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Saint-Valery-en-Caux
Saint-Valery-en-Caux
Le port et le centre-ville.
Blason de Saint-Valery-en-Caux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC de la Côte d'Albâtre
Maire
Mandat
Jean-François Ouvry
2020-2026
Code postal 76460
Code commune 76655
Démographie
Gentilé Valeriquais
Population
municipale
3 906 hab. (2020 en diminution de 7,66 % par rapport à 2014)
Densité 373 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 50″ nord, 0° 42′ 28″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 80 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Valery-en-Caux
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Valery-en-Caux
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Valery-en-Caux
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Liens
Site web https://saintvaleryencaux.fr

    Saint-Valery-en-Caux (prononcé [sɛ̃valʁiɑ̃ko:]), Saint-Valdy en normand, est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

    L'ajout d'un accent aigu sur le « e » est une pratique incorrecte.

    Géographie

    Situation

    Situé sur le littoral du pays de Caux, à environ 60 km au nord de Rouen, Saint-Valery-en-Caux est le chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Dieppe. Saint-Valery-en-Caux se trouve à 30 km de Dieppe et de Fécamp et à une dizaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Paluel qui se situe plus précisément au lieu-dit Conteville.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Caractéristiques

    C'est une petite station balnéaire équipée d'un port, d'une médiathèque, d'un centre culturel (Le Rayon Vert), d'une piscine (piscine du Littoral), d'un casino avec cinéma et night-club. Elle possède également une église du Moyen Âge, un clocher (le clocher Saint-Léger), un cloître (le cloître des Pénitents) et une chapelle.

    Maison dite de Henri IV.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 883 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 27 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 64 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Valery-en-Caux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Valery-en-Caux, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 006 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Valery-en-Caux, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,3 %), zones urbanisées (25 %), prairies (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones humides côtières (1,4 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Walaricum en 990, Sancti Walarici vers 1025[26], Ecclesia Sancti Walarici (ou Walerici) entre 1130 et 1164, Sancto Walarico in Planis en 1273, Saint Valeri ès plains en 1282, De Sancto Wallarico in planis en 1284[27], Sanctus Valericus in Planis en 1337, Saint Valier ès plains en 1374[27], Saint Valery ès plains en 1456[27], Saint Valery ès plains en 1456[27], Saint-Valery-en-Caux en 1953[28].

    Saint-Valery s'écrit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius dont sont issus Valère et Valérie. Il procède du nom germanique Walaric, ce qui explique le e muet. On retrouve le même phénomène dans la commune de Saint-Valery-sur-Somme.

    L'hagiotoponyme fait référence à Valery de Leuconay pour lequel Guillaume le Conquérant avait une grande vénération, il fit prélever une partie de ses reliques et les emporta dans différentes églises d’Angleterre. Il en déposa aussi en Normandie, dans ce lieu qui prit plus tard le nom de Saint-Valery-en-Caux. On peut voir aussi un gisant dans l’église Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer.

    Le pays de Caux est une région naturelle de Normandie appartenant au Bassin parisien.

    Histoire

    Affiche de 1892.
    Jongkind, (1852)
    Port de St Valery en Caux
    musée Kröller-Müller, Otterlo.

    Le nom de Saint-Valery-en-Caux apparaît pour la première fois dans un document datant de 990, selon la charte dans laquelle Richard Ier, duc de Normandie, octroie une partie de ses biens personnels à l’abbaye de Fécamp. Cette charte a aujourd’hui disparu, mais une copie du XIIe siècle est actuellement conservée à la bibliothèque municipale de Rouen. Cette citation confirme l’existence de la ville à la fin du Xe siècle, mais le mystère demeure sur l’époque à laquelle lui fut donné ce nom. La légende de la création de la ville dit qu’elle aurait été fondée au VIIe siècle lorsque l’évangélisation des campagnes se développe sous l’impulsion des rois francs. Ainsi, Walaric[29] fondateur du monastère de Leuconaüs (Saint-Valery-sur-Somme), fut appelé « l’apôtre des falaises » en portant la bonne parole sur tout le littoral. Selon la même légende, il aurait fondé un prieuré au fond de la vallée de Néville, là-même où sera plus tard construite l’église de Saint-Valery-en-Caux. La population des alentours se fixa autour de ce prieuré afin de suivre la pratique du culte, donnant ainsi naissance à la ville.

