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Digoin
Digoin
Digoin vue de la Loire.
Image illustrative de l’article Digoin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Arrondissement de Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
David Bême
2020-2026
Code postal 71160
Code commune 71176
Démographie
Gentilé Digoinais
Population
municipale
7 616 hab. (2020 en diminution de 4,86 % par rapport à 2014)
Densité 219 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 58″ nord, 3° 59′ 03″ est
Superficie 34,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Digoin
(ville-centre)
Aire d'attraction Digoin
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Localisation
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Liens
Site web digoin.fr

    Digoin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

    Géographie

    La Loire et le pont-canal.

    Localisation

    Le pont-canal sur la Loire à Digoin.
    Le pont sur la Loire au début du XXe siècle. Sur la route passait de 1912 à 1939 le chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau de l'Allier qui reliait la ville au Donjon et à Varennes-sur-Allier.

    Située à l'ouest du département de Saône-et-Loire et jouxtant celui de l'Allier, sur la route N 79 entre Mâcon (80 km à l'est) et Moulins (60 km à l'ouest)[1], Digoin se trouve sur la rive droite de la Loire, au confluent de l'Arroux et de la Bourbince, à 233 m d'altitude[2].

    Au sud-est se trouve Lyon à 130 km, au nord-est Beaune à 101 km et Dijon à 155 km[1].

    Le parc naturel régional du Morvan est à 50 km au nord ; le parc naturel régional Livradois-Forez à 80 km au sud-sud-ouest[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Hydrographie

    Un grand nombre de cours d'eau (plus de 100 km de rives dans un rayon de km seulement) font aujourd'hui de Digoin un centre d'activités nautiques. Digoin est traversée par la Loire.

    Venant des autres communes, il est impossible d'atteindre le centre-ville de Digoin sans franchir un pont. Venant du nord (Gueugnon), on franchit la Bourbince à Neuzy. Venant de l'est (Paray-le-Monial) ou du sud (Marcigny - Roanne), on franchit le canal du Centre à l'entrée de Digoin. Venant de l'ouest (Moulins (Allier)), on franchit la Loire qui délimite les départements de l'Allier et de Saône-et-Loire. Venant du nord-ouest (Bourbon-Lancy - Nevers), on franchit l'Arroux au pied de La Motte-Saint-Jean.

    Une fusion de communes

    Dans sa configuration actuelle, la commune résulte de la fusion en 1965 des communes de Digoin et de Vigny-les-Paray.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont (dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du nord) : Rigny-sur-Arroux, Saint-Vincent-Bragny, Saint-Léger-lès-Paray, Vitry-en-Charollais, Varenne-Saint-Germain, Chassenard et Molinet dans l'Allier et La Motte-Saint-Jean.

    Voies de communication et transports

    Voies routières et transport ferroviaire

    On accède à Digoin par la route ou le train :

    Le viaduc de Digoin situé au sud de la commune permet à l'A79 de traverser la Loire.

    Transports doux

    Tracé de l'EV6.

    L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Digoin en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[3].

    C'est la plus célèbre des véloroutes européennes : longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens, la Loire, le Rhin et le Danube.

    Urbanisme

    Typologie

    Digoin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Digoin, une agglomération inter-régionale regroupant 3 communes[7] et 9 956 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), terres arables (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Histoire

    Préhistoire

    Découverte de feuille de laurier solutréennes en silex, à Volgu[13],[14] sur Rigny-sur-Arroux à environ km au sud du bourg, 4,7 km au nord-est de Digoin[15],[16].

    Antiquité

    La découverte de vestiges gallo-romains[17] témoignent d'une implantation relativement ancienne. Le lieu a porté les noms latins de Denegontium puis de Digonium[18].

