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Craonne
Craonne
L'hôtel de ville.
Blason de Craonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Chemin des Dames
(siège)
Maire
Mandat
Geneviève Hermet
2020-2026
Code postal 02160
Code commune 02234
Démographie
Population
municipale
84 hab. (2020 en augmentation de 6,33 % par rapport à 2014)
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 27″ nord, 3° 47′ 15″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 192 m
Superficie 8,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Craonne
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Craonne
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Craonne
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Craonne

    Craonne [kʁan] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

    L'ancien village de Craonne a été complètement détruit au cours de la Première Guerre mondiale lors des différentes batailles du Chemin des Dames. Le nom de Craonne est rendu célèbre par la Chanson de Craonne, chanson contestataire entonnée par des soldats français durant la guerre en 1917 et, notamment, par des soldats qui se sont mutinés après l'offensive meurtrière du général Nivelle au Chemin des Dames en 1917.

    Craonne se prononce /krɑn/, et non /Krɑon/ »[1]. La prononciation fautive /krɑon/ s'est développée avec la Chanson de Craonne, où deux syllabes sont nécessaires.

    Ses habitants sont appelés les Craonnais (pron. : /kranais/)[2].

    Géographie

    Localisation

    Craonne est à mi-chemin entre Laon et Reims (à environ une trentaine de kilomètres par la route de chacune de ces villes). Le village avant 1914 avait une forme triangulaire correspondant aux trois rues principales et il s'étendait sur les pentes du plateau du Chemin des Dames, prenant à cet endroit le nom de « plateau de Craonne ». Le nouveau village a été installé dans la vallée, au sud-ouest de l'ancien village.

    La commune se trouve à 18,5 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[3], à 118,7 km au sud-est d’Amiens[4], à 26,8 km au nord-ouest de Reims[5], et à 122,9 km au nord-est de la capitale, Paris[6].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Craonne
    Bouconville-Vauclair Bouconville-Vauclair, Corbeny Corbeny
    Bouconville-Vauclair Craonne Corbeny
    Bouconville-Vauclair Craonnelle, Pontavert La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert

    Relief et géologie

    Hydrographie

    Voies de communications et transports

    Voies routières

    Entrée sud-ouest de Craonne (D 18).

    Craonne est accessible par la route par :

    • l'autoroute A26, sortie no 14 (Guignicourt) située à 15 km à l'est de Craonne ;
    • la route départementale D 1044 (ancienne route nationale 44), via Corbeny, située km au nord-est ;
    • la route départementale D 18 reliant Craonne à Craonnelle au sud-ouest ;
    • la route départementale D 18CD (le « Chemin des Dames »), traversant le nord du territoire de Craonne d'ouest en est ;
    • la route départementale D 19, traversant l'est du territoire de Craonne du nord au sud.

    Transports en commun

    La gare la plus proche est celle de Guignicourt située à 17 km à l'est de Craonne. Cette gare est desservie par les trains du réseau régional TER Picardie et permet d'accéder aux gares de Laon ou de Reims en 20 minutes environ[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 724 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 57 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,3 °C pour 1981-2010[19], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Craonne est une commune rurale[Note 6],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,4 %), terres arables (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[26].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Craonne, selon le Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne de Maximilien Melleville, serait Craubenna au Xe siècle ; Craonna en 907 ; Cranna, Credona, Corona, Creona.

    Le nom viendrait du celtique « Craon », pierre, caverne.

    Histoire

    Foire de Craonne

    Établissement à Craonne d'une foire franche annuelle de trois jours en 1482, à commencer du 2 novembre.

    Vin de Craonne

    La culture du raisin et du vin est très ancienne à Craonne. Les habitants payaient au prieur de Saint-Marcoul la dime du vin qui était un vingtième de leur récolte.

    Craonne au XIXe siècle

    Le village de Craonne entre dans l'histoire nationale en 1814. C'est là que Napoléon Ier remporte une de ses dernières victoires : il parvient à repousser les troupes russes et prussiennes lors de la campagne de France. Cette bataille, lors de laquelle ont été engagées les Marie-Louise, fut particulièrement meurtrière : on compta 5 400 morts ou blessés.