    En 1472, après avoir levé le siège de Beauvais, Charles le Téméraire met Saint-Valery et toute la contrée à feu et à sang.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Port-le-Pelletier[30].

    La bataille de Saint-Valery

    Le centre-ville fut presque entièrement détruit par les bombardements lors du siège de la ville, du 10 au . En effet, dès le , la 7e Panzerdivision menée par Rommel perce jusqu'à la Seine les positions du 9e corps d'armée français du général Ihler ainsi que de la 51e division d'infanterie (Highland) du major-général Fortune, et les isole. Rommel, devinant l'intention des Alliés de s'embarquer pour l'Angleterre fait encercler Fécamp le . Par ses tirs d'artillerie, il oblige la Navy à s'éloigner : deux de ses navires sont endommagés. Les troupes alliées se replient sur Saint-Valery-en-Caux, dernier port de la poche. Le 11, Rommel fait pilonner la ville et le port de Saint-Valery-en-Caux. Le général André Berniquet, commandant la 2e division légère de cavalerie, y perd la vie. Lors de cette journée, les Alliés opposent une résistance tenace, afin de pouvoir embarquer un maximum de troupes dans l'hypothèse de l'arrivée de la Royal Navy. Un épais brouillard empêche tout embarquement de nuit. Au matin du , le cargo armé français le Cérons[31] engage un duel avec les canons allemands juchés sur la falaise d'amont de Saint-Valery. Après avoir détruit deux canons de 105 mm allemands, le patrouilleur est coulé. Le cargo français réquisitionné Granville est touché par un obus de char allemand et coule au large de Paluel. Rommel accepte la reddition du général Ihler en début de soirée sur la place détruite de la ville.

    La 7e Panzer a dû mobiliser tous ses moyens pour réduire la défense franco-écossaise mais est récompensée par la prise de douze généraux alliés dont Ihler et le major-général Victor Fortune commandant la 51e division d'infanterie (Highland). En outre, entre douze mille et vingt-six mille soldats, dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindés légers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions sont capturés par l'armée allemande. À la suite de la bataille de Saint-Valery, Rommel écrira à sa femme :

    « Très chère Lu,

    Ici, la bataille est terminée. Un commandant de corps d'armée et 4 commandants de division se sont présentés à moi aujourd'hui sur la place du marché de Saint-Valery, contraints par ma division à se rendre. Moments merveilleux ! »

    Erwin Rommel, 12 juin 1940.

    Saint-Valery-en-Caux sera libérée par les Alliés le [32].

    Aix-en-Provence marraine de guerre

    Après la bataille qui a lieu du 10 au , Saint-Valery-en-Caux est détruite à près de 70 %. En particulier, la majorité des bâtiments administratifs sont anéantis, mais également la plupart des habitations. Le , Alexandre Pujes et Michel Saffier, respectivement préfet délégué et sous-préfet de Dieppe, sont en visite à Saint-Valery et constatent l'état catastrophique dans lequel la ville se trouve encore depuis . Le maire, André Retel, suggère alors que la ville soit adoptée par une ville marraine de guerre, comme cela a pu déjà se faire lors de la Première Guerre mondiale.

    Le conseil municipal d'Aix-en-Provence reçoit la requête envoyée par Alexandre Pujes le . La décision est prise de verser un premier secours de 50 000 francs. Saint-Valery-en-Caux apprend l'adoption le . Son annonce officielle et celle du premier versement survient lors du conseil municipal du .

    Afin de pouvoir soutenir sa filleule, Aix-en-Provence multiplie les actions, ce qui permet d'envoyer à Saint-Valery plusieurs secours.

    Après la Libération

    Le , à la suite d'une panne du système de freinage, un train transportant des soldats de l'armée américaine ne parvient pas à s'arrêter et traverse la gare terminale de Saint-Valery. Le bilan est lourd : 89 soldats américains sont tués et 152 sont blessés[33].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le DVD Jean-François Ouvry remporte le scrutin avec 798 voix (51,75 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Joël Sallé (DVG, 462 voix, 29,96 %) et par Raphaël Distante (DVD, 282 voix, 18,29 %), l'abstention s'étant élevée à 47,49 %[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca 1942 André Retel
    Henri Cherfils Rad. Conseiller général de Saint-Valery-en-Caux (1945 → 1955)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 2001 Jacques Couture RI puis UDF-PR
    puis DL
    Médecin retraité
    Député suppléant de Roger Fossé (1968-1986)
    Conseiller régional de Haute-Normandie (1986 → 1998)
    Conseiller général de Saint-Valery-en-Caux (1955 → 2004)
    mars 2001 mars 2014 Gérard Mauger DVD Ingénieur EDF retraité
    mars 2014 mai 2020[35] Dominique Chauvel PS puis DVG Formatrice, en détachement
    Députée de la Seine-Maritime (10e circ. (2012 → 2017)
    Conseillère générale de Fontaine-le-Dun (2004 → 2015)
    Vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime (2008 → 2015)
    mai 2020[36] En cours
    (au 10 août 2020)
    Jean-François Ouvry DVD Vice-président de la CC de la Côte d'Albâtre (2020 → )

