AccueilFrChercher

Saint-Mandrier-sur-Mer
Saint-Mandrier-sur-Mer
Saint-Mandrier-sur-Mer vu du mont Faron au nord.
Blason de Saint-Mandrier-sur-Mer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Gilles Vincent (LR)
2020-2026
Code postal 83430
Code commune 83153
Démographie
Gentilé Mandréen
Population
municipale
6 100 hab. (2020 en augmentation de 5,01 % par rapport à 2014)
Densité 1 191 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 00″ nord, 5° 56′ 00″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 124 m
Superficie 5,12 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Seyne-sur-Mer-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Mandrier-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Mandrier-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Saint-Mandrier-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Mandrier-sur-Mer
Liens
Site web Ville de Saint Mandrier

    Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune du Var située sur la presqu'île de Saint-Mandrier, formant la partie sud de la petite rade de Toulon. Elle est reliée au massif du Cap-Sicié par le tombolo des Sablettes.

    Elle est membre de la métropole Toulon Provence Méditerranée.

    Ses habitants sont appelés les Mandréens.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe dans le département du Var à 15 km de Toulon par la route, km à l'est de La Seyne-sur-Mer et à 70 km de Marseille.

    Communes limitrophes de Saint-Mandrier-sur-Mer
    La Seyne-sur-Mer rade de Toulon rade de Toulon
    La Seyne-sur-Mer Saint-Mandrier-sur-Mer mer Méditerranée
    mer Méditerranée mer Méditerranée mer Méditerranée

    Géologie et relief

    Sa superficie est de 512 hectares soit 5,12 km2. Son altitude la plus basse se situe au niveau de la mer, le point culminant se trouve à 123 m, la moyenne étant de 62 m.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La commune de Saint-Mandrier se situant sur une presqu'île, elle est presque intégralement bordée par la mer Méditerranée, hormis une bande de terre d'environ 300 mètres de large, au nord-ouest. En revanche, aucun cours d'eau ne semble arroser ce territoire[1].

    La commune bénéficie de la Station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié - Amphitria de 500 000 équivalent-habitant[2].

    Climat

    Le climat de la commune n'est guère différent de celui de Toulon, dont la rade est fermée en son côté sud par la presqu’île de Saint-Mandrier.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Toulon 2 8996652245
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1968 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records CAP CEPET (83) - alt : 115 m 43° 04′ 42″ N, 5° 56′ 24″ E
    Records établis sur la période du 01-10-1968 au 06-02-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 6,1 5,9 7,7 9,7 13,4 16,7 19,4 19,5 16,5 13,6 9,5 7,1 12,1
    Température moyenne (°C) 8,7 8,9 11,1 13,2 17 20,6 23,5 23,6 20,2 16,6 12,2 9,6 15,5
    Température maximale moyenne (°C) 11,3 11,9 14,4 16,6 20,6 24,5 27,6 27,7 23,9 19,5 14,8 12 18,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,5
    09.01.85
    −9
    10.02.86
    −5,8
    06.03.71
    0,4
    09.04.77
    5
    06.05.79
    9
    05.06.69
    13
    05.07.78
    11,4
    13.08.74
    7,6
    26.09.74
    3
    28.10.12
    −0,2
    21.11.85
    −1,8
    17.12.09
    −9,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,9
    19.01.07
    20,2
    23.02.90
    25,4
    21.03.02
    27
    23.04.09
    30,7
    30.05.17
    36,7
    27.06.19
    39,3
    07.07.82
    35,5
    06.08.03
    33,6
    01.09.19
    28,8
    03.10.97
    22,7
    06.11.13
    19,5
    23.12.91
    39,3
    1982
    Précipitations (mm) 69,4 46,2 38,2 58,5 38,1 24 5,6 19,4 65,5 103,9 75,3 69,3 613,4
    Nombre de jours avec grêle 0,1 0,2 0,1 0,1 0 0,1 0,1 0,3
    Nombre de jours d'orage 1 0,6 1,2 1,7 1,8 1,5 3,3 3,2 2
    Nombre de jours avec brouillard 1,6 1,2 1,8 1,6 1,2 0,9 0,8 0,4
    Source : « Fiche 83153001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[7] et 590 479 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 41,3 % 219
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 10,0 % 53
    Zones portuaires 8,4 % 45
    Végétation sclérophylle 37,6 % 199
    Mers et océans 2,6 % 14
    Source : Corine Land Cover[15]

    Voies de communications et transports

    Vue de Saint-Mandrier depuis la navette bateau du réseau Mistral.
    Le Duquesne, installé en face de Saint-Mandrier en tant que brise-lames.
    • Par la route : accès depuis La Seyne-sur-Mer (Les Sablettes) par la D 18 ;
    • Par la mer : navettes (28M et 18M en nocturne) depuis et vers le port de Toulon (durée de la traversée 20 min) ;
    • En bus : lignes 18 et 28 du Réseau Mistral[16].

    Lignes SNCF

    Transports aériens

    Les aéroports les plus proches sont :

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune remonte au VIe siècle lorsque Mandrianus et Flavianus, deux illustres soldats saxons de l'armée des Ostrogoths, baptisés par saint Cyprien prêtre de Toulon, vinrent se réfugier sur « l'Isle de Cépet » où ils vécurent jusqu'à leur mort[17].

    Sollicitant l'appellation « sur-Mer », la commune littorale Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer en 1956, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial[18].

    Histoire

    Le port civil de Saint-Mandrier.
    La presqu'île de Saint-Mandrier dans la rade de Toulon.
    Presqu'ile de Saint-Mandrier vue depuis Notre-Dame du Mai (cap Sicié).

    L'Île Cépet

    Fermant la célèbre rade, tel un verrou, la presqu'île de Saint-Mandrier, aux temps les plus reculés, était formée de trois îles rapprochées devenues au cours des siècles « l'Isle de Cépet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Ligures, les Massadiens et les Romains s'y arrêtèrent. Ainsi, la baie du Creux Saint-Georges abrita de nombreux navigateurs et quelques huttes apparurent sur le rivage.

    Au VIe siècle, Six-Fours, La Seyne, l'Île de Cépet ne formaient alors qu'un seul territoire. Du VIe au XIe siècle, cette île n'était qu'un ensemble de fermes. Sa renommée provenait de la présence sur ses terres d'une tour phocéenne transformée en chapelle en 566 et de la chapelle Saint-Honorat avec son prieuré, datant de 1020.

    La Seyne-sur-Mer

    En 1657, La Seyne obtient son indépendance communale avec bornage des terrains s'étendant jusqu'à la presqu'île de Cépet, car l'île était devenue presqu'île entre 1630 et 1657 grâce à la formation de l'isthme des Sablettes. Le village, appelé aussi le Cros Saint-Georges commence à prendre forme et devient alors une section de la commune-mère La Seyne.

    En 1670, on construisit l'infirmerie royale Saint-Louis remplacée en 1818 par l'hôpital maritime de Saint-Mandrier. Tout au long du XVIIIe siècle, la vie à Saint-Mandrier est intimement liée aux événements se déroulant dans la rade.

    Seconde Guerre mondiale

    Après le sabordage de la flotte française à Toulon, les Allemands réinstallent au cap Cépet, dans un ouvrage fortifié construit au début des années 1930 et désarmé en 1940 après l'armistice avec l'Italie, des canons de 340 mm/45, prélevés sur l'épave du cuirassé Provence, ayant une portée maximale d'environ 35 km. Lors du débarquement de Provence en 1944, la batterie, qui n'a eu très vite qu'un canon opérationnel, fut engagée par plusieurs cuirassés et croiseurs alliés, parmi lesquels, le cuirassé Lorraine navire-jumeau du Provence et porteur même type de canon. La batterie a été finalement réduite au silence le [19],[20].

    Politique et administration

    Création de la commune

    L'indépendance de la commune est proclamée le et menée par Louis Clément, son premier maire. Le , Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial[18].

    Gilles Vincent est actuellement maire de la commune depuis 1995.

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Louis Clément SFIO puis PS Retraité des PTT, ancien secrétaire parlementaire
    Officier de la Légion d'honneur
    Max Juvénal[21] PS Avocat
    Ancien député des Bouches-du-Rhône (1945 → 1946 puis 1956 → 1958)
    Joseph Quilgars SE
    Guy Moine RPR Armurier et officier des équipages
    en cours Gilles Vincent UDF puis
    UMP-LR
    Ingénieur retraité
    Conseiller général du canton de Saint-Mandrier-sur-Mer (2008 → 2015)
    7e vice-président de Toulon Provence Méditerranée (2008 → )

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :

    • total des produits de fonctionnement : 6 831 000 , soit 1 159  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 6 398 000 , soit 1 085  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 5 004 000 , soit 849  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 816 000 , soit 478  par habitant.
    • endettement : 704 000 , soit 120  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 12,54 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 52,30 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 527 [23].

    Services publics

    • Mairie
    • Pompiers
    • Office du tourisme
    • Résidence de retraite
    • Groupe scolaire (maternelle, primaire, collège) à Saint-Mandrier
    • Groupe scolaire (maternelle, primaire) au Pin Rolland
    • Crèche parentale, halte-garderie.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    La commune ayant été créée en 1950, la population n'est pas indiquée pour les dates antérieures[24].

    Le recensement de 2004 fait état de 58,1 % d'hommes et 41,9 % de femmes[25].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2020, la commune comptait 6 100 habitants[Note 3], en augmentation de 5,01 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    4 3272 3213 0184 2724 9465 1755 2326 6576 565
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    5 7735 8096 0956 100-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune fait partie de l'académie de Nice.

    Établissements d'enseignements :

    • sur la commune[30] :
      • Écoles maternelles et élémentaires,
      • Collège.
    • Lycées à Toulon et La Seyne-sur-Mer[31].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé :

    • Médecins à Toulon, Ollioules, La Seyne-sur-Mer[32].
    • Pharmacies.
    • Centres médicaux à Toulon et La Seyne-sur-Mer[33].

    Cultes

    La paroisse catholique de Saint-Mandrier-sur-Mer dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de La Seyne-sur-Mer[34],[35].

    • paroisse de Saint-Mandrier (place du ), église Saint-Joseph-au-Pin-Rolland. À noter que la cloche de l'église provient d'Oranie[36].

    Temples et mosquées à Toulon[37].

    Sports

    Vie culturelle

    • Salle Marc-Baron : cinéma, théâtre, concert.
    • Salle de théâtre, galerie de peintures.
    • Diverses associations culturelles, patriotiques, de loisir et de tradition provençale.
    • Manifestations : fête de la Saint-Pierre (fête des pécheurs) le 29 juin.
    • Le Banc de la promenade.

    Récompenses

    Économie

    • Tourisme estival, station balnéaire[40].
    • Activités liées à la plaisance.
    • Marine nationale (Centre d'instruction naval, École des mécaniciens, École de plongée, commando Hubert, phare du cap Cépet).
    • Huile d'olive de Provence AOC.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le jardin botanique de Saint-Mandrier en 1848 par P. Lethuaire.

    Patrimoine religieux :

    • Église Saint-Mandrier de Saint-Mandrier-sur-Mer[41].
    • Église Saint-Joseph de Pin-Rolland.
    • Les chapelles :
      • La chapelle du centre d'instruction naval Sud.
      • La chapelle Forcat du centre d'instruction naval Nord (Ex. GEEM).
      • La chapelle Saint-Louis (ou « chapelle des Mécaniciens », ou encore « chapelle de l'ancien hôpital », conçue en 1827 par l'ingénieur Honoré Bernard, a été consacrée en 1840[42] et « chapelle des Bagnards »)[43] datant de la première moitié du XIXe siècle a été inscrite à la protection des Monuments Historiques le [44].
      • La chapelle du parc d'activités marines de l'ex-BAN[45],[46].
      • La chapelle Saint-Joseph du Pin Rolland[47],[48].
    • Le monument aux morts[49].
    • Cimetière militaire franco-italien[50].

    Patrimoine naturel et paysager :

    Plage de la Coudoulière et pointe du Rascas, littoral sud de Saint-Mandrier.
    • Sentier des Douaniers.
    • Divers points de vue sur le mont Faron, la rade de Toulon, la mer Méditerranée.
    • Plages de sable (Pin Rolland, la Vieille, Saint-Asile, le Touring, le Canon) ou de galets (Coudoulière, Grave).
    • Le jardin botanique de la Marine à Saint-Mandrier, aujourd'hui disparu[51]. Ce jardin, créé à Toulon en 1786 sur le site de l'actuel Jardin Alexandre-1er, est transféré à Saint-Mandrier en 1850. Un de ses directeurs fut Justin-Benjamin Chabaud qui y introduisit de nombreux palmiers et cycas. Ce jardin cesse d'exister en 1884 et les plantes sont transférées à la Porte de France à Toulon[52].

    Autres patrimoines :

    • Hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier[53].
    • Darse et l'hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier[54].

    * Base aérienne dite hydrobase ou base aéronautique maritime[55].

    * Ports et aménagements portuaires :

    • Port de plaisance[56],[57],[58].
    • Cale de halage du port de Saint-Mandrier[59].
    • Le creux Saint-Georges[60]. Port de Saint-Mandrier, l'anse du creux Saint-Georges[61].
    • Port Pin Rolland[62].
    • Digue du port de Saint-Mandrier[63].
    • Port dit appontement pétrolier du Lazaret[64].
    • Phare du cap Cépet[65].

    * Fort et batteries :

    • Fort Saint-Elme[66].
    • Batterie de Saint-Elme[67].
    • Batterie de la Coudoulière[68].
    • Batterie du Puits[69].
    • Batterie de la Pointe Saint-Georges[70].
    • Batterie de la Carraque[71].
    • Batterie de Saint-Mandrier. 1757[72].
    • Batterie et poste photo électrique de Marégau[73].
    • Batterie de Mord'huy Batterie de Mord'huy.
    • Batterie du Lazaret[74].
    • Batterie annexe de la Piastre, dite également batterie basse du Lazaret[75].
    • Batterie de Cépet, dite fort de Cépet[76].
    • Batterie de 340 de Cépet[77].
    • Ouvrage fortifié : batterie de la Croix des Signaux[78].
    • Batterie de la Piastre[79].
    • Batterie du Gros-Bau[80].

    Personnalités liées à la commune

    • L'amiral Latouche-Tréville y est enterré (mausolée en forme de pyramide situé dans le cimetière militaire franco-italien)[81].
    • George Sand, qui a écrit le roman Tamaris, dépeint le paysage avoisinant de la presqu'île au XIXe siècle et livre ses impressions[82].

    Héraldique

    Les armoiries de Saint-Mandrier-sur-Mer se blasonnent ainsi :

    Taillé : au 1er de gueules à deux poissons d'argent rangés en barre, celui du chef contourné, au 2e d'azur à l'ancre de marine d'argent ; à la lance d'or posée en barre brochant sur la partition et au casque romain du même brochant en cœur sur la lance.
    Devise : semper mandrianus vigil (toujours Saint Mandrier veille)[83].

    Le blason[84] de Saint-Mandrier fut imaginé par Jean-Baptiste Clément (qui par ailleurs était le fils de Louis Clément). Il est apparu officiellement en 1950, date de la séparation de La Seyne et de Saint-Mandrier.
    La lance et le casque évoquent le soldat romain Mandrianus qui donna son nom à la presqu'île. Le quartier de gueules chargé de deux poissons rappelle les armoiries de La Seyne, commune mère, mais aussi que Saint-Mandrier est le port de pêche le plus important de l'Inscription maritime de Toulon. La pointe d'azur chargée d'une ancre rappelle que le port de Saint Mandrier a toujours été un havre contre le mauvais temps[85].

    Films tournés à Saint-Mandrier

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. L'eau dans la commune
    2. Description de la station
    3. « Fiche du Poste 83153001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    13. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    16. « Réseau Bus et Bateaux de la Communauté d'Agglomération Toulon Provence » (consulté le ).
    17. « Histoire de Saint Mandrier » (consulté le ).
    18. 1 2 Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France. Essai de toponymie, Errance, , p. 51.
    19. Karig, Commander Walter ; Burton, Lieutenant Earl ; Freeland, Lieutenant Stephen L., Battle Report (Volume 2) ; The Atlantic War, New York/Toronto, Farrar and Rinehart, Inc., , p. 386–387.
    20. (en) Earl Burton et JH Pincus, « The Other D-Day : The Invasion Of Southern France », Sea Classics, vol. 37, no 9, , p. 60–70 (PMID 37452, lire en ligne, consulté le ).
    21. La fiche biographique de JUVÉNAL Maximin, Victor, Juvénal dit Max sur le Maitron en ligne
    22. Les comptes de la commune
    23. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    24. « Notice explicative des résultats de l'enquête de recensement 2004 à Saint-Mandrier-sur-Mer comparés au recensement 1999 », sur saint-mandrier.com (consulté le ).
    25. « La population de Saint-Mandrier-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. Établissements d'enseignements sur la commune
    31. Lycées
    32. Médecins
    33. Centres médicaux
    34. paroisse de Saint-Mandrier
    35. Cultes
    36. Cloches d'Oranie. Cloches du diocèse d'Oran dans les paroisses de France : Aïn Fekan « Jeanne d'Arc » à Masevaux (68)
    37. Temples et mosquées
    38. « Palmarès des communes labellisées (Var) », sur Concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
    39. « Lauréats communes 2010 », sur pavillonbleu.org (consulté le ).
    40. « station balnéaire », notice no IA83000436, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Les églises et édifices religieux, recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
    42. hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier
    43. La chapelle Saint-Louis dite "des bagnards"
    44. « Monuments historiques », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
    45. Histoire de la BAN Saint-Mandrier (1997-2003)
    46. L'Aéronautique Navale à Saint-Mandrier
    47. Église Saint-Joseph
    48. La cloche Sainte Léonie « Johanna Octava » se trouve à la chapelle Saint Joseph du Pin Rolland
    49. Le monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 ; 1939-1945 ; Indochine (46-54)
    50. Cimetière militaire franco-italien
    51. « Le voyage des plantes, le jardin botanique de la marine » (consulté le ).
    52. A. Robertson – Proschowsky, G. Roster et B. Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Marly-le-Roi, Champflour, , 264 p. (ISBN 2-87655-039-3), p. 247.
    53. Hôpital Saint-Louis dit hôpital de Saint Mandrier
    54. Darse et l'hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier
    55. Base aérienne dite hydrobase ou base aéronautique maritime
    56. Ports et aménagements portuaires de la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer
    57. Port de Saint-Mandrier
    58. Vue sur le port de Saint-Mandrier
    59. Cale de halage du port de Saint-Mandrier
    60. Le creux Saint-Georges.
      • Port de Saint-Mandrier, l'anse du creux Saint-Georges, vers 1920]
    61. Anse du Cros Saint-Georges. Plan du port de Saint-Mandrier en 1906.
    62. Port Pin Rolland
    63. Digue du port de Saint-Mandrier
    64. Port dit appontement pétrolier du Lazaret
    65. « Phare du cap Cépet à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
    66. Fort Saint-Elme
    67. Batterie de Saint-Elme
    68. batterie de la Coudoulière
    69. Batterie du Puits
    70. Batterie de la Pointe Saint-Georges
    71. Batterie de la Carraque
    72. Batterie de Saint-Mandrier. 1757
    73. Batterie et poste photo électrique de Marégau
    74. Batterie du Lazaret
    75. Batterie annexe de la Piastre, dite également batterie basse du Lazaret
    76. Batterie de Cépet, dite fort de Cépet
    77. Batterie de 340 de Cépet
    78. Ouvrage fortifié : batterie de la Croix des Signaux
    79. Batterie de la Piastre
    80. Batterie du Gros-Bau
    81. « L'amiral Latouche-Treville », sur ville-saintmandrier.fr (consulté le ) : « Une pyramide de 7,25 m de hauteur qui renferme la dépouille mortelle de l'amiral Latouche-Treville ».
    82. George Sand, Tamaris, Clermond-Ferrand, éditions Paléo, , 254 p. (ISBN 978-2-84909-499-0).
    83.  : Saint-Mandrier-sur-Mer
    84. Le blason , pp. 47-48
    85. Dominique Cureau, « Vexillologie provençale » (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes