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Bourbon-Lancy
Bourbon-Lancy
La rue de l'Horloge.
Blason de Bourbon-Lancy
Blason
Bourbon-Lancy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme
Maire
Mandat
Édith Gueugneau
2020-2026
Code postal 71140
Code commune 71047
Démographie
Gentilé Bourbonniens
Population
municipale
4 684 hab. (2020 en diminution de 7,6 % par rapport à 2014)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 13″ nord, 3° 46′ 27″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 346 m
Superficie 55,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bourbon-Lancy
(ville isolée)
Aire d'attraction Bourbon-Lancy
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bourbon-Lancy
Liens
Site web bourbon-lancy.fr

    Bourbon-Lancy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

    Elle est connue, notamment, pour sa station thermale, qui est la dernière encore en activité en Bourgogne avec celle de Saint-Honoré-les-Bains[1].

    Géographie

    Localisation

    Bourbon-Lancy est une petite cité médiévale dans le sud-ouest de la Bourgogne. Elle est située à l’extrémité ouest du département de Saône-et-Loire, à la limite avec l’Allier et la Nièvre. Bourbon-Lancy est à 27 km de Digoin, à 35 km de Moulins et à 55 km de Montceau-les-Mines.

    Rose des vents Lesme Vitry-sur-Loire Maltat Rose des vents
    Garnat-sur-Engièvre
    (Allier)
    Beaulon
    (Allier)
    N Mont
    O Bourbon-Lancy E
    S
    Saint-Aubin-sur-Loire Gilly-sur-Loire Chalmoux

    Voies de communication et transports

    La commune est accessible par autocar depuis Moulins (Réseau départemental trans’allier[2]).

    Géologie et relief

    Deux unités géologiques existent : le socle primaire du Morvan à l'est et la Limagne tertiaire à l'ouest ; elles sont séparées par une grande dislocation (rupture de couches terrestres) qu'empruntent les sources thermales pour venir au jour[3].

    Hydrographie

    On compte un ruisselet, dit le Borne[4]. La Loire se trouve à trois kilomètres.

    Les thermes

    Les bains de Bourbon-Lancy sont réputés pour soigner les rhumatismes. On compte plusieurs sources chaudes : la Limbe (58 °C) et Saint-Léger, Valois, La Reine et Descures (au-dessus de 45 °C)[5].

    Climat

    Le climat de Bourbon-Lancy est de type océanique, avec des tendances continentales dû à l'éloignement de la mer. Les hivers y sont froids et humides, les brouillards fréquents et souvent givrants, les ciels clairs se caractérisent par de fortes gelées souvent inférieures à −5 °C. La neige n'y est pas très fréquente, mais les quantités peuvent être importantes. Les records de froid sont proches des −23 °C, atteints en 1985. Les printemps sont tardifs mais de belles journées printanières en mars ne sont pas rares et, avec le vent du sud qui peut souffler assez fort, les 20 °C peuvent être atteints. Toutefois le froid ne lâche pas prise facilement en Bourbonnais, et les gels peuvent anéantir les fleurs des cerisiers jusqu'en mai. Les étés sont très lumineux et secs. Les orages n'éclatent que rarement avec violence. La présence de la Loire toute proche est importante. Le vent d'ouest apporte souvent de belles journées sèches et chaudes. Les canicules peuvent être fortes et Bourbon-Lancy se distingue en Saône-et-Loire par ses records de chaleurs, atteints notamment en août 2003 avec 41,9 °C. En résumé, un climat à la teinte particulière souvent influencée par les vents du nord l'hiver, de sud et d'ouest l'été. La pluviométrie est importante en hiver et au printemps, l'été et l'automne se montrant plus secs et lumineux[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Bourbon-Lancy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourbon-Lancy, une unité urbaine monocommunale[10] de 4 927 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,2 %), forêts (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), terres arables (8,9 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Le nom de la commune, composé de Bourbon et de Lancy, a deux origines différentes[16] : le nom de Bourbon viendrait du gaulois borua[17], de l'ancien français borbe/bourbe comparable à l'occitan borba, « boue, bourbier », tous deux d'origine gauloise avec le mot borba/borva, source bouillonnante, d'où la boue qu'elle produit, de Borvo ou encore Bormanus un surnom d'Apollon qui aurait donné Bourbon mais aussi La Bourboule dans le Puy-de-Dôme ou, dans l'Allier, Bourbon-l'Archambault. Le surnom de Lancy viendrait d'un ancien seigneur nommé Ancellus.

