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Charmes
Charmes (Vosges)
Panorama depuis le lieu-dit du Haut-du-Mont.
Blason de Charmes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Raphaël Michelet
2023-2026
Code postal 88130
Code commune 88090
Démographie
Gentilé Carpiniens
Population
municipale
4 625 hab. (2020 en diminution de 1,24 % par rapport à 2014)
Densité 197 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 21″ nord, 6° 17′ 36″ est
Altitude Min. 258 m
Max. 385 m
Superficie 23,49 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Charmes
(ville-centre)
Aire d'attraction Charmes
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Charmes
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Charmes
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Charmes
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Charmes
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Charmes
Liens
Site web ville-charmes.fr

    Charmes, parfois nommée localement Charmes-sur-Moselle, est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

    Géographie

    Localisation

    Localisation dans le département.
    Situation géographique de Charmes.
    Légende.
    Légende.

    Charmes se situe entre Nancy et Épinal, au pied d’une colline des Côtes de Moselle nommée le Haut-du-Mont et près de la vaste forêt de Ternes composée en grande partie de charmes qui ont donné son nom à la ville.

    La commune est traversée par le canal de l'Est et la Moselle, son environnement naturel est préservé avec notamment au nord l'étendue de la forêt déjà citée.

    Sur les bords du canal de l'Est se trouvent un port de plaisance[1] et un vaste ensemble destiné aux camping-cars. Charmes est une cité dont le développement touristique bénéficie de ses infrastructures, de sa situation à mi-chemin entre Nancy et Épinal et de la proximité de la voie rapide (Lorraine vers le Luxembourg, la Suisse et l’Italie) et du massif vosgien.

    Son altitude moyenne par rapport au niveau de la mer est de 284 m.

    Géologie et relief

    Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

    Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

    Sismicité

    Commune située dans une zone 3 de sismicité mosérée[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Charmes
    Socourt Chamagne Saint-Germain
    Meurthe-et-Moselle

    Saint-Rémy-aux-Bois
    Meurthe-et-Moselle
    Florémont Charmes Essegney
    Rugney Brantigny Vincey
    Ubexy

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Réseau hydrographique

    Grand pont sur la Moselle construit sous le règne du duc Léopold en 1725.

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle[3], le ruisseau du Grand Bief[4], le ruisseau de la Forêt[5], le ruisseau de la Varroie[6], le ruisseau de Socourt[7], le ruisseau de Viller[8], le ruisseau de Pratieux[9], le ruisseau de Vincey[10], le ruisseau d'Essegney[11], le ruisseau du Breuil[12] et le ruisseau du Genet[13],[Carte 1].

    La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[14].

    Le ruisseau du Grand Bief, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Bainville-aux-Miroirs, après avoir traversé trois communes[15].


    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Charmes.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[16].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Charmes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charmes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[20] et 5 604 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charmes, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), zones urbanisées (9,8 %), terres arables (8,4 %), prairies (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), eaux continentales[Note 4] (2,4 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Les habitants de la commune sont appelés les Carpiniens, mot dérivé de « Carpini », nom sous lequel Charmes se lit dans le « parvillé» du diocèse de Toul en référence à sa forêt plantée de charmes.

    Histoire

    L'origine de Charmes remonte à l'époque gallo-romaine : avec une castra stativa ou une villa.

    Les remparts.

    Au Xe siècle, pour se protéger des raids hongrois qui ravageaient la région, les comtes de Toul construisent un château fort agrémenté d'une enceinte fortifiée. La dénomination Carpini, qui a donné Charmes, fait alors référence à l'importante forêt d'arbres du même nom qui la borde.

    Lors du XIVe siècle, la ville est rattachée au duché de Lorraine. Elle subit également les ravages de la peste, de la famine, et des brigandages. Charmes est pillée et incendiée en 1475 par le duc Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, alors en guerre contre le duc de Lorraine.

    Pendant la guerre de Trente Ans, Richelieu et Charles IV de Lorraine signent le célèbre traité de Charmes en 1633. Charles IV reprend cependant rapidement les armes. En représailles, les Français brûlent Charmes en 1635. S'ensuivirent le démantèlement des fortifications puis les pillages, les épidémies et la misère jusqu'à la fin du siècle. Lors du XVIIIe siècle désormais en paix la ville retrouve peu à peu sa prospérité en attendant le rattachement de la Lorraine à la France en 1766.

