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La Dombes
Image illustrative de l’article Dombes
Vue aérienne de la Dombes.

Subdivision administrative Auvergne-Rhône-Alpes
Subdivision administrative Ain
Villes principales Trévoux
Villars-les-Dombes
Châtillon-sur-Chalaronne
Coordonnées 45° 58′ 01″ nord, 5° 00′ 00″ est
Régions naturelles
voisines
Côtière
Bugey
Bresse
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La Dombes
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La Dombes

La Dombes est un des pays du département français de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Région naturelle et historique, elle est constituée d'un plateau d'origine morainique parsemé d'étangs.

La région est voisine de deux autres grandes régions naturelles, la Bresse et le Bugey.

Géographie

Géographie physique

La Dombes correspond à un plateau d'origine morainique (dépôt de sable, de cailloux et d'argile) situé dans le département de l'Ain au nord-est de Lyon[1]. Sa superficie est de 1 500 km2 environ et son orientation est légèrement nord-ouest, comme l'indique son réseau hydrographique (Veyle, Chalaronne)[2]. Elle est limitée à l'ouest par la vallée de la Saône et au sud par la Côtière qui surplombe les plaines du Rhône. À l'est, la rivière de l'Ain la sépare du Bugey et le Revermont marque la limite avec les contreforts du massif du Jura. Seule la limite nord est peu nette : progressivement la Dombes entre en contact avec la Bresse.

Pays

À partir du mariage d'Humbert de Beaujeu et de Marguerite de Baugé, la Dombes, soit l'ensemble des territoires de la maison de Beaujeu situés sur la rive gauche de la Saône – également appelé à l'époque « Beaujolais à la part de l'empire », par opposition au Beaujolais propre, vassal du royaume – forme une souveraineté sur laquelle les princes exercent les droits régaliens (notamment battent monnaie) et ne dépendent pas du roi de France[3]. Cette souveraineté a pour capitale Trévoux et est formée de deux territoires non contigus avec douze châtellenies dont celles de Trévoux, Thoissey, Saint-Trivier, Ambérieux, Beauregard, Villeneuve, Montmerle, Baneins et Ligneux, constituent la basse Dombes, à l'ouest, et les trois autres, Chalamont, Lent et Le Chatelard forment la haute Dombes, à l'est. Le territoire qui sépare les deux Dombes avec Villars et Châtillon est appelé le couloir bressan.

En 1762, lorsque la principauté de Dombes est rattachée au royaume de France, elle devient un pays de France, compris dans le gouvernement général de Bourgogne, situé entre la Bresse, le Lyonnais, le Beaujolais et le Mâconnais.

De nos jours, la Dombes est, avec la Bresse, le Bugey, le Revermont et le Pays de Gex, un des « Pays de l'Ain ».

Caractéristiques

L'étang Neuf, près de Bouligneux, en assec (mai 2014).

Les étangs, très nombreux (plus de mille qui occupent environ 11 000 ha[2]), sont d'origine humaine. Ils ont été creusés principalement par les moines, en mettant à profit les dépôts d'argile morainiques. En particulier, leur profil est maîtrisé et déterminé par le type de pêche; à la différence des étangs du Forez, au fond plat, les étangs de la Dombes présentent une très légère pente, permettant à l'eau de s'écouler lentement et régulièrement vers l'émissaire (dénommé « thou ») lors de leur vidange au printemps tous les 4-5 ans à l'occasion de la pêche, avant d'être laissés à sec en général un été, pour être cultivés en avoine ou en maïs. Ils permettent une pisciculture importante de carpes et de brochets depuis longtemps[4] et alimentaient les populations, en particulier de Lyon, lors des nombreux « jours maigres ».

L'alternance assec-évolage est une particularité culturelle et culturale locale, où culture céréalière et élevage du poisson sont intimement associés.

La grenouille de la Dombes est une spécialité culinaire locale[5].

Richesse écologique

Paysage de la Dombes.

D'un point de vue ornithologique, la Dombes est la zone biogéographique présentant la plus grande diversité spécifique de la région Auvergne-Rhône-Alpes : elle possède 131 espèces d'oiseaux nicheurs. C'est une zone humide d'importance internationale pour les oiseaux migrateurs, classée en ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux). L'ensemble des étangs est proposé au réseau Natura 2000.

Parmi les espèces emblématiques de la Dombes, on peut citer :

  • le Grèbe à cou noir ;
  • la Nette rousse ;
  • la Guifette moustac.

