pour L'Étrange Mr. Slade.
Nom de naissance | Volodymyr Palahniuk |
---|---|
Naissance |
Lattimer Mines (en), Pennsylvanie États-Unis |
Nationalité | Américain |
Décès |
(à 87 ans) Montecito, Californie États-Unis |
Profession |
Acteur Chanteur |
Films notables |
Panique dans la rue L'Étrange Mr. Slade Le Jugement dernier Bagdad Café Tango et Cash La Vie, l'amour... les vaches |
Jack Palance est un acteur américain, né le à Lattimer Mines (en) (Pennsylvanie) et mort le à Montecito (Californie).
Connu pour avoir joué des personnages de dur et de méchant, il a été nommé trois fois à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour ses compositions dans Le Masque arraché (1952) et L'Homme des vallées perdues (1953), et il remporte la statuette près de quarante ans plus tard pour son rôle dans La Vie, l'Amour, les Vaches (1991).
Biographie
Jack Palance naît sous le nom d'état civil de Volodymyr Palahniuk le 18 février 1919 à Lattimer Mines (en) en Pennsylvanie, de parents émigrés ukrainiens[1] : Anna (née Gramiak) et Ivan Palahniuk[2], mineur d'anthracite, il a cinq frères et sœurs, dont l'un d'entre eux, Leon Palahnuik est également acteur. Il obtient une bourse de football à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, mais part deux ans après, dégoûté par la commercialisation du sport[3]. Il travaille dans des mines de charbon pendant sa jeunesse avant de devenir boxeur professionnel à la fin des années 1930. Il est connu sous le nom de « Jack Bratzo » dans le monde de la boxe[4].
Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Jack Palance en finit avec sa carrière dans la boxe et rejoint l'US Army Air Force et accède plus tard au poste de navigateur aérien. Engagé sous le pseudonyme de Walter Polanski, il est libéré de ses obligations militaires en septembre 1945[5].
Une controverse est née plus tard au sujet de son visage. II aurait été défiguré alors qu’il s’enfuyait d’un bombardier B-24 Liberator en feu pendant un vol d’entraînement au-dessus du Sud de l’Arizona (où il était élève-pilote). Ses pommettes caractéristiques et ses yeux enfoncés auraient été le résultat d’une chirurgie reconstructive. Cette histoire au sujet de son visage a été reprise de nombreuses fois y compris dans des essais sérieux sur le cinéma. Mais à sa mort, ses propos selon lesquels toute cette histoire avait été inventée ont été cités dans plusieurs nécrologies: « Les attachés de presse du studio inventent tout ce qu’ils veulent, et les journalistes adhèrent à ça. Un agent du bureau de presse a inventé la légende que j’avais explosé dans un accident d’avion pendant la guerre, et mon visage a dû être reconstitué grâce à la chirurgie plastique. Si c’est un 'visage bionique', pourquoi n’ont-ils pas fait un meilleur travail ?". Toutefois, de nombreuses années plus tard, l'acteur indique qu'il doit sa carrière à cet accident l'ayant défiguré.
Après la guerre, il fait un passage à l'université Stanford alors qu'il court en parallèle les petits jobs[6].
Jack Palance fait ses débuts à Broadway dans The Big Two en 1947, en jouant un soldat russe, dirigé par Robert Montgomery, puis on le voit dans deux autres pièces en 1948. Il débute à la télévision en 1949.
Il arrive au cinéma en 1950 dans Panique dans la rue (Panic in the Streets) d'Elia Kazan. Au cours des années 1950, il tourne pour des réalisateurs comme Charles Marquis Warren, dans Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead), et Vol sur Tanger (Flight to Tangier), tous deux en 1953, Douglas Sirk dans Le Signe du païen (Sign of the Pagan, en 1954, ou Robert Aldrich, dans Le Grand Couteau (The Big Knife) en 1955 et Attaque (Attack) en 1956. Son visage aux traits anguleux et émaciés refait à la suite de blessures reçues pendant la Seconde Guerre mondiale, selon lui, et toute son allure le cantonnent souvent à des rôles de méchants dans des westerns (L'Homme des vallées perdues) ou des films de gangsters. Il joue également le personnage d'Ogodaï dans Les Mongols, film franco-italien de 1961.
Durant les années 1960, il joue dans plusieurs films européens, dont notamment Le Mépris réalisé en 1963 par Jean-Luc Godard. Dans ce film, il interprète le rôle d'un producteur américain sans vergogne qui tente de séduire l'épouse délaissée (Brigitte Bardot) du scénariste français (Michel Piccoli) qu'il vient d'engager pour modifier le script du film sur Ulysse que réalise Fritz Lang à Capri.