    Charmes subit une nouvelle destruction en 1870, lors de la guerre avec la Prusse : elle ne sera libérée que trois ans plus tard.

    Première Guerre mondiale

    La bataille de la trouée de Charmes s’est déroulée au début de la Première Guerre mondiale, du au .

    Seconde Guerre mondiale et reconstruction

    En 1944, lors de la libération de la France, les derniers occupants allemands évacuent la ville le 1er septembre. Le lendemain 2 septembre, le maquis du lieutenant Paul Martin prend l'hôtel de ville[26]. Mais le 3 septembre, deux automobiles de la Feldgendarmerie allemande parcourent les rues, elles sont alors attaquées par les maquisards[27]. Les véhicules sont mis hors d'usage, un feldgendarme est tué, un autre est fait prisonnier mais les autres parviennent à s'échapper[26]. L'après-midi une troupe allemande forte de 300 soldats d'infanterie appuyés par trois blindés arrive par la route d'Essegney[26]'. Après un engagement avec les maquisards, et la perte d'un blindé sur une mine, ils se retirent dans la soirée. Le lundi , à défaut d'attaque allemande, les FFI essayent de renforcer leurs défenses. Mais ils sont faiblement armés : quatre mitrailleuses, quelques mitraillettes et de vieux fusils Lebel[26]. À la tombée de la nuit, 600 Waffen SS attaquent. Après une résistance sur le pont de la Moselle, le combat se poursuit dans le village[26]. Le lendemain, 5 septembre les Allemands, maîtres des lieux, se livrent au pillage, incendient la ville et déportent plus de 150 personnes[26]. dans les camps de concentration. 100 d'entre eux ne reviendront pas dont le maire, Henri Breton, âgé de 76 ans, qui s'était proposé lui-même de partir avec les désignés au départ. La ville ne sera libérée que le par les Américains, les Allemands l'évacuant après un violent bombardement de l'artillerie alliée[26].

    Des témoignages émouvants de solidarité sont apportés de tous côtés, en particulier de Madagascar et par l'Association américaine « Arcanum et 75e Division Fondation ».

    La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[28].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1860 1868 Joseph Grandjean Droite Notaire
    Conseiller général du canton de Charmes (1854 → 1877)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1889 1903 Nestor Eury Républicain Médecin
    Conseiller général du canton de Charmes (1895 → 1919)
    Président du conseil général des Vosges (août → déc. 1919)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1913 mai 1925 Étienne Simard
    mai 1925 décembre 1944 Henri Breton
    décembre 1944 mai 1945 René Fafournoux
    mai 1945 octobre 1947 Georges Pauly
    octobre 1947 août 1954 René Didierjean
    août 1954 mars 1959 Georgette Didierjean
    mars 1959 novembre 1965 Gaston Arnould
    novembre 1965 mars 1989 Marcel Gourmand UDR
    puis RPR
    Brasseur
    Conseiller général du canton de Charmes (1973 → 1976)
    mars 1989 mars 1992 Jean Felten RPR
    avril 1992 mars 2001 Marcel Martin Centriste Conseiller d'État
    Ancien sénateur de Meurthe-et-Moselle (1965 → 1974)
    Ancien maire de Nancy (1970 → 1977)
    Élu à la suite de l'élection municipale partielle des 5 et 13 avril 1992
    mars 2001 mars 2014 Gilbert Claudel PS Juge au tribunal de commerce puis conseiller prud’homal
    mars 2014 juin 2020 Robert Colin UDI Ingénieur
    Conseiller départemental du canton de Charmes (2015 → )
    juin 2020 juin 2023
    (démission)
    Patrick Bœuf DVD Géomètre, ancien adjoint
    Vice-président de la CA d'Épinal (2020 → )
    octobre 2023 En cours Raphaël Michelet[30] SE Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales

    Budget et fiscalité 2021

    Hôtel de ville.

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[31] :

    • total des produits de fonctionnement : 4 687 000 , soit 986  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 4 639 000 , soit 976  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 935 000 , soit 197  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 793 000 , soit 167  par habitant ;
    • endettement : 1 251 000 , soit 263  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 11,20 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 43,22 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,21 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 600 [32].

