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Estrée-Blanche
Estrée-Blanche
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Bernard Delétré
2020-2026
Code postal 62145
Code commune 62313
Démographie
Gentilé Estrée-Blanchois
Population
municipale
915 hab. (2020 en diminution de 3,79 % par rapport à 2014)
Densité 172 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 38″ nord, 2° 19′ 19″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 99 m
Superficie 5,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Enquin-lez-Guinegatte
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Liens
Site web Estrée-Blanche

    Estrée-Blanche [etʁe blɑ̃ʃ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Estrée-Blanchois.

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe à km, au sud-ouest, de la commune d'Aire-sur-la-Lys et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys.

    Communes limitrophes d’Estrée-Blanche
    Blessy
    Enquin-lez-Guinegatte Estrée-Blanche Liettres
    Ligny-lès-Aire Rely

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    Trois cours d'eau coulent à Estrée-Blanche : le ruisseau Surgeon[1], le Longhem[2] et la Laquette (affluent de la Lys), les deux premières se jetant dans la troisième[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[4].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 842 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés et gérés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[5]. Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protégés :

    • les zones humides et pelouses du mont-Plein de la Crèche (parcelle acquise en maitrise foncière), terrain acquis (ou assimilé) et géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d'une superficie de 19,68 hectares[6] ;
    • les pelouse de la vallée Jacquet à Sommeville (parcelle acquise en maitrise foncière), terrain acquis (ou assimilé) et géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d'une superficie de 0,655 hectares[7] ;
    • la lande de Montaigu (Parcelle maitrise d'usage), terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[8].

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les terrils boisés de Fléchinelle, d’une superficie de 61 hectares et d'une altitude variant de 45 à 105 mètres. Ces deux terrils de Fléchinelle sont situés à l’extrémité ouest du bassin minier d’où leur appellation de « far-west » du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais où la végétation naturelle a en partie repris ses droits[9].

    Carte de la ZNIEFF sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Estrée-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 2 894 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,6 %), prairies (21,1 %), zones urbanisées (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 159, D 186, D 186 E2 et D 341, appelée chaussée Brunehaut, et est située à 14 km, au nord-ouest, de la sortie no 5 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[19].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve à 12 km, au sud-ouest, de la Gare d'Isbergues, située sur les lignes d'Arras à Dunkerque-Locale et d'Armentières à Arques, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[20].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Estrées en 1157 ; Strées en 1203 ; Streis en 1223 ; Estreis en 1230 ; L’Estrée en 1295 ; Estrées en 1400 ; Estrehem vers 1512 ; Estrée la Blanche en 1528 ; Estrées-lez-Fléchinel et Estrée blanche au XVIIIe siècle[21], Etrée Blanche en 1793 ; Estrée-Blanche depuis 1801[22].

    Étymologie

    Estrée est un mot de l'ancien français, altération du latin strata[23], qui désignait une voie recouverte de pierres plates, racine adoptée par l'anglais (street), l'allemand (Straße) et le néerlandais (straat) ainsi que par la plupart des langues romanes (cf. le français estrade, battre l'estrade). Ce mot, estrée, a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il a été conservé dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[24]. Il passait effectivement à Estrée-Blanche la vingt-troisième branche de la voie militaire romaine rattachée à la cinquième chaussée[25].

    Estrée-Blanche rappelle les toponymes du type Aubevoye « voie blanche » , peut-être à cause d'un empierrement de couleur blanche[26],[24].

    Strate en flamand.

    Histoire

    La commune est toujours desservie par une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut, reliant Arras à Thérouanne, repérée aujourd'hui dans ces environs route départementale 341.

    Avant la Révolution française, Estrée-Blanche est le siège de seigneuries dont celle de Criminil ou Créminil dont il reste le château.

    Les seigneurs d'Estrée-Blanche avaient pour armes « d'argent à trois merlettes de sable »[27], armes proches de celle de la célèbre famille d'Estrées mais les membres de cette dernière semblent provenir d'un autre Estrées, nom très répandu.

