AccueilFrChercher

Huile de ricin
Image illustrative de l’article Huile de ricin
Ancienne bouteille d'huile de ricin (en. castor oil)
Identification
Synonymes

huile de castor (impropre)

No CAS 8001-79-4
No ECHA 100.029.357
No CE 232-293-8
Code ATC A06AB05
No E E1503
FEMA 2263
Apparence Liquide visqueux incolore à jaune[1]
Propriétés chimiques
Indice d’iode 82 – 90 (Wijs)[2]
Indice de saponification 177 – 187[2]
Matières non saponifiables 0,2 – 0,3 %[2]
Propriétés physiques
fusion −12 à −18 °C[2]
ébullition >350 °C (décomposition)[1]
Solubilité pratiquement insoluble (eau)[1];

soluble dans l'éthanol et dans l'hexane bouillant[2]

Masse volumique 0,945 – 0,965 g·cm-3[2]
d'auto-inflammation 448 °C[3]
Point d’éclair 229 °C[1]
Viscosité dynamique 935 – 1 033 mPa·s (20 °C)[2]
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,466 – 1,473[2]
Composés apparentés
Autres composés

Tocopherol 400–500 mg/kg


Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'huile de ricin est une huile végétale non alimentaire, parfois appelée de façon impropre « huile de castor » par anglicisme, obtenue à partir des graines de ricin (Ricinus communis). Sa teinte va de l'incolore au jaune très clair.

Huile de ricin naturafro
Flacon d'huile de ricin de première pression à froid. Liquide visqueux de couleur jaune pâle.

Les triglycérides (triples esters de glycérol et d'acides gras) dont elle est constituée comptent, pour environ 90 % de ses acides gras, un acide gras en C18, l'acide ricinoléique ou acide (R)-(+)-12-hydroxy-9Z-octadécénoïque qui est un oméga-9 hydroxylé et forme la ricinoléine, le triglycéride majeur de cette huile[4].

On trouve des traces de l'utilisation du ricin quatre mille ans avant Jésus-Christ[5].

Appellations

L'huile de ricin était anciennement (XVIe siècle) nommée « huile de Keroua »[6],[7] ou « de Kerua, Kerroa, Charua, Carapate »[8] mais aussi « huile de palma-Christi », de « palme-Christ »[9], c'est-à-dire palme ou paume du Christ en raison des feuilles palmatilobées (à lobes) du plant de ricin, en forme de paume de main[10],[11].

En anglais, l'huile de ricin est appelée castor oil, car elle a ponctuellement remplacé dans ses usages le castoréum sécrété par les glandes des castors[12] utilisé en parfumerie[13] ainsi que dans l'industrie agro-alimentaire, intervenant notamment dans la fabrication de la glace à la vanille[14]. Un procédé de fabrication artisanale permet de produire l'huile de ricin noir appelée huile de carapate[15]. Dans ce cas, l’huile est récupérée à la louche à la surface d’une eau chaude dans laquelle les graines séchées, décortiquées, puis moulues, ont été plongées[16].

Composition

Ordre de grandeur des principaux composants de l'huile de ricin[17]

ComposéTeneur pour 100 g
Acide palmitique 0,7 - 1,3 g
Acide stéarique 0,9 - 1,2 g
Acide oléique 2,8 - 5,5 g
Acide ricinoléique 84,2 - 94 g
Acide linoléique 4,2 - 7,3 g
Acide alpha-linolénique 0,2 - 0,5 g

Production

Carte des plus grands producteurs d'huile de ricin en 2006

Issu des graines d'un arbuste le ricin anciennement cultivé en Égypte, en Éthiopie ou en Inde, est actuellement principalement produit en Inde (70 %), en Chine (18 %), au Brésil (8 %) et en Afrique[5],[18].

Prix

Le prix moyen par tonne de l'huile de ricin de qualité commerciale a doublé en dix ans :

  • 2002 : 675 $
  • 2010 : 1 330 $[19]

Utilisation

Domestique

Dans l'Egypte et l'Inde antiques, l'huile de ricin alimentait en combustible les lampes à huile[5] et cet usage a perduré jusqu'au XIXe siècle[7]. Durant ces époques, on pouvait en fabriquer des savons[20].

L'huile de ricin peut être utilisée pour traiter le cuir des semelles des chaussures de danse pour en faciliter la glisse.