    Jumelages

    Drapeau de la Belgique Bertrix (Belgique) depuis 1967.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    Pyramide des âges

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

    En 2020, la commune comptait 4 625 habitants[Note 5], en diminution de 1,24 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    2 5822 6862 7412 7292 9622 9202 8833 0233 034
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    3 0593 0903 0263 1383 2503 3083 3623 6443 696
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    4 0924 1384 1514 3324 1894 1053 7835 0305 177
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    5 2215 7025 2254 7214 6654 5614 6414 7064 625
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[37] :

    • Écoles maternelles et primaires à Charmes, Essegney, Vincey.
    • Collèges à Charmes, Châtel-sur-Moselle.
    • Lycées à Thaon-les-Vosges, Mirecourt, Roville-aux-Chênes.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[38] :

    • Médecins à Charmes, Vincey, Nomexy, Châtel-sur-Moselle.
    • Pharmacies à Charmes, Vincey, Nomexy, Châtel-sur-Moselle.
    • Hôpitaux à Charmes, Châtel-sur-Moselle, Mirecourt.

    Cultes

    • Culte catholique, Paroisse Saint-Nicolas-du-Haut-du-Mont[39], Diocèse de Saint-Dié.

    Économie

    Entreprises et commerces

    Agriculture

    • Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules[40].
    • Élevage de vaches laitières.
    • Élevage d'autres animaux.
    • Exploitation forestière.

    Tourisme

    • Hébergements et restauration à [41].

    Commerces

    • Grandes brasseries de Charmes : pendant 107 ans de 1864 à 1971, la ville de Charmes a brassé de nombreuses bières dont Kanterbräu et fut l'une des plus grandes brasseries françaises[42] en produisant 70 000 hectolitres de bière annuellement parmi les 2 732 brasseries existantes en France à la fin du XIXe siècle.
    • Société Patisfrance[43],[44] : en 1946 fut créée la société Patisfrance, qui associait à la conserverie d'avant-guerre Paul Dufour, quatre autres fabricants de produits pour la pâtisserie : fusion caractéristique de l'économie moderne. Ce groupe est aujourd'hui un leader européen dans le domaine des fruits secs et en conserve. Il exporte dans 35 pays, répartis sur cinq continents, mirabelles, quetsches et myrtilles de Lorraine. En 2022, Puratos investit 4 millions d'euros pour fournir du levain liquide à 10 000 boulangers-pâtissiers français[45].
    • Trane : entreprise d'origine américaine fabriquant des équipements aérauliques et frigorifiques industriels, installée depuis 1974[46].
    • Richard-Ducros : usine métallurgique fabriquant des structures métalliques, installée depuis 1962. Mise en liquidation judiciaire en 2011, l'entreprise a été rachetée depuis lors par le groupe Matière[47] et a pu conserver ses employés.
    • United Springs : entreprise spécialisée dans la fabrication en petites et moyennes séries, de ressorts de compression (fil rond, ovoïde et courbes) de torsion, de traction de 0,15 à 16 mm de diamètre, ainsi que des pièces façonnées cambrées en fil et en feuillard dans une grande variété de matières[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments

    • L'hôtel de ville et ses trois cloches fondues par Maurice et Amédée les Bonnevie vers 1770[49].
    • Près de la chapelle Notre-Dame-de-Grâce, bas-relief de Jean Lambert-Rucki montrant le Miracle de Saint Arnould[50], patron des brasseurs à l'angle de mur des anciennes brasseries.
    • La maison du Chaldron, dite « maison des Loups »[51],[52],[53] avec ses façades Renaissance ; ancienne propriété du duc Charles III de Lorraine, elle fut le lieu de signature du traité de Charmes, entre le cardinal de Richelieu et Charles IV de Lorraine. Elle est maintenant la propriété de la ville de Charmes. Rénovée en 2009, elle est destinée à devenir une maison du tourisme et de la culture[54],[55].
    • Monument aux morts 1914-1918, monument aux morts 1939-1945, Vitrail de la déportation, Stèle commémorative, monument de Lorraine, plaque commémorative, plaque commémorative SNCF 1939-1945, carré militaire[56] :
      • monument de Lorraine en mémoire de la célèbre bataille de la trouée de Charmes (1914-1918) au Haut du Mont[57] ;
      • monument aux morts, œuvre du sculpteur Joseph Rivière (1912-1961)[58],[59],[60] ;
      • stèle des Déportés, route d'Essegney[61].
    • Vestiges des remparts de la ville de Charmes (XVe siècle).
    • Lavoirs situés près du port.
      Lavoirs situés près du port.
    • Monument de Lorraine.
      Monument de Lorraine.
    • Petit parc convivial devant la mairie.
      Petit parc convivial devant la mairie.
    • Mairie
      Mairie
    • Lavoirs en 2012
      Lavoirs en 2012
    • Bord du canal chemin de promenade
      Bord du canal chemin de promenade
    • Le port
      Le port
    • Les cigognes s'installent à Charmes
      Les cigognes s'installent à Charmes
    • Maison du Chaldron après restauration
      Maison du Chaldron après restauration

