République de Carélie (ru) Республика Карелия (fi) Karjalan tasavalta (krl) Karjalan tazavaldu (vep) Karjalan Tazovaldkund | |
Armoiries de la république de Carélie |
Drapeau de la république de Carélie |
Administration | |
---|---|
Pays | Russie |
Région économique | Nord |
District fédéral | Nord-Ouest |
Statut politique | République |
Création | 16 juillet 1956 |
Capitale | Petrozavodsk |
Chef | Artur Parfentchikov (en) |
Premier ministre | Pavel Tchernov |
Démographie | |
Population | 602 458 hab. (2022) |
Densité | 3,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 61° 46′ 00″ nord, 34° 25′ 00″ est |
Superficie | 180 520 km2 |
Autres informations | |
Langue(s) officielle(s) | Russe |
Fuseau horaire | UTC+4 |
Code OKATO | 86 |
Code ISO 3166 | RU-KR |
Immatriculation | 10 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.gov.karelia.ru |
La république de Carélie ou Carélie (en russe : Республика Карелия, Respoublika Kareliïa ; en finnois : Karjalan tasavalta ; en carélien : Karjalan tazavaldu ; en vepse : Karjalan Tazovaldkund) est une république, sujet fédéral de Russie, située dans le Nord-Ouest de la Russie. Sa capitale est la ville de Petrozavodsk. La population de la Carélie est en 2022 de 602 458 habitants.
Géographie
Petrozavodsk
Sortavala
Parikkala
Priaja
Povenets
Pyaozersky
Kiji
Lac Onega
Lac
Leksozero
Lac
Topozero
Lac
Piaozero
Lac Vodlozero
Archipel de Valaam
Solovki
Zaonejie
Nuorunen
Petrozavodsk
Parc de
Kostomoukcha
Vodlozero
Paanajärvi
Parc
Kalevala
La république est située dans la partie nord-ouest de la fédération de Russie, en position intermédiaire entre les bassins de la mer Blanche et de la mer Baltique. La côte de la mer Blanche s'étend sur 630 km.
La plus grande partie du territoire de la république (148 000 km2 ou 85 %) est constituée de réserves forestières d'État.
- Superficie : 180 520 km2.
- Frontières :
- internes : oblast de Mourmansk (N), oblast d'Arkhangelsk (E/SE), oblast de Vologda (SE/S), oblast de Léningrad (S/SO) ;
- internationale : Laponie en Finlande (SO/O/NO) (longueur de la frontière : 723 km) ;
- maritimes : mer Blanche (un bras de la mer de Barents) (N/NE/E), mer Baltique (SO).
Lacs
Il y a 60 000 lacs en Carélie. Les lacs et marécages de la république contiennent environ 2 000 km3 d'eau douce de très bonne qualité. On y trouve les deux plus grands lacs d'Europe :
- le lac Ladoga :
- le lac Onega :
Parmi les autres lacs figurent :
Cours d'eau
La république de Carélie compte environ 27 000 cours d’eau. Parmi les plus importants :
Parcs nationaux et réserves naturelles
Les parcs nationaux et réserves naturelles occupent 5 % de la superficie de la république[1],[2] :
- le parc national de Vodlozero ;
- le parc national du Kalevala ;
- le parc national de Paanajärvi ;
- la réserve naturelle de Kivatch ;
- la réserve naturelle de Kandalakcha ;
- le parc national des îlots du Ladoga ;
- l'archipel de Valaam ;
- la zone protégée d'Aunus (fi) ;
- la réserve naturelle de Kostomoukcha.
Ressources naturelles
On trouve une cinquantaine de minerais utiles en Carélie, situés dans plus de quatre cents gisements et couches métallifères. Les ressources naturelles de la république comprennent entre autres le minerai de fer, les diamants, le vanadium et le molybdène.