Outre les oiseaux, la Dombes est aussi une zone majeure pour la préservation d'un grand nombre d'autres espèces comme :

  • la Marsilée à 4 feuilles,
  • la Rainette verte,
  • la Leucorrhine à gros thorax,

Ces trois espèces, comme beaucoup d'autres, trouvent ainsi en Dombes un bastion majeur pour leur préservation à l'échelle nationale.

Depuis le 22 mars 2023, la Dombes est désormais labélisée site RAMSAR[6]. Ce label reconnaît l'importance internationale de la Dombes en tant que zone humide pour la préservation de la biodiversité.

« La » ou « les » Dombes ?

La question de l'utilisation du pluriel ou du singulier pour nommer la région est sujette à discussion. Les Dombistes actuels utilisent aussi bien l'appellation « la Dombes » que « les Dombes ».

La région de Dombes reste la Dombes, au singulier, les dombes étant les fonds d'étangs, leurs eaux troubles. Ainsi on dit en Dombes : dans la région des dombes (étangs), tandis que dans les dombes veut dire dans les étangs.

On notera à ce sujet le nom de la commune du pays Villars-les-Dombes, qui prête à confusion. Ici, le « les » s'écrit ailleurs « lès » et vient du latin latus ; il signifie « près de » la Dombes. Il conviendrait donc d'écrire « Villars-lès-Dombes ».

D’après Georges FAFOURNOUX, Académicien de la Dombes, il faut dire « la[7] » Dombes.

Étymologie

Le nom apparaît au VIIe siècle sous la forme terra de Dumbis

Communications

La région est traversée par la ligne de la Dombes et la route Lyon - Bourg-en-Bresse. La partie sud-ouest est devenue suburbaine de Lyon.

Histoire

Origines de la Dombes

Cœur de la chapelle Notre-Dame-de-Beaumont à La Chapelle-du-Châtelard. Peintures murales du XVe siècle

La Dombes était au temps de Jules César peuplée par les Ambarres. Au Ve siècle, elle faisait partie du royaume des Burgondes. Lors du partage de Verdun en 843 entre les trois petits-fils de Charlemagne, elle fit partie de la zone centrale qui revenait à Lothaire Ier, titulaire de l'Empire. Mais l'éloignement du pouvoir causa la création de seigneuries qui s'érigèrent en seigneuries quasi autonomes.

La Dombes dans le Saint Empire

À la fin du XIIe siècle, les sires de Baugé et de Thoire-Villars se partagent la région qui dépend en théorie toujours de l'Empire. Le mariage du entre la fille du sire de Baugé et Humbert V de Beaujeu fait passer le nord de la Dombes dans le domaine des Beaujeu jusqu'en 1400, (date à laquelle leurs terres passent aux Bourbons, cousins du roi de France). La partie sud de la Dombes appartient, elle, aux sires de Thoire-Villars, qui possèdent également des terres dans le Bugey. Chacune des deux familles fait partie d'un camp différent dans des guerres locales. En effet, la Dombes est impliquée à partir de la fin du XIIIe siècle dans les conflits entre les comtes de Savoie auxquels les Beaujeu s'allient et leurs voisins du Dauphiné, dont les sires de Villars sont les alliés comme le comte de Chalon. Cette guerre se superpose à la guerre de Cent Ans, où la Bourgogne voisine s'allie aux Anglais alors que les trois derniers sires de Villars servent les rois de France.

Dès 1325, voulant aider Édouard, comte de Savoie, contre Guigue V, dauphin de Viennois, Humbert Ier de Beaujeu est fait prisonnier à la bataille de Varey. Il est alors contraint de prêter hommage pour les seigneuries de Meximieux, Miribel et Bourg-Saint-Christophe à l'est de la Dombes, et demande au comte de Savoie un dédommagement. Les terres des sires de Villars subissent, quant à elles, plusieurs chevauchées parties des terres des comtes de Savoie, et, à partir de l'avènement d'Humbert V de Thoire-Villars en 1300, la famille s'oriente progressivement vers la France ; Humbert VI est l'un des principaux artisans du rattachement du Dauphiné, jusqu'ici terre d'Empire, à la France, en 1349 ce qui permet que la situation s'apaise, aux alentours de 1355. Mais chacune des deux familles s'éteint vers 1400 ce qui entraîne la prise de possession des Dombes par de grandes familles.

Au Nord, en 1400, le dernier des Beaujeu, Édouard II, cède ses États au duc de Bourbon, Louis II. De son côté, Humbert VII de Thoire-Villars, n'ayant pas vu son fils unique lui survivre et se trouvant menacé par le duc de Bourgogne à qui il refuse de prêter hommage, vend ses terres en 1402, en les partageant entre les ducs de Savoie et de Bourbon, pour se placer ainsi sous la protection de ces grands princes. Humbert VII garde toutefois l'usufruit de ses terres jusqu'à sa mort, en 1423.

