(pcd) Artoé
(nl) Artesië
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(149 ans, 6 mois et 23 jours)
Devise | « Artois, rends-toi ! - Nenni ma foi ! » |
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Hymne | Chanson des Rosati (XIXème siècle) |
Statut |
Ancienne province du Royaume de France Fait partie de : gouvernement militaire de Picardie (1640-1765) généralité d'Amiens (1640-1755) généralité de Lille (1755-1790) |
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Capitale | Arras |
Langue(s) | Français, picard, flamand |
Religion | Catholicisme |
Monnaie | livre tournois |
Villes principales |
Arras Saint-Omer Béthune Aire-sur-la-Lys Saint-Pol-sur-Ternoise Hesdin Lens Bapaume Lillers Hénin-Beaumont |
Population |
223 061 (1784) 1 110 106 (2008) |
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Densité |
44.7 hab/km2 (1784) 222.5 hab/km2 (2008) |
Gentilé | Artésiens |
Superficie | 4 988 km2 |
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Prise d'Arras aux espagnols par les armées du roi de France | |
Le traité des Pyrénées reconnaît le rattachement d'une partie de l'Artois au Royaume de France | |
Le traité de Nimègue confirme le rattachement de l'entièreté de l'Artois au Royaume de France | |
L'Artois est transféré de la généralité d'Amiens à la généralité de Lille | |
L'Artois est intégré en grande partie dans le département du Pas-de-Calais |
(1er) 1640 | François de Jussac d'Embleville |
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(Der) 1724-1765 | Louis de Gand de Mérode de Montmorency |
(1er) 1765-1767 | Louis de Gand de Mérode de Montmorency |
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(Der) 1790 | Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné |
(1er) 1757-1836 | Charles-Philippe de France |
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(Der) 1820-1883 | Henri d'Artois |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
L’Artois est une région historique de France et le nom d'une province[1] tirée du comté du même nom, avant de devenir un gouvernement militaire du royaume de France de 1765 à 1789 sous l’Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd’hui principalement inclus dans le département du Pas-de-Calais. Les habitants de l’Artois sont les Artésiens. Les premières mentions de l'Artois datent du Moyen Âge et correspondait à un ensemble de pays traditionnels aux contours du Diocèse d'Arras avant la révolution. Ses frontières sont alors variables, cela est du au rattachement de l'Artois au domaine royal, sans la doyenné de La Bassée et sans la ville de Douai, mais comprenant l'Audomarois et le Ternois, qui dépendaient alors du Diocèse de Thérouanne[2].
L'Artois était de 863 à 1237 dans le comté de Flandre, d'où la majorité des beffrois, symbole d'autonomie des villes de Flandre et du Ponthieu. Elle fut en 1384, aux Pays-Bas bourguignons, comme la Flandre et le Hainaut voisin.
Le nom Artois demeure aujourd’hui dans le nom de communautés de communes et de pays d’aménagement du territoire.
Étymologie
Le nom Artois, viendrait du peuple celtique des Atrebates. Leur nom est probablement issu du celtique *Adtrebates de *Ad-treba-ti peut-être « ceux qui habitent » ou « ceux qui possèdent des villages » (cf. vieil irlandais ad-treba « il habite, il cultive », verbe dérivé de treb « habitation », cognat du breton tre- « village » cf. trève, gallois tref « habitation »), latinisé en Atrebates[3].
Ils vivaient en Atrébatie correspondant approximativement à l'Artois, dont l'étymologie s'explique par leur nom. Leur oppidum Nemetocenna (ou Nemetacon « le pays, le terrain appartenant au sanctuaire » cf. nemeto- et suffixe -āko.) est connu à partir de la période du Bas-Empire romain sous le nom Arras (Athrebate xie siècle) qui conserve également cet ethnonyme selon un processus fréquemment observé en Gaule[4].
