Condé-sur-l'Escaut | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Grégory Lelong 2020-2026 |
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Code postal | 59163 | ||||
Code commune | 59153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Condéens | ||||
Population municipale |
9 445 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 513 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 453 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 27′ 00″ nord, 3° 35′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 52 m |
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Superficie | 18,4 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marly | ||||
Législatives | 21e | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | condesurlescaut.fr | ||||
Condé-sur-l'Escaut est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Localisée sur le cours canalisé de l'Escaut, elle fait partie de la banlieue de Valenciennes et de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, qui regroupe 35 communes et 190 528 habitants, en 2009.
Géographie
Localisation
Condé-sur-l'Escaut est située à 12 km au nord-est de Valenciennes, à 51 km de Lille, à 90 km de Bruxelles et à 239 km de Paris.
Le territoire communal est longé, au Nord, par la frontière belge. La ville se trouve au confluent de la Haine et de l'Escaut.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Voie de communication et transport
Condé-sur-l'Escaut est desservie par la ligne T2 du tramway de Valenciennes par le biais des stations Condé – Hôtel de Ville, Tourniquet, Hameau de Macou et Lycée du Pays de Condé.
Les lignes 14, 100, 109, 133 et Illigo 2 du réseau de bus Transvilles desservent la commune. Enfin, la ligne 8 du réseau belge TEC Hainaut dessert également la commune au niveau du hameau transfrontalier de Bon-Secours.
Urbanisme
Typologie
Condé-sur-l'Escaut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 333 453 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones urbanisées (22,4 %), prairies (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), eaux continentales[Note 8] (7,6 %), zones humides intérieures (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Projet d'aménagement
Le centre historique fait partie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[23].
Toponymie
Le nom Condé vient du celtique Condat(e), qui signifie « confluent » (ici celui de la Haine, aujourd'hui détournée, et de l'Escaut). Le nom est romanisé en Condatum à l'époque gallo-romaine avant de devenir Conde au XIVe siècle.
Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II (16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation féodale ou religieuse, la commune, alors nommée Condé, prend le nom de Nord-Libre[24] et jusqu'au décret du [25],[26].
La commune prend son nom actuel de « Condé-sur-l'Escaut », en 1886[24].
La commune se nomme Konde a/d Schelde en flamand[27].
Ses habitants sont appelés les Condéens[28].
Histoire
Situé en Gaule belgique à l'époque celtique, le site est occupé par les Nerviens puis par les Romains qui y installent un campement militaire.
Les Francs s'y installent ensuite à l'époque des Invasions et la région est évangélisée au VIIe siècle par saint Wasnon, patron de l’église paroissiale. Une collégiale s'érige à proximité immédiate (actuellement place Verte) et se trouve placé sous le vocable de Notre-Dame. La fondation de ce chapitre, qui fournit au pouvoir féodal son personnel administratif, remonte à la période mérovingienne (Ve au- VIIIe siècles, ainsi que l'attestent les fouilles archéologiques)[29]. Deux siècles plus tard, des Vikings, apparus une première fois en 855, s'y établissent provisoirement dans les années 880. Remontant l'Escaut sous le commandement de leurs chefs Sigfred et Godfred, ils prennent la place forte et y établissent un camp retranché avec un embryon de fortifications ; chassés en 885, ils réapparaissent dès l'année suivante jusqu'à leur expulsion définitive en 889.
La ville, très disputée, est tour à tour prise par les troupes flamandes de Jacques van Artevelde, par le roi de France Louis XI en 1477[30].
Jean de La Hamaïde, seigneur de Condé, meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[31].
En 1654, les Espagnols commencent une période de chantiers de modernisation, interrompue par une prise française en 1655, suivie d’une reprise espagnole l’année suivante. Les Espagnols ajoutent un chemin couvert et construisent des défenses avancées. Ils renforcent les défenses du front nord-ouest par quatre puissants bastions. En 1676, Louis XIV assiège la ville, définitivement rattachée à la France par le traité de Nimègue en 1678.