    Au XIXe siècle, le village situé sur les pentes du plateau du Chemin des Dames se consacre à l'agriculture et à la viticulture. Avec l'arrivée du train, les villageois délaissent la vigne pour se consacrer au maraîchage. Sur le haut plateau surplombant la colline se trouvait un saloon américain appelé la Californie créé par Henry Vasnier associé des champagnes Pommery. En sus d'un service d'hôtellerie, d'un zoo, et d'un jardin exotique de plantes amérindiennes, l'endroit était connu pour être une maison de plaisir fréquentée par la bourgeoisie rémoise. Par la suite, le plateau prendra le nom de plateau de Californie[27]. Il est encore possible de découvrir des plantes exotiques ayant survécu à la Première Guerre mondiale.

    Craonne lors de la Première Guerre mondiale

    Emplacement de l'ancien village de Craonne détruit pendant la Première Guerre mondiale.
    L'ancien Craonne mars 1917, aquarelle d'un soldat allemand.

    Le , la 5e armée française installe son quartier général juste à côté de la commune de Craonne, au château d'Hédouville, à Pontavert. Le château de Craonne appartenait également à la famille de Hédouville, qui y installa un hôpital pour les blessés de guerre, avec des annexes dans certaines de ses autres propriétés de Craonne et de Corbeny.

    Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village, situé sur la ligne de front, est occupé et sa population est déplacée.

    Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : cinq millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le et . Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le , une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie[28]. Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en dix jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineries. La Chanson de Craonne associe le village à ces insoumissions et au pacifisme.

    Le , le village, totalement détruit, est libéré par le 320e régiment d'infanterie.

    François Flameng, peintre officiel des armées françaises, a réalisé de nombreux croquis et dessins des événements sanglants qui s'y déroulèrent, et qui ont été publiés dans la revue L'Illustration.

    La reconstruction

    Vue du nouveau village.

    Après la guerre, la reconstruction du nouveau village se fit en contrebas du plateau de Californie, dans la plaine, sur un espace plus propice à une agriculture moderne. L'ancien village était situé en zone rouge, le village devait donc disparaître. En 1931, il a été recouvert par l'arborétum offert par la Suède ainsi que par des jardins de la paix[29]. C'est la ténacité de quelques villageois revenus à Craonne qui oblige les responsables politiques à reconstruire un village.

    Aujourd'hui, le village accueille colloques et manifestations autour de la Première Guerre mondiale. C'est là que se réunit en particulier le Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918.

    Politique et administration

    Vie politique locale

    Siège de la communauté de communes du Chemin des Dames à Craonne.

    Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de sept[30].

    La commune est rattachée administrativement à l'arrondissement de Laon et politiquement au canton de Villeneuve-sur-Aisne et à la première circonscription de l'Aisne représentée par le député René Dosière (PS).

    Avant la disparition du canton de Craonne en mars 2015, Craonne a été le chef-lieu de canton le moins peuplé de France avec ses 76 habitants.

    La commune est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, dont elle est le siège, qui regroupe trente communes[31].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 1878 juin 1878 Abel Broulleaux[33]
    1879 M. Dollé[34]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 2014[35] Noël Genteur[36] - [37] - [38] IDG Conseiller général du canton de Craonne (2004 → 2015)
    Président de la CC du Chemin des Dames
    2014 février 2017[39] Thierry Melotte DVD Employé
    Décédé en fonction
    mars 2017 En cours
    (au 28 juillet 2020)
    Geneviève Hermet Retraitée de l'enseignement
    Réélue pour le mandat 2020-2026 - [40] - [41]

    Services publics

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 84 habitants[Note 8], en augmentation de 6,33 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8478619248641 0581 0561 003918913
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    855852826765708694692665675
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    65363060844143166136144150
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    15014096786867656576
    2015 2020 - - - - - - -
    8084-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Cultes

    Le territoire de la commune de Craonne fait partie de la paroisse catholique « Saint-Rémi de l'Ailette » au sein du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Le lieu de culte est l'église Saint-Martin[46].

    Culture locale et patrimoine

    Commémoration

    La marche des brancardiers, lors de l'animation 2016.

    Chaque est commémorée l'offensive Nivelle par des animations tout au long de la journée.