    Monuments religieux

    • Eglise Saint Nicolas
      Eglise Saint Nicolas
    • Eglise Saint Nicolas détail
      Eglise Saint Nicolas détail
    • Eglise saint Nicolas de côté
      Eglise saint Nicolas de côté
    • Église Saint-Nicolas[62], fin XVe siècle (1493) :
      • trois cloches datées vers 1770[63] ;
      • un vitrail dit des trois morts et des trois vifs, représentation montrant trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme ;
      • l'orgue de l'église a été construit par Jacquot-Lavergne en 1956[64],[65],[66] ;
      • la chapelle Saint-Hubert fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [67]. Le reste de l'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [67].
    • Chapelle des morts dédiée à Notre-Dame-de-Grâce, rue des capucins et plus anciennement à Notre-Dame-de-Pitié[68], fondée vers 1480 par Jean Thomassin dit Le Petit Thomassin[69], avec ses statues des XIVe et XVIe siècles. Elle fut parfois connue sous le nom de Chapelle du cimetière, un cimetière l'ayant entourée jusque la fin du XIXe siècle. Le fondateur, Le Petit Thomassin, y fut inhumé comme le rappelle une inscription près de l'autel : "Cy gist le petit Thomassin de Charme fondateur de ceste chapelle qui trespassa le 24 mars 1498"[70].
    • Cimetière[71].
    • Les juifs forment dans la deuxième moitié du XIXe siècle douze communautés : Bruyères, Charmes, Épinal, Gérardmer, Lamarche, Neufchâteau, Rambervillers, Raon-l'Étape, Remiremont, Saint-Dié, Senones, Le Thillot. Chacune de ces communautés dispose d'un cimetière et d'une synagogue[72],[73].

    Monuments civils

    • Maison de Maurice Barrès[74].
    • L'écomusée du Battant dans une ancienne scierie utilisant l'énergie hydraulique[75],[76].
    • Ancienne scierie centenaire de la fin du XIXe siècle fonctionnant au rythme de l'eau.
    • Stèle à Maurice Barrès sur la place principale « De la campagne en toute saison, s’élève le chant des morts. Un vent léger le porte et le disperse comme une senteur. Que son appel vous oriente » (Amori et dolori sacrum, 1903).
    • "La sphère et les métaux"[77].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Grâce, monument aux morts de 1870, statue d'Arnould à l'angle de la maison.
      Chapelle Notre-Dame-de-Grâce, monument aux morts de 1870, statue d'Arnould à l'angle de la maison.
    • Barrage de l'écomusée.
      Barrage de l'écomusée.
    • La maison de Maurice Barrès.
      La maison de Maurice Barrès.
    • Stèle Maurice Barrès.
      Stèle Maurice Barrès.
    • Monument aux morts 1939-1945
      Monument aux morts 1939-1945

    Gastronomie

    • Mirabelles de Lorraine.
    • Fromages fermiers.
    • La levrette de Charmes.