Rattachement progressif au royaume de France

La souveraineté de Dombes en 1662.
Le Journal de Trévoux

En 1523[8], François Ier accuse le connétable de Bourbon de félonie, en vertu de quoi il confisque ses terres dans le royaume de France et dépêche des troupes pour confisquer la partie de la Dombes lui appartenant, bien que ces terres se trouvent côté Empire, la Saône marquant la frontière entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique. Il institue alors la fonction de gouverneur afin d'administrer la Dombes en son nom, ainsi qu'un parlement de Dombes qui siège d'abord à Lyon, par « territoire emprunté ». L'occupation royale par François Ier dure du au , suivie par celle d'Henri II du au , puis par celle de François II du au [9].

Double tournois, 1622, Principauté de Dombes, Marie de Bourbon-Montpensier.

En 1560[8], François II décide de rendre ses possessions au connétable de Bourbon, mais celui-ci étant déjà mort et sans descendance, il les restitue à son cousin et héritier, Louis III de Bourbon, duc de Montpensier (1513-1582). L'empereur n'ayant pas eu l'ambition de contrer le roi de France lorsqu'il avait confisqué ce territoire relevant pourtant de sa juridiction, les Montpensier érigent la Dombes en petite souveraineté indépendante dont Trévoux devient en toute logique la capitale, en raison de l'ampleur prise par la ville à la fin du Moyen Âge. On rassemble dès lors dans cette cité tous les organes nécessaires à la bonne administration d'un petit État.

Les souverains et souveraines successifs durant cette période sont Louis de Bourbon-Montpensier de 1560 à 1582, François de Bourbon-Montpensier de 1582 à 1592, Henry de Bourbon-Montpensier de 1592 à 1608, Marie de Bourbon-Montpensier de 1608 à 1626, Gaston d'Orléans et Marie de Dombes de 1626 à 1627, Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier de 1627 à 1693 (avec tutelle légale de Gaston d'Orléans jusqu'en 1650)[9].

Un hôpital est fondé à Trévoux par la duchesse de Montpensier, sous l'impulsion de Claude Cachet de Garnerand, conseiller au parlement de Dombes. Contre la libération du duc de Lauzun dont elle était amoureuse, la Grande Mademoiselle cède à Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan, la souveraineté de Dombes, tout en s'en réservant la jouissance viagère jusqu'à sa mort, qui survient le .

En 1696, le duc du Maine fait transférer le parlement de Dombes de Lyon à Trévoux, faisant bâtir en 1703, un palais pour l'accueillir. Il favorise, de plus, l’imprimerie implantée à Trévoux où ne s'exerce pas la censure du royaume de France, autorisant les Jésuites à y imprimer leurs "Mémoires de Trévoux", journaux d'information et de critique scientifique, théologique et littéraire. Plusieurs éditions du Dictionnaire de Trévoux y sont également imprimées. La souveraineté de Dombes est à Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, de 1693 à 1736, Louis-Auguste II de Bourbon de 1736 à 1755 et Louis-Charles de Bourbon, comte d'Eu, de 1755 à 1762[9].

Le [8], Louis Charles de Bourbon, comte d'Eu, troisième fils du duc du Maine, échange avec Louis XV la souveraineté de Dombes contre les vicomtés d'Argentan et d'Exme, la terre et seigneurie de Sorel, le duché de Gisors, les bois royaux de Clary et du marquisat de Bizy. Le de la même année, la Dombes est dès lors définitivement rattachée au royaume de France.

Par un édit du mois d', enregistré le suivant, le roi supprime le parlement de Trévoux et sa chancellerie. Les attributions du parlement dont il connaissait comme parlement et cour des aides sont portées devant le conseil supérieur de Lyon ; celles dont il connaissait comme chambre des comptes sont dévolues à la chambre des comptes de Paris et celles dont il connaissait comme bureau des finances sont attribuées au bureau des finances de Lyon. Par un édit de , enregistré le 22 de ce mois, le roi supprime la châtellenie de Trévoux ainsi que les bailliages de Chalamont et de Thoissey et crée une « sénéchaussée et siège d'élection réunis ». L'édit porte que ce tribunal tiendrait ses séances à Trévoux et connaîtrait de toutes les matières qui ressortissaient de la chambre des requêtes du parlement de Trévoux, ainsi que les bailliages supprimés, sauf l'appel au conseil supérieur de Lyon. Des lettres-patentes du , enregistrées le suivant, portent que les appels des jugements rendus en la sénéchaussée établie à Trévoux, seront relevées au présidial de Lyon en toutes causes et matières de nature à pouvoir y être jugées. Lorsque, en 1774, le roi rétablit le parlement de Paris et supprime les conseils supérieurs créés en 1771, la sénéchaussée de Trévoux est comprise dans le ressort du parlement de Paris et celui-ci substitué au conseil supérieur de Lyon.