Héraldique
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Les armoiries de l'Artois se blasonnent ainsi : |
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Robert Ier d'Artois brise les armes paternelles « de France ancien » (semé de fleurs de lys) par un lambel chargé de neuf châteaux. Cette surcharge fait référence à la fois aux neuf châtellenies d'Artois (Guînes, Tournehem, Saint-Omer, Aire-sur-la-Lys, Béthune, Hesdin, Bapaume, Lens…) et aux armes de la maison de sa mère, Blanche de Castille (« de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur »). Blanche de Castille possédait les châtellenies de Hesdin, Bapaume et Lens avant 1237 comme douaire[5].
Géographie
Étendue géographique
En 1789, juste avant l'abolition des gouvernements généraux, l'Artois avait une superficie d'environ 4 988 km2[6]. Au 1er janvier 2008, 1 110 106 personnes vivaient sur ce territoire de 4 988 km2, soit une densité de population de 226 hab./km2, deux fois la densité moyenne de la France.
Le gouvernement d'Artois était composée de :
- toutes les communes de l'actuel arrondissement d'Arras, à l'exception de : Étaing et Tortequesne (qui appartenaient à la Flandre française), Boiry-Notre-Dame et Dury (qui appartenaient au Cambrésis), Nédonchel, Ytres, Halloy, la partie de la commune de Beauvoir-Wavans située rive sud de l'Authie (c'est-à-dire l'ancienne commune de Beauvoir-Rivière) et la moitié d'Auxi-le-Château située rive sud de l'Authie (qui appartenaient toutes cinq à la Picardie) ;
- toutes les communes de l'actuel arrondissement de Lens, à l'exception de : Rouvroy, Pont-à-Vendin et Estevelles (qui appartenaient à la Flandre française) ;
- toutes les communes de l'actuel arrondissement de Béthune ;
- toutes les communes de l'actuel arrondissement de Saint-Omer, à l'exception de : Thiembronne, qui appartenait au Boulonnais, en Picardie ; Surques, Rebergues, Haut-Loquin, Alquines, Bouvelinghem, Bonningues-lès-Ardres, Zouafques, Nielles-lès-Ardres, Autingues, Louches, Landrethun-lès-Ardres, Rodelinghem, Brêmes et Ardres, qui appartenaient à l'Ardrésis, en Picardie ; Balinghem, Guemps, Offekerque, Nouvelle-Église, Vieille-Église et Oye-Plage, qui appartenaient au Calaisis, en Picardie ;
- toutes les communes des cantons de Hesdin, du Parcq et de Fruges ;
- toutes les communes du canton de Campagne-lès-Hesdin à l'exception de : Sempy et Marles-sur-Canche, qui faisaient partie du Boulonnais, en Picardie ; Boisjean, Buire-le-Sec, Maintenay et Roussent, qui faisaient partie de la Picardie ;
- les communes de Humbert et Campagne-lès-Boulonnais dans l'arrondissement de Montreuil ;
- les communes de Hocquinghen et Herbinghen dans l'arrondissement de Calais ;
- dix-huit communes de l'actuel département du Nord : Saint-Momelin (dans l'arrondissement de Dunkerque), Sainghin-en-Weppes (dans l'arrondissement de Lille), Roost-Warendin, Auby, Flers-en-Escrebieux, Lauwin-Planque, Esquerchin, Cuincy, Lambres-lez-Douai, Courchelettes et Gœulzin (toutes 9 dans l'arrondissement de Douai), Aubencheul-au-Bac, Sailly-lez-Cambrai, Boursies, Flesquières, Noyelles-sur-Escaut, Villers-Plouich et Gouzeaucourt (toutes 7 dans l'arrondissement de Cambrai) ;
- quatre communes de l'actuel département de la Somme : Mézerolles, Terramesnil, Lesbœufs et Combles (mais pas l'ancienne commune de Fregicourt, fusionnée avec Combles en 1834, qui appartenait à la Picardie).
Source de cette section : État par ordre alphabétique des Villes, Bourgs, Villages & hameaux de la Généralité de Flandres & d'Artois.