    Histoire

    Antiquité

    Dédicace à Borvo et Damona, les divinités tutélaires du sanctuaire de source antique de Bourbon-Lancy (Autun, musée Rolin).

    Bourbon-Lancy est surtout connue depuis l’Antiquité pour ses eaux thermales qui, des Romains aux curistes du XXIe siècle, soignent les rhumatismes.

    L'agglomération d'époque romaine, située sur le territoire du peuple des Éduens, semble s'être développée sous les règnes des empereurs Auguste et Tibère en périphérie d'un important sanctuaire des eaux dont les divinités tutélaires, Borvo / Apollon et Damona, sont connues par plusieurs inscriptions antiques trouvées dans la commune[18]. Ce lieu de culte devait se trouver à proximité des thermes actuels, qui recouvrent les captages de source et les thermes romains, encore visibles au XVIIe siècle[19]. Un important réseau de galeries antiques liées à l'évacuation des eaux est encore conservé sous le parc thermal[20]. Le lieu de culte, ses sources d'eaux chaudes et son bois sacré sont décrits de manière allusive par un orateur éduen dans un discours d'invitation à l'empereur Constantin en 310[21].

    Dans sa plus grande extension, l'agglomération d'époque romaine s'étendait des thermes aux environs de l'église Saint-Nazaire et au plan d'eau du Breuil. La ville figure sur la table de Peutinger[22] sous le nom d'Acquis Bormonis. Outre les activités liées au sanctuaire, l'agglomération abritait des activités artisanales dont des ateliers de production de statuettes en terre cuite à l'emplacement du plan d'eau du Breuil[23].

    Moyen Âge et Renaissance

    L'agglomération du haut Moyen Âge est documentée par la découverte de sarcophages à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin[24] et de monnaies des empereurs byzantins Zénon et Justinien[25]. Elle abrite alors un atelier monétaire qui frappe des monnaies à la légende BORBON CAS(TRUM)[26].

    Sur l'éperon surplombant les thermes, on bâtit durant le Moyen Âge un château fort orné de sept tours. La ville compte comme patrimoine médiéval un beffroi (qui auparavant était garni d'un pont-levis et d'une grille[27]), le vieux quartier et un rempart, ainsi qu'une église (église Saint-Nazaire, datant du Xe siècle et remaniée au XIIe siècle) du roman primitif, qui lui vaut d'être membre des sites clunisiens. Elle a été le « bailliage le plus occidental de la Bourgogne »[28].

    Bourbon-Lancy constituait une baronnie. Au XIIIe siècle, les seigneuries de Bourbon-Lancy et d'Uchon étaient aux Semur de Luzy puis aux Châteauvillain. Mais bien auparavant, depuis le XIe siècle au moins, une famille de Bourbon dominait la région de l'Arroux en Autunois, comme l'a montré l'historien Jean Richard[29],[30], dont les membres se nommaient notamment Ancéis (Ansei, Anséide, Ansedeus), et Bourbon l'Ancéis s'est transformé en Bourbon-Lancy. Cette famille a donné de nombreux rameaux à la généalogie compliquée : les Montperroux, les Clessy (cf. la postérité naturelle du duc Louis) etc. Il est plausible que par des mariages Bourbon-Lancy soit passé aux Semur[31],[32] puis aux Châteauvillain.