    Moyen Âge

    Haut Moyen Âge

    Découverte de vestiges mérovingiens[18]

    Pendant plusieurs siècles, l'activité de la ville se déroula aux alentours de la grève sur laquelle était aménagée un port pour la Loire. De ce port étaient exportés vers le val de Loire et Paris les vins du Mâconnais et du Chalonnais ainsi que des bois du Morvan et de la pierre de taille.

    Époque moderne

    À la fin du XVIIIe siècle, les États de Bourgogne procèdent au percement du canal du Charolais (aujourd'hui canal du Centre) qui relie la Saône à la Loire. Ce canal devient navigable à partir de 1793 et intensifie la batellerie ligérienne[19].

    Époque contemporaine

    Carte de la Bourgogne vers 1830, extraite du tableau de la France en 86 départements.

    Amélioration des voies de communication

    La création du canal de Roanne à Digoin et du canal latéral à la Loire (1838 tous deux) nuit petit à petit à la navigation sur la Loire qui décline tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle. Un pont-canal en pierre de taille, long de 243 mètres (onze arches) permet au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière afin d'aller se connecter 4 kilomètres plus loin, au canal du Centre, au lieu-dit le Paradis (cette jonction sera déplacée au port Campionnet par la suite). À la fin du Second Empire, la rigole navigable de l'Arroux est ouverte ; elle porte, grâce à un pont-canal métallique, les eaux de l'Arroux pour alimenter le canal latéral.

    Point de convergence important du réseau routier (sur la route Suisse-Atlantique, avec les routes de Roanne, Nevers, Autun, le Bourbonnais et le Morvan), depuis 1869 sur la voie ferrée Paray-le-Monial - Moulins, Digoin a connu une diversification de ses activités économiques.

    La faïencerie

    Égouttoir à fruit en faïence de Digoin.

    En 1875, la fabrication des Grès et Poteries débute à Digoin.

    En 1876, c'est la Faïencerie de Sarreguemines qui installe une unité de fabrication à Digoin[20],

    L'usine Allia s'installe à Digoin en 1917.

    Éclairage public

    Le , une fête a été organisée pour célébrer joyeusement le nouvel éclairage public de la ville, rendu possible grâce à la construction d'une usine à gaz près de la levée du canal (usine qui, dans un premier temps, alimenta 60 becs de gaz pour les particuliers et 120 destinés à l'éclairage des rues et de quelques édifices publics, tels la mairie, l'hôpital et les écoles)[21].

    Digoin pendant la Seconde Guerre mondiale

    Digoin a été un point stratégique de la Seconde Guerre mondiale.

    Durant le mois de , la ville de Digoin a été le siège de multiples conflits entre les armées française et allemande :

    • le 10, les Allemands ont saboté la voie ferrée passant par Digoin ;
    • le 16, les routes ont commencé à être encombrées par les réfugiés français ;
    • le 17, l'armée allemande est arrivée par l’axe Autun, Digoin et Moulins. Puis, elle s’est emparée des ponts surplombant la Loire ;
    • le 18, l'occupation de la Saône-Loire est totale ;
    • le 19, l'arrivée des chars allemands met fin aux derniers combats.

    De 1940 à 1944, la ville se situait à la frontière entre la zone occupée par les Allemands et la zone non-occupée. Elle est très vite devenue une ville frontière reliant les deux zones. De plus, elle se situe à une heure de Vichy qui était la ville du siège du gouvernement français de l’État français.

    La ville a été un lieu de tension entre les Allemands et les résistants :

    • Marcellin Vollat a été déporté le . Il était le maire de Digoin à titre posthume de 1945 à 1947 ;
    • Titus Bartoli, instituteur en retraite, est un ancien combattant arrêté par la gendarmerie française le pour distribution de tracts communistes et emprisonné plusieurs semaines à Chalon. Il a été fusillé le par les Allemands.

    La ville a été libérée par les alliés le .

