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Haubourdin
Haubourdin
La mairie.
Blason de Haubourdin
Blason
Haubourdin
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Pierre Beharelle
2020-2026
Code postal 59320
Code commune 59286
Démographie
Gentilé Haubourdinois
Population
municipale
14 556 hab. (2020 en diminution de 0,68 % par rapport à 2014)
Densité 2 741 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 36′ 35″ nord, 2° 59′ 16″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 35 m
Superficie 5,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Faches-Thumesnil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Haubourdin
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Haubourdin
Liens
Site web www.haubourdin.fr

    Haubourdin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

    Géographie

    Situation

    Haubourdin se situe dans le pays de Weppes, à km au sud-ouest de Lille. Elle est étendue sur une grande surface avec comme villes limitrophes : Emmerin, Santes, Sequedin, Loos, Hallennes-lez-Haubourdin et Houplin-Ancoisne. Haubourdin se trouve sur le canal de la Deûle.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Haubourdin
    Sequedin Lille
    Hallennes-lez-Haubourdin Haubourdin Loos
    Santes Houplin-Ancoisne Emmerin

    Géologie

    Haubourdin se situe dans les Weppes, la rive droite repose sur une couche d'environ 12 mètres de craie blanche, originaire du Crétacé, tandis que la rive gauche repose sur des sables originaires du Tertiaire[1].

    Hydrographie

    Haubourdin est traversé par la Deûle canalisée dès le milieu du XIIIe siècle et élargie à plusieurs reprises, l'aménagement le plus récent datant de 1968 avec la mise au gabarit de 3000 t.

    Son parcours dans la commune a également été modifié.

    • au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, un coude dans le sud de la commune a été remplacé par un parcours direct. L'ancien tracé subsiste en partie sous le nom de « Vieux canal ».
    • Au nord, le canal qui formait la limite communale avec Sequedin a été déplacé pour un parcours direct vers le port de Lille lors de la construction de l'autoroute A 25 de 1961 à 1963. L'ancien parcours remblayé correspond au Mail du bon pêcheur où l'on peut voir une ancienne borne kilométrique et à un chemin qui longe l'autoroute jusqu'à la route de Sequedin.

    Une autre voie d'eau sinueuse, la Tortue, qui est une rigole de dessèchement des marais des environs, traverse Haubourdin parallèlement à la rive gauche de la Deûle.

    • Deûle à Haubourdin vers 1850
      Deûle à Haubourdin vers 1850
    • Deûle à Haubourdin en 1955
      Deûle à Haubourdin en 1955
    • Mail du bon pêcheur ancien passage de la Deûle
      Mail du bon pêcheur ancien passage de la Deûle
    • Borne sur l’ancien tracé du canal de la Deûle
      Borne sur l’ancien tracé du canal de la Deûle
    • Vieux canal à Haubourdin
      Vieux canal à Haubourdin
    • La tortue à Haubourdin
      La tortue à Haubourdin

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 695 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[10] à 10,8 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Haubourdin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[16] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), forêts (6,8 %), terres arables (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), prairies (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Haubourdin se compose, sans contestation possible, d'un nom de chef franc, Haribod, suivi du suffixe in, dérivé du mot francique hem : maison, propriété, domaine[22].

    Le nom de la ville apparaît pour la première fois sous le nom d'Habordin dans la charte de donation de l’église d’Haubourdin, faite en 1127 par Symon, évêque de Tournai et de Noyon, à Marie, abbesse de l’abbaye de Denain. Ce même nom apparaît sept fois dans d'autres documents du XIIIe siècle.

    Dans une charte de 1176 qui délimite les terres, le nom s'est changé en Haburdin, qui apparaît également dans d'autres documents officiels en 1177 et 1190.

    En 1240 et 1248, c'est sous le nom d'Habourding que la ville apparaît, en 1247, c'est sous le nom d'Halbourdin que la ville est mentionnée, enfin en 1206 et 1259, c'est sous le nom d'Haubordin. Mais au cours des XIIIe et XIVe siècles, le nom le plus fréquemment utilisé est Habourdin[23].

    Harbodem en flamand[24].

    Histoire

    Monument aux morts

    La terre d’Haubourdin relevait du Hainaut jusqu’au , date de son érection en vicomté. Elle appartient aux châtelains de Lille du XIIIe au XVIIe siècle. À ce titre, elle fut possédée par les maisons de Luxembourg, de Bourgogne et de Saint-Pol et par Henri IV qui la vendit à Nicolas du Chastel, seigneur de la Howarderie.