Composition
Artois | |
Subdivision administrative | Hauts-de-France |
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Subdivision administrative | Pas-de-Calais |
Villes principales | Arras Bapaume Hénin-Beaumont Lens Béthune |
Coordonnées | 50° 30′ nord, 2° 30′ est |
Régions naturelles voisines |
Ternois, Ponthieu, Boulonnais, Audomarois, Amiénois |
Pays (div. territoriale) | Pays d'Artois, Lens-Liévin, Hénin-Carvin, Béthunois |
Régions et espaces connexes | Gohelle, Plaine d'Arras, Pays de Méaulens |
Les pays naturels d'Artois, dans leur pays traditionnels d'après Alexis-Marie Gochet. | |
Selon Alexis-Marie Gochet[7], l'Artois peut se subdiviser en plusieurs parties, il décrit en premier lieu un Artois roman, comprenant l'Artois propre autour d'Arras, il y met aussi lOstrevant avec pour capitale Bouchain dans le Nord, il y rajoute le Ternois avec pour chef-lieu Saint-Pol-sur-Ternoise, et enfin lEscrebieu autour de Lens, Béthune et Hénin-Liétard. D'autres sources indiquent au sud-ouest le bailliage d'Hesdin[8]. On peut y rajouter l'Audomarois, que Gochet mentionne indirectement sous le nom dArtois flamingant, qui a pour capitale Saint-Omer, et jadis Thérouanne.
Cependant, la constitution de l'Artois peut différer d'un document à l'autre, et des historiens tels que Paul Roger ne confondent pas Ostrevent et Artois[9].
Il est possible de distinguer de nombreux pays naturels, compris entièrement ou non dans les limites de la province d'Artois (liste non exhaustive) :
- L'Artois propre dont:
- La plaine agricole d'Arras
- Le pays de Méaulens
- Le pays de Baudimont
- L'Arrouaise
- L'Audomarois dont:
- L'Audomarois
- L'Airois
- Le Lillérois
- Le pays Lumbrois
- Le pays de l'Alleu, réuni à l'Artois en 1717.
- L'Escrebieu dont:
- La Gohelle
- Le Béthunois
- Une petite partie des Weppes
- Le Ternois (ancien Comté de Saint-Pol) dont:
- Le Saint-Polois
- L'Aubignois
- Le Bruaysis
- Le pays d'Avesnes-le-Comte
- L'Hesdinois (ancien Bailliage d'Hesdin)
Géologie
Le Sud de l'Artois est marqué par les collines de l'Artois, qui correspondent à une zone de soulèvement le long de nombreuses lignes de failles parallèles[10].
Le pendage des couches argileuses et des couches poreuses explique le phénomène connu sous le nom de puits artésiens.
Principales villes
Au recensement de 1806, les 10 plus grandes villes de l'Artois étaient :
- Saint-Omer : 20 362 habitants
- Arras : 19 286 habitants
- Aire-sur-la-Lys : 8 408 habitants
- Béthune : 6 379 habitants
- Carvin : 4 522 habitants
- Lillers : 4 154 habitants
- Laventie : 4 070 habitants
- Hesdin : 3 450 habitants
- Saint-Pol-sur-Ternoise : 3 409 habitants
- Lestrem : 3 274 habitants
En 2016, les villes les plus peuplées de l'Artois sont :
- Arras : 40 883 habitants
- Liévin : 30 936 habitants
- Lens : 30 689 habitants
- Hénin-Beaumont : 25 901 habitants
- Béthune : 25 186 habitants
- Bruay-la-Buissière : 22 230 habitants
- Avion : 17 900 habitants
- Carvin : 17 167 habitants
- Saint-Omer : 14 443 habitants
Histoire
Les contours de l'Artois ont varié au cours des siècles, en fonction des aléas de l'Histoire et des rattachements ou séparations d'avec les comtés voisins (comté de Boulogne, comté de Flandre...). Au cours du XIIIe siècle, Barthélémy l'Anglais inclut même les cités importantes du comté d'Artois comme Arras et Thérouanne en Picardie, dans son encyclopédie De proprietatibus rerum. Dans les versions en moyen français publiées de 1480 à 1500[11], Jean Corbichon, qui réalise la traduction la plus célèbre de cet ouvrage, rajoute également Béthune, Lens et Saint-Omer parmi ces places fortes[12].