    Les Trente Glorieuses

    De l'après-guerre jusque dans les années 1960, Digoin et ses usines ont fait appel à beaucoup de main-d'œuvre étrangère de toutes origines (Espagnols, Portugais, Italiens, Marocains, Turcs, Tunisiens et d'autres). La Briérette, quartier nord-est de Digoin, a accueilli l'immigration des années 1960. Beaucoup de personnes s'installèrent alors dans la cité ouvrière du Tonkin (entre la gare actuelle et la rue Francis-de-Pressensé). Elle appartenait ainsi que d'autres à la Faïencerie. N'étant plus aux normes, elle est détruite dans les années soixante-dix, de même que plus tard, la cité d'urgence construite rue du Bac, ses habitants ont été relogés, avec la création des cités de la Faïencerie et de la C.E.C (Allia de nos jours).

    Le déclin démographique depuis la fin du XXe siècle

    De nombreux immigrés dans les années 1970-1980 sont partis pour de plus grandes villes comme Roanne, Lyon et la région parisienne. Beaucoup d'immigrants espagnols seraient repartis en Espagne. Digoin demeure une ville cosmopolite ouvrière avec une culture « melting pot » issue du rêve américain.

    De nos jours, Digoin perd la majorité de ses jeunes qui, pour trouver du travail, doivent quitter la région vers de plus grandes agglomérations. Depuis moins de 30 ans, la commune a perdu le tiers de ses habitants de 12 000 dans les années 1980 à 8 000 en 2010.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Élections présidentielles 2012

    Premier tour5 599 inscrits, 4 417 votants (78,89 %), votes blancs et nuls 2,26 %

    candidat parti  %
    Nicolas Sarkozy Union pour un Mouvement Populaire 21,29 %
    François Hollande Parti Socialiste 36,97 %
    Marine Le Pen Front National 20,08 %
    François Bayrou Mouvement Démocrate 5,28 %
    Jean-Luc Mélenchon Front de Gauche 10,91 %
    Eva Joly Europe Écologie Les Verts 1,07 %
    Nicolas Dupont-Aignan Debout la France 2,06 %
    Nathalie Arthaud Lutte Ouvrière 0,93 %
    Philippe Poutou Nouveau Parti Anticapitaliste 1,11 %
    Jacques Cheminade Solidarité et Progrès 0,30 %

    Deuxième tour – Inscrits : 5 599 ; votants 4 396 ; taux de participation 78,51 % Blancs ou nuls : 6,03 %

    candidat parti  %
    Élu François Hollande Parti Socialiste 61,12 %
    Nicolas Sarkozy Union pour un Mouvement Populaire 38,88 %

    Les résultats des élections proviennent du ministère de l'intérieur, repris par Francetvinfo[22].

    Élections municipales 2014

    Le maire sortant, Maxime Castagna, divers droite, ne se représente pas. Au premier tour : 5 526 inscrits, 3 898 votants soit 70,54 % de participation, dont 149 blancs ou nuls. Deux listes se présentent : celle de M. Fabien Genet "Génération Digoin", divers droite, qui obtient 2 439 voix soit 65,05 % des votants et celle de Philomène Baccot, "Envies d'agir", union de la gauche. Il n'y a pas de deuxième tour. La liste Génération Digoin obtient 24 élus sur 29. La Liste "Envies d'agir" 5 élus sur 29.

    Résultats régionales 2015

    Résultats du 2d tour
    Le nombre d'inscrits est de 5 333, la participation est de 51,4 % les votes blancs et nuls s'élèvent à 5,84 % Marie-Guite Dufay Liste d'Union de la gauche "Notre Région d'Avance" 37,27 %, 962 votes Sophie Montel Liste du Front national 32,93 % 850 votes François Sauvadet Liste d'Union de la droite La Région en Grand 29,79 % 769 votes.