    • Jean Ier de Châteauvillain († 1313 ; fils de Simon Ier de Broyes-Châteauvillain) possédait Luzy, ainsi que Thil-sur-Arroux, Uchon, Bourbon-Lancy et Semur (terres qu'il engage un moment au duc Robert en 1282)[33]. Son fils cadet Guy/Guyot de Châteauvillain-Luzy († 1288), transmet Luzy et Semur à son fils Jean († 1339), alors qu'Uchon et Bourbon passent à sa fille Marie († ap. 1335), qui épouse en 1311 Guillaume II de Mello (né vers 1280/1285-† v. 1326), seigneur d'Époisses et de Givry.
    • Les Mello[34] vont tenir Uchon et Bourbon jusqu'à la fin du XIVe siècle : Guillaume II de Mello d'Epoisses (il était le fils de Guillaume Ier de Mello d'Epoisses - † vers 1283/1285 ; arrière-petit-fils du connétable Dreu IV et petit-neveu de Dreu V de Mello - et d'Agnès de Saint-Vérain) et sa femme Marie de Châteauvillain-Luzy les transmettent à leur dernier fils Guy de Mello († v. 1370) puis à une fille de ce dernier, Marie de Mello, femme de Guillaume de La Trémoïlle († v. 1397 ; maréchal de Bourgogne, oncle de Georges).
      • Les La Trémoïlle[35] — comtes de Joigny et sires d'Antigny à la génération suivante car Guy de La Trémoïlle († av. 1438), le fils de Guillaume et Marie de Mello, marie Marguerite de Noyers, héritière de Joigny et d'Antigny — assument Uchon et Bourbon avec Louis de La Trémoïlle († sans postérité vers 1467 ; fils de Guy et Marguerite), puis sont continués à Bourbon par les Vergy d'Autrey[36] (car une sœur de Louis, Claude de La Trémoïlle († v. 1438/1440), dame d'Antigny et de Bourbon-Lancy — alors qu'Uchon passe à leur sœur aînée Jeanne de La Trémoïlle, comtesse de Joigny — épouse en 1434 Charles de Vergy d'Autrey, † 1467), les Vergy de Champvans (car la petite-fille de Claude et Charles de Vergy, Marguerite de Vergy d'Autrey († 1472), fille de leur fils Antoine de Vergy († v. 1458), marie en 1469 sans postérité son cousin Guillaume IV de Vergy-Champvans et Champlitte, † v. 1520), enfin par les Talmay :
      • car Guillemette de Vergy d'Autrey (v. 1440-1504), sœur d'Antoine et tante de Marguerite de Vergy ci-dessus, dame de Frôlois et d'Antigny, héritière de Bourbon-Lancy en 1472, épouse 1° 1451 Guillaume de Pontailler-Talmay (d'où la suite d'Antigny), puis 2° 1476 Claude de Toulongeon de La Bastie (-sur-Cerdon) († v. 1503 ; fidèle du Téméraire puis de Marie et Maximilien, chevalier de la Toison d'Or en 1482, sire de Sennecey en 1483 ; fils d'Antoine (1385-1432) qui fut sire de Buxy, La Bastie, Montrichard, Traves, St-Aubin, maréchal de Bourgogne, chevalier de la Toison d'Or en 1430).
      • Mais la baronnie de Bourbon-Lancy est alors vendue à Anne de Beaujeu (1461-1522 ; duchesse de Bourbon et d'Auvergne, dame de Beaujeu, fille de Louis XI et sœur de Charles VIII). Après la chute de son gendre le connétable-duc Charles de Bourbon (1490-1527), les duchés de Bourbon et d'Auvergne passent à Louise de Savoie (1476-1531 ; mère du roi François) vers 1527/1528, puis sont rattachés à la Couronne en 1531 par François Ier (comme le duché de Bourgogne, dès 1477, par Louis XI), et Bourbon-Lancy l'est aussi.
    • Gilbert-Charles Le Gendre (1688-1746), 1er marquis de St-Aubin en 1718 sous la Régence (un fief que son père Charles Le Gendre († 1702) avait acheté en 1652), acquiert aussi la terre de Bourbon-Lancy cette même année 1718 par aliénation de la Couronne à son profit. Bourbon suit désormais le sort féodal de St-Aubin :
      • achat par les du Crest en 1752 (Pierre-César du Crest (1711-1763), père de Mme de Genlis) ; par Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles (1717-1799 ; mari de la marquise de Pompadour) en 1757 jusqu'en 1770 (puis retour à la Couronne : Louis XV) ; enfin par Charles-Jean-Baptiste des Gallois de La Tour (1715-1802 ; arrière-petit-fils de Charles Le Gendre († 1702) ci-dessus)[37] en 1771. Marquis de St-Aubin et vicomte de Gléné, sire de la Tour (-Chalabran), Chezelles et Dompierre, premier président du Parlement de Provence et intendant de la généralité d'Aix, Charles-Jean-Baptiste des Gallois sera ainsi le dernier seigneur de Bourbon-Lancy, abordant la Révolution en position fort délicate à Marseille.

