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La Souterraine
La Souterraine (Creuse)
Porte Saint-Jean dans la vieille ville.
Blason de La Souterraine
Blason
La Souterraine (Creuse)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Sostranien
(siège)
Maire
Mandat
Étienne Lejeune
2020-2026
Code postal 23300
Code commune 23176
Démographie
Gentilé Sostraniens, Sostraniennes
Population
municipale
4 953 hab. (2020 en diminution de 6,46 % par rapport à 2014)
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 15″ nord, 1° 29′ 10″ est
Altitude Min. 284 m
Max. 456 m
Superficie 37,07 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Souterraine
(ville isolée)
Aire d'attraction La Souterraine
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de La Souterraine
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
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La Souterraine
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La Souterraine
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La Souterraine
Liens
Site web Site officiel

    La Souterraine est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

    Les habitants de La Souterraine sont appelés Sostraniens.

    Bâtie à l'emplacement d'une villa gallo-romaine, La Souterraine a conservé plusieurs témoins de ses fortifications du Moyen Âge dont, près de l'église, la porte Saint-Jean appelée aussi porte de Breith ou porte Notre-Dame. Édifiée aux XIIIe et XVe siècles, elle est ornée de deux tourelles en encorbellement, de créneaux et de mâchicoulis.

    La commune de La Souterraine est labellisée Village étape depuis 2000.

    C'est la deuxième ville la plus peuplée du département derrière la préfecture Guéret.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte topographique

    La commune est limitrophe du département de la Haute-Vienne.

    Communes limitrophes de La Souterraine[1]
    Vareilles Saint-Agnant-de-Versillat Noth
    Arnac-la-Poste
    (Haute-Vienne)
    La Souterraine Lizières
    Saint-Maurice-la-Souterraine Fursac Saint-Priest-la-Feuille

    Géologie et relief

    Carte de l'occupation des sols de La Souterraine sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Entités paysagères:

    Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

    Sismicité

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2]

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune. Le territoire communal est arrosé par :

    • la Benaize[3],
    • la Sédelle[4],
    • et la Brame[5].

    Sur le territoire de la commune se trouve aussi l'étang du Cheix.

    Climat

    Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique limousin et le climat montagnard[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[7].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 031,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

    Statistiques 1991-2020 et records LA SOUTERRAINE (23) - alt : 370m, lat : 46°14'32"N, lon : 1°27'06"E
    Records établis sur la période du 01-01-1910 au 02-11-2023
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,2 3,4 5,5 8,8 12,1 13,8 13,8 10,8 8,6 4,5 2,2 7,2
    Température moyenne (°C) 4,4 4,7 7,7 10,2 13,8 17,3 19,3 19,4 15,9 12,5 7,7 5 11,5
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,3 12,1 14,9 18,7 22,5 24,8 25 21 16,4 10,9 7,8 15,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,5
    09.01.1985
    −15,8
    06.02.12
    −11,5
    01.03.05
    −6
    04.04.1990
    −2
    09.05.1984
    1
    03.06.1989
    3
    04.07.1990
    2
    30.08.1988
    0
    29.09.1995
    −5
    25.10.1983
    −12
    22.11.1993
    −12
    11.12.1969
    −22,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18
    05.01.1999
    22,9
    27.02.19
    26
    24.03.1996
    29
    30.04.05
    31
    12.05.1969
    36,8
    18.06.22
    38,1
    18.07.22
    39,2
    12.08.03
    36,2
    04.09.23
    31,9
    08.10.23
    25
    02.11.1970
    19,5
    04.12.1985
    39,2
    2003
    Précipitations (mm) 94,8 79,9 79,8 86,1 90,7 74,9 65,2 75,4 81,6 99,2 101,3 102,5 1 031,4
    Source : « Fiche 23176001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

    En 2023, il existe une aire protégée de 4,13 hectares sur le territoire communal, le site de la Chapuisette[14], au sud-ouest de la ville, au sud du lieu-dit le Puy Charraud.

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

    Il n'existe aucun site Natura 2000 sur la commune[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 à La Souterraine.

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2023, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[17].