Divisions administratives
Histoire
Relations avec la Suède, la Finlande et la Russie
Historiquement, la Carélie habitée par les Caréliens est une région du nord-ouest de la Russie, à l'est de l'actuelle Finlande. Ses habitants du Xe siècle sont décrits dans une saga comme une menace pour les Lapons. Depuis le XIIIe siècle, plusieurs parties furent conquises par la Suède et intégrées dans la Carélie suédoise.
Elles furent perdues au profit de la Russie, selon le traité d'Åbo au milieu du XVIIIe siècle.
Le , est signé le traité de Tartu, traité de paix entre la Finlande et la Russie soviétique. La Finlande reconnaît l'appartenance de la plus grande partie de la Carélie à la Russie ; en échange, elle obtient la Petchenga, hors des limites de l'ancien grand-duché, mais qui lui donne un petit accès à la mer de Barents. Il est toutefois stipulé que les Soviétiques auront le droit d'y transiter librement. La partie russe devint la république socialiste soviétique autonome de Carélie, couloir de premier plan entre Saint-Pétersbourg et Mourmansk dont la valeur stratégique augmente avec le percement du canal de la mer Blanche.
Après avoir obtenu des bases dans les pays baltes à l'automne 1939, Staline entame en octobre des négociations avec la Finlande en vue d'acquérir des avantages similaires comme :
- la cession de la base de Hanko (à la pointe sud-ouest de la Finlande) ;
- la cession des îles finlandaises du golfe de Finlande, des îles Åland et de l'isthme de Carélie, au nord de Léningrad ; la nouvelle frontière serait en outre démilitarisée, alors qu'elle était fortifiée par la ligne Mannerheim.
En échange, l'URSS renoncerait à intégrer la Finlande parmi ses républiques soviétiques fédérées, comme elle l'envisageait pour les pays baltes. La Finlande refuse catégoriquement de se soumettre aux exigences soviétiques et l'URSS déclenche la guerre d'Hiver le , conformément au protocole secret du Pacte germano-soviétique. Par le traité de Moscou du , suivant l'armistice, la Finlande cède à l'URSS l'isthme de Carélie (Vyborg ou Viipuri étant à l'époque la deuxième ville finlandaise) et, à bail pour trente ans, la presqu'île de Hanko. Avant la signature du traité, les populations finlandaises et caréliennes de cette région furent presque toutes évacuées vers la Finlande (voir évacuation de la Carélie finlandaise).
Seconde Guerre mondiale
Après avoir obtenu des bases dans les pays baltes à l'automne 1939 (par le moyen de traités d'assistance mutuelle), la Russie entame en octobre des négociations avec la Finlande en vue d'acquérir des avantages similaires plus :
- la cession de la base de Hanko (à la pointe sud-ouest de la Finlande, au sud de Turku).
- l'échange de territoires : la Finlande cède ses îles du golfe de Finlande et les îles Åland, et fait reculer la frontière à 70 kilomètres de Léningrad, annexant l'isthme de Carélie, alors qu'elle se trouvait au niveau de Kronstadt, à 35 kilomètres de Léningrad. La préoccupation soviétique était de protéger la ville : « comme on ne peut pas déplacer Léningrad, il faut déplacer la frontière », déclarait Molotov. La nouvelle frontière serait en outre démilitarisée, alors qu'elle était fortifiée par la ligne Mannerheim. En échange, la Finlande recevrait des territoires en Carélie.
La Finlande refuse catégoriquement de se soumettre aux exigences soviétiques et l'URSS déclenche la guerre d'Hiver le (conformément au protocole secret du Pacte germano-soviétique).
Par le traité de Moscou du , suivant l'armistice, la Finlande cède à la Russie l'isthme de Carélie (Vyborg ou Viipuri, étant à l'époque la deuxième ville finlandaise) et, à bail pour trente ans, la presqu'île de Hanko.
Le , le pouvoir soviétique instaure alors sur ces territoires la République socialiste soviétique carélo-finnoise qui devient une république socialiste soviétique fédérée de l'URSS.