    Liste des maires

    Mairie de Digoin.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    François Ducarouge Socialiste-SFIO Ouvrier potier, puis cultivateur
    Député (1908-1913)
    Ernest-Eugène Allard
    Charles-Louis Duclaux
    Léonce Carteret Rad. Docteur en médecine
    Conseiller général du canton de Digoin (1925 → 1929)
    François Morin Rad. Propriétaire
    Conseiller général du canton de Digoin (1929 → 1940)
    Gilbert Martin
    ? Marcellin Vollat
    Philibert Guilbert
    Louis-Léon Quéroy[23] SFIO Employé SNCF
    Conseiller général du canton de Digoin (1961 → 1971)
    Maurice Marchandiau PS puis DVG Conseiller général du canton de Digoin (1971 → 1979)
    Pierre Louard[24] Avocat
    Michel Lacroix DVD Exploitant agricole
    Conseiller général du canton de Digoin (1985 → 1992)
    Gérard Bossu PS Ostéopathe
    Conseiller général du canton de Digoin (1992 → 1998)
    Maxime Castagna DVD puis UMP Prothésiste dentaire
    Conseiller général du canton de Digoin (1998 → 2011)
    Fabien Genet DVD Sénateur de Saône-et-Loire (2020 → )
    Conseiller juridique
    Conseiller départemental du canton de Digoin (2015 → )
    5e vice-président du conseil départemental de Saône-et-Loire (2015 → )
    Président du CC Digoin Val de Loire (2014 → 2016)
    Président du Grand Charolais (2017 → )
    En cours David Bême DVD Cadre commercial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La ville de Digoin est jumelée avec Gerolstein, une ville d'eau de l'Eifel dans le land de Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Le jumelage a été scellé le 09/05/1987 à Gerolstein et le 05/09/1987 à Digoin. Les deux villes jumelées entretiennent des échanges intensifs, entre les habitants de leurs cités et les nombreuses associations, écoles, organisations qui sont fortement impliquées dans ce partenariat.

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Digoinais[25].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2020, la commune comptait 7 616 habitants[Note 4], en diminution de 4,86 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7622 2332 5482 4392 8643 0903 4743 5893 635
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4223 4323 8013 5383 3774 2254 6394 8805 869
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 8906 7056 4225 7426 2716 7366 4486 3576 816
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 52910 05011 09311 00810 0328 9478 5278 1467 811
    2020 - - - - - - - -
    7 616--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population atteignit jusqu'à 12 000 habitants ; aujourd'hui elle est aux environs de 9 000 habitants (et 12 000 habitants avec les communes environnantes).

    Structure de la population par grandes tranches d'âges en 2011 et 2016

    De 2011 à 2016 la population de la commune a diminué de 4,11 %, passant de 8 146 habitants à 7 811. L'évolution est marquée par la diminution des toutes les classes d'âge à l'exception de celles de 60 à 74 ans et des 75 ans et plus.

    Population par grandes tranches d'âge, en 2011 et 2016[30]
    tranches d'âge2016 %2011 %
    Ensemble7 8111008 146100
    De 0 à 14 ans1 09714,01 14314,0
    de 15 à 29 ans1 10514,11 22815,1
    de 30 à 44 ans1 11714,31 32216,2
    de 45 à 59 ans1 57620,21 68120,6
    de 60 à 74 ans1 68321,51 57019,3
    75 ans et +1 23315,81 20214,8

    Économie et emploi

    Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)[31]

    catégorie socio-professionnellenombre de ménages %population des ménages %
    Ensemble3 900100,00 %7 691100,00 %
    Agriculteurs exploitants350,95%1301,7 %
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise1634,2%4315,6 %
    Cadres et professions intellectuelles supérieures1363,5 %3254,2 %
    Professions intermédiaires2867,3%6158,0 %
    Employés3819,8%7359,6 %
    Ouvriers90323,1 %2 25329,3 %
    Retraités1 77345,5 %2 81636,6 %
    Autres personnes sans activité professionnelle2245,7 %3855,0 %