Le 27 novembre 1788, sont érigées en duché les terres de Condé, Fresnes, Vieux-Condé, Hargnies, situées en Hainaut, sous la dénomination de duché de Croÿ en faveur d'Emmanuel Ferdinand François duc de Croÿ (maison de Croÿ). Le bénéficiaire, prince de Solre et de Meurs, prince du Saint-Empire, grand d'Espagne de 1re classe, maréchal des camps et armées du roi, chevalier des ordres du roi, baron et gouverneur de Condé, avait demandé de transporter le titre de duché de Croÿ, créé en 1598 par Henri IV en faveur de Charles de Croÿ sur la terre de Croÿ (Crouy-Saint-Pierre) en Picardie, sur les terres de Condé, etc[32].
Les troupes autrichiennes de François de Saxe-Cobourg occupent la ville après un blocus de 92 jours[33] ()[34]. La ville est libérée des Autrichiens le par le général Schérer. Elle tombe aux mains des coalisés lors de la chute de Napoléon (1815) : ils ne la quittent que trois années plus tard, en 1818.
En 1802-1803, au niveau des transports, deux voitures relient régulièrement Condé, alors Nord-Libre, à Mons et Tournai[35].
En 1878, l'archiduc Frédéric d'Autriche, de la brache de Teschen, y épouse la princesse Isabelle de Croÿ au château de l'Hermitage.
En 1901, Condé-sur-l'Escaut perd son titre de place forte : l'État autorisera son démantèlement en 1923.
En juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, un rassemblement contre la guerre est organisé à Condé-sur-l'Escaut avec des représentants des partis socialistes français, belge et allemand, parmi lesquels Karl Liebknecht[36],[37].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée de 1940 à 1944 par les Allemands qui exploitent ses ouvriers et sa mine de charbon.
Le charbon est exploité à la fosse Ledoux jusqu'en 1989, date de la fermeture définitive de la mine. Le site est détruit en 1991.
Le , six braqueurs attaquent la trésorerie principale de Condé-sur-l'Escaut et repartent avec un butin de 16 000 000 FF (environ 2 500 000 €), la pension trimestrielle des mineurs (le paiement des pensions était en liquide)[38],[39].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . S'y affrontent le maire sortant, le fils de l'ancien maire et un ancien adjoint[40].
Administration municipale
Liste des maires
Maire de 1802 à 1807 : Antoine de St-Moulin, médecin [41],[42].
Instances judiciaires et administratives
Condé-sur-l'Escaut relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Intercommunalité
Condé-sur-l'Escaut est membre de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole qui regroupe 35 communes.
Politique environnementale
Jumelages
- Quaregnon (Belgique)
- Besigheim (Allemagne)
- Bátaszék (Hongrie)
- Newton Abbot (Angleterre)
- Ay-en-Champagne (France)
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2020, la commune comptait 9 445 habitants[Note 9], en diminution de 2,49 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 519 hommes pour 5 067 femmes, soit un taux de 52,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Condé fait partie de l'académie de Lille.
Santé
Sports
- C'est au stade de la Chaussiette que l'un des rares clubs de crosse de France s'entraine. Surnommée les Haveurs en référence au passé minier du Valenciennois, elle joue en championnat en association avec le club de Lille mais organise seule sa propre compétition évènementielle annuelle : la Hainaut Cup.
- La ville dispose également d'un circuit de moto-cross et a organisé en 2013 la finale du Championnat des Flandres.
- Le club de volley-ball joue en Nationale masculine 2 aux côtés de Bellaing.
- Le club de judo local organise chaque année un tournoi open dit Open des ch'tis, invitant au passage plusieurs clubs plus ou moins lointains.