Au moment de l’opération Barbarossa, la Finlande, sans contracter d'alliance avec l’Allemagne, déclenche la « guerre de Continuation » afin de récupérer les territoires qu'elle a perdus en 1940.
Cependant, elle ne participe ni au blocus de Léningrad, ni aux bombardements de la voie ferrée de Mourmansk, mais en revanche, elle occupe une large bande de terre en avant de ses frontières, en particulier sur toute la Carélie jusqu'au lac Onega.
Face au retournement de la situation militaire, la Finlande signe un armistice le : l'URSS récupère les territoires que la Finlande lui avait cédés par le traité du ; de plus, la Finlande doit immédiatement payer 300 millions de dollars à l'URSS en nature (bois et produits dérivés, constructions navales, fabrications métallurgiques et mécaniques). Cependant dans le cadre de la répartition des territoires au sein de l'URSS, la République soviétique carélo-finnoise perd l'isthme de Carélie qui est rattaché à l'oblast de Léningrad.
Le , la République socialiste soviétique carélo-finnoise, qui était alors la 16e république fédérée de l'URSS, perd son statut et est intégrée à la république socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) en tant que république socialiste soviétique autonome de la RSFSR.
Le , la république de Carélie remplace la RSSA carélo-finnoise peu de temps avant la disparition de l'Union soviétique.
Population et société
Démographie
Données socio-économiques de l'évolution démographique
- Population : 716 000 (2002)
- Urbain : 537 395 (75,0 %)
- Rural : 178 886 (25,0 %)
- Hommes : 331 505 (46,3 %)
- Femmes : 384 776 (53,7 %)
- Femmes pour 1000 hommes : 1 161
- Âge moyen : 37,1 ans
- Urbain : 35,9 ans
- Rural : 40,6 ans
- Hommes : 33,9 ans
- Femmes : 39,9 ans
- Nombre de foyers : 279 915 (701 314 personnes)
- Urbain : 208 041 (525 964 personnes)
- Rural : 71 874 (175 350 personnes)
Les indicateurs démographiques sont les suivants[3]:
Population (en milliers) |
Naissances | Décès | Remplacement | Taux brut de natalité (par 1000) |
Taux brut de mortalité (par 1000) |
Remplacement (par 1000) |
Taux de fécondité | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1970 | 714 | 11346 | 5333 | 6013 | 15,9 | 7,5 | 8,4 | |
1975 | 723 | 12748 | 6086 | 6662 | 17,6 | 8,4 | 9,2 | |
1980 | 741 | 12275 | 7374 | 4901 | 16,6 | 10,0 | 6,6 | |
1985 | 770 | 13201 | 8205 | 4996 | 17,1 | 10,7 | 6,5 | |
1990 | 792 | 10553 | 8072 | 2481 | 13,3 | 10,2 | 3,1 | 1,87 |
1991 | 790 | 8982 | 8305 | 677 | 11,4 | 10,5 | 0,9 | 1,62 |
1992 | 788 | 7969 | 9834 | -1865 | 10,1 | 12,5 | -2,4 | 1,46 |
1993 | 782 | 7003 | 11817 | -4814 | 9,0 | 15,1 | -6,2 | 1,30 |
1994 | 774 | 6800 | 13325 | -6525 | 8,8 | 17,2 | -8,4 | 1,26 |
1995 | 767 | 6729 | 12845 | -6116 | 8,8 | 16,7 | -8,0 | 1,24 |
1996 | 760 | 6461 | 11192 | -4731 | 8,5 | 14,7 | -6,2 | 1,19 |
1997 | 753 | 6230 | 10306 | -4076 | 8,3 | 13,7 | -5,4 | 1,15 |
1998 | 747 | 6382 | 10285 | -3903 | 8,5 | 13,8 | -5,2 | 1,18 |