    Le dernier vicomte d’Haubourdin fut le marquis de Roquelaure qui mourut sur l’échafaud en 1794.

    Beaupré était un des fiefs féodaux situé sur Haubourdin. Le château Beaupré auquel succède le lycée Beaupré, l'avenue de Beaupré rappellent son existence. Le fief a été détenu par plusieurs familles dont la famille de Fourmestraux des Wazières devenue ensuite des Wazières., également seigneurs de Roncq.

    Dans les années suivant la Révolution française, et au début des années 1800, sévissent, entre autres dans le canton d'Haubourdin, des brigands dits chauffeurs (menacent de brûler les pieds pour faire avouer leurs victimes sur les lieux de leurs biens). Parmi les personnes les combattant, hommage est rendu en 1806 à Antoine Brésol, officier de police et juge de paix du canton mort le 9 nivose an 13 ()[25] pour les services rendus[25].

    Selon le géologue M Meugy (1852) Haubourdin (et à proximité Emmerin) ont longtemps intensément exploité la tourbe qui s'est lentement autrefois formée dans les vastes marais de l'ancienne vallée alluviale de la Deûle, « principalement dans le but d'utiliser la cendre de tourbe comme engrais » La tourbe se trouve souvent à la surface du sol dans ces localités où elle forme « une couche de 1 à 3 m d'épaisseur reposant sur un lit d'argile blanche. On l'extrait à la drague. La tourbière d'Haubourdin occupe ving-cinq ouvriers pendant cinq à six mois. Elle produit journellement 20 mètres cubes de tourbe humide ou 20 mètres cubes de tourbe sèche pesant 600 kil. le mètre cube. 10 ares fournissent au moins 30 000 tourbes équivalent chacune à 2 décimètres cubes et valant 6 Fr 50 le mille. Les cendres se vendent 0,75 l'hectolitre. » En 1850, la tourbe n'est plus exploitée pour le chauffage dans le département du Nord, car l'industrie minière fournit en abondance un charbon vendu à moindre coût[26].

    Haubourdin est desservi par chemin de fer à partir de 1865 sur la ligne de Lille à Béthune.

    Haubourdin est également relié à la gare de Lille par la ligne de tramway à chevaux H ouverte en 1879, électrifiée vers 1902. Cette ligne fut l'avant-dernière fermée du réseau de tramway lillois le remplacée par une ligne de bus.

    Haubourdin a reçu la Croix de guerre 1914-1918 par décret du (publié au Journal officiel de la République française le (p. 6304). Une nécropole nationale se trouve à Haubourdin[27].

    En 1919, Haubourdin, dont l'économie a beaucoup souffert de l'occupation allemande qui a réquisitionné les usines, voit revenir pour un temps un tramway tiré par un cheval, moyen de déplacement abandonné au début du siècle à la suite de l'électrification[28].

    Le 25 novembre 1926, la ville est secouée par une explosion dans une usine d'amidon qui fait cinq morts et une trentaine de blessés[29].

    Héraldique

    Les armes d’Haubourdin se blasonnent ainsi : « De gueules, au lion d'or, armé, lampassé et couronné d'azur. »

    Elles sont ornées des croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, médailles reçues par la ville pour son comportement pendant les deux guerres mondiales.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 François Clarisse
    1792 1793 Pierre-François Labbe
    1793 1794 François Clarisse
    1794 1794 Perkin
    1794 1798 François Clarisse
    1798 1800 Magret
    1800 1806 Charles-Augustin Wicart Membre du conseil d' arrondissement de Lille quitté à sa nomination comme maire- Rentier
    1806 1813 Jean Baptiste Joseph Cordonnier
    1813 1830 Romain D'Hespel de Germanez Monarchiste. Comte d'Hespel. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis
    1830 1837 Buttin-Dillies
    1837 1848 Henri Coppin
    1848 1852 Alexandre Fichaux
    1852 1864 Gustave Manche
    1864 1870 Edmond d'Hespel Droite Conseiller général (1848-1858).
    1870 1876 Auguste Potié (père) Conseiller général (1880-1885).
    1876 1891 Alexandre Fichaux
    1891 1900 Auguste Cousin
    1900 1935 Auguste Potié (fils) Gauche démocratique Sénateur du Nord (1903-1939),
    Président du Conseil général du Nord (1922-1928),
    Conseiller général (1892-1928).
    1935 1945 James Fleury
    1945 1947 Adolphe Dutoit PCF
    1947 1951 Ernest Delzenne
    1951 1965 Augustin Thélier
    1965 1992 Paul-André Lequimme DVD
    1992 2003 Gérard Vercaemer UDF
    Bernard Delaby DVD
    En cours Pierre Béharelle DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[30]. L'agenda 21 local, validé en 2007[31], engage la commune à restaurer, protéger et gérer la biodiversité. La commune favorise le compostage individuel et met progressivement en place une gestion plus écologique et donc différenciée de ses espaces verts communaux[31]. La ville est aussi l'une des villes-test retenues par le ministère chargé de l'écologie et du développement durable avant la mise en place des Atlas de la biodiversité dans les communes (ABC), officiellement annoncés le . Ce secteur est également concerné par les risques d'effondrement de cavités liés à la présence de catiches (anciens réseaux de carrières souterraines de craie).