Industrie

Plan de ricin

L'huile de ricin fournit de l'acide undécylénique et de l'heptanal qui permettent d'accéder à des composés d'intérêt pour l'industrie :

  • des esters de polyols, utilisés comme lubrifiants dans certains moteurs. Elle a été très utilisée avant la Seconde Guerre mondiale comme lubrifiant pour les moteurs à combustion interne et même jusque dans les années 1980 en compétition : en effet, elle a une excellente tenue à haute température et une onctuosité exceptionnelle, cependant, comme elle s'oxyde rapidement et forme des boues, elle a laissé la place aux huiles minérales. Elle est cependant toujours utilisée par certains fabricants d'huiles moteur sous forme modifiée ;
  • le Rilsan (nom commercial du polyamide 11 fabriqué par Arkema), une matière plastique aux caractéristiques particulières.

L'huile de ricin est surtout employée dans l'industrie chimique pour la fabrication des polyuréthanes. Moléculairement, elle a des fonctions alcool (hydroxyle -OH), d'où son intérêt dans des réactions de réticulation. Elle rentre dans la composition de certaines couleurs de laques[21].

L'huile de ricin fournit de l'acide sébacique, un monomère pour synthétiser du PA 6-10.

Le potentiel de l'huile de ricin n'a pas fini d'être exploité dans l'industrie chimique qui l'ouvre à de nombreuses perspectives d'utilisation[5].

Pharmacie

Réclame pour l'huile de ricin comme soin pour enfants par Scott & Bowne company, XIX° s.

Usage interne

Cuillère en argent à huile de ricin, signée « C. Gibson, Inventor, 71 Bishopsgate St. Within », début XIX° s.

En pharmacie, cette huile est utilisée depuis longtemps en médecine naturelle comme purgatif[22],[23].

Elle est aussi présente, en faible quantité, comme excipient dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques[24].

Usage externe

Mise en bouteille de l'huile de ricin (en. castor oil) par Allen & Hansburys, XIX° s.

L'huile de ricin était par ailleurs recommandée en usage externe (cataplasmes tièdes) par le botaniste Leonart Fuchs au XVIe siècle[7] et plus tard, par le voyant américain Edgar Cayce, qui prétendait avoir obtenu ainsi de nombreuses guérisons[25] et dont des naturopathes reprennent les conseils[26]. Aucune étude scientifique n'a validé ce genre d'effet thérapeutique.

La médecine ayurvédique de l'Inde ancienne utilisait l'huile de ricin dans le traitement de l'arthrose[5].

L'huile de ricin aiderait le travail de la parturiente[27].

Cosmétique

Publicité (en forme de diamant) pour une lotion capillaire à base d'huile de ricin et de romarin, 1860

En cosmétique, l'huile de ricin s'utilise au moins depuis le XIXe siècle pour embellir et protéger la chevelure des femmes et la barbe des hommes ou les soigner : en application, elle lutterait ainsi contre les pellicules, l'alopécie (chute de cheveux), la canitie (cheveux blancs) ou le prurit (démangeaisons), etc.[28],[29]. Pour ce faire, elle est quelquefois associée à d'autres plantes comme le romarin[30]. De nombreuses anciennes réclames en montrent tous les avantages qui sont présentés comme relevant de la médecine[30].

Malgré l'absence de preuves, des publications actuelles à vocation naturelle ou écologique vantent encore les mérites de l'huile de ricin dans le traitement de la chevelure et des produits cosmétiques qui en contiennent[31],[32].

Elle est aussi réputée pour renforcer et allonger les cils[33] et sourcils[34], ainsi que les ongles, grâce notamment à la vitamine E[35] et à l'acide ricinoléique qu'elle contient.

Cette huile à la texture épaisse et visqueuse est aussi utilisée pour adoucir et réparer les peaux abimées.

Outre sa fonction nourrissante et revitalisante (toujours en usage externe), l'huile de ricin favoriserait considérablement la repousse des cheveux et leur apporterait également du volume[31],[32]. Aucune étude scientifique n'a toutefois validé ce genre d'effet.

Alimentation

L'huile de ricin figure comme additif alimentaire dans le Codex Alimentarius (E1503) et agit en tant qu'anti-agglomérant, substance inerte, émulsifiant ou agent de glaçage[5].

Elle sert à la préparation d'un émulsifiant, l'E476 ou PGPR (polyricinoléate de polyglycérol), utilisé notamment dans l'industrie du chocolat pour fluidifier le chocolat lors de la transformation du cacao et permettre aux fabricants autorisés à le faire pour remplacer le beurre de cacao par des matières grasses moins chères.