Média
- La Voix du Nord Valenciennes-Denain (quotidien)
- L'Observateur du Valenciennois (hebdomadaire)
Cultes
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château féodal de Nicolas d'Avesnes relevant du Hainaut. Édifice roman du XIIe siècle - Remanié en phillipien au XVe siècle - transformé en arsenal à la fin du XVIIe siècle
- Châtelet de l'Hostel de Bailleul (1411, par ailleurs cité au XIVe siècle)
- Enceinte urbaine plusieurs fois remaniée : XIIe siècle (par Baudouin IV l'Édifieur, comte de Hainaut) – voir notamment la « Tour des Archers », XVIe siècle (par les Espagnols) – XVIIIe siècle (par Vauban, qui ajoute notamment la redoute de Macou), XIXe siècle (par Séré de Rivières) et milieu du XXe siècle (blockhaus)
- Couvent des Sœurs Grises (1536) aménagé en théâtre entre 1824 et 1849
- Fortifications des XVIe et XVIIe siècles remaniées par Vauban
- Caserne de Cavalerie dite « Quartier Lecomte » (1680), actuellement HLM
- Porte Vautourneux (1707)
- Ancien Relais de Poste dit : La Couronne d'Espagne - De Spaanse Kroon (début XVIIIe)
- Église Saint-Wasnon. (1751 - clocher 1607)
- Hôtel de ville (1774)
- Moulin de Croÿ (reconstruit en 1776)
- Château de l'Hermitage (1786)
- Beffroi (XIIIe siècle) disparu au profit d'un beffroi plus modeste (1789)
- Corps de Garde de la Porte du Quesnoy (1803)
- Kiosque (1881)
- Monument de la Clairon (1901)
- Ancien manège de Cavalerie, actuellement entrepôt (1905)
- Chevalement de l'ancienne fosse Ledoux (1951)
- Le cimetière militaire britannique situé à l'intérieur du cimetière communal.
- Tombeau d'Élisa Joséphine Glorieux[49] (1814-1889), situé route de Bonsecours[50],[51].
- Château de Lorette, XIXe siècle[52].
- Porte Vautourneux (XVIIe siècle).
- Château de Bailleul (1411).
- Église Saint-Wasnon (1751) et son clocher (1607).
- Kiosque à musique.
- Les remparts.
- Les remparts.
- Relais de poste.
Personnalités liées à la commune
- Godefroy de Condé, dit de Fontaines, fils du seigneur de Condé, évêque de Cambrai en 1218-1219.
- Josquin des Prés († 27 août 1521), musicien célèbre, maître de chapelle de Louis XII, compositeur de la période de la Renaissance.
- Robert de Croÿ (-1556), chanoine de la collégiale, évêque de Cambrai.
- Ernest I de Haynin du Cornet, (bapt. 23/12/1628 à Saint-Nicolas à Douai, fils de Louis et d'Anne le Merchier ; mort le 28/07/1683 au château de Cerfontaine qu'il tenait de Marie Catherine de la Biche, son épouse), capitaine d'infanterie puis commandant de la place forte de Condé au service du roi d'Espagne[53]
- Ernest II de Haynin de Cerfontaine, fils du précédent) époux de Catherine Lardenoy de Ville, eut parmi cinq enfants : Anne-Charlotte-Caroline de Haynin-Cerfontaines, dite « Mademoiselle de la Haye », qui fut la 21e de la liste des Demoiselles de Saint-Cyr de 1686 à 1793 pour le Nord à faire partie de la Maison royale de Saint-Louis. Saint-Cyr est dès lors école de fondation royale instituée par Madame de Maintenon, que Louis XIV développe pour les filles d'officiers qui ont servi la France[54].
- Emmanuel de Croÿ-Solre (1718-1784), maréchal de France
- La tragédienne française Claire Léris dite « Mademoiselle Clairon » ( - ) est native de Condé-sur-l'Escaut.
- Albert-Augustin-Joseph Duhot (1767-1851), membre et secrétaire du Conseil des Cinq-Cents.
- Gustave-Maximilien-Juste de Croÿ-Solre (1773-1844), Cardinal.
- le militaire Adrien Bourgogne (1785-1867), dit le « Sergent Bourgogne », relata dans ses mémoires toutes les épreuves que la Grande Armée éprouva pendant la retraite de Russie.
- Charles Deulin (1827-1877), écrivain.
- Édouard Duchâtelet (1828-1910), architecte.
- Léon de Poilloüe de Saint Mars (1832 - 1897), général de division puis commandent en chef des Armées.