    Haubourdin est particulièrement concernée par la protection de l'eau (champs captants menacés de la communauté urbaine de Lille)[31]. La commune est classée à risque pour les inondations liées aux débordements des réseaux et des becques et fait partie des 45 communes du PPR de la communauté urbaine de Lille, tel que prescrit le [32].

    Tendances politiques et résultats

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 14 556 habitants[Note 8], en diminution de 0,68 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8501 8091 8131 8832 1512 3452 4193 1303 210
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2323 6544 2044 4345 3796 4097 0837 4577 858
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 4858 8289 3969 65010 78410 91611 00110 57912 095
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    12 61012 10614 55214 49714 32114 96514 85014 36714 934
    2020 - - - - - - - -
    14 556--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 6 756 hommes pour 8 019 femmes, soit un taux de 54,27 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    2,6
    4,5
    75-89 ans
    8,1
    13,4
    60-74 ans
    14,7
    19,8
    45-59 ans
    19,2
    21,2
    30-44 ans
    18,5
    20,1
    15-29 ans
    17,9
    20,7
    0-14 ans
    19,0
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En moyenne les ménages haubourdinois ont un revenu annuel de 18 523 €/an (Insee, 1999)

    Emploi

    Les données sont de l'Insee et datent de 2008[39].

    Général

    Amidonnerie de maïs Cargill.
    • Population active totale : 6 650
    • Taux d'activité entre 15 et 64 ans : 70,4 % (5 719 personnes)
    • Chômeurs : 931
    • Taux de chômage : 9,9 %
    • Actifs : 70,4 %
    • Retraités : 8,7 %
    • Jeunes scolarisés : 10,6 %
    • Autres personnes sans activité : 10,3 %

    Détails

    • Agriculteurs : 0 % (0)
    Ancien hôpital Jean de Luxembourg (1878, aujourd'hui détruit[40]).
    • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 3,7 % (214)
    • Cadres, professions intellectuelles : 10,7 % (615)
    • Professions intermédiaires : 23,7 % (1 352)
    • Employés : 41,4 % (2 371)
    • Ouvriers : 34,6 % (1 979)

    Entreprises et secteurs d'activité

    Au XVIe siècle, la ville était célèbre pour ses draperies (1532). Les guerres du XVIIe siècle mirent fin à cette prospérité. Aujourd’hui, Haubourdin, n'est plus chef-lieu de canton depuis 2015.

    L'activité industrielle a décliné depuis plusieurs décennies avec, particulièrement, la fermeture en 1989 de l'entreprise de teinturerie textile Sander qui a laissé une friche de 25 hectares en voie de requalification en bordure du parc de la Deûle (« La Cantereine») avec construction d'un nouveau quartier et celle de l'usine Lever (savonnerie puis fabrique de détergents) en 2003 ouverte en 1913 qui employa jusqu'à 1700 salariés dont le terrain est resté en 2019 en l'état de friche.

    • Ancienne friche Sander requalifiée. Immeubles La Cantereine
      Ancienne friche Sander requalifiée. Immeubles La Cantereine

    Des entreprises importantes sont encore présentes, notamment Cargill qui a racheté en 2001 l'amidonnerie Cerestar (actuellemnent l'un des plus grands exportateurs de la région ), Auchan Englos dont le siège social est à Haubourdin, Frémaux, Scarna (groupe S), Cuvelier Fauvarque et quelques entreprises de services.

    Quelque 11 % des emplois de la ville ont disparu entre 2018 et 2021[41].

    Santé

    Église Saint-Maclou

    La commune abrite une maison de retraite, située dans le quartier du petit Belgique, ainsi qu'un EHPAD et qu'un centre de radiologie. Elle abritait auparavant le centre hospitalier Jean de Luxembourg, aujourd'hui détruit.