Cet additif alimentaire se trouve en outre dans les chewing-gums, les produits chocolatés, les bonbons, les pâtisseries, les compléments alimentaires, etc.[5]

Horticulture

Graines de ricin (Ricinus communis)

Le tourteau de l'huile de ricin est utilisé en horticulture pour ses propriétés nutritives, nématicides, insecticides et répulsives pour les rongeurs (donc dangereux pour les animaux domestiques)[5].

Toxicité

Plant de ricin

Toutes les parties de la plante sont toxiques car elle contient deux substances qui sont un poison pour l'être humain : la ricine et la ricinine. Selon un document de l'université de Limoges, la ricine serait 6 000 fois plus toxique que le cyanure et 12 000 fois plus que le venin du crotale sans qu'aucune source ne soit apportée[36].

En revanche, l’huile extraite des graines ne contient pas ces substances toxiques, puisqu'elles ne sont pas solubles dans l’huile. L’huile n’est donc ni toxique, ni dangereuse. L’huile de ricin contient des acides gras essentiels poly-insaturés, des acides gras mono-insaturés et des acides gras saturés.  

En usage externe, l'huile de ricin en elle-même ne présente pas de toxicité car elle ne contient pas de toxalbumine mais l'intérieur de la graine de ricin est un allergène et les agriculteurs cultivant cette graine (donc aussi en contact avec sa feuille ou sa capsule) doivent se prémunir contre ses effets nocifs[21]. Aussi, la recherche essaie de produire des variétés de plants dépourvues de ricine toxique[5].

Instrument de terreur

Parents

Dans le passé (XIXe-début XXe s.), des parents menaçaient leurs enfants de leur administrer de l'huile de ricin s'ils n'étaient pas sages ou s'en servaient comme punition[37] mais les médecins ont insisté pour que ne soit pas associé ce qu'ils considéraient alors comme un médicament à un châtiment[38].

Fascistes

Dans l'Italie fasciste, sous le régime de Benito Mussolini, l'huile de ricin était l'un des instruments des Chemises noires[39],[40],[41]. Afin d'humilier leurs adversaires politiques, les fascistes les forçaient à avaler de fortes doses de cette huile qui provoque des diarrhées. Dans les années 1920, certains fascistes étaient des cogneurs payés par les patrons d'ouvriers en grève (un dessin de propagande montre un ouvrier guéri de ses « mauvaises idées rouges » par un fasciste qui lui « prodigue » l'huile lors d'une bastonnade). Cette technique semble avoir été lancée par Gabriele D'Annunzio. À forte dose, les diarrhées et la déshydratation qui en résultait étaient si importantes qu'elles étaient parfois mortelles[42]. Lorsque les Chemises noires voulaient s'assurer que leurs victimes mourussent, elles ajoutaient de l'essence à l'huile de ricin. On disait parfois que le pouvoir de Mussolini reposait sur «la matraque et l'huile de ricin »[43].

Cette punition est évoquée dans le film Le Retour de don Camillo, dans Le Conformiste de Bertolucci ainsi que dans le film Amarcord de Fellini.

Nazis

Inspirés par les fascistes italiens, les nazis SA utilisent notamment cette même méthode de torture contre les citoyens juifs allemands, peu après la nomination d'Adolf Hitler comme chancelier de l'Allemagne en 1933[44].

Répression franquiste contre les femmes

Durant la guerre d'Espagne, les nationalistes l'utilisent également dans leur répression contre les femmes républicaines[45], les forçant à boire de l'huile de ricin, puis de défiler dans les rues des villes pour les humilier, rasées, avant de les fusiller[46], comme le furent Les 17 Roses de Guillena, exécutées en Andalousie[47].

Camelots du Roi

Caricature de Charles Maurras et Léon Daudet munis d'huile de ricin dans L’Ère nouvelle du .

Le soir du 31 mai 1923, le catholique Marc Sangnier, le radical Maurice Violette et le socialiste Marius Moutet doivent s’exprimer lors d’une réunion en salle des sociétés savantes contre le « fascisme français ». Mais les Camelots du Roi agressent les trois hommes en les battant et les enduisant de goudron et d'encre d'imprimerie. Les victimes échappent de justesse à un traitement à l'huile de ricin[48]. Léon Daudet salue « cette médecine romaine qui a si bien réussi au delà des Alpes »[49].

Services secrets soviétiques

Croquis d'une pointe de « parapluie bulgare »

Durant la guerre froide, une méthode d'élimination de ses ennemis appelée le coup du « parapluie bulgare » et pratiquée par des services secrets soviétiques permettait d'injecter une dose létale de ricine par la pointe trafiquée d'un parapluie au simple côtoiement de leur victime[5].