    En 1580, Henri III envoie son premier médecin, Miron, son premier architecte, Androuet du Cerceau, et son contrôleur des bâtiments, Donon, à Bourbon-Lancy pour remettre en état les bains et préparer le séjour de la reine, Louise de Lorraine, atteinte de stérilité[38]. Il leur faut très vite « remettre aucunement l'ancienne commodité des bains accablés et confondus dans leurs ruines, destoupper les canaux, tant des fontaines que de la vuidange desdicts Bains, où déjà la longueur du temps avoit ensevely le nom avec la forme de la chose »[39]. Louise de Lorraine y séjourne d’août à novembre 1580. Elle y revient en 1582 et 1583 pour tenter, en vain, de devenir enceinte[40].

    Période moderne

    En 1622, la commune accueille des membres des frères mineurs capucins ; le 10 mars 1658, elle les dote d'une aide de 40 livres, « attendu qu'ils sont grand nombre de religieux et que les aumônes qui leur sont données par les habitants de cette ville ne sont pas suffisantes pour les faire subsister, et que journellement ils rendent de signalés services aux dits habitants »[41].

    Période contemporaine

    Elle est chef-lieu de district de 1790 à 1795[42].

    En 1793, Bourbon-Lancy, à l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire, change de nom et devient provisoirement Bellevue-les-Bains[43].

    Au XIXe siècle, le marquis Étienne Jean François d'Aligre fait bâtir un hôpital, par philanthropie, déboursant quatre millions de francs or ; une statue du marquis et de son épouse, ainsi que des armoiries dispersées rappellent leur don[44]. En juin 1904, des inondations submergent en partie la ville[45].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Bellevue-les-Bains[46].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Élections municipales de 2020

    L'hôtel de ville.

    Lors des élections municipales des 23 et 30 mars 2014, trois listes étaient candidates : la liste du Parti socialiste conduite par le maire sortant, une liste divers gauche et une liste divers droite. La liste PS a été largement battue (ne recueillant que 31 % des suffrages exprimés) par la liste divers gauche (46 % des suffrages exprimés), la liste divers droite recueillant 21 %[47].

    Administration municipale

    Listes des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1841 1850 Lazare Compin Propriétaire et banquier
    Les données manquantes sont à compléter.
    1850 juillet 1856 Lazare Compin Propriétaire et banquier
    juillet 1856 août 1865 Louis Pinot Médecin
    Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1855 → 1870)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1912 mars 1934 Gabriel Pain Médecin
    mars 1934 1940 Henry Turlier Directeur commercial
    Sénateur de Saône-et-Loire (1935 → 1944)
    Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1935 → 1940)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 1977 Marc Gouthéraut SFIO puis PS Assureur
    Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1945 → 1976)
    mars 1977 mars 2001 Roger Luquet PS Enseignant
    Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1976 → 1994)
    mars 2001 5 avril 2014 Jean-Paul Drapier PS Professeur d'histoire
    Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (2008 → 2015)
    5 avril 2014 En cours
    (au 5 avril 2014[48])
    Édith Gueugneau DVG Préparatrice en pharmacie
    Députée de la 2e circonscription de Saône-et-Loire (2012 → 2017)
    Conseillère régionale de Bourgogne (2004 → 2012)
    Vice-présidente du conseil régional de Bourgogne (2010 → 2012)
    Présidente de la CC Entre Arroux, Loire et Somme (2017 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    Politique environnementale

    Jumelages

    Bourbon-Lancy figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[49].