    Le site « bois, bocage et étang de la Grande Cazine » est une ZNIEFF de type 1 qui s'étend sur 704 hectares, incluant les étangs de la Grande Cazine et de la Petite Cazine ; elle est située majoritairement sur le territoire de Noth (près de 90 %), et très partiellement sur ceux de Lizières, Saint-Agnant-de-Versillat et La Souterraine (quinze hectares en deux zones distinctes dans le nord-est de la commune, principalement près du lieu-dit les Marsagnes, soit 2 %)[18],[19].

    Cette zone présente une diversité biologique importante avec 168 espèces animales recensées dont treize espèces déterminantes (deux insectes, quatre mammifères, quatre oiseaux et trois poissons), ainsi que 13 espèces végétales dont six déterminantes de plantes phanérogames.

    Urbanisme

    Typologie

    La Souterraine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Souterraine, une unité urbaine monocommunale[23] de 4 953 habitants en 2020, constituant une ville isolée[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de la Souterraine, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (10,3 %), terres arables (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    • Route nationale 145 vers Saint-Maurice-la-Souterraine[29].
    • Route départementale (RD) 1 vers les Gouttes.
    • RD 912 vers la Bussière-Madeleine.
    • RD 72 vers l'Aumone.

    Transports en commun

    • Réseau TransCreuse
    Ligne Caractéristiques
    211
    (LR11)
    La Souterraine Bourganeuf
    Ouverture / Fermeture
    — / —
    Longueur
    55,5 km
    Durée
    1:10 min
    Nb. d’arrêts
    12
    Matériel
    car
    Jours de fonctionnement
    L, Ma, Me, J, V, D
    Jour / Soir / Nuit / Fêtes
    O / — / N / N
    Voy. / an
    Dépôt
    Desserte :
    • Communes desservies : • La Souterraine - Saint-Pierre-de-Fursac - Chamborand - Le Grand-Bourg - Bénévent-l'Abbaye - Mourioux-Vieilleville - Aulon - Saint-Dizier-Leyrenne - Bosmoreau-les-Mines - Masbaraud-Mérignat - Bourganeuf
    Autre : Circule toute l'année.
    213
    (LR9)
    La Souterraine Guéret
    Ouverture / Fermeture
    — / —
    Longueur
    76,5 km
    Durée
    1:15 min
    Nb. d’arrêts
    12
    Matériel
    car
    Jours de fonctionnement
    L, Ma, Me, J, V
    Jour / Soir / Nuit / Fêtes
    O / — / N / N
    Voy. / an
    Dépôt
    Desserte :
    • Communes desservies : • La Souterraine - Noth - Fleurat - Le Grand-Bourg - Saint-Vaury - Guéret
    Autre : Circule en période scolaire uniquement.
    212
    (LR12)
    Aigurande La Souterraine
    Ouverture / Fermeture
    — / —
    Longueur
    Durée
    Nb. d’arrêts
    14
    Matériel
    car
    Jours de fonctionnement
    L, Ma, Me, J, V, D
    Jour / Soir / Nuit / Fêtes
    O / — / N / N
    Voy. / an
    Dépôt
    Desserte :
    • Communes desservies : • Aigurande - Lourdoueix-Saint-Pierre - Chambon-Sainte-Croix - La Celle-Dunoise - Saint-Sulpice-le-Dunois - Dun-le-Palestel - Colondannes - Saint-Léger-Bridereix - Saint-Agnant-de-Versillat - La Souterraine
    Autre : Circule en période scolaire uniquement.
    210
    (R15)
    La Souteraine - Guéret - Felletin
    La souterraine Felletin
    Ouverture / Fermeture
    — / —
    Longueur
    Durée
    2h07 min
    Nb. d’arrêts
    19
    Matériel
    CAR
    Jours de fonctionnement
    L, Ma, Me, J, V, S, D
    Jour / Soir / Nuit / Fêtes
    O / O / O / O
    Voy. / an
    Dépôt
    Desserte :
    • Communes desservies : La Souterraine, Le Trois-et-Demi, Saint-Vaury, Guéret, Sainte-Feyre, La Saunière, Ahun, Lavaveix-les-Mines, Saint-Martial-le-Mont, Saint-Médard-la-Rochette, Aubusson, Moutier-Rozeille, Felletin
    Autre : Circule toute l'année, même les jours fériés.
    Voies ferroviaires
    • Gare de La Souterraine
    Ligne Caractéristiques
    L21 Châteauroux > La Souterraine > Limoges
    Châteauroux Limoges
    Ouverture / Fermeture
    — / —
    Longueur
    Durée
    Nb. d’arrêts
    22
    Matériel
    TER/Intercité
    Jours de fonctionnement
    L, Ma, Me, J, V, S, D
    Jour / Soir / Nuit / Fêtes
    O / — / O / O
    Voy. / an
    Dépôt
    Desserte :
    • Communes desservies : • Paris - Orléans - Les Aubrais - Vierzon - Reuilly-sur-Indre - Issoudun - Neuvvy-Pailloux - Châteauroux - Luant - Lothiers - Chabanet - Argenton-sur-Creuse - Eguzon - Saint-Sébastien - La Souterraine - Fromental - Bersac - Saint-Sulpice-Laurière - La Jonchère - Ambazac - Les Bardys - Limoges
    Autre : Circule toute l'année, même les jours fériés.
    Gare de La Souterraine.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Souterraine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Souterraine.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 064 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 496 sont en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Souterraine est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].

