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Châtillon
Châtillon (Hauts-de-Seine)
L'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques
en septembre 2011.
Blason de Châtillon
Blason
Châtillon (Hauts-de-Seine)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris.
Maire
Mandat
Nadège Azzaz (PS)
2020-2026
Code postal 92320
Code commune 92020
Démographie
Gentilé Châtillonnais
Population
municipale
36 392 hab. (2020 en diminution de 1,88 % par rapport à 2014)
Densité 12 463 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 00″ nord, 2° 17′ 24″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 164 m
Superficie 2,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Châtillon
(bureau centralisateur)
Législatives 12e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Châtillon
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Châtillon
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Châtillon
Liens
Site web ville-chatillon.fr

    Châtillon, anciennement Châtillon-sous-Bagneux jusqu'en 1983 date à laquelle les élus de la commune revinrent au nom originel [1], est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, au sud-ouest de Paris.

    Géographie

    Localisation

    Vue de la commune de Châtillon en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.
    Communes limitrophes de Châtillon
    Malakoff Montrouge
    Clamart Châtillon Bagneux
    Fontenay-aux-Roses

    Châtillon borde notamment les communes de Bagneux (à l'est), de Clamart (à l'ouest), de Malakoff (au nord-ouest), de Montrouge (au nord-est), et de Fontenay-aux-Roses (au sud).

    Châtillon est traversée par la Coulée verte du Sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols.
      Occupation des sols.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 292 hectares ; l'altitude varie de 78 à 164 mètres[2].

    Climat

    Urbanisme

    Typologie

    Châtillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].

    Morphologie urbaine

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 89,46 % 261,14
    Espace urbain non construit 10,48 % 30,58
    Espace rural 0,06 % 0,18
    Source : Iaurif[11]

    L’Insee découpe la commune en onze îlots regroupés pour l'information statistique soit République, Gatinot, Guynemer, Guy Moquet, Stade, Roissys, Marcel Doret, Ponceau, Parc, Sablons 1, Sablons 2[12].

    Logement

    Projets d'aménagements

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    La commune est traversée par deux axes routiers principaux.

    1. La D 906, anciennement N 306, est orientée nord-est - sud-ouest. Au nord-est, elle débouche sur la Porte de Châtillon et donne accès au boulevard périphérique de Paris. Au sud-ouest, elle débouche sur l'autoroute A86. C'est sur cet axe majeur que la ligne (T)(6) a été aménagée ; elle est en service depuis le 13 décembre 2014.
    2. La D 72 est orientée nord-ouest - sud-est.

    Pistes cyclables et voies vertes

    La commune est traversée par la Coulée verte du Sud parisien, qui continue vers Malakoff au nord et vers Bagneux au sud-est. Du fait de son étroitesse, du manque de clarté des cheminements, d'une forte fréquentation piétonne et de la perte systématique de priorité aux intersections, cette voie verte est moyennement praticable à vélo.

    À l'occasion de la réalisation de la ligne de tramway, la mise en place d'aménagements cyclables le long de la D 906 est en cours.

    Dans le reste de la commune, il y a quelques zones à 30 km/h mais quasiment pas d'aménagements cyclables.

    Transports en commun

    Châtillon est desservi par :

    • Métro (M)(13) : la station Châtillon - Montrouge, terminus de la ligne, se trouve à la limite des deux communes.
    • Tramway (T)(6) : Châtillon - Montrouge, Vauban, Centre de Châtillon, Parc André Malraux, Division Leclerc.
    • Lignes de bus qui relient Châtillon à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
      • Lignes du réseau RATP (BUS)RATP68162191194195294323388391394
      • Lignes du réseau Noctilien : (BUS)N62N63N66
      • Ligne urbaine (BUS)RATPamibus (592), reliant la mairie de Châtillon à la station Châtillon - Montrouge (M)(13), du lundi au samedi.

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la commune.

    Châtillon s'est appelée au cours du temps Castellio, Châtillon-lès-Bagneux, Châtillon-sous-Bagneux.

    Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».

    Le nom « Châtillon » est adopté en 1983 le conseil municipal décide d’abandonner le qualificatif « sous-Bagneux ».