    Lieux et monuments

    • Cense à Jean et Louis Grimbèle (1724) (quartier du P'tit Belgique).
    • Château Dervaux (quartier de l'Heurtebise).
    • École de la Sagesse et la Chapelle (1820).
    • Église Saint-Maclou (1867) de Jean Baptiste Cordonnier, père de Louis Marie Cordonnier. La flèche du clocher disparaît en 1940 pour la deuxième fois.
    • Nécropole nationale d'Haubourdin.
    • Ferme du Bocquiau (1703, mentionnée dès 1466).

    La ferme du Bocquiau dépendait du fief féodal des Bosquets qui s'étendait de l'Heurtebise au centre d'Haubourdin. La ferme brûla en 1696 et le bâtiment actuel date de sa reconstruction en 1703 ou de la fin du XVIIIe siècle. Exploitée jusqu'en 1935 elle a été cédée par le petit-fils d'un ancien maire d'Haubourdin à la municipalité qui y a aménagé un centre culturel.

    • Ferme du Bocquiau
      Ferme du Bocquiau
    • Notice historique de la ferme du Bocquiau
      Notice historique de la ferme du Bocquiau
    • Ferme Bocquiau vue du mail du bon pêcheur
      Ferme Bocquiau vue du mail du bon pêcheur
    Monastère Sainte-Claire
    • Hôpital Jean de Luxembourg (1878), nom du seigneur d'Haubourdin au XVe siècle.
    • Lycée Beaupré (1968)
    • Mairie du XVIIIe siècle (ancienne demeure privée).
    Maison de notable à Haubourdin
    • Maisons bourgeoises de style néo-flamand ou de style éclectique.
    • Monastère Sainte-Claire, cette communauté de clarisses, historiquement issue de Lille et ce depuis 1453, s'est installée à Haubourdin en 1931. Le public a le droit de se joindre aux différents offices de la Liturgie des Heures[42].
    • Villa Saint-Gérard (1931), actuellement Centre de Sessions et de Retraites Spirituelles (quartier de l'Heurtebise).
    • Ancienne église Saint-Paul.

    L’église Saint-Paul située rue Sadi Carnot, près du parvis Saint-Paul qui conserve sa mémoire était destinée aux fidèles du quartier d’Heurtebise. Sa première pierre fut posée le et elle fut consacrée en 1925. Elle était propriété, non de la commune, mais de l’évêché à qui incombait l’entretien. Fissurée par un affaissement de terrain, elle fut fermée au culte en 1994 puis démolie[43]. Des immeubles ont été construits à son emplacement. Un pilier et une statue conservés témoignent de cet édifice disparu.

    Personnalités liées à la commune

    Seigneurs de Beaupré

    • André II de Fourmestraux des Wazières, marchand, est seigneur de Beaupré, des Wazières (sur Wambrechies). Il est le fils d'André Ier de Fourmestraux des Wazières, seigneur du Petit Gellebrouck, des Wazières, bourgeois de Lille, échevin et conseiller de Lille et d'Anne de Kesselers. André II est bourgeois de Lille le , échevin, rewart (gestion de la police), mayeur de Lille. Anobli par lettres données à Madrid le par le roi Philippe IV, il passe chevalier le , son fils aîné étant mort au service du roi d'Espagne, et meurt le . Il prend pour femme à Lille le Jeanne Deliot, fille de Guillaume et d'Antoinette du Hot. L'épouse meurt le [44].
    • Jean André François de Wazières, chevalier, succède à son grand-père André II dans la seigneurie de Beaupré. Il est le fils de Jean André de Fourmestraux des Wazières, écuyer puis chevalier, seigneur du Vert-Bois à Bondues, des Wazières, bourgeois de Lille, autorisé à s'appeler de Wazières et de Marie de Kessel. Jean André François nait à Lille le , devient capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille sur requête le , échevin, mayeur, rewart de Lille. Il épouse dans l'église Saint-Michel de Gand le Marie Jeanne Henriette de Vicq, fille de Charles Philippe, chevalier, receveur général de Flandre, et de Marie Madeleine de Béry, morte veuve à Haubourdin le [45].
    • Eugène Hyacinthe de Wazières (1672-1709), écuyer, seigneur de la Volandre, succède à son père Jean André François dans la seigneurie de Beaupré. Dit le vicomte de Saint-Georges, il nait à Gand en juillet 1672 (baptisé le ), devient capitaine au régiment d'Humières, bourgeois de Lille le , et meurt le . Il prend pour femme à Lille le Françoise de Lannoy, fille de Jean Baptiste, chevalier, seigneur des Pretz, de Salomé, et d'Henriette de Tramecourt, née à Lille en août 1677 (baptisée le ). Il épouse ensuite à Lille le Marie Barbe Biscop, morte à Lille le [46].
    • Dominique Joseph de Wazières (1720-1813), écuyer, seigneur de Ternhoute, suit son frère Eugène Hippolyte dans la seigneurie de Beaupré. Il en est le dernier seigneur. Il nait à Lille en avril 1720 (baptisé le , devient capitaine d'infanterie, bourgeois de Lille le , député de la noblesse de la province et meurt à Lille le , à 93 ans. Il se marie à Lille le avec Louise Philippine Joseph Aimée Marie Zannequin, fille de Joseph Louis, écuyer, seigneur d'Opschotte, et de Marie Anne Thérèse de Prevost de Basserode, née à Lille en mai 1740 (baptisée le ) et morte à Lille le . Il prend ensuite alliance le avec Louise Gabrielle de Clermont-Tonnerre (Maison de Clermont-Tonnerre), fille de Charles Louis Joseph et de Marie Angélique Thérèse de Lameth (Famille de Lameth), née à Amiens vers 1754. Sans postérité[46].