    Toponymie

    Le nom de la ville, tel qu’il apparaît la première fois en 1268 (Subterranea), se rapporte à la crypte ou église souterraine de grande taille de la ville[36].

    En dialecte marchois, la commune porte le nom de La Sostrane[37].

    Cette crypte est un lieu de culte primitif avec deux puits.

    Histoire

    À quatre kilomètres à l'est du bourg actuel de La Souterraine, au lieu-dit Bridiers, se trouve une agglomération secondaire romaine[38] pas encore identifiée mais attribuée aux Lémovices[39].

    Des vestiges découverts en 2019 révèlent que l'occupation humaine du site remonte au IXe siècle de notre ère[40],[41],[42].

    Vers 1017, Géraud (francisé, selon les auteurs, en Gérald ou Gérard), comte de Crozant, vicomte de Bridiers, vassal du duché d'Aquitaine, donne cette Villa Sosterranea à l'abbaye Saint-Martial de Limoges. À la suite de cette donation, on entreprend dès 1019 la construction de l'église, qui, commencée en style roman, est terminée en 1220 en style gothique.

    Jusqu'au XVIe siècle, la ville s'entoure progressivement de fossés et remparts. Des portes de l'enceinte, deux sont conservées : la porte Saint-Jean et la porte du Puycharraud.

    Au cours du XVIe, La Souterraine passe sous la dépendance administrative de la généralité de Limoges.

    De 1790 à 1795, elle est chef-lieu du district de la Souterraine.

    Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur. C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseurs de cathédrale ; en 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIXe siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune fait partie du département de la Creuse (23) et de la région Nouvelle-Aquitaine.

    Jusqu'en 2009, La Souterraine appartenait à la première circonscription de la Creuse, composée des cantons de : Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury, La Souterraine. Depuis l'ordonnance no 2009-935 du instaurant un nouveau découpage des circonscriptions législatives, La Souterraine appartient désormais à l'unique circonscription de la Creuse, regroupant tous les cantons du département.

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Maires de La Souterraine
    Période Identité Étiquette Qualité
    1878 1902 Alfred Vernadeau Républicain notaire
    1945 1947 Henri Pluyaud PCF électricien
    conseiller général du canton de La Souterraine (1945-1970)
    1947 1971 Émile Parrain Soc.ind médecin
    1971 1977 Guy Picoty DVG chef d'entreprise
    1977 1995 Fernand Villard app. PCF enseignant
    1995 2008 Yves Furet[Note 4] PS proviseur - conseiller général
    2008 2020 Jean-François Muguay PS retraité fonction publique
    2020 En cours Étienne Lejeune[43] PS Conseiller départemental du canton de La Souterraine (2015-2021)
    Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine (depuis 2021)

    Budget et fiscalité 2021

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :

    • total des produits de fonctionnement : 6 604 000 , soit 1 239  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 5 686 000 , soit 1 123  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 3 158 000 , soit 593  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 2 687 000 , soit 504  par habitant ;
    • endettement : 4 588 000 , soit 861  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 15,91 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 46,45 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 77,43 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 850 [45].

