pauvre en eau souterraine exploitable, notamment pour l'eau potable.

Ce petit fleuve est concerné par la Directive-cadre sur l'eau, c'est-à-dire qu'il doit retrouver un « bon état écologique » d'ici 2015. Au fur et à mesure de son cours il est de plus en plus eutrophisé et turbide, essentiellement à cause des activités agricoles. Le bassin versant a été fortement modifié à la suite des conversions de prairies en terres agricoles labourées.

Quelques élevages hors-sols de porcs, volailles et bovins peuvent aussi avoir des impacts directs ou indirects en termes d'apports de nitrates, phosphore et autres produits chimiques (hormones susceptibles de jouer un rôle de perturbateur endocrinien, métaux lourds issus des lisiers, microbes, antiparasitaires et biocides utilisés pour nettoyer les élevages, etc.). la restauration d'une trame verte (bandes enherbées, ripisylves, zones humides restaurées, boisements inondables, zones d'expansion de crue ayant également une utilité de lagunage naturel des eaux accueillies, sur les berges du fleuve et de ses affluents est une possibilité envisagée par certains territoires, compatible en France avec le SDAGE élaboré par l'Agence de l'eau Artois-Picardie.

La quasi-totalité du bassin versant a été touchée par les deux Guerres mondiales, classée pour partie en zone rouge après la Première Guerre mondiale. Les nappes et eaux superficielles peuvent donc localement être affectées par des séquelles de guerre, avec par exemple des munitions non-explosées, d'éventuelles armes chimiques qui pourraient - avec l'avancée de leur corrosion - répandre leur contenu toxique.

Contrat de rivière, SAGE

À la suite du contrat de rivière achevé en 2004, une démarche de Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) a été initiée sur le bassin versant de l'Yser. Le SAGE est un outil de gestion intégrée de la ressource en eau issue de la Loi sur l'Eau du . Le SAGE s'établit dans une large concertation au sein d'une Commission Locale de l'Eau.

L'animatrice (Valérie LORENSKI) du SAGE de l'Yser peut s'appuyer sur diverses études dont une sur le ruissellement et l’érosion (en fort accroissement sur ce secteur) pour notamment sensibiliser les agriculteurs aux pratiques plus respectueuses de l'environnement et de l'eau. Pour améliorer la qualité hydrobiologique de l’Yser, le SAGE doit notamment intégrer les enjeux suivants :

Il concerne tant les eaux superficielles que les eaux souterraines.
Des intérêts contradictoires sont à réconcilier, dont aménagements hydrauliques et piscicoles, soucis d'accélération des écoulements en période de forte pluie et de se prémunir des sécheresses d'étiages en été.

Le SAGE s'inscrit dans le SDAGE du Bassin Artois-Picardie qui devient aussi avec les lois Grenelle II et Grenelle I le principal cadre d'application de la trame bleue régionale, faisant elle-même partie de la trame verte et bleue nationale, déclinaison nationale du réseau écologique paneuropéen. Dans ces trois contextes, la dimension transfrontalière est importante.

L'Yser doit aussi contribuer au sauvetage de l'anguille européenne, dans le cadre du règlement européen qui impose aux États membres des mesures pour sauver cette espèce en déclin rapide et continu depuis les années 1970.

Les acteurs du Contrat de rivière, puis du SAGE

Des acteurs incontournables dans cette zone très agricole et parmi les plus drainées de France et de Belgique sont l’Union des syndicats d’assainissement du Nord (USAN) et la Chambre d’agriculture du Nord, ainsi que le conseil général du Nord qui a d'importantes responsabilités en matière de gestion des Watringues. Ils doivent concourir à améliorer la qualité écologique du bassin versant, avec la communauté de communes, et l'appui des associations locales (Yser Houck, Houtland Nature, Bien vivre à Oudezelle, Buysschere Bocage…)

Financeurs

L'animation et les études du SAGE de l'Yser sont financées principalement par :

  • Agence de l'eau
  • le conseil général du Nord,
  • le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais,
  • l’Union des syndicats d'assainissement du Nord (USAN)
  • l’Europe (programme Interreg IV).

Biodiversité

Le côté belge abrite de nombreux oiseaux migrateurs aquatiques (milliers d’oies et d'anatidés en hiver, plusieurs espèces de rapaces) qui démontrent que l'Yser est potentiellement un corridor biologique transrégional important pour les oiseaux. Si la naturalité et la qualité écologique du bassin versant étaient restaurées, il pourrait aussi retrouver l'importance qu'il avait autrefois pour des espèces migratrices telles que saumons, truites de mer, lamproies, chabot, anguille, ou pour la loutre (présumée éteinte dans les Flandres depuis les années 1980, avant d'y être observée à nouveau en 2012). Sur une partie du bassin versant, le castor pourrait aussi retrouver sa place.

Faune aquatique

Du côté belge, la pêche à la ligne, autorisée et pratiquée dans toute la portion belge du fleuve, a permis de mettre en évidence une augmentation de l’empoissonnement, reflétant l’amélioration progressive de la qualité de l’eau à l’initiative des compagnies régionales de fourniture d’eau. Les principales espèces pêchées sont le gardon, le rotengle, la brème, la carpe et l’anguille. Il faut aussi mentionner la présence de sandres[25].