    Histoire

    En 1192, sous le règne de Philippe Auguste, apparaît pour la première fois le nom de Châtillon, Castellio qui veut dire petit château en latin[13]. On ignore l'emplacement de ce château ; peut-être sur les hauteurs de Châtillon, peut-être à l'emplacement du vieux bourg où était la ferme seigneuriale.

    La seigneurie de Châtillon appartint à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés jusqu'en 1600, laquelle la vendit à Richard Tardieu.

    En 1417, Jean, duc de Bourgogne, campa à Châtillon, y resta huit jours pendant lesquels son armée pilla les villages d'alentour, puis il alla faire le siège de Montlhéry.

    Vue du premier étage du château folie de Châtillon avec la vue sur Paris, XVIIIe siècle.

    De 1790 à 1795, Châtillon, qui porte pendant un temps le nom révolutionnaire de Montagne-l'Union, est un canton du district de Bourg-de-l'Égalité[14] (Bourg-la-Reine).

    En 1815, les Anglais qui avaient passé la Seine à Sèvres, occupèrent les hauteurs de Châtillon et pillèrent le village. En 1815, il y eut sur le Plateau de Châtillon, un engagement très vif avec les troupes anglaises et prussiennes.

    Lors de la guerre de 1870, Châtillon fut le théâtre de deux batailles : la première du 17 au 19 septembre et la seconde le 13 octobre. La tour aux Anglais, à proximité du Plateau de Châtillon, sur le territoire de Clamart, fut détruite par les forces allemandes le 2 janvier 1871.

    Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Châtillon[15].

    Politique et administration

    L'hôtel de ville en juin 2010, à l'angle de la rue de Fontenay.

    Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de la Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .

    La commune constituait historiquement le canton de Châtillon. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi à une seconde commune, avec Fontenay-aux-Roses.

    Châtillon relève du tribunal d'instance de Vanves, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[17].

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2005.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[18].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[19].

    L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :

    • Communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ;
    • Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ayant rattachées à la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ;
    • Communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1946 Jean-Michel Gaye
    25 octobre 1947 1959 Marcel Chrisostome[22]
    (1887-?)
    SFIO Contrôleur adjoint aux PTT
    1959 1974 Lucien Bailleux[23]
    (1907-1993)
    PCF Conseiller général du 57e secteur de la Seine (1965 → 1967)
    Conseiller général de Châtillon (1967 → 1970)
    Suppléant du député Robert Levol (1967 → 1968)
    1974 14 mars 1983 Jacques Le Dauphin[24] - [25]
    (1933-2017)
    PCF Électronicien, premier adjoint (1965 → 1974)
    Conseiller général de Châtillon (1976 → 1982)
    Conseiller régional (1974 → 1976)
    14 mars 1983 3 juillet 2020 Jean-Pierre Schosteck[26] - [27] RPRRPF
    UMPLR
    Sénateur des Hauts-de-Seine (1993 → 2004)
    Député des Hauts-de-Seine (12e circ.) (2008 → 2012)
    Conseiller général de Châtillon (1985 → 1993)
    Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2016→ 2020)
    3 juillet 2020[28] En cours
    (au 21 Janvier 2023)
    Nadège Azzaz PS Conseillère régionale d'Île-de-France
    Vice-présidente de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2020→ )

    Politique environnementale

    Jumelages

    Au 1er janvier 2010, Châtillon est jumelée avec[29] :

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 36 392 habitants[Note 4], en diminution de 1,88 % par rapport à 2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0657697557931 0981 1481 4161 5561 329
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8102 0502 2381 8072 0802 2602 3892 4263 096
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3533 5354 2035 5887 4889 70110 89511 67312 526
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 93424 64026 57424 83426 41128 62232 07733 40536 779
    2020 - - - - - - - -
    36 392--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 17 627 hommes pour 19 383 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,7
    4,1
    75-89 ans
    7,1
    12,2
    60-74 ans
    12,4
    19,6
    45-59 ans
    20,3
    23,5
    30-44 ans
    23,3
    20,1
    15-29 ans
    17,4
    20,0
    0-14 ans
    17,8
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2020 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,2
    75-89 ans
    7,2
    12,1
    60-74 ans
    13,4
    19,3
    45-59 ans
    19,4
    22,6
    30-44 ans
    21,9
    20,1
    15-29 ans
    18,8
    20,1
    0-14 ans
    17,5

    Enseignement

    Châtillon est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    La ville administre sept écoles maternelles : Arc-en-ciel, Langevin-Wallon, Gay-Lussac, du Parc, Jean-Jaurès, Les Sablons et Joliot-Curie, et six écoles élémentaires communales : Joliot-Curie, Marcel-Doret aussi appelée « École des crayons », Gambetta, Les Sablons, Langevin-Wallon et Jules-Verne.