- Gustave Wettge (1844-1909), chef de musique de la Garde républicaine.
- Paul Mascart (1874-1958), peintre.
- Rachel Legrain-Trapani (1988-), Miss France 2007.
- Salhia Brakhlia, journaliste politique.
Héraldique
Blason | D'or à la fasce de gueules. |
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Détails |
Voir aussi
Bibliographie
- Bruno Carpentier, Condé-sur-l'Escaut, Le Pagus Condatensis, Éditions Sopaic, Charleville-Mézières, 2004 (monographie historique de Condé-sur-l'Escaut)
Articles connexes
- Liste des communes du Nord
- Compagnie des mines d'Anzin
- Forêt domaniale de Bonsecours
- Château de l'Hermitage
- Seigneurie de Condé-sur-l'Escaut
Liens externes
- Site de la commune
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- ↑ Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- ↑ La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- ↑ Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- ↑ Glossaire – Précipitation, Météo-France
- ↑ « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- ↑ « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- ↑ « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
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- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑
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- ↑ Paul Marmottan, Ephémérides valenciennoises : D'après le manuscrit de Arthur Dinaux, Valenciennes, Lemaitre, , 160 p. (lire en ligne), p. 123.
- ↑ S. Bottin, Annuaire statistique du département du Nord : Pour l'an 1811, Lille, L. Danel, , 305 p. (lire en ligne), p. 41.
- ↑ http://www.roepstem.net/vlaanderen.html#inhoud
- ↑ Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
- ↑ V. Maliet et M. Gabriel, La collégiale Notre-Dame de Condé-sur-Escaut (Nord) : données archéologiques, Valentiana no 8, 1997, p. 7-20.
- ↑ Statistique archéologique du Département du Nord, 1867, archive de Harvard College Library numérisée par google Books, p. 414.
- ↑ « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- ↑ Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 428, lire en ligne.
- ↑ Marie Fourrier, La Révolution française dans le "Pays Vallée de la Sarthe", 1789-1800, Centre de ressources du patrimoine du Pays Vallée de la Sarthe, 2010, p. 30.
- ↑ Hugues Marquis, « Le général François Jarry au service de l'Angleterre (1793-1806) », Annales historiques de la Révolution française février 2009, (no 356), p. 93-118.
- ↑ Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 219, lire en ligne.
- ↑ Martine Pottrain, Le Nord au cœur : historique de la Fédération du Nord du Parti socialiste, 1880-1993, SARL de presse Nord-Demain, 1993, p. 23.
- ↑ « Discours de Karl Liebknecht le 12 juillet 1914 à Condé-sur-l’Escaut », sur critique-sociale.info
- ↑ « Cet été, plongez dans 13 Affaires criminelles », La Voix du Nord du 26 août 2010.
- ↑ « Le hold up de Condé-sur-Escaut », émission Rendez-vous avec X, diffusée sur France Inter le 22 novembre 2003 (écouter l'émission).
- ↑ « Municipales : le casting est finalisé, c'est reparti pour un tour », La Voix du Nord, édition Hainaut-Douaisis, no 24244, , p. 3.
- ↑ Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 74, lire en ligne.
- ↑ « Annuaire statistique du Département du Nord. Année 1807. », p. 144-145..
- 1 2 F. B., « Daniel Bois appelle à solidariser les forces vives de la commune : Après 31 ans de vie municipale, Daniel Bois avait laissé la main à son fils lors des dernières élections municipales auxquelles ils ont été battus par Grégory Lelong, le maire actuel. », L'Observateur du Valenciennois, no 737, , p. 15.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Condé-sur-l'Escaut (59153) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- ↑ Portrait (1862)
- ↑ « À Condé-sur-l’Escaut, route de Bonsecours, un monument bien intrigant », La Voix du Nord, 24 août 2019.
- ↑ google.fr/maps
- ↑ « Condé-sur-l’Escaut: en passant devant le château de Lorette », La Voix du Nord, 14 juillet 2020.
- ↑ Dictionnaire de la Noblesse de François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, p. 483.
- ↑ « http://www.yvelines.fr/archives/actu/1999/Listedem/index.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).