    Lieux et monuments

    • L'Arboretum du vieux village de Craonne offert par la Suède en 1931, recouvre l'ancien village[29].
    • L'église Saint-Martin, datant de 1931, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [47],[48].
    • L'hôtel de ville de Craonne, datant de 1926, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [49]. La mairie a reçu le , un triptyque de Tardi.
    • L'ancienne école de Craonne, actuel siège de la communauté de communes du Chemin des Dames, datant de 1926, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [50].
    • Sur le plateau de Californie, se dressait Ils n'ont pas choisi leur sépulture, une œuvre monumentale de 1,6 tonne et quatre mètres de hauteur du sculpteur Haïm Kern, érigée à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l’armistice de 1918 et inaugurée le par Lionel Jospin, alors premier ministre. Le son vol est constaté[51], seul son socle restant sur le site. Re-créée elle est inaugurée par François Hollande à la Caverne du Dragon le 17 avril 2017.
    • Entre le plateau de Californie et la Caverne du Dragon, sur le point le plus élevé du plateau, se trouvait un moulin, qui servit d'observatoire à Napoléon Ier, pour suivre et diriger les opérations de la bataille de Craonne le . La tour n'existe plus, tout comme le monument érigé en souvenir de la bataille, qui furent détruits pendant la Première Guerre mondiale. À sa place aujourd'hui une statue en pierre de l'Empereur, érigée par le comité de tourisme et l'union des St. de l'Aisne et inaugurée le par M. Michel Poniatowski, ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • Le mémorial aux 8e et 208e R.I.
      Le mémorial aux 8e et 208e R.I.
    • L'oratoire.
      L'oratoire.

    Héraldique

    Blason de Craonne Blason
    D’or au pal d’azur chargé d’une grappe de raisin surmonté d’une couronne et soutenue d’une gerbe de blé, le tout du champ, le pal accosté de deux épées de gueules chargées chacune d’un écusson de sinople, portant à dextre la date 1814 d’or et à senestre la date de 1914 du même[52].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    Yves Gibeau, auteur d'Allons z'enfants, est enterré dans l'ancien cimetière de Craonne depuis 1994.

    Dans son discours du à Craonne, le Premier ministre de l'époque Lionel Jospin a souhaité que les soldats « fusillés pour l’exemple », « épuisés par des attaques condamnées à l'avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui « refusèrent d’être des sacrifiés », victimes « d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective nationale »[53]. Dans le contexte de cohabitation, cette initiative fut critiquée par le président de la République Jacques Chirac.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Nicolas Offenstadt, Le Chemin des Dames de l'événement à la mémoire, Paris, Stock, 2004, (ISBN 978-2262037000).
    • David Ramolet. Les Ombres de Craonne. Roman; In Octavo Editions, 2009, (ISBN 978-2848780986).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Insee

      Autres références

      1. Stéphane Audoin-Rouzeau, 2000 ans d'histoire, France Inter,
      2. David Malescourt, « Aisne > Craonne (02160) », sur le site habitants.fr d'une société commerciale (consulté le ).
      3. « Orthodromie entre Craonne et Laon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      4. « Orthodromie entre Craonne et Amiens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      5. « Orthodromie entre Craonne et Reims »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      6. « Orthodromie entre Craonne et Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      7. « Recherche d'itineraires », sur le site internet TER Picardie (consulté le ).
      8. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      9. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
      10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
      12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
      13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
      14. « Station Météo-France Martigny-Courpierre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      15. « Orthodromie entre Craonne et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
      16. « Station Météo-France Martigny-Courpierre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      17. « Orthodromie entre Craonne et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
      18. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
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      20. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
      21. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      22. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      24. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
      25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
      27. Benoît Hopquin, « Un « tunnel de la mort », mystère de la guerre 14-18, livre ses premiers secrets », sur Le Monde, (consulté le ).
      28. La bataille de l'Aisne sur le site du CRID (Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918)
      29. 1 2 Lucien Jedwab, « Des arboretums aux couleurs flamboyantes, à visiter (surtout) en automne », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
      30. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
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      37. « Portrait. À Craonne, Noël Genteur, veilleur de mémoire sur le Chemin des Dames : Maire de Craonne pendant plus de 12 ans, Noël Genteur a toujours milité pour la reconnaissance du chemin des Dames. Il était aux côtés de Lionel Jospin en 1998 lorsque le Premier ministre avait déclaré que les fusillés pour l'exemple -les mutins- "réintégraient pleinement notre mémoire nationale". », France 3 Hauts-de-France, 13/4/2017 mis à jour le 12/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
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