    Le département gère deux collèges, George-Sand et Paul-Éluard, ainsi que le collège intercommunal Alain-Fournier, et la région Île-de-France gère un lycée : Jacques-Monod, lycée intercommunal avec la ville de Clamart.

    Vie universitaire

    Manifestations culturelles et festivités

    Santé

    La ville possède un centre municipal de santé, réservé aux habitants de Châtillon, qui propose un large éventail de spécialités médicales. On recense 11 pharmacies dans l'ensemble de la commune.

    Sports

    Châtillon dispose d'un stade municipal de cinq gymnases (Anciennement Maurice-Baquet, Actuellement Roland Garros, Gambetta, République, Langevin-Wallon, Les Sablons), de trois clubs de tennis (Tennis Club Arsenal, Tennis Club Béranger, Tennis Club municipal châtillonnais), d'un stade nautique en partenariat avec Malakoff (contenant notamment quatre bassins couverts et un bassin olympique extérieur). Elle dispose d'un centre sportif pour les jeunes[34].

    Le Sporting Club Municipal Châtillonnais (S.C.M.C) est une association regroupant dix associations sportives (athlétisme, aqua-Forme, billard club, culturisme, football, gymnastique volontaire, judo, natation/water-polo, volley-ball, yoga)[35].

    Le « cercle de la forme » propose des cours de fitness, de danse, d'arts martiaux[36].

    Le rugby y est développé sous un jour original, avec des variantes venues d'Australie :

    • Un club de rugby à XIII, qui comporte : une équipe féminine, une école de rugby pour les jeunes, et une équipe juniors / seniors : Les Gaulois
    • Un club de Touch rugby (rugby sans contact mixte) : Les Courants d'R

    Médias

    Cultes

    Les habitants de Châtillon disposent de lieux de culte catholique, juif , musulman et protestant.

    Culte catholique

    L'église Notre-Dame-du-Calvaire
    en septembre 2011.

    Depuis janvier 2010, la commune de Châtillon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[37].

    Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Châtillon[38],[39] : l'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, l'église Notre-Dame-du-Calvaire et la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus.

    Culte juif

    La synagogue Baba Sale est située rue de Malakoff[40].

    Culte protestant

    Le culte protestant est célébré à la chapelle de la fondation Lambrechts par des pasteurs de l'Église réformée de France et des pasteurs de l'Église évangélique luthérienne de France[41].

    Culte musulman

    Les musulmans de Châtillon disposent d'une salle de prière dans un immeuble situé allée Vauban[42].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 906 , ce qui plaçait Châtillon au 3 094e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[43].

    Emploi

    Entreprises et commerces

    Divers sièges sociaux se trouvent également dans la ville:

    • AXA Assistance
    • Orano depuis fin 2019

    Diverses implantations de grandes entreprises sont situées sur le territoire:

    • Technocentre Orange à l'intérieur du Campus Orange Gardens

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le treuil de la carrière Auboin.
    Parc des Sarments.
    Folie Desmares.
    • Église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, construite entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle (inscrite aux monuments historiques).
    • Tour Biret. Elle dominait Châtillon et se trouve à l'endroit où se situait la première glacière de la région parisienne.
    • Folie Desmares (inscrite aux monuments historiques).
    • Treuil de la carrière Auboin, dans le quartier des Boulottes : ce treuil à manège avait été construit à l'aplomb du puits d’une carrière de pierre calcaire souterraine située à 35 mètres de profondeur. Actionné par un cheval de trait, il permettait de hisser à la surface des blocs de pierre de plusieurs tonnes. Il a été arrêté au début du XXe siècle. Une association membre de l'union Rempart l'a restauré à partir de 1983[44]. Des démonstrations de son fonctionnement sont organisées chaque année lors des Journées européennes du patrimoine.
    • Église Notre-Dame-du-Calvaire, construite de 1932 à 1935 (inscrite aux monuments historiques).
    • Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Châtillon.