    Seigneurs de Créminil

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la famille Le Merchier possède la seigneurie de Créminil ou Criminil, dont elle possède le château[28].

    • Antoine François Le Merchier, fils d'Antoine II seigneur de Linzeux et d'Humerœuil, chevalier, est seigneur de Créminil au XVIIIe siècle. Il épouse Caroline Vanderbeken par contrat de mariage du . Il remplit la fonction de conseiller au Conseil provincial d'Artois puis de président du même conseil. Il est également commissaire du roi aux États d'Artois depuis le retour de la province à la couronne de France
    • François Joseph Le Merchier, seigneur de Créminil, fils d'Antoine François, prend pour femme Marie Louise Cochet.
    • Jean Louis Le Merchier, fils de François Joseph, écuyer, nait le . Il bénéficie le , en même temps que son frère Louis François Joseph, seigneur de Tourillon, d'une sentence de noblesse. La même sentence le condamne à trente livres d'amende pour s'être attribué la qualité de Messire[28]. Il est seigneur de Criminil, Tourillon, Quinquempois, Wep, lieutenant d'infanterie au régiment de Monaco, actuellement Flandres, et habite Saint-Omer. Il fait l'objet en septembre 1783 de lettres données à Versailles lui accordant la chevalerie héréditaire, l'autorisation de mettre une couronne de comte sur ses armes et de prendre deux lévriers pour supports[29]. En septembre 1786, des lettres données à Versailles lui accordent le titre de comte sans qu'il soit obligé de l'affecter à une terre en particulier. Un de ses frères mort en 1742 a servi dans l'une des quatre compagnies des gardes du corps du roi[30].
    • François Valentin Le Merchier, fils aîné de Jean-Louis, a été pourvu, après preuves de noblesse faites, d'une charge de Madame, épouse du Monsieur, frère du roi[29] En 1786, il est capitaine au régiment Royal-Roussillon (cavalerie). Son frère cadet est en 1786 lieutenant au régiment de Champagne et a fait avec distinction les six dernières campagnes de la guerre d'Amérique. Le frère puîné est lieutenant au régiment Royal (infanterie)[30].

    Seigneurs d'Estrée-Blanche

    • Jean dit Malet de la Viesville seigneur d'Estrée-Blanche, chambellan de Philippe-le-Bon[31].
    • Pierre Isidore de Lannoy est seigneur d'Estrée-Blanche au XVIIIe siècle. Il est conseiller honoraire au conseil d'Artois en 1744 puis secrétaire du roi en la chancellerie d'Artois le . Il meurt en exercice le . Il avait épousé Antoinette Françoise Julie Le Saffre. Leurs enfants, Bonne Charlotte Françoise Joseph de Lannoy, Isidore Alexandre Joseph Xavier de Lannoy, Noël Marie Joseph de Lannoy et Pierre Antoine de Lannoy, tous frères et sœurs, sont déclarés nobles par une sentence de noblesse rendue le [28].

    Guerre de Succession d'Espagne

    Durant la guerre de Succession d'Espagne lors du siège de Lille (1708), le 2 septembre, le prince Eugène de Savoie-Carignan porte deux colonnes de son armée vers Estrée-Blanche. Une autre colonne sous la conduite du duc de Malborough se dirige vers Divion[32].

    Exploitation minière

    Estrée-Blanche est située à l'extrémité du bassin minier Nord - Pas-de-Calais. Une fosse a été ouverte sur la commune vers 1856[33].

    Un décret impérial du 31 août 1858 accorde aux sieurs Félix Lequien, Tétin-Desgaspary, Alexandre-François Pinard, Adrien Mathieu et Benoit Furne la concession sur les communes d'Enquin et Estrée-Blanche. Dans ce décret, l'article 2 précise le nom de la concession de Fléchinelle[34]. Il ne reste de cette époque que l'habitat typique.

    Première Guerre mondiale

    Le , un aérodrome est implanté à Estrée-Blanche accueillant le no 56 Squadron d'aviation anglais[35].