    À ce jour, la ville est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

    En 2020, la commune comptait 4 684 habitants[Note 4], en diminution de 7,6 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6232 8022 5262 4002 2922 8142 8793 0033 160
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2073 2923 2223 2033 2283 7003 8113 8814 162
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 1584 2664 4694 2084 8434 5404 5954 5594 846
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6 1716 2636 6406 5076 1785 6345 5025 4665 275
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 0694 7134 684------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Santé

    Sports

    La ville compte un club de football (USB Bourbon-Lancy), un club de basket (Bourbon Basket) et un club de judo (ASFPT Judo Bourbon-Lancy).

    Média

    Radio

    La ville reçoit principalement les radios locales provenant de Dompierre-sur-Besbre et Diou (Fusion FM 91.3 - 95.9 et RFM 103.8) et les stations publiques de l'émetteur du Puy-de-Dôme et du Haut-Folin.

    D'autres stations sont reçues de façon variable depuis Moulins, Vichy, Charolles, etc.

    Télévision

    La TNT est recevable depuis les émetteurs du Puy-de-Dôme et du Haut-Folin.

    Presse

    Le quotidien régional est Le Journal de Saône-et-Loire, d'autres sont également diffusés comme La Montagne (Moulins) et Le Journal du Centre (Decize).

    En hebdomadaire, c'est La Renaissance (Paray-le-Monial) qui paraît chaque semaine, et jusqu'en juillet 2022, il y avait Les Nouvelles de Saône et Loire, journal local qui a cessé sa diffusion après 74 années de diffusion (soit 3528 numéros) ; il était imprimé par les imprimeries Sotty à Bourbon-Lancy.

    En presse gratuite, jusqu'au printemps 2023 il y avait Bourbon Com, dépliant publicitaire des commerçants locaux devenu une application numérique et, depuis l'été 2023, il y a ICI Annonces, dépliant gratuit de petites annonces qui paraît mensuellement.

    Économie

    Site industriel implanté à Bourbon-Lancy depuis 1874, l’usine FPT - Fiat Powertrain Technologies - (ex-Iveco-Unic) est le premier employeur privé de Bourgogne, avec un effectif de plus de 1 600 personnes. L’établissement produit des moteurs d’une puissance de 240 à 700 chevaux. Ces moteurs équipent principalement les véhicules du groupe Fiat : Iveco, Irisbus, CNH, etc. Le site, fondé en 1874, était alors la manufacture des machines agricoles Puzenat. L'activité évolue dans les années 1960 avec la fabrication des tracteurs Someca. À la création d'Iveco (Groupe Fiat) en 1975, l'établissement s'est spécialisé dans la fabrication des moteurs diesels. Il produit également des moteurs GNV, dont le plus puissant moteur au monde, d'une puissance de 460 chevaux[53]. L'usine de Bourbon-Lancy est également un site pilote pour le groupe Fiat.

    La commune compte également plusieurs PME : « La Fromagerie Terre D'or », « Les Parfums Jardin de France », etc.

    Le slogan touristique qui accompagne le logotype de la ville est : « Bourbon-Lancy, le plein de vie ».