Préhistoire
Les Atrébates
L'Artois correspond à peu près au pays de la tribu gauloise des Atrébates[13], dont la capitale Nemetocenna est devenue Arras. Les Romains intégrèrent ce pays dans la province romaine de Belgique.
Le pagus Atrebatensis
L'Artois fut conquis au Ve siècle par les Francs et donné en 863 par Charles le Chauve à Judith, sa fille, qui épousa Baudouin Bras-de-Fer, comte de Flandre[13]. L'Artois devient ainsi flamand.
Après avoir été longtemps possédé par les comtes de Flandre, sous la suzeraineté de la France, il fut réuni à la couronne en 1180. Le comte de Flandre Philippe d'Alsace engagea l'Artois à titre de dot pour le mariage de sa nièce Isabelle, fille de Marguerite et de Baudouin V de Hainaut avec Philippe-Auguste.
Le comté d'Artois
Louis IX donna l'Artois en 1237, avec titre de comté, à Robert, son frère puîné.
Après avoir relevé des ducs de Bourgogne, l'Artois est rattaché au domaine royal à la mort de Charles le Téméraire, le 5 janvier 1477. Le traité de Senlis l'attribue à l'Empereur Maximilien Ier. La souveraineté en est perdue par François Ier de France au traité de Cambrai, et il passe par héritage aux Habsbourg d'Espagne. Il fut annexé définitivement par la France 130 ans plus tard, après la guerre de Trente Ans, le 7 novembre 1659, aux termes du traité des Pyrénées, sauf Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer (l'Artois réservé). Le comté fut alors divisé en Artois français et en Artois espagnol[14], cette dernière section ne revint à la France qu'en 1678. Le comté d'Artois est réuni au Gouvernement Général militaire de Picardie à partir de 1640, il y reste pendant plus d'un siècle, jusqu'en 1765, date à laquelle il devient un Gouvernement militaire indépendant pendant une vingtaine d'années jusqu'à l'abolition des gouvernements généraux et particuliers lors de la Révolution française, en 1789[15].
Politique et administration
Lorsque la France est divisée en gouvernements généraux et particuliers, certains ont leurs propres lois, leurs propres privilèges et leurs propres libertés. L'Artois est un de ces pays à avoir conservé jusqu'à la Révolution, les institutions locales appelées « assemblée d'État »[16]. Ces assemblées d'État sont le lieu où siègent les trois ordres (oratores, bellatores et laboratores) et assurent les intérêts de la province[16]
Artois dans la littérature
- Aux XIIe-XIIIe siècles, un groupe de trouvères de la ville d'Arras et de ses environs réunissait des poètes issus de divers milieux (Audefroi le Bâtard, Jean Bodel, Conon de Béthune, Adam de la Halle...). Ces poètes-musiciens artésiens ont souvent apporté une touche de légèreté à la poésie de l'époque et ont exploité le genre général de la romance.
- L'auteur artésien le plus célèbre est probablement l'Abbé Prévost, originaire d'Hesdin. Son roman-mémoires Manon Lescaut voit sa première partie se dérouler à Amiens, ville dont le protagoniste Des Grieux est originaire et où il rencontre Manon qui est alors en provenance d'Arras[17].
- Alexandre Dumas, dans son roman Les Trois Mousquetaires, place une partie du récit dans un couvent de Béthune.
- Maurice Druon, dans sa suite romanesque historique Les Rois maudits, place l'Artois et le combat que se sont livré Robert III d'Artois et sa tante Mahaut d'Artois en première ligne, et le présente comme l'élément déclencheur de la guerre de Cent Ans.
- Plusieurs romans de Georges Bernanos — en particulier Sous le soleil de Satan ou Journal d'un curé de campagne — voient leur intrigue se nouer dans cette province, où il a passé son enfance. Il restitue l'ambiance crépusculaire des « chemins creux du pays d'Artois à l'extrême automne, fauves et odorants comme des bêtes, sentiers pourrissant sous les pluies de novembre, galops dans le ciel, eaux mortes. » (Préface, Les Grands cimetières sous la Lune).