    • La cavalerie indienne traversant la commune, en juillet 1915.
      La cavalerie indienne traversant la commune, en juillet 1915.
    • Des soldats indiens jouant au football, en juillet 1915.
      Des soldats indiens jouant au football, en juillet 1915.
    • Des mules devant une entreprise de la commune, en 1915.
      Des mules devant une entreprise de la commune, en 1915.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[22].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Aire-sur-la-Lys. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Norrent-Fontes[22].

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Charles Vandomme PS
    1999[36] Paul Fievet Démissionnaire
    1999 2006 Gérard Traisnel Démissionnaire
    2006 En cours
    (au 18 février 2022)
    Bernard Delétré Ancien employé
    Réélu pour le mandat 2014-2020[37] - [38]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[39] - [40]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    L'école primaire.

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre l'école primaire de la Lacquette[41].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[42].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Estrée-Blanchois[43].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

    En 2020, la commune comptait 915 habitants[Note 6], en diminution de 3,79 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300330359374394413424416453
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    430426440494544584570564625
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8249981 1581 4871 5071 2641 2071 3521 180
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 1641 0931 0681 005988928918911932
    2014 2019 2020 - - - - - -
    951917915------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 456 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,6
    4,9
    75-89 ans
    9,4
    14,3
    60-74 ans
    15,1
    19,0
    45-59 ans
    17,7
    20,1
    30-44 ans
    19,0
    20,5
    15-29 ans
    17,9
    21,0
    0-14 ans
    20,3
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,6
    5,5
    75-89 ans
    8,9
    16,4
    60-74 ans
    17,8
    20,3
    45-59 ans
    19,3
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,1
    15-29 ans
    16,2
    20,2
    0-14 ans
    18,1

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument historique

    C'est la famille Le May qui fit construire ce château en 1443. Il fut restauré après les dégâts causés par les troupes du XVIe siècle. Les habitants de ce château sont la famille Le May, en 1540 Hugues de Buleux, en 1670 Antoine de Vignacourt et la famille Le Merchier de 1687 à la Révolution.

    • Le côté ouest du château.
      Le côté ouest du château.
    • Une vue sur la cour intérieure.
      Une vue sur la cour intérieure.
    • Les tourelles et le pont levis.
      Les tourelles et le pont levis.
    • L'entrée du château.
      L'entrée du château.

    Autres lieux et monuments

    • L'église Saint-Vaast.
      L'église Saint-Vaast.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Les corons.
      Les corons.
    • Le centre de soins.
      Le centre de soins.

    Personnalités liées à la commune

    • Raymond Lardeur (d) (1908-1973), artiste peintre, né dans la commune.
    • Jacqueline Maquet (1949-), femme politique française, née dans la commune.

    Héraldique

    Estrée-Blanche est une des rares communes du Pas-de-Calais a ne pas disposer de blason.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le climat océanique altéré de type 4 apparaît comme une transition entre l'océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'à l’Ouest, cette transition s'élargit jusqu'à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l'Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’été étant assez sec. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les façades, toitures et douves du château, ainsi que le parc boisé qui l'entoure avec l'allée de tilleuls qui mène au château (cad. allée de tilleuls, au débouché du CD 186 : C 26, 30 ; parc boisé délimité par la rivière la Laquette : C 454, 455 ; douves : C 28, 33 ; terrain entourant le château : C 29, 34 ; bâtiments du château et cour intérieure : C 35) sont classés monument historique par arrêté du 19 avril 2005.
      Le parc du château de Créminil est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 27 septembre 1946

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références nombreuses

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Surgeon (E3510870) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Longhem (E3510880 ) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Laquette (E3510850 ) » (consulté le )
    4. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
    6. « Espace protégé FR1507219 - zones humides et pelouses du mont-Plein de la Crèche », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    7. « Espace protégé FR1507246 - pelouse de la vallée Jacquet à Sommeville », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « Espace protégé FR4506056 - pelouse de la vallée Jacquet à Sommeville », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « ZNIEFF 310013755 - Terrils boisés de Fléchinelle », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 d'Enquin-lez-Guinegatte », sur insee.fr (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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