    Établissements actifs par secteur d'activité au

    Total %0 salarié1 à 9 salarié(s)10 à 19 salariés20 à 49 salariés50 salariés ou +
    Ensemble620100,0391182231212
    Agriculture, sylviculture et pêche264,2242000
    Industrie508,11920722
    Construction386,11716212
    Commerce, transport, service divers42668,72871191163
    dont commerce et réparation automobile12620,37346412
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale8012,94425335

    Champ : ensemble des activités

    Postes salariés par secteur d'activité au

    Total %1 à 9 salarié(s)10 à 19 salariés20 à 49 salariés50 à 99 salariés100 salariés ou plus
    Ensemble2 725100,05742963634391 053
    Agriculture, sylviculture et pêche40,140000
    Industrie54620,07586550330
    Construction2117,74822271140
    Commerce, transport, service divers1309482214218756582
    dont commerce et réparation automobile81429,914360290582
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale65524,01054694269141

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame-de-la-Providence, reconstruite à partir de 1876 et achevée dans son gros-œuvre en 1894, entièrement rénovée intérieurement à partir de 1975 à l'initiative de l'abbé Rhéty.
    Cigognes et cigogneau
    (église de Digoin, 2007).
    • Le pont-canal de Digoin (1834).
    • L'écluse du XIXe s.
    • Le pont-canal de la Bourbince.
    • L'ObservaLoire, musée installé dans les anciens abattoirs réhabilités, consacré au fleuve Loire et à ses canaux[32]. L'ObservaLoire a été créé en 2001. Il donne la possibilité d'observer, à partir de sa galerie vitrée, le canal, la Loire, le pont-canal et la faune et la flore présentes. L'observaLoire propose des expositions temporaires et quatre salles d'exposition permanentes : salle des canaux, salle de la Loire, salle « marine de la Loire » (vie du port de Digoin) et la salle sous l'eau permettant de voir diverses espèces de poissons[33].
    ObservaLoire de Digoin (Musée de la Loire et des canaux).
    • L'église Notre-Dame-de-la-Providence (1869), dont la façade dispose de tympans et de chapiteaux sculptés entre 1975 et 1978 par le tailleur de pierre Pierre Griot (Cluny) d'après des dessins de Michel Bouillot[34] (artiste qui dota également l'édifice de deux tableaux : un Saint François prêchant aux oiseaux suspendu au-dessus de la chaire à prêcher débarrassée de son abat-voix et une Résurrection de Lazare au-dessus de la chapelle des morts[35]).
    • L'église Sainte-Bernadette (1937).
    • Le musée de la céramique[Note 5].
    Château de Chiseuil.
    • Le château de Chiseuil (XVIIIe siècle).
    • Le kiosque, du début du XXe siècle.
    • Le square du 8-Mai, jardin public, qui occupe l'emplacement d'une très importante tannerie qui fonctionna pendant 135 ans à Digoin (de 1825, année de sa fondation, à 1960) : la tannerie Chopin[37].

    Équipements culturels

    Cinéma Le Majestic

    Le cinéma Le Majestic de Digoin fait partie des Cinémas Panacéa (gérés par l'association Panacéa) qui comptent 3 autres cinémas : le cinéma « Le Danton » de Gueugnon et, depuis février 2022, les cinémas Les Plessis de Montceau-les-Mines et Le Morvan du Creusot (qui appartenaient à Pathé-Gaumont) depuis que Régis Faure, gérant du cinéma Le Majestic à Digoin et président de Panacéa, est devenu leur nouveau propriétaire[38],[39].

    Folklore

    Digoin organise tous les ans en août depuis 1990 sa fête de l'Escargot (la 30e fête a eu lieu les 3, 4 et ). La commune détient ainsi le record de consommation d'escargots de Bourgogne[40]. Le record de 2006 a été battu le au cours de la 18e fête de l'escargot, où 8 400 douzaines, soit 100 800 escargots de Bourgogne ont été engloutis. En outre, 500 kg de beurre, 55 kg de persil et 33 kg d'ail ont été nécessaires pour la préparation, selon la recette « traditionnelle », de cette variété d'escargots.