Réserves naturelles

Du côté belge, trois zones bordant l’Yser ont été érigées en réserves naturelles:

- le «Blankaart» à Woumen (180 hectares)

- les argilières «Viconia» à Stuivekenskerke (22 hectares)

- et la réserve naturelle de l’embouchure de l’Yser à Nieuport - en néerlandais: IJzermonding (104 hectares).

On peut y observer une grande variété d’oiseaux aquatiques et marins, et elles servent de zone de repos et de séjour à de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs.

Des phoques gris viennent régulièrement se reposer, à marée basse, sur les vasières de l’embouchure.

Voir aussi

Articles connexes

  • Front de l'Yser et Bataille de l'Yser
  • Jardin botanique du Val d'Yser, un jardin botanique situé à Bambecque, dans le département du Nord, en France
  • Quatre jours de l'Yser
  • Liste des cours d'eau de Belgique
  • Trame verte, bande enherbée
  • Agence de l'eau
  • Sentier de grande randonnée 130, encore appelé GR de l'Yser

Liens externes

Notes et références

  1. https://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/Yser/150381
  2. http://www.vliz.be/imisdocs/publications/ocrd/32759.pdf
  3. https://www.vlaanderen.be/publicaties/ijzer-diksmuide-dimensionering-oever-en-bodembescherming
  4. 1 2 (nl) De Vlaamse Waterweg NV, « IJZER », Document fournissant les conditions de navigation sur l'Yser en Belgique (dimensions et vitesses autorisées des embarcations, liste des ponts de la portion belge). On y trouve la longueur totale du fleuve, et, pour chaque pont, la distance le séparant de l'entrée du fleuve en Belgique.
  5. L'Escaut et la Meuse se jettent dans la mer du Nord aux Pays-Bas, de même que le Rhin dont la frange est de la Belgique appartient au bassin hydrographique, tandis que l'Oise, qui prend sa source en Belgique, est un affluent de la Seine dont l'embouchure est au Havre, en France. Quant au Zwin, ancien bras de mer belgo-néerlandais en grande partie ensablé, il ne contient plus que de l'eau de mer, et encore seulement à marée haute.
  6. Union Syndicale d'Aménagement hydraulique du Nord (USAN), « Carte du Bassin de l’Yser » [jpeg], sur 'Union Syndicale d'Aménagement hydraulique du Nord (USAN),
  7. Un site Internet pour le SAGE !
  8. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-369-5), p. 191
  9. Xavier Delamarre, op. cit.
  10. (nl) Instituut Natuur-en Bosonderzoek, « Advies met betrekking tot het openstellen van de IJzer voor gemotoriseerde pleziervaart tussen Fintele en Roesbrugge » [PDF]
  11. France, Recueil des traités de la France: 1888-1890, A. Durand et Pedone-Lauriel, (lire en ligne)
  12. 1 2 SAGE de l'YSER, « La gestion des crues de l’Yser - Ijzer en Belgique » [PDF]
  13. VILLE DE DUNKERQUE, « CREATION D'UNE VANNE SUR LE SITE DES 4 ECLUSES » [PDF]
  14. (nl) Vlaams Instituut voor de Zee, « EEN OVERZICHT VAN HET WATERKWANTITEITSBEHEER IN HET IJZERBEKKEN: DE ONBEVAARBARE WATERLOPEN » [PDF], sur https://vliz.be/nl
  15. Longueur calculée de la portion française = 78 km (longueur totale) - 45 km (longueur de la portion belge)
  16. Secrétariat technique de la CLE, « Les écluses de Nieuport ont-elles un impact sur le cours de l'Yser en France? »,
  17. 1 2 Union Syndicale d'Aménagement hydraulique du Nord (USAN), « CARTE 2 : BASSIN TRANSFONTALIER » [PDF]
  18. Jules Tarlier, Description géographique de la Belgique, Jamar, (lire en ligne)
  19. « Zone hydrographique - E490 : Yser - Fiche d'identité | SCHAPI - HydroPortail », sur www.hydro.eaufrance.fr (consulté le )
  20. « Reports », sur www.waterinfo.be (consulté le )
  21. « Themas », sur www.waterinfo.be (consulté le )
  22. (nl) « IJzer ‐ Diksmuide. Dimensionering oever‐ en bodembescherming », sur www.vlaanderen.be (consulté le )
  23. 1 2 3 4 5 6 7 Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - L'yser à Bambecque (Engelshof) (E4905710) » (consulté le )
  24. (nl) Agentschap voor Maritieme Dienstverlening en Kust, « Stormvloedkering Nieuwpoort », Document décrivant le projet de protection de l'embouchure de l'Yser contre les fortes tempêtes
  25. (nl) « Hengelen in België - De IJzer », Document décrivant les conditions de pêche à la ligne dans l'Yser en Belgique, sur Hengelen in België,