Par un édit de Louis XVI du mois de , enregistré au Parlement de Dijon le suivant les lettres de jussion du de la même année, l'ancienne souveraineté de Dombes est rattachée au pays de Bresse (et ses états) et incorporée à la généralité de Bourgogne. Les enjeux de cette réunion furent essentiellement fiscaux.

L'Assemblée nationale constituante confirme l'incorporation de la Dombes au royaume par un décret du , sanctionné par Louis XVI le suivant, portant réunion à la France du pays de Dombes et dépendances[10].

Le XIXe siècle

Plan d'assèchement de la Dombes entre 1834 & 1892.

Au milieu du XIXe siècle, des moines créent l'abbaye Notre-Dame-des-Dombes au Plantay, afin d'aider à assainir la région marécageuse et limiter les effets de la malaria. Cette maladie est en effet un fléau à cette époque et les étangs sont remis en cause[2].

En 1864, la Compagnie de la Dombes est créée pour y faire passer une ligne de chemin de fer et « dessécher et mettre en valeur dans un délai de dix ans, à partir du , six mille hectares au moins d'étangs, dont la suppression aura préalablement été approuvée par l'administration, soit en acquérant lesdits étangs pour les transformer directement en prairies, bois et terres arables, soit en provoquant leur dessèchement et leur mise en valeur au moyen de primes payées aux propriétaires, en numéraire, en travaux agricoles, en construction, en engrais ou de toute autre manière. Sont comptés dans cette surface les étangs qui seront supprimés par le passage du chemin de fer, dans une zone de deux kilomètres de chaque côté de la voie »[11].

Le XXe siècle

Le programme d'assèchement est stoppé par la loi proposée par le sénateur de l'Ain, Alexandre Bérard, en 1901, qui favorise la remise en eau des étangs[2]. La région devient, avec la proximité de Lyon, un terrain de choix pour les activités telles que la chasse et l'équitation[2].

À partir des années 1950, le développement urbain, notamment de Lyon, et l'évolution des pratiques agricoles exercent de fortes pressions sur la Dombes, avec un fort exode rural, puis un mouvement de reflux des Lyonnais grâce au développement de la voiture, engendrant un phénomène de périurbanisation. Par ailleurs, l'intensification agricole se traduit par une transformation des prairies permanentes en cultures céréalières, menaçant l'existence même des étangs[12].

Le XXIe siècle

Un projet de parc naturel régional est lancé en 2008 et formalisé en décembre 2013 dans la création d'une association de préfiguration. Il est néanmoins abandonné en 2016[13].

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur aux trois fleurs de lys d'or et au bâton péri en bande de gueules.
Commentaires : La Dombes ne possède pas d'armoiries propres. Ce blason est celui utilisé par le duc du Maine, prince légitimé, et ses fils, derniers souverains de la Dombes au XVIIIe siècle[14].
Abbaye Notre-Dame-des-Dombes au Plantay.
Abbaye Notre-Dame-des-Dombes au Plantay.

Économie

Industrie

À l’époque de la souveraineté de Dombes, l'étirage de l'or et de l'argent, en vue d'en faire des fils propres à décorer les tissus précieux, était un monopole royal en France. Pour tréfiler, il fallait passer par les argues royales (machines servant à l'étirage du métal) de Lyon ou de Paris. Or, Trévoux étant situé à seulement 25 km au nord de Lyon et bénéficiant d'immunités fiscales puisque située en dehors du royaume de France, les tireurs d'or comprirent rapidement l'intérêt qu'ils auraient à s'y établir. Ils s'installèrent en masse à Trévoux et y implantèrent durablement une industrie qui prospéra jusqu'à la seconde guerre mondiale. À la fin du XIXe siècle, les Trévoltiens se spécialisèrent dans la fabrication de « filières » en diamant (pièces à travers laquelle on passe le métal en force afin de l'affiner), faisant de Trévoux la capitale mondiale de la filière en diamant.

Pisciculture

La Dombes abrite à elle seule près de 18 % de la surface nationale des étangs exploités. Ces piscicultures extensives sont gérées par quelque 300 pisciculteurs qui produisent 21 % de la production piscicole nationale (1 600 t) dont :

La moitié de la production est destinée au marché et l’autre au repeuplement des étangs par les sociétés de pêche. On constate aussi le développement de l'élevage de truites et une multiplication des étangs et lacs consacrés exclusivement à la pratique de la pêche à la mouche.