Lettre contaminée au ricin, photographie du FBI, 2003

Terroristes

En , , et des lettres contaminées au ricin ont été écrites à l'adresse de la Maison-Blanche, de ministères américains, du Sénat ou d'agences fédérales[50],[51],[52],[53].

Divers

Dans les bandes dessinées Lucky Luke contre Pat Poker de Morris (1953) et Ruptures de Laure Sirieix (2022), l'huile de ricin est citée ainsi que dans la série Breaking Bad.

Bibliographie

  • Laure Sirieix et Lauri Fernandez, Ruptures : Les bébés volés du franquisme, Bang Editions, , 144 p. (ISBN 8418101660)

Articles connexes

  • Les 17 Roses de Guillena

Notes et références

Label pour huile de ricin, Baker Castor Oil Co., Bayonne et Jersey City, 1825
  1. 1 2 3 4 Entrée « Castor oil » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 3 mai 2009 (JavaScript nécessaire)
  2. 1 2 3 4 5 6 7 8 (en) Alfred Thomas, Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry, 2002, 6e éd., Fats and Fatty Oils, Wiley-VCH Verlag GmbH & Co
  3. HUILE DE CASTOR, Fiches internationales de sécurité chimique
  4. (en) K. T. Achaya et S. A. Saletore, « Triricinolein and ricinoleic acid from castor oil. », Journal of Scientific & Industrial Research, vol. 11B(11), , p. 471–474
  5. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Franck Dumeignil (CNRS - Unité de Catalyse et de Chimie du solide), « Propriétés et utilisation de l’huile de ricin », sur Research gate, (DOI 10.1684/ocl.2012.0427)
  6. « Keroua » était le nom donné en arabe à la graine du ricin, voir p. Table de toutes les compositions, Laurent Joubert, op. cit. et aussi Annotations de M. Laurens Ioubert, sur toute la chirurgie de M. Guy de Chauliac... avec l'interprétation des langues dudit Guy, 1615, éd. Romain de Beauvais, p. 246, lire en ligne
  7. 1 2 3 Leonhart Fuchs, Commentaires tres excellens de l'hystoire des plantes, chez Iacques Gazeau ..., (lire en ligne)
  8. Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées 1882
  9. Laurent Joubert, La pharmacopee de M. Lavr. Iovbert [...] Ensemble les annotations de Iean Pavl Zangmaistervs [...] Le tout mis de nouueau en François, Lyon, éd. Anthoine de Harsy, (lire en ligne), p. 262
  10. « Littré - palma-christi - définition, citations, étymologie », sur www.littre.org (consulté le )
  11. « PALMA-CHRISTI : Définition de Palma-Christi », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  12. Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées, 1882
  13. Antigone Schilling, « On peut encore trouver quelques parfums aux notes animales », sur Slate.fr, (consulté le )
  14. « L’ingrédient caché (et dégoûtant) des desserts à la vanille », sur Animalaxy, (consulté le )
  15. Utilisée notamment pour soigner les piqures de tiques (garrapatas en espagnol), cette huile a reçu le nom carapate aux Antilles.
  16. « Huile de carapate, sa fabrication est artisanale ! - Family Evasion », sur familyevasion.com (consulté le )
  17. (en) Eliezer Ahmed Melo-Espinosa et al. Surface tension prediction of vegetable oils using artificial neural networks and multiple linear regression, Energy Procedia 57 (2014) p. 886–895. Article en ligne
  18. Selon les chiffres de production de graines de ricin dans la base de données FAOSTAT (FAO) et les prévisions 2006 de Food Agricultural Organization of United Nations : Economic & social department - The Statistical division
  19. FOB Bombay, Castor Oil report, 2011, castoroil.in cité in F. Dumeignil, op. cit.
  20. A. E. Baudrimont, Journal de pharmacie et des sciences accessoires, Paris, (lire en ligne), p. 162
  21. 1 2 (en) « Manifestations allergiques chez les cultivateurs et les ouvriers qui travaillent le ricin », Revue Française d'Allergie, vol. 9, no 2, , p. 103–108 (ISSN 0370-4688, DOI 10.1016/S0370-4688(69)80005-0, lire en ligne, consulté le )
  22. Jean Bruneton, Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Techniques et Documentation, 3e éd., 1999 (ISBN 2-7430-0315-4)