En 1984, il prête sa voix au personnage membre des Hells Angels sur le disque de Roger Waters, The pros and cons of hitch hiking.
Sa carrière est relancée par le succès inattendu du film Bagdad Café en 1987 dans lequel il dévoile une autre facette de son talent. En 1989, il joue le personnage de Carl Grissom dans le film Batman de Tim Burton, aux côtés de Michael Keaton et Jack Nicholson. Un Oscar d'honneur couronne sa carrière en 1990. Puis en 1992, Jack Palance reçoit l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour La Vie, l'amour... les vaches de Ron Underwood.
Impact dans la culture populaire
En 1956, Morris le met en scène, dans le rôle d'un tueur à gages, dans l’album de bande dessinée : Lucky Luke et Phil Defer. Ce personnage est inspiré par son rôle dans L'Homme des vallées perdues de George Stevens (1953).
Il est cité dans le titre Dangereux de IAM, sur l'album L'École du micro d'argent en 1997.
Filmographie
Cinéma
- 1950 : Panique dans la rue (Panic in the Streets), d'Elia Kazan
- 1950 : Okinawa (Halls of Montezuma), de Lewis Milestone
- 1952 : Le Masque arraché (Sudden fear), de David Miller
- 1953 : L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens
- 1953 : Passion sous les tropiques (Second Chance), de Rudolph Maté
- 1953 : Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead), de Charles Marquis Warren
- 1953 : Vol sur Tanger (Flight to Tangier), de Charles Marquis Warren
- 1953 : L'Étrange Mr. Slade (Man in the Attic) d'Hugo Fregonese
- 1954 : Le Signe du païen (Sign of the Pagan), de Douglas Sirk
- 1954 : Le Calice d'argent (The Silver Chalice), de Victor Saville
- 1955 : El Tigre (Kiss of Fire), de Joseph M. Newman
- 1955 : Le Grand Couteau (The Big Knife), de Robert Aldrich
- 1955 : La Peur au ventre (I Died a Thousand Times), de Stuart Heisler
- 1956 : Attaque (Attack), de Robert Aldrich
- 1957 : Jicop le proscrit (The Lonely Man), d'Henry Levin
- 1957 : La Cage aux hommes (House of Numbers), de Russell Rouse
- 1958 : Signes particuliers : néant (The Man Inside), de John Gilling
- 1959 : Tout près de Satan (Ten Seconds to Hell), de Robert Aldrich
- 1959 : Flor de mayo de Roberto Gavaldón
- 1960 : Treno di Natale de Raffaello Matarazzo
- 1960 : Austerlitz, d'Abel Gance
- 1960 : Rewak le Rebelle (The Barbarians), de Rudolph Maté
- 1961 : Les Mongols (I Mongoli), d'André de Toth et Leopoldo Savona
- 1961 : Le Jugement dernier (Il Giudizio universale), de Vittorio De Sica
- 1962 : Le Glaive du conquérant (Rosmunda e Alboino), de Carlo Campogalliani
- 1962 : Barabbas, de Richard Fleischer
- 1962 : La Dernière Attaque (La guerra continua), de Leopoldo Savona : Jack
- 1963 : Il criminale, de Marcello Baldi
- 1963 : Le Mépris, de Jean-Luc Godard
- 1965 : Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief), de Ralph Nelson
- 1966 : Les Professionnels (The Professionals), de Richard Brooks
- 1967 : Le Jardin des tortures (Torture Garden), de Freddie Francis
- 1967 : Kill a Dragon, de Michael D. Moore
- 1968 : El mercenario (Il mercenario), de Sergio Corbucci
- 1968 : L'Agent américain (Un dollaro per 7 vigliacchi), de Giorgio Gentili
- 1968 : Les Hommes de Las Vegas (Las Vegas, 500 millones), d'Antonio Isasi-Isasmendi
- 1969 : Pas de pitié pour les héros (L'urlo dei giganti), de León Klimovsky
- 1969 : Justine ou les Infortunes de la vertu (Marquis de Sade's Justine) de Jesús Franco
- 1969 : La Haine des desperados (The Desperados), d'Henry Levin
- 1969 : Che!, de Richard Fleischer
- 1969 : La Légion des damnés (La Legione dei dannati), d'Umberto Lenzi
- 1970 : Le Clan des McMasters (The McMasters), d'Alf Kjellin
- 1970 : Monte Walsh, de William A. Fraker