1999 | 740 | 6054 | 11612 | -5558 | 8,2 | 15,7 | -7,5 | 1,12 |
2000 | 732 | 6374 | 12083 | -5709 | 8,7 | 16,5 | -7,8 | 1,18 |
2001 | 725 | 6833 | 12597 | -5764 | 9,4 | 17,4 | -7,9 | 1,25 |
2002 | 717 | 7247 | 13435 | -6188 | 10,1 | 18,7 | -8,6 | 1,33 |
2003 | 707 | 7290 | 14141 | -6851 | 10,3 | 20,0 | -9,7 | 1,32 |
2004 | 696 | 7320 | 13092 | -5772 | 10,5 | 18,8 | -8,3 | 1,31 |
2005 | 686 | 6952 | 12649 | -5697 | 10,1 | 18,4 | -8,3 | 1,24 |
2006 | 676 | 6938 | 11716 | -4778 | 10,3 | 17,3 | -7,1 | 1,22 |
2007 | 667 | 7319 | 11007 | -3688 | 11,0 | 16,5 | -5,5 | 1,28 |
2008 | 659 | 7682 | 11134 | -3452 | 11,7 | 16,9 | -5,2 | 1,35 |
2009 | 651 | 7884 | 10599 | -2715 | 12,1 | 16,3 | -4,2 | 1,58 |
2010 | 644 | 7821 | 10471 | -2650 | 12,1 | 16,2 | -4,1 | 1,58 |
2011 | 641 | 7711 | 9479 | -1768 | 12,0 | 14,7 | -2,7 | 1,60 |
2012 | 640 | 7980 | 9761 | -1781 | 12,5 | 15,3 | -2,8 | 1,71 |
2013 | 636 | 7603 | 9354 | -1751 | 12,0 | 14,7 | -2,7 | 1,65 |
2014 | 1,74 | |||||||
2015 | 1,77 | |||||||
2016 | 1,76 | |||||||
2017 | 1,56 | |||||||
2018 | 1,52 | |||||||
2019 | 1,43 |
Composition ethnique
Selon le recensement de 2010, les Russes de souche représentent 82,2% de la population de la république, les Caréliens de souche 7,4%. Les autres groupes comprennent les Biélorusses (3,8%), les Ukrainiens (2%), les Finlandais (1,4%), les Vepses (0,5%) et une multitude de groupes plus petits, chacun représentant moins de 0,5% de la population totale.
1926 | 1939 | 1959 | 1970 | 1979 | 1989 | 2002 | 2010[4] | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Caréliens | 100 781 (37,4 %) | 108 571 (23,2 %) | 85 473 (13,0 %) | 84 180 (11,8 %) | 81 274 (11,1 %) | 78 928 (10,0 %) | 65 651 (9,2 %) | 45 570 (7,4 %) |
Finnois | 2 544 (0,9 %) | 8 322 (1,8 %) | 27 829 (4,2 %) | 22 174 (3,1 %) | 20 099 (2,7 %) | 18 420 (2,3 %) | 14 156 (2,0 %) | 8 577 (1,4 %) |
Vepses | 8 587 (3,2 %) | 9 392 (2,0 %) | 7 179 (1,1 %) | 6 323 (0,9 %) | 5 864 (0,8 %) | 5 954 (0,8 %) | 4 870 (0,7 %) | 3 423 (0,5 %) |
Russes | 153 967 (57,2 %) | 296 529 (63,2 %) | 412 773 (62,7 %) | 486 198 (68,1 %) | 522 230 (71,3 %) | 581 571 (73,6 %) | 548 941 (76,6 %) | 507 654 (82,2 %) |
Biélorusses | 555 (0,2 %) | 4 263 (0,9 %) | 71 900 (10,9 %) | 66 410 (9,3 %) | 59 394 (8,1 %) | 55 530 (7,0 %) | 37 681 (5,3 %) | 23 345 (3,8 %) |
Ukrainiens | 708 (0,3 %) | 21 112 (4,5 %) | 23 569 (3,6 %) | 27 440 (3,8 %) | 23 765 (3,2 %) | 28 242 (3,6 %) | 19 248 (2,7 %) | 12 677 (2,0 %) |
Autres | 2 194 (0,8 %) | 20 709 (4,4 %) | 29 869 (4,5 %) | 20 726 (2,9 %) | 19 565 (2,7 %) | 21 505 (2,7 %) | 25 734 (3,6 %) | |
Total | 267 142 | 468 898 | 658 592 | 713 451 | 732 191 | 790 150 | 716 281 | 643 548 |
Politique
La république est dirigée par le chef de la république de Carélie (en). Depuis 2017, la fonction est occupée par Artur Parfentchikov : il a été nommé par le président russe le et, le suivant, il a été confirmé à ce poste par un vote populaire.