  23. (en) Gülşah Gürol Arslan et Ismet Eşer, « An examination of the effect of castor oil packs on constipation in the elderly », Complementary Therapies in Clinical Practice, vol. 17, no 1, , p. 58–62 (ISSN 1873-6947, PMID 21168117, DOI 10.1016/j.ctcp.2010.04.004, lire en ligne, consulté le )
  24. « excipient à effet notoire », F. Dumeignil, op. cit.
  25. Dr William Mac Garey, The Edgar Cayce Remedies, (Association for Research and Enlightenment, Inc., 1983), 282 p., trad. française de Dorothée Koechlin de Bizemont,  éd. du Rocher, 1994, Les Remèdes d'Edgar Cayce.
  26. Wladislas Barath, « L'huile de Ricin : prodigieux remède d'antan », sur Conscience & Santé, (consulté le )
  27. (en) « Les Scientifiques démêlent le mécanisme d'action de l'huile de ricin », (source : Maximum-Planck-Gesellschaft), sur News-Medical.net, (consulté le )
  28. (en) Zofchak, Albert ; John Obeji & Michael Mosquera, « Use urethane polymers of castor oil skin and personal care product compositions »
  29. (en) Zofchak, Albert ; John Obeji & Michael Mosquera, Use urethane polymers of castor oil skin and personal care product compositiions, (lire en ligne)
  30. 1 2 « The Brooklyn Daily Eagle », 6 février 1860
  31. 1 2 (en)In silico prediction of prostaglandin D2 synthase inhibitors from herbal constituents for the treatment of hair loss sur sciencedirect.com
  32. 1 2 Camille Moreau, « L'huile de ricin: un concentré de bienfaits pour la peau et les cheveux », sur LExpress.fr, (consulté le )
  33. « Huile de ricin cils - Conseils & utilisation », sur Huile de ricin (consulté le )
  34. « Huile de ricin pour Sourcils - Avant/Après, Avis, Application », sur Huile de ricin (consulté le )
  35. « Huile de ricin très riche en vitamine E: Info ou intox ? », sur naturafro.fr (consulté le )
  36. Université de Limoges, « Poisons et venins », sur unilim.fr (consulté le )
  37. (en) Neil Sutherland, Growing Up : Childhood in English Canada from the Great War to the Age of Television, University of Toronto Press, , 327 p. (ISBN 978-0-8020-7983-1, lire en ligne)
  38. Journal of the American Medical Association, Volume 73, Numéro 2 ; Volume 73, Numéros 14 à 26, p. 1699. Lire en ligne
  39. (en) Italy - The rise of Mussolini, Encyclopædia Britannica Online, (lire en ligne)
  40. (en) Benito's Birthday, Time, in partnership with CNN, (lire en ligne)
  41. (en) R. J. B. Bosworth, Mussolini, New York, Arnold/Oxford Univ. Press, , 608 p. (ISBN 0-340-73144-3)
  42. (en-US) « Did Mussolini use castor oil as an instrument of torture? », sur The Straight Dope, (consulté le )
  43. Cecil Adams, « Did Mussolini use castor oil as an instrument of torture? », The Straight Dope, (consulté le )
  44. Richard J Evans, The Coming of the Third Reich : How the Nazis Destroyed Democracy and Seized Power in Germany, USA, Penguin Books, , 656 p. (ISBN 978-1-101-04267-0, lire en ligne), p. 431
  45. « Purgas de ricino », sur www.publico.es
  46. (es) « La dictadura franquista rapaba y daba laxantes a las mujeres para pasearlas en público », sur www.vice.com
  47. (ca) Daniel Bonaventura, « Les 17 roses de guillena », sur Diari de Girona,
  48. Madeleine Barthélemy-Madaule, Marc Sangnier, 1873-1950, Seuil (réédition numérique FeniXX), (ISBN 979-10-369-0448-6, lire en ligne).
  49. Léon Daudet, Député de Paris, 1919-1924, Grasset, , 315 p. (lire en ligne), p. 182.
  50. (en) Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, « Epidemiological Investigation of a Ricin - Containing Envelope at a Postal Facility » [PDF], (consulté le ).
  51. Stanislas Kraland, « La ricine : ce poison retrouvé dans une lettre adressée à Barack Obama », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  52. Agence France-Presse, « Etats-Unis: de la ricine détectée dans une lettre envoyée au Sénat », sur L'Express, (consulté le ).
  53. Agence France-Presse, « La Maison-Blanche a reçu une lettre empoisonnée qui proviendrait du Canada », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le ).