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[46].

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[47].

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes du Pays Sostranien.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[48] :

    • École maternelle des Fossés des Canards.
    • École maternelle Jules-Ferry
    • École primaire Jules-Ferry
    • École primaire Tristan-L'Hermite
    • Cité scolaire Raymont-Loewy

    La cité scolaire Raymond-Loewy accueille les élèves à partir de la classe de 6e jusqu'au post-bac.
    Le lycée prépare aux sections littéraire, scientifique, économie/gestion et arts appliqués du baccalauréat.
    Cinq classes de DN MADE ( Diplômes National des Métiers d'Arts et du Design) sont proposées : design d'espace (DE), design graphique (DG), design d'objet (DO) design matériaux textile ou céramique.
    Une nouvelle formation a ouvert ses portes en 2012 : le DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués) créateur-concepteur, spécialité écoconception et design responsable. Cette formation de design global regroupe des étudiants des trois grands secteurs d'arts appliqués (espace, produit, graphisme). Les premiers diplômes seront décernés en 2014. Cette spécialité écoconception est unique en France.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[49] :

    • Médecins,
    • Pharmacies à La Souterraine, Arnac-la-Poste, Saint-Pierre-de-Fursac, Saint-Sulpice-les-Feuilles,
    • Hôpitaux à La Souterraine, Saint-Vaury, Magnac-Laval, Le Dorat, Bellac, Limoges.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

    En 2020, la commune comptait 4 953 habitants[Note 5], en diminution de 6,46 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9662 6652 6072 6982 9213 1483 0923 3853 680
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9533 7544 0294 1314 3564 5624 9294 7734 586
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 6484 7054 3084 1294 2054 1064 4825 0745 090
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 7185 1045 3025 6905 4595 3205 3095 2735 496
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 2954 9824 953------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (25,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,3 %) est comparable au taux départemental (38,4 %).

    En 2018, la commune comptait 2 382 hommes pour 2 712 femmes, soit un taux de 53,24 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,47 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4
    90 ou +
    3,9
    11,9
    75-89 ans
    16,6
    20,6
    60-74 ans
    21,7
    19,6
    45-59 ans
    19,5
    13,4
    30-44 ans
    11,6
    19,9
    15-29 ans
    15,4
    13,2
    0-14 ans
    11,4
    Pyramide des âges du département de la Creuse en 2020 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    3,5
    10,4
    75-89 ans
    14,5
    24,5
    60-74 ans
    23,5
    21,7
    45-59 ans
    20,6
    15
    30-44 ans
    13,8
    13,4
    15-29 ans
    11,2
    13,7
    0-14 ans
    12,8

    Sports et loisirs

    • Maison des jeunes et de la culture (MJC)[55], 27 rue de Lavaud
    • Centre culturel Yves Furet[56]

    Cultes

    • Culte catholique, Paroisse Saint Jacques[57], Diocèse de Limoges.

    Économie

    Entreprises et commerces

    Agriculture et élevage

    • Culture et élevage associés[58].
    • Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules.

    Tourisme

    Commerces

    • Commerces et services de proximité[61].
    • Magasins, restaurants[55].
    • En 1992, le fabricant de costumes De Fursac délocalise 342 emplois en Pologne[55].
    • L'une des principales industries de la ville est GM&S, sous-traitant de PSA, jusqu'à ce que, en , la société soit placée en redressement judiciaire. À l'issue d'une longue période de lutte des salariés, le site est repris par l'équipementier automobile GMD au prix d'un plan social où 157 emplois sont supprimés sur les 277 salariés[62] (283 selon Lutte ouvrière[63]) que comptait le site[64]. Pour le député socialiste de la Creuse, Michel Vergnier, comme pour le maire de la commune Jean-François Muguet, il s'agit d'une catastrophe économique[55]. Depuis, le site compte 120 salariés et l'activité n'a pas repris à la hauteur annoncée[65].