    Digoin est aussi un centre de joutes. L'ancien maire, Maxime Castagna, est un ancien champion de joute.

    Personnalités liées à la commune

    • Étienne Maynaud Bizefranc de Lavaux (1751-1828), député et général de division français né à Digoin, mort à Cormatin.
    • Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont (1756 -1807), évêque de Vannes, né à Digoin, mort à Vannes.
    • Jean-Baptiste-François Mayneaud de Bisefranc (1755-1836), maître des requêtes au Conseil d’État et député des Cent-Jours, né à Digoin, mort à Génelard.
    • Hyacinthe Maublanc de Chiseuil (1796-1870), né à Digoin, officier de cavalerie et homme politique.
    • François-Désiré Drure (1859-1917), archevêque de Bagdad, y est né.
    • Titus Bartoli (1883-1941), instituteur à Digoin de 1910 à 1938, résistant communiste fusillé le dans la carrière de Châteaubriant.
    • Alexandre Dumaine (1895-1974), grand chef cuisinier de prestige, y est né.
    • Georges Bailly, né à Digoin en 1903. Capitaine au long cours. Arrive à Tahiti en 1929 et devient capitaine du port de Papeete[41].
    • Roger Semet (1910-1975), journaliste et écrivain.
    • Paul Chaussard (1923-2007), historien passionné par l'histoire de Digoin et de la marine de la Loire[42].
    • Alain Robert alias « Le Spider-Man » français : est un grimpeur de haut niveau, connu pour ses solos intégraux et ses escalades urbaines. Natif de Digoin, il a vécu son enfance à Valence.

    Héraldique

    Blason de Digoin

    D'azur à une ancre renversée d'argent sommée d'un croissant accosté de deux étoiles d'or, l'ancre accostée des lettres F et M aussi d'or et soutenue de deux besants, accompagné en pointe et en dessous de l'anneau des lettres C et I aussi d'or[43].

    Ce blason est utilisé par la mairie depuis le début du XXe siècle. Il provient d’armes de 1626 sculptées sur une maison de la ville, d'appartenance inconnue. Il s’agissait d’un blason ovale (de Dame).

    L'ancre renversée (avec un petit organeau à l’extrémité du « diamant », la « sincenelle ») est l’emblème de la marine de Loire. Les étoiles pourraient également symboliser la navigation. Le croissant d’or en chef évoque les croisades, mais symbolise également la richesse et la renommée. Ces armes appartenaient probablement à un riche batelier, dans une ville qui vivait du commerce fluviatile sur la Loire.

    Certains blasonnements décrivent des besants et non des quartefeuilles, en contradiction avec les représentations du blason. La signification des lettres F et M, C et I reste obscure. Il pourrait s’agir des initiales du mari et de sa femme (blason de Dame), rajoutées au blason sur sa représentation murale.

    Notes et références

    Notes

    • Notes sur la démographie
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Structure devenue musée le 13 mai 1992, après avoir été le Centre de documentation de la céramique de Digoin créé en 1972[36]. Il est situé au no 8 rue Guilleminot[13].
    • Autres notes