    Châtillon dispose de nombreux parcs et jardins, dont le parc Henri-Matisse, le parc des Sarments et la folie Desmares près du marché, ainsi que du cimetière de Châtillon, inauguré en 1827.

    Patrimoine culturel

    Châtillon dispose d'un conservatoire, d'une médiathèque, d'une maison des Arts, d'une maison des Enfants, d'un théâtre et d'un cinéma Art & Essai.

    Personnalités liées à la commune

    • Charlotte Desmares (1682-1753), comédienne, habitait la Folie Desmares, bâtiment conservé.
    • Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850), physicien et chimiste français, était propriétaire d'un château, rue des Pierrettes.
    • Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier, appréciait la maison de ses amis Perrotin et le petit vin de Châtillon...
    • Antoine Lasègue (1793-1873), botaniste français.
    • Louis Hachette (1800-1864), éditeur, propriétaire d'une maison à Châtillon.
    • Hortense Wild (1814-1896), compositrice, militante féministe domiciliée et morte à Châtillon.
    • Maximilien Marie (1819-1891), militaire, polytechnicien et mathématicien, maire entre 1884 et 1890.
    • Jean-Vincent Scheil (1858-1940), assyriologue, qui a traduit le Code de Hammurabi, repose à Châtillon.
    • Victor Gonzalez (1877-1956), facteur d'orgue, établit son atelier à Châtillon de 1930 à 1962.
    • Paul Baudier (1881-1962), peintre, graveur, illustrateur, avait une maison à Châtillon
    • Léon Guillemaind (1883-1965), mosaïste mort à Châtillon.
    • Émile Dewoitine (1892-1979), industriel et constructeur aéronautique, implanta une usine de construction aéronautique à Châtillon.
    • Marcel Doret (1896-1955), aviateur et pilote d'essai à Châtillon.
    • Gabriel Coquelin (1907-1996), sculpteur et peintre.
    • François Willi Wendt (1909-1970), peintre non figuratif français d’origine allemande, mort à Châtillon où il habitait.
    • Léo Malet (1909-1996), écrivain mort à Châtillon.
    • Serge Bromberger (1912-1986), journaliste et écrivain, prix Albert Londres, né à Châtillon.
    • Albert Vidalie (1913-1971), écrivain, scénariste, parolier, né à Châtillon.
    • Indochine, groupe de rock, fit ses premières armes à Châtillon. Deux de ses membres fondateurs, Nicola et Stéphane Sirkis y ont habité[45].
    • Frédéric Gracia (1959), artiste peintre muraliste, auteur de plusieurs fresques trompe-l'œil réalisées à Châtillon.
    • Francis de Pressensé (1853-1914), journaliste, deuxième président de la ligue des droits de l'homme, est enterré à Châtillon.
    • Violaine Vanoyeke (1956), écrivain, latiniste, helléniste, égyptologue, linguiste (dont le monument et la statue se trouvent au Père-Lachaise) a passé sa petite enfance à Châtillon, allée Beauséjour. Ses grands-parents paternels sont enterrés au cimetière de Châtillon.
    • DominGo (1994), animateur, streameur et vidéaste Web, a grandi à Châtillon.

    Héraldique

    Logo de la municipalité jusqu'en 2023.
    Armes de Châtillon

    Elles peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur au château d'une échauguette à dextre et d'une tour à senestre, le tout d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, posé sur une terrasse aussi d'argent

    Ornements extérieurs : l'écu sur un cartouche encadré de deux branches, l'une d'olivier à droite, l'autre de chêne à gauche se réunissant au bas pour soutenir un médaillon en pointe de diamant. Le haut du cartouche est surmonté d'une couronne murale.

    Pour approfondir

    Iconographie

    • Paris, vu de Châtillon , lavis de Paul Baudier, (collection de la ville de Châtillon)

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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