Notes et références
- ↑ Le terme province est ici volontairement employé car il était fréquemment utilisé par les contemporains pour nommer cet espace qui n'était ni une généralité, ni un gouvernement (avant 1765), mais qui possédait des caractéristiques propres dans la généralité d'Amiens, et dont les limites correspondent à l'ancien comté d'Artois. L'État par ordre alphabétique des Villes, Bourgs, Villages & hameaux de la Généralité de Flandres & d'Artois de 1787 utilise cette dénomination et désigne également les provinces de Flandre-Wallone, de Flandre-Maritime et du Hainaut pour regrouper les villages composant ces régions historiques.
- ↑ Diocèse d'Arras, « Carte du Nord - Pas-de-Calais avec la limite des diocèses avant la révolution » [archive] « Commune de Quiéry-la-Motte, origine du nom » (lire en ligne)
- ↑ Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions Errance, , p. 35
- ↑ Ugo Janssens, op. cit., p. 46.
- ↑ Gérard Sivéry, Les Capétiens et l'argent au siècle de Saint Louis, Presses universitaires du Septentrion, Paris, 1995, p. 88.
- ↑ Les différentes sources ne nous permettent pas d'établir un consensus sur la superficie de la province, car certaines communes actuelles étaient divisées entre la Picardie et l'Artois, ou entre les Flandres et l'Artois sans préciser le tracé de ces divisions (excepté pour les communes traversées par l'Authie). Le village de Verchocq fait par exemple partie de ces villages dont certaines terres relevaient de la province d'Artois
- ↑ Alexis-Marie Gochet, La France pittoresque du Nord : histoire et géographie des provinces d'Ile-de-France, Champagne, Flandre, Artois, Picardie, Normandie et Maine et des départements qu'elles ont formés, Tours, Alfred Mame et fils, , 367 p. (lire en ligne), p. 223
- ↑ Coustumes de la chastellenie et bailliage de Hesdin, dérogeant à la coutume générale du pays & comté d'Artois, (lire en ligne)
- ↑ Paul Roger, J. Graveur et Schwaerzlé, « Carte historique et ecclésiastique de la Picardie et de l'Artois » , sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ M. Everaerts & J.-L. Mansy, « Le filtrage des anomalies gravimétriques ; une clé pour la compréhension des structures tectoniques du Boulonnais et de l’Artois », France, 2001, Bulletin de la Société Géologique de France, no 3, p. 267-274.
- ↑ Jacques Rosslaud, « Trésor de la culture médiévale, le Propriétaire des choses, fut imprimé à Lyon en 1482 » , sur collections.bm-lyon.fr (consulté le )
- ↑ Barthélemy l'Anglais, De proprietatibus rerum (Le propriétaire des choses), trad. en français par Jean Corbichon, 418 p. (lire en ligne), p. 235
- 1 2 Filon 1861, p. 3.
- ↑ Guillaume Sanson, « Le comté d'Artois suivant qu'il est presentement divisé en François et Espagnol » , sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Albert Demangeon, La Picardie et les régions voisines : Artois, Cambrésis, Beauvaisis, (lire en ligne), p. 425
- 1 2 Filon 1861, p. 1.
- ↑ Tony Johannot, « Coup de foudre entre le Chevalier Des Grieux et Manon » , sur classes.bnf.fr, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pierre Le Boucq, Histoire des choses les plus remarquables advenues en Flandre, Hainaut, Artois et pays circonvoisins depuis 1596 jusqu'à 1674, Madame Veuve Ceret-Carpentier et Ad. Obez., (lire en ligne).
- [Filon 1861] François Filon, Histoire des États d'Artois : Depuis leur origine jusqu'à leur suppression en 1789, Paris, Auguste Durand, , 123 p. (lire en ligne). .
Articles connexes
- Comté d'Artois
- Liste des comtes d'Artois
- Arrondissement d'Arras
- Anciennes provinces de France
- Liste des duchés et comtés français
- Liste des régions naturelles de France
Liens externes
- (en) Gouverneurs de l’Artois.