- 1970 : Compañeros (Vamos a matar, compañeros), de Sergio Corbucci
- 1971 : Trail of Tears, de Lane Slate
- 1971 : Les Cavaliers (The Horsemen), de John Frankenheimer
- 1972 : Te Deum, d'Enzo G. Castellari
- 1972 : And So Ends, de Robert Young
- 1972 : Amigo, mon colt a deux mots à te dire (Si può fare... Amigo), de Maurizio Lucidi
- 1972 : Les Collines de la terreur (Chato's Land), de Michael Winner
- 1973 : Craze, de Freddie Francis
- 1973 : Le Gang des frères Blue (Blu Gang e vissero per sempre felici e ammazzati), de Luigi Bazzoni
- 1973 : L'Or noir de l'Oklahoma (Oklahoma Crude), de Stanley Kramer
- 1974 : Dracula et ses femmes vampires (Dracula), de Dan Curtis
- 1975 : Africa Express, de Michele Lupo
- 1975 : Il richiamo del lupo, de Gianfranco Baldanello
- 1975 : Défense de toucher (L'Infermiera), de Nello Rossati
- 1976 : Pour un dollar d'argent (Sangue di sbirro), de Alfonso Brescia
- 1976 : Les Impitoyables (Diamante Lobo), de Gianfranco Parolini
- 1976 : Les Sorciers de l'île aux singes (Safari Express), de Duccio Tessari
- 1976 : The Four Deuces, de William H. Bushnell
- 1976 : Flics en jeans (Squadra antiscippo), de Bruno Corbucci
- 1976 : Voluptueuse Laura (Eva nera), de Joe D'Amato
- 1976 : I padroni della città, de Fernando Di Leo
- 1977 : Portrait of a Hitman, d'Allan A. Buckhantz
- 1977 : Bienvenue à la cité sanglante (Welcome to Blood City), de Peter Sasdy
- 1978 : The One Man Jury (en), de Charles Martin
- 1979 : Brigade des anges (Angels' Brigade), de Greydon Clark
- 1979 : Alerte dans le cosmos (The Shape of Things to Come), de George McCowan
- 1979 : Cocaïne Cowboys, d'Ulli Lommel
- 1980 : Voltan le barbare (Hawk the Slayer), de Terry Marcel
- 1980 : Terreur extraterrestre (Without Warning), de Greydon Clark
- 1982 : Dément (Alone in the Dark), de Jack Sholder
- 1987 : Bagdad Café (Out of Rosenheim), de Percy Adlon
- 1988 : Gor, de Fritz Kiersch
- 1988 : Young Guns, de Christopher Cain
- 1989 : Batman, de Tim Burton
- 1989 : Outlaw of Gor, de John 'Bud' Cardos
- 1989 : Tango et Cash, d'Andrei Konchalovsky
- 1990 : Solar Crisis, de Richard C. Sarafian et Alan Smithee
- 1991 : La Vie, l'amour... les vaches (City Slickers), de Ron Underwood
- 1992 : Eli's Lesson, de Peter D. Marshall
- 1993 : Glass Shadow (Cyborg 2), de Michael Schroeder
- 1994 : Les Robberson enquêtent (Cops and Robbersons), de Michael Ritchie
- 1994 : L'Or de Curly (City Slickers II: The Legend of Curly's Gold), de Paul Weiland
- 1994 : The Swan Princess, de Richard Rich
- 1996 : War Games, de Ken Pisani (court-métrage)
- 1998 : The Incredible Adventures of Marco Polo, de George Erschbamer
- 1999 : Treasure Island, de Peter Rowe
- 2001 : Prancer Returns, de Joshua Butler (vidéo)
Télévision
- 1950 : Lights Out (en) (série télévisée)
- The Man Who Couldn't Remember (1950)
- 1952 : Curtain Call (série télévisée)
- Azaya (1952)
- 1952 : Studio One (série télévisée)
- The King in Yellow, de Franklin J. Schaffner (1951)
- Little Man, Big World, de Paul Nickell (1952)
- 1952 : The Gulf Playhouse (série télévisée)
- Necktie Party (1952)
- 1953 : Danger (série télévisée)
- Said the Spider to the Fly (1953)
- 1953 : The Web (série télévisée)
- The Last Chance (1953)
- 1953 : The Motorola Television Hour (série télévisée)
- Brandenburg Gate (1953)
- 1953 : Suspense, de Robert Stevens et Robert Mulligan (série télévisée)
- The Kiss-Off (1953)
- Cagliostro and the Chess Player (1953)
- 1956 : Zane Grey Theater (série télévisée)
- The Lariat (1956)
- 1957 : Playhouse 90 (série télévisée)
- Requiem for a Heavyweight, de Ralph Nelson (1956)
- The Last Tycoon, de John Frankenheimer (1957)
- The Death of Manolete, de John Frankenheimer (1957)
- 1961 : Frontier Justice (série télévisée)