      Cartes

      1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

      Références

      1. 1 2 3 « Digoin », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
      2. « Digoin, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
      3. EV6 c'est quoi ? - eurovelo6.org, site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des douze itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
      4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
      6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      7. « Unité urbaine 2020 de Digoin », sur insee.fr (consulté le ).
      8. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
      9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
      10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digoin », sur insee.fr (consulté le ).
      11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
      13. 1 2 « Musée de la Céramique de Digoin », sur musee-ceramique-digoin.com (consulté le ).
      14. Chaussard 1996, p. 10.
      15. « Volgu, carte IGN interactive » sur Géoportail.
      16. [Aubry, Peyrouse & Walter 2003] Thierry Aubry, Jean-Baptiste Peyrouse et Bertrand Walter, « Les feuilles de laurier de Volgu (Saône-et-Loire) : une énigme en partie résolue ? », Paléo, no 15, (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
      17. Chaussard 1996, p. 15-16.
      18. 1 2 Chaussard 1996, p. 19.
      19. Chaussard 1996, p. 141.
      20. Paul Chaussard, La faïencerie de Digoin, Éditions du Groupe 71, Mâcon, 1990.
      21. Jean-Claude Cagnon, « À la lueur des réverbères », Images de Saône-et-Loire, n° 88, hiver 1991-1992, p. 19-21.
      22. « Digoin (71160) : résultats élections sénatoriales 2017 », sur FranceTvInfo.fr (consulté le ).
      23. La fiche biographique de QUÉROY Louis-Léon sur le Maitron en ligne
      24. « L’ancien maire Pierre Louard n’est plus », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne).
      25. Les gentilés de Digoin, sur habitants.fr.
      26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      30. « Dossier complet. Commune de Digoin (71176) », sur insee.fr, (consulté le ).
      31. INSEE, dossier complet consacré à la commune de Digoin http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-71176
      32. « ObsrvaLoire », sur observatoire.com (consulté le ).
      33. « Observaloire : Digoin joue enfin sa carte Loire », Images de Saône-et-Loire, n° 127, septembre 2001, p. 14-18.
      34. Frédéric Lafarge, « 2007-2017 : Il y a dix ans, Michel Bouillot nous quittait », Images de Saône-et-Loire, n° 188, décembre 2016, p. 20-23.
      35. À la demande de l'abbé Lucien Rhéty (1921-2010), curé du lieu à partir de 1966. Source : Marie-Aude Poisson, « Michel Bouillot, l'Émerveilleur. Images Sacrées. », Éditions Doyen, Chevagny-sur-Guye, 2021 (ISBN 978-2905990-29-7).
      36. « 1966, premières fouilles sur le site du Vieux-Fresne à Gueugnon », sur academie-sabl-dijon.org (consulté le ).
      37. Paul Chaussard, « La tannerie Chopin à Digoin (1825-1960) », Images de Saône-et-Loire, n° 120, décembre 1999, p. 18-21 ; et n° 121, mars 2000, p. 2-3.
      38. JSL > Montceau-les-Mines > Article « On devrait attaquer les travaux du multiplexe en 2023 » par Lionel JANIN - 05 février 2022
      39. JSL > Le Creusot > Article « Il rachète Le Morvan et relance le projet du complexe cinématographique » par Éric BOUTHRAY - 08 février 2022
      40. La fête de l'escargot
      41. Patrick O'Reilly, « Tahitiens », Société des Océanistes n°36, 1975.
      42. Paul Chaussard sur observaloire.net, le site de l'Observaloire
      43. « Armoiries de Digoin », sur Les emblèmes de France (consulté le ).

      Voir aussi

      Bibliographie

      • Paul Chaussard, Images du passé digoinais, Génelard, Le Caractère en Marche, , 279 p. (ISBN 2-910012-11-5)
      • Paul Chaussard, L'habitat rural ancien dans la région de Digoin, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 39 (automne 1978), p. 5-8.
      • Thierry Bonnot, La ligne de démarcation en Saône-et-Loire pendant la Deuxième Guerre mondiale, Le Caractère en Marche, 1994. 179 p.
      • Fabien Genet, Digoinais dans la guerre, JP Neuville, 2004. 175 p.
      • Paul Chaussard, Marine de Loire et mariniers digoinais, Moulins, Cahiers Bourbonnais, 1970.
      • Paul Chaussard, La faïencerie de Digoin, Mâcon, Éditions du Groupe 71, 1990 (68 pages).

      Articles connexes

      Liens externes