    Culture locale et patrimoine

    • L'église.
      L'église.
    • Clocher de l'église.
      Clocher de l'église.
    • Couvent des Sœurs du Sauveur.
      Couvent des Sœurs du Sauveur.
    • Couvent des Sœurs du Sauveur.
      Couvent des Sœurs du Sauveur.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • La tour de la porte Saint-Jean.
      La tour de la porte Saint-Jean.
    • Tour de Bridiers.
      Tour de Bridiers.
    • Statuette sur la porte Saint-Jean.
      Statuette sur la porte Saint-Jean.

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    • L'église Notre-Dame, de style roman, chef-d'œuvre de transition du roman vers le gothique[66]. Restaurée par Paul Abadie au XIXe siècle, elle conserve une crypte construite par les moines de l'abbaye Saint-Martial de Limoges vers 1020 pour servir de sépulture au fondateur Géraud de Crozant. L'édifice auquel le granit confère un aspect sévère fut bâti aux XIIe et XIIIe siècles. La façade, avec son portail polylobé en arc légèrement brisé que flanquent deux lanternons, témoigne d'une influence mozarabe que l'on peut attribuer aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, La Souterraine se trouvant sur la Via Lemovicensis, une des principales routes de pèlerinage. L'édifice a été classé au titre des monuments historique par la liste de 1840[67].
    Crypte de l'abbatiale[68].
    Cloche de 1555[69].
    • Église Sainte-Madeleine de la Bussière-Madeleine. Elle est recensée dans l'Inventaire général du patrimoine culturel[70].
    • Chapelle du couvent de soeurs du Sauveur et de la Sainte-Vierge[71],[72]
    Orgue de la chapelle[73],[74],[75].
    • Chapelle de la Vierge, quartier des Pentes et des Petites chapelles[76].
    • Chapelle de recluse Saint-Eutrope, dite chapelle de la recluse[77].
    • Croix[78].

    Autres sites et patrimoines

    • Le château de Bridiers (dont la tour est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)[79]. Ses douves sont remplies d'eau. Il date des XVIe, XVIIe, et XIXe siècles[80].
    • Le château Lezat, construit en 1901[60], est l’ancienne demeure de François Chénieux (1845-1910), médecin de grande renommée et chirurgien de talent dont la clinique existe toujours à Limoges. Il a été maire de Limoges.
    • La porte Saint-Jean, classée monument historique en 1920[81].
    • La porte de Puy-Charraud, inscrite monument historique en 1941[82],[83].
    • Vestiges de la tour dite tour de la Vigne[84].
    • La lanterne des morts, inscrite monument historique en 1926[85].
    • Borne de juridiction[86].
    • Anciens moulins[87],[88].
    • Fontaines, lavoirs, abreuvoirs[89].
    • Kiosque à musique[90].
    • Monument aux morts[91] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962)[92],[93].
    • Borne médiévale de la Gérafie, erronément appelée Menhir de la Gérafie, classée monument historique en 1889[94]. Elle marquait la limite entre la justice de la vicomté de Bridiers et la justice de la prévôté de La Souterraine.

    Éléments remarquables :

    • Le Cirque Valdi, la plus grande maquette de cirque animée du monde réalisée par Maurice Masvignier, est fermé depuis 2013.
    • Rencontres de sculptures[95] : Nuage rouge, œuvre monumentale d'art contemporain de Laurent Saksik, installée dans la cour de la maison des jeunes et de la culture.

    Personnalités liées à la commune

    • Philibert de Naillac, grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 1396 à 1421.
    • Joachim du Chalard, jurisconsulte républicain décédé en 1562, auteur d'une analyse des doléances des Etats Généraux de 1560
    • Jean-Baptiste Alexandre Montaudon, général de division du Second Empire et député de la Somme
    • Marie de Jésus du Bourg (1788-1862) fondatrice des sœurs du Sauveur et de la sainte Vierge[96]
    • Paul Sauvage (1939-2019), international français de football
    • Frantz-André Burguet (1938-2011), journaliste, écrivain et scénariste
    • Gérard-François Dumont (1948), géographe, économiste, démographe politique et professeur
    • Antoine Glaser (1947), journaliste, écrivain
    • Stuart Staples (1965), musicien et chanteur du groupe Tindersticks

    Héraldique

    Selon d'Hozier, la ville porte : D'azur, à trois faces d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice Favone, Histoire de la Marche., Dorbon aîné éditeur,
    • Dr Albert Guillon, Notre Sedelle : Monographie d'un ruisseau creusois et de sa vallée, Breith, Bridiers, la Souterraine, Saint-Germain-Beaupré, Crozant, Imprimerie Lecante,
    • Stéphane Lafaye (dir.) et Jacques Roger (dir.), Aux origines de La Souterraine, Guéret, Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, coll. « Études creusoises » (no 25), (ISBN 978-2-903661-59-5)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Souterraine (La), pp. 1149-1150
    • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
      Souterraine (La) p. 306 et Carte n°11 Creuse
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Décès en cours de mandat. Jean-François Muguay est élu par le conseil municipal pour lui succéder (pas d'élection partielle car la commune comporte plus de 1 500 habitants).
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

    Références

    Site de l'Insee

    Autres références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 23 > Commune : LA SOUTERRAINE - Le Plan Séisme », sur www.planseisme.fr (consulté le ).
    3. [ttps://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau_Carthage2017/L56-0300 la Benaize]
    4. La Sédelle
    5. la Brame
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
    7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Station Météo-France commune de Pontarion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Station Météo-France commune de La Souterraine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
    12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
    13. « Liste des espaces protégés sur la commune de La Souterraine », sur le site de l'INPN (consulté le ).
    14. - Site de la Chapuisette, INPN, consulté le .
    15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de La Souterraine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune de La Souterraine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. [PDF] David Naudon (LNE), Olivier Nawrot (CBNMC) et Laurent Chabrol (ENL), Bois, bocage et étang de la Grande Cazine - (Identifiant national 740000084), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    19. « ZNIEFF Bois, bocage et étang de la Grande Cazine sur La Souterraine » sur Géoportail. Carte de la ZNIEFF de type 1 (en vert), Géoportail, consulté le .
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    29. Voies routières
    30. 1 2 « Les risques près de chez moi - commune de La Souterraine », sur Géorisques (consulté le )
    31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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    34. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    35. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    36. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 27484, p. 1520.
    37. Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisée pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE, , p. 84-87 (ISBN 9782845038271).
    38. Florian Baret, « L'agglomération gallo-romaine de Bridiers : une ville, mille ans avant la fondation de La Souterraine », dans Lafaye et Roger 2019, , p. 27-59.
    39. (lire en ligne sur le site lamontagne.fr)
    40. Fin 2019 un chantier proche de la zone activités commerciales de La Prade à côté de la nationale 145 révèle des vestiges médiévaux très bien conservés. Des fouilles préventives sont réalisées pendant quatre mois, de mi-septembre 2019 à mi-janvier 2020 sur une superficie d'un hectare environ.
      Les archéologues exhument une lampe à huile quasiment entière, des pierres à aiguiser, des outils de métier à tisser, des céramiques de type jusque-là inconnus dans le Limousin et des silos à grain, presque intacts.
      Des entrées de souterrains, dont la fonction reste encore mystérieuse, ont également été découverts.
      Ces vestiges datent du 9e au 13e siècle.
      Le nombre et la taille de silos trouvés étant très important, laissent penser que le site abritait une population importante à l'activité agricole dense.
      Les fouilles terminées, les vestiges ont été recouverts.
      Cette découverte révèle une occupation humaine du site antérieur à la création de La Souterraine par les moines au 11e siècle.
    41. Voir sur francebleu.fr.
    42. Une occupation rurale atypique en périphérie de la souterraine du 15 décembre 2019 (lire en ligne sur le site inrap.fr)
    43. Voir résultats sur lemonde.fr.
    44. Les comptes de la commune
    45. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    46. FICHE| Agenda 21 de Territoires - La Souterraine, consultée le 26 octobre 2017.
    47. Site des villes et villages fleuris, consulté le .
    48. [ttps://www.journaldesfemmes.fr/maman/ecole/la-souterraine/ville-23176 Établissements d'enseignements]
    49. Professionnels et établissements de santé
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Creuse (23) », (consulté le ).
    55. 1 2 3 4 « Sous-traitant automobile GM&S : 277 emplois menacés, une "catastrophe économique" », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
    56. Voir sur lasouterraine.fr.
    57. Paroisse Saint Jacques
    58. Agriculture et élevage
    59. Annuaire
    60. 1 2 Château Lezat
    61. Commerces et services de proximité
    62. « Le groupe Peugeot a-t-il programmé la disparition de GM&S Industry ? », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (lire en ligne, consulté le ).
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    64. A. F. P. agence, « GM&S: le tribunal valide la reprise par GMD », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
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    66. « Église Notre-Dame », notice no PA00100206, base Mérimée, ministère français de la Culture
    67. « Eglise Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    68. Crypte de l'abbatiale
    69. Notice no PM23000196, base Palissy, ministère français de la Culture cloche
    70. « Église paroissiale Sainte-Madeleine », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    71. « Couvent de soeurs du Sauveur et de la Sainte Vierge », notice no IVR74_19972300337V, base Mémoire, ministère français de la Culture
    72. « Couvent de soeurs du Sauveur et de la Sainte Vierge », notice no IA23000095, base Mérimée, ministère français de la Culture
    73. Notice no PM23000207, base Palissy, ministère français de la CultureOrgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    74. L’orgue de la chapelle du Sauveur fait partie de la génération des orgues romantiques, Le Populaire
    75. Association des Amis des Orgues du Sauveur de La Souterraine (ADAOS)
    76. « Chapelle de la Vierge », notice no IVR74_19982300175X, base Mémoire, ministère français de la Culture
    77. « Chapelle de recluse Saint-Eutrope, dite chapelle de la recluse », notice no IA23000211, base Mérimée, ministère français de la Culture
    78. « Croix monumentale dite la Croix Pierre », notice no IA23000280, base Mérimée, ministère français de la Culture
    79. « Château fort dit tour de Bridiers », notice no IVR74_19812300002V, base Mémoire, ministère français de la Culture
    80. « Vue du donjon, prise depuis l'ouest, en 1997, au moment du chantier de restauration », notice no IVR74_19972300057X, base Mémoire, ministère français de la Culture
    81. « Fortification d'agglomération », notice no IVR74_19972300140X, base Mémoire, ministère français de la Culture
    82. « Porte de Puy-Charraud et restes de remparts », notice no PA00100209, base Mémoire, ministère français de la Culture
    83. La porte du Puycharraud
    84. « Fortification d'agglomération », notice no IVR74_19972300040X, base Mémoire, ministère français de la Culture
    85. Lanterne des morts de La Souterraine
    86. « Borne de juridiction », notice no IVR74_19832300864X, base Mémoire, ministère français de la Culture
    87. « Moulin du Haut », notice no IA23000070, base Mérimée, ministère français de la Culture
    88. « 6 moulins sont situés sur la Sédelle, 1 sur le ruisseau des Taillades et 3 sur la Benaize », notice no IA23000264, base Mérimée, ministère français de la Culture
    89. « Fontaines, lavoirs, abreuvoirs », notice no IA23000262, base Mérimée, ministère français de la Culture
    90. « Kiosque à musique », notice no IA23000255, base Mérimée, ministère français de la Culture
    91. Monument aux morts
    92. Monument aux morts de La Souterraine
    93. « Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA23000213, base Mérimée, ministère français de la Culture
    94. « Menhir dit de la Gérafie », notice no PA00100208, base Mérimée, ministère français de la Culture
    95. Rencontres de sculptures
    96. « 1862 », sur http://causa.sanctorum.free.fr (consulté le ).