    Autres personnalités

    • Jean de Luxembourg (1400-1466), seigneur d'Haubourdin.
    • Adalbert d'Hespel (1806-1858), homme politique, adjoint au maire, conseiller général du Nord, représentant à l'Assemblée législative.
    • Octave-Joseph d'Hespel (1827-1885), homme politique, fils du précédent.
    • Jean Baptiste Cordonnier (1820-1902), architecte.
    • Louis Marie Cordonnier (1854-1940), architecte, fils du précédent.
    • François Guermonprez (1849-1932), médecin.
    • Auguste Potié (1858-1939), homme politique, ancien maire, président du conseil général du Nord, sénateur.
    • Edouard Agnius (1874-1900), missionnaire en Mandchourie, massacré pendant la révolte des Boxers.
    • Jean-Baptiste Molinié (1880-1971) général de brigade, il défendit la ville lors de la bataille de la poche de Lille (1940).
    • Joseph-Henri Louwyck (1886-1983), écrivain.
    • Pierre Dame (1887-1940), général de brigade, il défendit la ville lors de la bataille de la poche de Lille (1940).
    • Alphonse Juin (1888-1967), général de brigade, il défendit la ville lors de la bataille de la poche de Lille (1940).
    • Jacques Vandier (1904-1973), égyptologue français.
    • Dorothée Piatek (née en 1969), auteure de littérature d'enfance et de jeunesse.
    • Rudy Guiblesi (né en 1980), footballeur.
    • Morgane Ribout (née en 1988), judokate française, championne du monde 2007 (-57 kg), elle commença le judo au club d'Haubourdin.

    Divers

    De nombreuses associations sont hébergées à Haubourdin, notamment les clubs de Handball, de GRS, de tir, de football, de judo, de basketball, etc.

    Haubourdin est aussi connue pour l'église catholique romaine, elle est la ville principale du doyenné des Weppes.

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne Juliers (Allemagne)
    Drapeau du Royaume-Uni Halstead (Royaume-Uni)

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. La Géologie de la ville d'Haubourdin par Jules Dujardin
    2. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
    8. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Haubourdin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    22. « Origine du nom Haubourdin », sur mamet-dom.net (consulté le ).
    23. Étymologie de la ville d'Haubourdin par Jules Dujardin
    24. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    25. 1 2 « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ).
    26. Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M Meugy, Membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : )
    27. « Nécropole nationale d'Haubourdin », sur geneawiki.com (consulté le ).
    28. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 58
    29. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 49
    30. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Haubourdin, consultée le 26 octobre 2017
    31. 1 2 3 Fiche du CERDD (Centre ressource du développement durable) sur Haubourdin
    32. TITRE IV - LA RÉDUCTION DES RISQUES ET DES NUISANCES, PLU de Lille Métropole Rapport de présentation version 8 octobre 2004
    33. Élection présidentielle 2007, sources : Ministère de l'Intérieur
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Haubourdin (59286) », (consulté le ).
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    39. Recensement 2008, Recensement INSEE 2008
    40. « Haubourdin - Place de l’Hospice, l’horizon s’est éclairci en quelques jours en direction des Weppes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    41. « Le Parti communiste d’Haubourdin dénonce 600 emplois perdus en treize ans », sur La Voix du Nord, .
    42. Site officiel du monastère Sainte-Claire d'Haubourdin
    43. « église Saint-Paul », sur mamet-dom.net (consulté le ).
    44. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.287 (lire en ligne).
    45. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.289 (lire en ligne).
    46. 1 2 Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.289-290 (lire en ligne).