- Lariat (1958)
- Lariat (1961)
- 1963 : Le Plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth), de Leslie H. Martinson (série télévisée)
- 1965 : Convoy (série télévisée)
- The Many Colors of Courage (1965)
- 1966 : Match contre la vie (Run for Your Life), de Roy Huggins (série télévisée)
- I Am the Late Diana Hays (1966)
- 1966 : Alice Through the Looking Glass, d'Alan Handley (TV)
- 1966 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.) (série télévisée)
- The Concrete Overcoat Affair: Part 1, de Joseph Sargent (1966)
- The Concrete Overcoat Affair: Part 2, de Joseph Sargent (1966)
- 1968 : The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde, de Charles Jarrott (TV)
- 1971 : NET Playhouse, de Marc Daniels (série télévisée)
- 1974 : Dracula et ses femmes vampires, de Dan Curtis (TV)
- 1974 : The Godchild, de John Badham (TV)
- 1975 : Bronk, de Richard Donner (TV)
- 1975 : The Hatfields and the McCoys, de Clyde Ware (TV)
- 1975 : Bronk, de Carroll O'Connor (série télévisée)
- 1979 : Buck Rogers au XXVe siècle (Buck Rogers in the 25th Century), de Glen A. Larson (série télévisée)
- Planet of the Slave Girls, de Michael Caffey (1979)
- 1979 : La Dernière Chevauchée des Dalton (The Last Ride of the Dalton Gang), de Dan Curtis (TV)
- 1980 : Jungle Love (The Ivory Ape), de Shusei Kotani (TV)
- 1980 : The Golden Moment: An Olympic Love Story, de Richard C. Sarafian
- 1981 : Evil Stalks This House, de Gordon Hessler (TV)
- 1992 : Keep the Change, d'Andy Tennant (TV)
- 1994 : La Quatrième Dimension : L'ultime voyage (Twilight Zone: Rod Serling's Lost Classics), de Robert Markowitz
- 1995 : Buffalo Girls, de Rod Hardy (TV)
- 1997 : Ebenezer, de Ken Jubenvill (TV)
- 1997 : L'Espoir de Noël (I'll Be Home for Christmas), de Jerry London (TV)
- 1999 : Les Déchirements du passé (Sarah, Plain and Tall: Winter's End), de Glenn Jordan
- 2001 : Les Nuits de l'étrange (Night Visions), de Dan Angel et Billy Brown (série télévisée)
- Bitter Harvest, de Philip Sgriccia (2001)
- 2002 : Apparitions (Living with the Dead), de Stephen Gyllenhaal (TV)
- 2004 : Back When We Were Grownups, de Ron Underwood (TV)
Discographie
- Palance, Warner Bros, 1969[7]
- The pros and cons of hitch hiking - Roger Waters - Harvest Records 1984 - Prête sa voix au personnage membre du club de motard Hell's Angels.
Distinctions
- Oscars 1992 : Meilleur acteur dans un second rôle La Vie, l'amour... les vaches de Ron Underwood.
- Golden Globes 1992 : Meilleur acteur dans un second rôle pour La Vie, l'amour... les vaches de Ron Underwood.
Voix françaises
|
et aussi :
|
Notes et références
- ↑ « Le dernier rôle d'un Américain « City Slicker » avec une âme ukrainienne » . Ukemonde.com . 2006-11-14 . Récupérée 25/09/2016 .
- ↑ « The Last Role of an American "City Slicker" with a Ukrainian Soul », sur www.ukemonde.com (consulté le )
- ↑ (en) « Jack Palance Obituary (2006) - Legacy », sur www.legacy.com (consulté le )
- ↑ « AFI Life Achievement Award: A Tribute To Mel Brooks - Awards Presentation | Real Life Tough Guys - Yahoo! Movies », sur web.archive.org, (consulté le )
- ↑ (en) « Shamokin News-Dispatch 22 Sep 1945, page 10 », sur Newspapers.com (consulté le )
- ↑ « Accomplished Alumni - School of Humanities and Sciences », sur web.archive.org, (consulté le )
- ↑ (en) « Jack Palance » (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma. Les acteurs, Éditions Robert Laffont (Collection Bouquins), Paris, mai 2007, p. 883-884, (ISBN 978-2-221-10895-6)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Songkick
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative au sport :
- (en + ru) BoxRec
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :