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Les Ponts-de-Cé
Les Ponts-de-Cé
Le pont de Dumnacus.
Blason de Les Ponts-de-Cé
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Angers Loire Métropole
Maire
Mandat
Jean-Paul Pavillon
2020-2026
Code postal 49130
Code commune 49246
Démographie
Gentilé Ponts-de-Céais
Population
municipale
12 589 hab. (2020 en augmentation de 2,03 % par rapport à 2014)
Densité 644 hab./km2
Population
agglomération
245 518 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 31″ nord, 0° 31′ 27″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 36 m
Superficie 19,55 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Angers
(banlieue)
Aire d'attraction Angers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton des Ponts-de-Cé
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Les Ponts-de-Cé
Liens
Site web https://www.lespontsdece.fr

    Les Ponts-de-Cé est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.

    Géographie

    Localisation

    Commune angevine, Les Ponts-de-Cé est traversée par la Loire et se trouve dans la première couronne Sud de l'agglomération d'Angers, En France[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes des Ponts-de-Cé
    Angers Angers Trélazé
    Sainte-Gemmes-sur-Loire Ponts-de-Cé Loire-Authion
    Saint-Jean-de-la-Croix Mûrs-Erigné Les Garennes sur Loire

    Les quartiers

    La Guillebotte : quartier récent créé dans les années 1970 entre La Chesnaie et le canal de l’Authion.

    La Chesnaie : quartier qui s’est développé dans les années 1960-1970 avec la construction de nombreux logements, construits principalement sur des terres maraîchères.

    Saint-Aubin : quartier ancien au cœur des Ponts-de-Cé où se trouve l’église Saint-Aubin, classée monument historique.

    Saint-Maurille : quartier situé sur la rive sud de la Loire, entre le Louet et le bras principal de la Loire. L’axe principal ancien de Saint-Maurille est la rue du Commandant-Bourgeois. C’est maintenant la rue Pasteur dans l’axe du pont Dumnacus qui relie le quartier à celui de l’Île.

    L’Île : avec Saint-Aubin forme le centre historique des Ponts-de-Cé sur les terrains situés entre le bras principal de la Loire et le bras de Saint-Aubin. On y trouve la mairie et les rues les plus anciennes de la ville ainsi que le château construit vers 850 sous Charles II le chauve.

    Sorges : quartier des Ponts-de-Cé situé entre Gauthier et Trématé. Village indépendant des Ponts-de-Cé, il lui est rattaché à la Révolution. Ses habitants étaient alors appelés les Sorgeais, nom qui apparaît vers l’an mille dans les manuscrits de l’abbaye Saint-Aubin d'Angers.

    Hydrographie

    La commune est située en bords du fleuve la Loire, qui traverse le territoire au centre, et de l'Authion canalisé au nord, et par le Louet au sud. Ces cours d'eau sont enjambés à l'origine par un pont unique. Au fil du développement de la cité médiévale, les arches ont été comblées tout en assurant la particularité de la commune des Ponts-de-Cé. Elle est située à environ 110 km de la mer en suivant la Loire. Limite de la Loire dite « navigable ».

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 627 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges Gard », sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire, mise en service en 1950[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 817,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 84 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Les Ponts-de-Cé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[18] et 245 518 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,1 %), zones urbanisées (21,3 %), prairies (20,3 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 7] (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), forêts (1,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Logement

    En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 6 406, alors qu'il était de 5 820 en 2014 et de 5 281 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93,2 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 41,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Ponts-de-Cé en 2020 en comparaison avec celle du Maine-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (3,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 54,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,1 % en 2014), contre 60,4 % pour le Maine-et-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement aux Ponts-de-Cé en 2020.
    Typologie Les Ponts-de-Cé[I 1] Maine-et-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 93,2 90,3 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 3,2 9,7
    Logements vacants (en %) 5,3 6,6 8,2

    Toponymie

    Cé est attesté sous les formes [Castro] Seio en 889, Saiaco en 967, [Pon] Sigei en 1009, [In] Saiaco en 1036-1056, Saiaco 1060 - 1080, Saiacus en 1090, Seium en 1104, [Pons] Sagei en 1115, [Pons] Sagii en 1148, [Pons] Saeiien 1291, [Le Pont de] Sae (1293), [Les Ponts de] Sée en 1529[24], [Les Ponts de] Cé en 1793, [Pont-de-]Cé en 1801, puis [Les Ponts-de-]Cé[25],[26]. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Ponts-Libres[25].

    Selon une légende locale, la ville, divisée en deux parties par la Loire enjambée par une multitude de ponts, aurait été construite par César. Quelqu'un voulut la baptiser « Les Ponts de César »[27]. D’après une autre légende, une attaque gauloise a permis d'enlever le sculpteur en plein travail, empêchant d’inscrire sur le pont la dernière syllabe du nom de César, expliquant ainsi le suffixe du nom de la ville[28]. Ce genre de légende étymologique est caractéristique de la Renaissance et du classicisme et n'a ni fondement linguistique, ni fondement historique.

    En réalité, l'élément représente le nom primitif du village voisin[29], comme l'indiquent les formes les plus anciennes. La forme Seio de 889 s'accorde mal avec celles, plus régulières, du Xe au XIe siècle du type Saiaco, bien qu'on ne puisse pas exclure un amuïssement régulier des consonnes intervocaliques dès cette époque. Il s'agit donc vraisemblablement d'un type toponymique gallo-romain en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise marquant la localisation puis la propriété. Ce suffixe a régulièrement donné la finale dans l'ouest de la France, en domaine d'oïl. Le premier élément Sai- peut représenter le nom de personne latin (porté par un indigène) Sabius, d'ailleurs une villa rustica est mentionnée à cet endroit sous la forme Sabiacus dans une charte de Charles le Chauve (823 - 877), devenu plus tard paroisse de Saint-Aubin-des-Ponts-de-Cé[30]. Ce qui peut justifier les formes plus tardives du type Sigei, Sagei (évolution phonétique comparable à celle de rabia> rage ou rubeus> RUBIU> rouge) par déplacement de l'accent tonique de 'SABIACU en SA'BIACU.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Moyen Âge

    En 869, le roi Charles le Chauve construit un pont fortifié aux Ponts-de-Cé, afin de bloquer la remontée de la Loire aux pillards vikings[31]. Il existe deux exemples de ponts similaires, à Pont-de-l'Arche sur la Seine, et à Trilbardou sur la Marne.

    Au XVe siècle, le roi Louis XI (1423-1483) demeurait fréquemment aux Ponts-de-Cé[32], quoique ce lieu fût situé en Anjou. En effet, à cette époque, le duc François II de Bretagne, afin de conserver son indépendance, s'était allié aux ennemis du royaume de France, notamment le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Pour le roi, le château des Ponts-de-Cé était idéal à contrôler ceux qui y passaient vers et dès la Bretagne. Ainsi, il y arriva le 29 août 1472 pour cet objectif, après avoir occupé Ancenis le ainsi que Pouancé le 21 juillet, villes frontières, de sorte que François II renonce son intention d'attaquer le royaume[33].

    Ancien Régime

    Le eut lieu la bataille des Ponts-de-Cé, connue également sous le nom des « Drôleries des Ponts-de-Cé », entre les partisans du roi Louis XIII et ceux de sa mère, Marie de Médicis, que son fils avait écartée de la Régence trois ans plus tôt, et qui tentait de revenir au pouvoir. Par la défection de certains de ses alliés, les troupes de Marie de Médicis furent bientôt sans commandement avant le combat. L'armée royale n'eut plus qu'à disperser ses fantassins dans une « drôlerie » générale.

    Époque contemporaine

    Rame de l'ancien tramway d'Angers devant la mairie, vers 1908.
    Rame de l'ancien tramway d'Angers devant la mairie, vers 1908.

    Lors de la guerre de Vendée, les républicains fusillent 1 500 à 1 600 prisonniers entre à la mi-janvier 1794[34].

    Les villages

    Une histoire riche accompagne ce quartier. Ses terres ont appartenu successivement à l'abbaye Saint-Aubin, aux vicomtes d'Anjou, puis au frère du roi Louis-Charles Ier duc d'Anjou et à Jean Bourré, célèbre trésorier de Louis XI et bâtisseur du château du Plessis-Bourré.

    En 1579, le temple protestant de la ville d'Angers s'installe à Sorges (près de la poste actuelle), celui-ci devant être construit à une lieue (km) au moins d'Angers. Aujourd'hui, il n'en reste que la cour dite du « prêche », car ce temple fut détruit lors de la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV en 1685.

    En 1661, au début de son règne, Louis XIV, se rendant de Saumur à Angers, s'arrête à Sorges et y dîne dans une ferme-auberge. En effet, la route Saumur-Angers passait par Sorges où il fallait emprunter un bac pour traverser l'Authion.

    À la Révolution, en 1790, le village de Sorges devient une commune : son maire est Jacques Houtin. Un an plus tard, Sorges revient à la commune de Trélazé. Son rattachement définitif à la commune des Ponts-de-Cé date de 1796.

    Son église est dédiée à saint-Maurice depuis 1535 et elle a été agrandie en 1845. Elle est ouverte chaque année le dimanche le plus proche de la Saint-Maurice (22 septembre).

    Les inondations, surtout celle de 1856 avec le passage de Napoléon III et celle de 1910, ont inondé le quartier. Des plaques, sur le côté de la porte de l'église et sur la façade d'une maison (celle de Vignoble), indiquent les niveaux d'eau des crues : plus de deux mètres au-dessus du sol. Aujourd'hui, des levées et la station d'exhaure des eaux de l'Authion protègent le quartier.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Claude-Jean Humeau
    1792 1793 Julien-Charles Baguenier-Desormeaux
    1793 Jean Moron
    1795 François Foucher Agent municipal
    an VI an VIII Louis Moulin Président du Conseil cantonnal
    10 messidor an VIII
    (4 juin 1801)
    27 juillet 1811
    (décès)
    Pierre-Marie Fruslon
    17 août 1811 26 octobre 1811 René-Jean Geslin Maire par intérim
    26 octobre 1811 Pierre L'Huilier de la Chapelle
    7 avril 1815 12 juin 1815 F. Rontard
    12 juin 1815 25 juillet 1815 F. Salomon
    25 juillet 1815 7 juillet 1816
    (démission)
    Pierre L'Huilier de la Chapelle
    7 juillet 1816 10 novembre 1825 F. Lemonnier
    14 janvier 1826 13 août 1830
    (démission)
    Charles-François Siret
    13 août 1830 23 octobre 1846 Jean-Baptiste Boutton-Leveque
    23 octobre 1846 10 octobre 1850
    (démission)
    Casimir-Édouard-Eugène Boutillier de St-André
    15 décembre 1850 mai 1870 Jean-Baptiste Boutton-Lévêque Républicain rallié Conseiller général des Ponts-de-Cé (1885 → 1905)
    8 mai 1870 1er novembre 1870
    (décès)
    Casimir Boutillier de St-André
    14 mai 1871 1881 Étienne Thau
    13 mars 1881 7 mai 1882 Olivier Courtois
    mai 1882 mai 1892 Joseph Boutton
    15 mai 1892 novembre 1893
    (démission)
    Augustin Godard
    14 janvier 1894 18 novembre 1905
    (décès)
    Joseph Boutton
    23 décembre 1905 13 octobre 1911
    (démission)
    Jean Dolbois
    30 octobre 1911 19 mai 1935 Abel Boutin-Desvignes RG Conseiller général des Ponts-de-Cé (1913 → 1937)
    19 mai 1935 septembre 1942
    (démission)
    Victor Simon
    28 octobre 1942 mai 1945 Adolphe Girardeau
    19 mai 1945 5 octobre 1947 Georges Barritault
    1947 1961 Adolphe Girardeau Conseiller général des Ponts-de-Cé (1945 → 1961)
    1961 1971 Maurice Joubert
    1971 1977 Paul Keryell
    mars 1977 mars 2001 Guy Poirier UDF Médecin, lieutenant de réserve
    Conseiller général des Ponts-de-Cé (1973 → 1998)
    Conseiller régional des Pays-de-la-Loire (1979-1982)
    Vice-président du conseil général de Maine-et-Loire (1982-1998)
    mars 2001 mars 2008 Pierre-André Ferrand[36] UMP Médecin généraliste
    mars 2008 avril 2018[37] Joël Bigot[38] - [39] PS Enseignant retraité
    Sénateur de Maine-et-Loire (2017 → 2023)
    Vice-président d'Angers Loire Métropole ( ? → 2018)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
    avril 2018 En cours
    (au 3 juin 2020)
    Jean-Paul Pavillon[40] - [41] - [42] - [43] PS Professeur des écoles
    Conseiller départemental du canton des Ponts-de-Cé (2015 → 2021)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angers du département de Maine-et-Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton des Ponts-de-Cé[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 16 à 17 communes.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du secteur des Ponts-de-Cé. Celle-ci a été supprimée fin 2004, certaines de ses communes ayant rejoint la communauté de communes Loire Aubance ou la communauté de communes de la Vallée-Loire-Authion. Les Ponts-de-Cé intègrent, eux, la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole. Celle-ci se transforme en communauté urbaine le sous le nom d'Angers Loire Métropole.

    Contrairement à ce que laisse entendre cette dénomination, l'intercommunalité ne dispose pas du statut de Métropole au sens de la réforme des collectivités territoriales françaises et de l'acte III de la décentralisation.

    La communauté urbaine, dont est désormais membre la commune, est organisée autour de la ville d'Angers et fait partie du syndicat mixte pôle métropolitain Loire Angers, anciennement Pays Loire-Angers. Elle est également membre du pôle métropolitain Loire-Bretagne.

    Démocratie participative

    La commune s'est dotée d'un conseil municipal d'enfants dont les membres sont élus par les élèves des classes de CM1 et CM2. La dernière élection a eu lieu en [44].

    Tendances politiques et résultats

    Distinctions et labels

    En 2017, la commune a obtenu le label « ville active et sportive »[45].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 12 589 habitants[Note 9], en augmentation de 2,03 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6923 1083 5123 7403 6653 8643 8293 9243 839
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8143 7393 5573 3973 4443 4833 6003 5683 530
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5863 5733 2243 3793 5733 7713 9994 4795 293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 9117 1759 58910 73911 03211 38711 44011 78012 708
    2020 - - - - - - - -
    12 589--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,1 % la même année, alors qu'il est de 26,1 % au niveau départemental.

    En 2020, la commune comptait 6 004 hommes pour 6 585 femmes, soit un taux de 52,31 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 6]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    1,9
    7,8
    75-89 ans
    12,3
    18,5
    60-74 ans
    20,4
    17,7
    45-59 ans
    18,6
    17,6
    30-44 ans
    16,4
    18,3
    15-29 ans
    14,9
    19,1
    0-14 ans
    15,4
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    6,9
    75-89 ans
    9,4
    16
    60-74 ans
    16,8
    19,4
    45-59 ans
    18,7
    18,3
    30-44 ans
    17,5
    18,7
    15-29 ans
    17,6
    19,8
    0-14 ans
    17,8

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Nantes.

    En 2014, la commune administre une école maternelle (Raymond-Renard) et quatre écoles élémentaires (André-Malraux, Jacques-Prévert, Raoul-Corbin, Raymond-Renard) communales et dispose de deux écoles élémentaires privées (Saint-Aubin, Saint-Maurille)[49].

    L'école élémentaire Saint-Maurille comptait 127 élèves en 2012-2013[50]. Elle a été créée au XIXe siècle, dans un bâtiment qui était à l'origine une tannerie[51]. Le 24 mai 1837, Médéric Lechalas, notaire, enregistre un legs fait par François Gazeau au profit du centre communal d’action sociale, d'un ensemble immobilier (ancienne tannerie du XVIIIe siècle) situé au 74, rue du Commandant-Bourgeois, aux pauvres les plus nécessiteux de la paroisse de Saint-Maurille[52]. Vers 1850, des religieuses créent une école de garçons au 78 et une école de filles au 74 de cette même rue. En 1982, ces deux écoles sont unifiées, deviennent mixtes et s'associent à la commune des Ponts-de-Cé via un contrat d'association.

    Le département gère en 2014 deux collèges : le collège public François-Villon comptant 764 élèves en 2012-2013[53] et le collège privé Saint-Laud comptant 275 élèves en 2012-2013[54].

    Toujours en 2014, la région Pays de la Loire gère deux lycées : le lycée polyvalent du campus de Pouillé-Angers[55] et le lycée général et technologique Jean-Bodin comptant 796 élèves en 2012-2013[56].

    Outre ces établissements, la commune accueille un institut médico-éducatif dispensant une éducation et un enseignement spécialisés pour des enfants et adolescents atteints de déficience à prédominance intellectuelle[57].

    Par sa proximité géographique avec Angers, c'est sur le territoire de la commune que sont installés les établissements suivants :

    • l'Ircom (anciennement Institut des relations publiques et de la communication (IRCOM)) dont dépendent l'institut Albert le Grand, l'Institut Mac Luhan et l'Institut Pedro de Béthencourt[58] ;
    • et l'Institut de formation en éducation physique et sportive d'Angers (IFEPSA), associé au réseau Université catholique de l'Ouest, propose des formations STAPS[59].

    Culture

    La commune comprend en 2015 plusieurs équipements culturels : le centre culturel Vincent-Malandrin, la médiathèque Saint-Exupéry créée en 2008[60], le théâtre des Dames et une école de musique[61].

    Sports

    On trouve sur la commune un complexe sportif et des salles de sport : le complexe sportif François-Bernard, qui comprend un stade avec une tribune de 270 places, et les salles de sport annexe d’Athlétis et salle de sport Val-de-Louet[62].

    En 2017, L'office municipal des sports regroupe 23 clubs ou sections sportifs réunis au sein de l'association sportive des Ponts-de-Cé (ASPC) ou de l'amicale des anciens élèves de l'école communale (AAEEC)[45].

    Le club de Kin-ball de la ville accueille la 10e coupe du monde de sport Kin-Ball à l'automne 2019[63].

    Sont implantés dans la ville la Maison des sports, le comité départemental olympique et sportif et le District de Maine-et-Loire de football[45].

    Manifestations culturelles et festivités

    Se déroule dans la commune le festival les Traver’Cé musicales, dont la 16e édition a lieu le dimanche [64],[65].

    Économie

    Tissu économique

    Sur 793 établissements présents sur la commune à fin 2010, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 65 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[66].

    Deux ans plus tard, en 2012, on y trouvaient 909 établissements, qui relevaient pour 2 % de l'agriculture (pour une moyenne de 15 % sur le département), 6 % de l'industrie, 11 % de la construction, 67 % du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[67].

    Commerces et entreprises

    La ville accueille en 2015 plusieurs zones industrielles et artisanales : des zones communautaires gérées par la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, la zone du Moulin-Marcille et la zone de Vernusson Pierre-Martine, et des zones communales, les zones d’activités Jean-Boutton, de Saint-Aubin et de la Petite Perrière[68].

    Le « village Oxylane », situé sur la zone du Moulin-Marcille, a pour originalité de présenter des structures dédiées à la pratique sportive. On y trouve notamment un magasin Décathlon de 6 000 m2, ouvert en novembre 2009[69],[70]. La zone est accessible depuis l'A87.

    À côté de ce complexe dédié aux sports, au début des années 2010 apparait un projet d'un centre commercial, provisoirement baptisé « l'Aréna », comprenant 30 000 m2 de commerces, restaurants et équipements culturels et ludiques, avec ses six salles de cinéma sous enseigne Mégarama[71],[72]. En 2014, le projet porté par le groupe Idec est retoqué par la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC)[73].

    La commune compte également une surface alimentaire, Intermarché et la société Technitoit[74].

    En 2023, l'Autre Usine, plus grand complexe de sport et loisir indoor de France installé à Cholet, annonce son projet de s'implanter aux Ponts-de-Cé d'ici 2025[75],[76].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[77] et 191 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[78]. Par ailleurs, elle compte 15 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[79].

    Les trois monuments historiques sont :

    • l'église Saint-Aubin, « classée » depuis le 16 février 1903[80] ;
    • le château Rivet (XVe siècle), dont la chapelle est « classée » depuis le 9 novembre 1964[81] ;
    • le château des Ponts de Cé (du XIIIe au XVe siècle), « classé » depuis 1862[82].

    Les Ponts-de-Cé et la littérature

    Louis Aragon a écrit le poème C qui débute ainsi : J'ai traversé les Ponts-de-Cé, c'est là où tout a commencé ..., publié dans le recueil Les Yeux d'Elsa en 1942. Francis Poulenc l'a mis en musique l'année suivante.

    Personnalités liées à la commune

    • Gustave Cordon (1854-1915), docteur en médecine et homme politique, décédé aux Ponts-de-Cé.
    • Jules Quélin (1835-1911), poète et astronome français, né aux Ponts-de-Cé.
    • Eugène Raphaël Fontaine (1884-1933), grand industriel, manufacturier et marchand de bois Alençonnais et conseiller municipal Ponts-de-Céais, décédé aux Ponts-de-Cé.
    • Michel Sy (1930- ), homme politique, né aux Ponts-de-Cé.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771, lire en ligne), p. 263-276.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sites

    1. IGN, Géoportail Les Ponts-de-Cé, consulté le .
    2. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    30. Pierre-Louis Augereau, op. cit. , p. 133.
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    33. Jean Favier, Louis XI, Paris, Fayard, coll. « le Grand livre du mois », (BNF 37708410).
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    37. « Le maire exprime le sentiment du devoir accompli : « Exigeante mais terriblement exaltante. » C'est ainsi que le maire a qualifié sa fonction, lors de sa dernière cérémonie des vœux », Ouest France, 12/1/2018 https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-ponts-de-ce-49130/le-maire-exprime-le-sentiment-du-devoir-accompli-5498562.
    38. « Joël Bigot, maire, et ses adjoints ont été élus », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ) « Joël Bigot, 65 ans, a été réélu maire par 25 voix, David Colin (« Osons les Ponts-de-Cé ») a remporté 6 voix et Didier Bourdin, (« Démocratie locale ») une voix ».
    39. Marianne Deumié, « Un échec, deux succès, plus de trois ans de mandat : Le Moulin-Marcille ne décolle pas. Mais Cinéville et Rive d'arts sont de vraies réussites. Joël Bigot, maire, fait le bilan de ses réalisations », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
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    41. « Joël Bigot cède son fauteuil à Jean-Paul Pavillon : Jean-Paul Pavillon remplace Joël Bigot à la tête de la mairie. Si l'écharpe change de main, la gestion de la ville ne devrait pas connaître de grands bouleversements », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ) « Joël Bigot est devenu maire en 2008 lors d'une bataille électorale épique en faisant basculer la ville à gauche, à la surprise générale. Mais cela fait près de 30 ans qu'il siège au conseil municipal (...) L'élection s'étant déroulée sans surprise, Jean-Paul Pavillon a reçu l'écharpe de premier magistrat de la ville des mains de Joël Bigot. C'est un militant socialiste assumé qui prend les rênes de la gestion ».
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    82. « Château », notice no PA00109235, base Mérimée, ministère français de la Culture.