Cette économie a été perturbée en 2006 par l'apparition du virus Influenza 1 H5N1 HP dans la région, qui a justifié une interdiction d'approcher les berges, ce qui a empêché certains pisciculteurs de travailler.

Dombes dans les arts et la culture

Films

Cinéma

  • 1969, Le Diable par la queue de Philippe de Broca (au château de Fléchères)
  • 1992, L'Affût de Yannick Bellon
  • 1996, Ridicule de Patrice Leconte: Grégoire Ponceludon de Malavoy (interprété par Charles Berling), jeune aristocrate, se rend à la cour de Louis XVI à Versailles afin d'obtenir les moyens d'assécher les marais de la Dombes, sa région natale.
  • 1999, Les Enfants du marais de Jean Becker
  • 2006, Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval
  • 2008, Papillon noir de Christian Faure
  • 2009, La Marquise des ombres (téléfilm) d'Édouard Niermans (au château de Fléchères)
  • 2010, Les Lyonnais d'Olivier Marchal (au château de Fléchères, une nuit de tournage)
  • 2012, La Religieuse de Guillaume Nicloux (au château de Fléchères)
Le château de Fléchères à Fareins

Télévision

Festival

Cuivres en Dombes

Festival consacré aux musiques de cuivres, il se tient dans les châteaux et éléments du patrimoine. Il a lieu la dernière semaine de juillet depuis 1996[15].

Notes et références

  1. J. Beauchamp, « Géologie du département de l'Ain », sur u-picardie.fr, université de Picardie (consulté le )
  2. 1 2 3 4 5 Alain et Denis Varaschin, Tout savoir sur l'Ain, Le Coteau, Horvath, s.d. (ISBN 27171-0497-6), p. 8-9
  3. C.-F. de Poleins, Histoire de la Souveraineté de Dombes, Éditions du Bastion.
  4. Groupe Zones humides, 2018, Zones Humides Infos no 94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide, Les étangs de la Dombes : un système agro-piscicole singulier inscrit dans le temps, L. Bérard, « Zones Humides Infos n°94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide », sur snpn.com,
  5. Victoria Houssay, « La grenouille des Dombes : un emblème voué à disparaître ? », sur L'Académie du Goût, (consulté le )
  6. « La Dombes labellisée Ramsar », sur Ministères Écologie Énergie Territoires (consulté le )
  7. https://www.dombes-tourisme.com/la-dombes-ou-les-dombes/
  8. 1 2 3 Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. XXXVIII.
  9. 1 2 3 Pierre Lenail, Le parlement de Dombes, Lyon 1523 à 1696 — Trévoux 1697 à 1771, Lyon, Bernoux & Cumin, , p. 181.
  10. Décret du 27 septembre 1791, portant réunion à la France du pays de Dombes et dépendances :
    L'ASSEMBLÉE NATIONALE, après avoir entendu son comité des domaines, DÉCLARE que le pays de Dombes, avec ses dépendances, est uni à l'empire français, et en conséquence DÉCRÈTE ce qui suit :
    ARTICLE PREMIER. — Les évaluations commencées en exécution du contrat du 17 mars 1762, seront reprises, continuées et parachevées suivant les derniers errements, d'après les règles et les formes qui seront établies par un décret particulier.
    ART. 2. — Le même décret déterminera le tribunal ou les tribunaux chargés de juger lesdites évaluations, et de régler les distractions, réductions et réformes dont elles pourront être susceptibles.
  11. Bulletin des lois de la République Française, vol. 24, Paris, Imprimerie Nationale, coll. « Bulletin des lois », (lire en ligne), chap. 1071 (« Partie supplémentaire »), p. 661-672.
  12. Groupe Zones humides, 2018, Zones Humides Infos no 94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide, Un écosystème fragile sous influence urbaine, I. Roussel, « Zones Humides Infos n°94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide », sur snpn.com,
  13. Patrice Gagnant, « Le parc naturel régional de la Dombes, c’est fini ! », sur leprogres.fr, (consulté le )
  14. Pierre-Henri Chaix, Armorial des communes et collectivités des pays de l'Ain, éditions A. Bonavitacola, 1996
  15. SPL Dombes Tourisme, « Le Festival Cuivres en Dombes », sur dombes-tourisme.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

  • Parlement de Dombes
  • Les souverains de Dombes
  • Césaire Nivière (1799-1879), agronome fondateur de l'Institut agricole de La Saulsaie à Montluel.
  • Zone humide

Liens externes

Sources

  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Dombes » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)