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château du Vignault.
    Hôpital de Bourbon-Lancy.
    Entrée de la ville.
    • Le Vieux Quartier.
    • Le château du Vignault.
    • La glacière du Fourneau.
    • Le château Puzenat (XVIIIe siècle), occupé par le Centre de l’enfance.
    • Le château Sarrien (XVIIIe siècle, construit par le baron Dormy de Neuvy), occupé par le Centre d’animation sociale et culturelle[54].
    • Trois églises (église Saint-Nazaire, église du Sacré-Cœur, chapelle de Saint-Denis).
    • L'hôpital d'Aligre, qui se dota tout à la fin du XIXe siècle de ses propres thermes, petit bijou d'architecture dû à l'architecte François Dulac[55].
    • La fontaine du Vieux Bourbon.
    • La porte de l'Éperon, les remparts.
    • L'hôtel de ville, édifié d'après des plans dessinés par Émiland Gauthey[56]. Bâti en 1783, il fait partie des quatre hôtels de ville hérités de l'Ancien Régime en Saône-et-Loire[57].
    • Un monument à la guerre de 1870 et un autre à la Première Guerre mondiale.
    • Le pont du Fourneau franchit la Loire par la RD 973 en direction de Beaulon dans le département de l'Allier.
    • Le Grand Hôtel.
    • Le moulin Ragon (« Petit Robinson »).

    Lieux disparus

    • Hippodrome de Sornat (1896-1974)[58].

    Musées

    Espaces verts

    Bourbon-Lancy est classée ville fleurie, elle possède trois « fleurs ».

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Jean-Baptiste des Gallois de La Tour (1715-1802).
    • Claude Rameau (1876-1955), « peintre de la Loire », est né dans la commune[59]. Il est le conservateur du musée de Saint-Nazaire de 1911 à 1929[60].
    • Ferdinand Sarrien, maire de Bourbon-Lancy, député, sénateur, ministre et président du Conseil. Il a donné son nom au château Sarrien.
    • Michel Laurent, coureur cycliste (1974-1984).
    • Bernard Depierre (1945-), homme politique.
    • Édith Gueugneau, députée de la 2e circonscription de Saône-et-Loire (2012-2017) et maire de Bourbon-Lancy (2014-).

    Coutumiers des bains

    Héraldique

    Blason de Bourbon-Lancy Blason
    D'azur au lion d'or accompagné de huit coquilles du même rangées en orle.
    Détails
    Armes des premiers seigneurs de Bourbon-l'Archambault.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Brian Timms mentionne l’existence d’une variante blasonnée ainsi : « d’or au lion de gueules, à l’orle de huit coquilles d’azur » qui, selon lui, aurait été mentionnée pour la première fois dans un document en 1631. Ces armes, qui étaient celles des seigneurs de Bourbon (-l'Archambault) de la famille de Dampierre (1196-1296), auraient pu être octroyées à la ville par Eudes de Bourgogne (1230-1269), comte de Nevers, d’Auxerre et de Tonnerre, duc héritier de Bourgogne, époux à partir de 1248 de Mathilde II de Bourbon (v. 1234-1262), dame de Bourbon.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Guide de Bourbon-Lancy, texte de Bernard de Vaulx, édité par le Syndicat d'initiatives et des amis des arts de Bourbon-Lancy et ses environs, 1955, 31 pages.
    • Jean Forest (maire adjoint), Bourbon-Lancy, la visite du vieux quartier, revue « Images de Saône-et-Loire » no 45 (printemps 1981), p. 25–26.
    • Bourbon-Lancy, ville du dieu Borvo, revue « Images de Saône-et-Loire » no 45 (printemps 1981), p. 21–23.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

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    Références

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    60. « Fileuse Bourbonnaise », Plateforme ouverte du patrimoine (POP).
    61. Jacques-François Chomel, Traité des eaux minérales, bains et douches de Vichy, avec des observations sur les eaux de Bourbon l'Archambault et du Mont d'Or en Auvergne, (lire en ligne), Henry III frequentoit les bains de Bourbon-Lancy & Catherine de Medicis, épouse de Henry Il doit sa fécondité à ces eaux ; son Medecin Femel lui ayant conseillé non-seulement la boisson des eaux mais même les bains & la douche, elle eut au bout de neuf mois Henry III, ensuite Charles IX & François Il qui ont tous regné successivement..