Le parlement de la république de Carélie est l'Assemblée législative (en), comprenant cinquante députés élus pour quatre ans.
Économie
L'activité industrielle en Carélie est dominée par le secteur de la transformation des forêts et du bois.
En 2007, les industries extractives (y compris l'extraction de minerais métalliques) représentaient 30% de la production industrielle de la république. Il y a environ 53 sociétés minières en Carélie, employant plus de 10 000 personnes.
Transports
Transport ferroviaire
Le réseau ferré fédéral (la voie ferrée de Mourmansk) traverse la république de Carélie et relie Mourmansk à Saint-Pétersbourg, assurant ainsi les connexions vers Moscou ou la Finlande[5].
Le réseau passe par Petrozavodsk et Kondopoga.
Voies navigables
Des voies navigables relient la Carélie à la mer de Barents, à la mer Baltique, à la mer Noire et à la mer Caspienne par un réseau de rivières, lacs et canaux.
Transport aérien
Des vols réguliers relient Petrozavodsk avec Joensuu et Helsinki[6].
Transport routier
La route fédérale R21, surnommée « Kola », relie Saint-Pétersbourg à Mourmansk.
Les religions de Carélie (2012)[7] - [8] :
- orthodoxe russe (27 %)
- christianisme non affilié (2 %)
- protestantisme (1 %)
- spirituel mais non religieux (44 %)
- athéisme et irréligion (18 %)
- autres et non déclarés (8 %)
Religion
Les Caréliens sont traditionnellement orthodoxes russes. Le luthéranisme a été introduit dans la région par les immigrants finlandais lors de la conquête de la Carélie par la Suède et était courant dans les régions qui appartenaient alors à la Finlande. Certaines paroisses luthériennes subsistent en Carélie.
Selon une enquête de 2012, 27% de la population de Carélie adhère à l'Église orthodoxe russe , 2% sont des chrétiens non affiliés et 1% sont membres d'églises protestantes. De plus, 44% de la population se déclare « spirituelle mais non religieuse », 18% est athée et 8% suit d'autres religions ou n'a pas répondu à la question[9],[10],[11].
Culture
La langue carélienne est proche du finnois.
Malgré le fort attachement des Caréliens à leur culture fennique (la Carélie est le berceau du Kalevala), le carélien ne bénéficie pas du statut de langue officielle. La Carélie est la seule république de Russie où la langue du peuple indigène n'a pas de statut officiel[12].
En revanche, le finnois est, derrière le russe, la seconde langue de la république. Il n'existe plus beaucoup de Caréliens parlant le carélien, seulement environ 10 % de la population.
Galerie
- Le village de Vuokkiniemi.
- Le lac Pertozero.
- Le lac Kotkozero (Kotkatjärvi).
Bibliographie
- (fi) Forss, Timo & Lintunen, Martti, Karjala edestakaisin, Helsinki, Like, (ISBN 978-952-01-0504-4)
- (fi) Karjalan ASNT:n asuttujen paikkojen luettelo (Vuoden 1926 väestönlaskun ainehiston mukaan), Petroskoi, KASNT:n tilastohallinto,
- (fi) Karjalan Autonominen Sosialistinen Neuvosto-Tasavalta: Asuttujen paikkojen luettelo (Vuoden 1933 väestönlaskun ainehiston mukaan), Petroskoi, KASNT:n KTLH, Sojusorgutshet,
- (fi + ru) Karjalan tasavalta vuonna 1997, Jyväskylä, Yrityspalvelu Karelski, (ISBN 952-90-8324-6)
- (fi) Ojanen, Paavo y et al. (ed.), Marjatan marjamailla: matka pohjoisen Karjalan luontoon ja kulttuuriin, Helsinki, Helsingin yliopiston metsäekologian laitos, (ISBN 952-10-2951-X)
- (fi) Ojanen, Paavo ym. (ed.), Kultakäkösen kukuntakunnailla: matka eteläisen Karjalan luontoon ja kulttuuriin, Helsinki, Helsingin yliopiston metsäekologian laitos, (ISBN 978-952-10-4656-8)
- (fi) Ojanen, Paavo ym. (ed.), Lehtikuusen alla: matka itäisen Karjalan luontoon ja kulttuuriin, Helsinki, Helsingin yliopiston metsätieteiden laitos, (ISBN 978-952-10-4530-1)
- (fi + ru) Paškov, Aleksandr, Karjalan vaakunat ja liput, Petroskoi, Kareko, (ISBN 5-88129-010-0)
- (fi) Röyhkä, Kauko ja Metso, Juha, Rajantakainen Karjala, Helsinki, Johnny Kniga, (ISBN 978-951-0-37488-7)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Republic of Karelia » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) « Reserves, national and nature parks », portail touristique de la République de Carélie, ticrk.ru.
- ↑ (fi) « Karjalan tärkeimpiä nähtävyyksiä », République de Carélie, gov.karelia.ru.
- ↑ (ru) « Statistiques », Service de statistiques fédéral de l'état de Russie (consulté le )
- ↑ (ru) Федеральная служба государственной статистики (Bureau des statistiques de la fédération russe), www.gks.ru, « Информационные материалы об окончательных итогах Всероссийской переписи населения 2010 года. Приложение 7: НАЦИОНАЛЬНЫЙ СОСТАВ НАСЕЛЕНИЯ ПО СУБЪЕКТАМ РОССИЙСКОЙ ФЕДЕРАЦИИ », Moscou, ИИЦ «Статистика России»., (consulté le )
- ↑ (ru) « Obuhovo - Mourmansk (1448 km) », Аркадий Кацнельсон, (consulté le )
- ↑ The Republic of Karelia « Copie archivée » (version du 6 octobre 2008 sur Internet Archive)
- ↑ (en) « Arena - Atlas of Religions and Nationalities in Russia », Sreda.org (consulté le )
- ↑ « 2012 Survey Maps », Ogonek", no 34 (5243), (consulté le )
- ↑ (ru) « Geografija Vybor Duha », Kommersant, kommersant.ru,
- ↑ (ru) « Arena. Atlas Religi i Natsionalnostei Rossijskaja Federatsija », sreda.org,
- ↑ (ru) « Arena. Atlas Religi i Natsionalnostei Rossijskaja Federatsija », sreda.org,
- ↑ (fi) Sergei Karpov, « Karjala toiseksi valtionkieleksi », Karjalan Sanomat, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Carélie (région)
- République démocratique finlandaise
- République socialiste soviétique autonome de Carélie
- République socialiste soviétique carélo-finnoise
- Canal de la mer Blanche
- Memorial, Sandarmokh
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à la géographie :
- (ru) OKATO
- (ru)(fi)(en) Site officiel de la république de Carélie
- (fr)(en) La frontière orientale de la Finlande
- (fr)(en) Le canal Saimaa
- Ivan Tchoukhine et Iouri Dmitriev, Livre de la mémoire de Carélie
- (en)(ru)(fi) Heninen.net Informations sur la Carélie
- (en) Informations sur les Caréliens
- Russian Regional Economic and Business Atlas Volume 2 Strategic Investment p. 67