    Personnalités liées à la commune

    M. Barrès par F. Valloton.
    • Jean Ruyr (vers 1560-1645), auteur des Recherches des Saintes Antiquités de la Vosge.
    • Georges Aulbéry, XVIe siècleXVIe siècle, secrétaire du duc de Lorraine, écrivain[78]
    • Charles Stanislas Marion (1758-1812), général et baron de l'Empire, tué en Russie à la bataille de la Moskova.
    • Claude-Eusèbe Feys (1760-1839), natif de Charmes[79], religieux créateur en 1803 du couvent de Portieux qui essaima dans le monde entier.
    • Louis Léopold Buquet (1768-1838), général et baron de l'Empire, député des Vosges.
    • François Xavier Roussel (1770-1807), général français de la Révolution et de l’Empire, tombé au champ d'honneur.
    • Charles Joseph Buquet (1776-1838), frère cadet de Louis Léopold et comme lui général et baron d'Empire.
    • Nicolas Gouvernel (1778-1854), homme politique.
    • Charles Didion (1803-1882), ingénieur français.
    • Joseph-François Malgaigne (1806-1865), chirurgien et historien français.
    • Maurice Barrès (1862-1923), essayiste, romancier, homme politique nationaliste.
    • Albert Denis (1866-1931), homme politique.
    • Albert Tanant (1869-1945), général français de la Première Guerre mondiale.
    • Marcel Goulette (1893-1932), ingénieur aéronautique et aviateur français.
    • Philippe Barrès (1896-1975), fils de Maurice Barrès, journaliste et député.
    • Marcel Martin (1916-2009), homme politique.
    • François Cadet (1932-2009), acteur, est inhumé au cimetière de Charmes[80].
    • Ségolène Royal (1953-), femme politique, a effectué ses études secondaires à Charmes.
    • Philippe Castaza (1966-), dessinateur de bande dessinée.
    • Xavier Collin (1974-), footballeur.
    • Dan Madesclaire (1993-), joueur professionnel de Counter-Strike.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason Blasonnement :
    D'azur à la levrette d'argent, tenant en ses pattes une croix de Lorraine d'or[81].
    Commentaires : le sceau de Charmes du XVIIe siècle représentait un chien passant sans indication d'émaux. Le blason actuel apparaît dès le siècle suivant, il est accompagné de la devise qui témoigne de la fidélité de ses habitants envers les ducs de Lorraine[82]. Le chien est l'incarnation symbolique de la fidélité au maître[83]. Le blason communal représenté sur la façade de l'hôtel de ville est légèrement différent. L'artiste qui le réalisa plaça la croix de Lorraine dans un écusson de gueules et contourna la tête de la levrette.

    La ville de Charmes est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze depuis le [84].

    Sa devise est « La fidélité charme les cœurs »[81].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Charmes » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
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    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

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    2. Liste des communes couvertes par un Plan de Prévention des Risques (PPR) ou classées en zone sismique, radon ou SIS
    3. La Moselle
    4. Ruisseau du Grand Bief
    5. Ruisseau de la Forêt
    6. Ruisseau de la Varroie
    7. Ruisseau de Socourt
    8. Ruisseau de Viller
    9. Ruisseau de Pratieux
    10. Ruisseau de Vincey
    11. Ruisseau d'Essegney
    12. Ruisseau du Breuil
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    15. Sandre, « le ruisseau du Grand Bief »
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    37. Établissements d'enseignements
    38. Professionnels et établissements de santé
    39. Paroisse Saint-Nicolas-du-Haut-du-Mont
    40. Annuaires
    41. Hébergements et restauration
    42. Toute l'histoire de Kanterbräu depuis 1864.
    43. Les bonnes recettes de PatisFrance
    44. Patisfrance-Puratos est une société du groupe Puratos, avec des produits sous 3 marques : PatisFrance, Puratos et Belcolade.
    45. Pascale Braun, « Le levain liquide fait gonfler le site vosgien de Puratos », Les Echos, (lire en ligne)
    46. Les nouveaux ventilo-convecteurs carrossés UniTrane Harmony.
    47. Les réalisations du Groupe Matière.
    48. United Springs est la Division ressorts de précision du Groupe Allevard Rejna Autosuspensions.
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    82. C. Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Evêchés. Loc. cit., p. 76.
    83. Camille Dreyfus et André Berthelot, La Grande encyclopédie : Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, Lamirault et compagnie, (lire en ligne), p. 144.
    84. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 .

      Voir aussi

      Bibliographie

      Articles connexes

      Liens externes