    Distinctions et labels

    La commune est classée « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris.

    Jumelages

    Saint-Valery-en-Caux est jumelée à :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 3 906 habitants[Note 8], en diminution de 7,66 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 7954 8454 8875 0185 3285 2365 3705 4045 377
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 8004 7104 6944 5224 2384 4964 1034 0143 912
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5533 5443 2022 7902 6082 5572 5662 4552 954
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 9053 0893 2745 5014 5954 7824 5464 4704 254
    2018 2020 - - - - - - -
    3 9073 906-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La vente du poisson sur le Quai d'Amont.
    • Antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Rouen.
    • C'est à Saint-Valery-en-Caux qu'a été installé en 2000 le relais français du câble sous-marin de communication transatlantique TAT-14[40],[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Maison Henri-IV : détail de la façade.
    • Maison à colombage dite Henri IV[42], appelée aussi maison Ladiré.
    Cette maison fut en effet construite par Guillaume Ladiré, riche armateur, en 1540. L'inscription au-dessus du porche en témoigne :
    « l'an mil V cens XXXX ceste meson fvt faicte P.Gville Ladiré A.Q Diev done bone vie »,
    soit :
    l'an mil(le) cinq [5] cent quarante [XL / 40... 1540] cette maison fut faite P[ar / Pour ?] Guill[aum]e Ladiré A[rmateur] / À Qui, auquel / A[fin] Que Dieu [lui] donne bonne vie.
    Le nom de Maison Henri IV serait issu de la tradition orale selon laquelle, en 1593, lors de campagnes militaires contre la Ligue dans la région, entre Dieppe et Fécamp, Henri IV s'y serait arrêté coucher.
    • Église paroissiale de Saint-Valery-en-Caux
    Sa construction remonterait au XVIe siècle selon une inscription mentionnant l'année 1530 sur une colonne dans la tour du clocher. L'église est faite d'une nef et de deux collatéraux. C'est un bâtiment entièrement en grès, avec une toiture en ardoise. Des vitraux du XIXe siècle de Claudius Lavergne sont encore visibles aujourd'hui. Les confessionnaux, datant du XVe siècle sont classés monuments Historiques. L'orgue, restauré en 2008 est signé Nicolas Antoine Lété (XVIIIe siècle). Par ailleurs, un vitrail a été offert par les Écossais d'Inverness, en souvenir de la 51e division d'infanterie (Highland).
    • Église Saint-Martin dont l'orgue est classé comme objet monument historique[43],[44] ;
    • Cimetière militaire de la Seconde Guerre mondiale ;
    • Les couvent et cloître des Pénitents, fondé au XVIIe siècle ;
    • Port de plaisance de 550 places ;
    • Phare de Saint-Valery-en-Caux ;
    • Clocher Saint-Léger ;
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Port (1953), due à l'architecte Raymond Lopez et ses vitraux à André-Louis Pierre.
    • Camp Lucky Strike.

    Personnalités liées à la commune

    Natifs de Saint-Valery-en-Caux

    • Adrien Victor Auger (1787-1854), peintre élève de Jacques-Louis David ;
    • Jacques-François Ochard (1800-1870), peintre ;
    • Paul-Félix-Arsène Billard (1829-1901), évêque de Carcassonne ;
    • René Cogny (1904-1968), officier général ;
    • Fabien Canu (1960-), judoka.

    Leurs noms sont liés à Saint-Valery-en-Caux

    • Alexandre Dumas fils y passait ses étés ;
    • Sacha Guitry, qui débute en 1905 au Casino ;
    • Marcel Dupré, musicien, passe tous ses étés jusqu'en 1939 à la Villa Julia-Marie.

    Saint-Valery-en-Caux et le cinéma

    • 1968 : dans le film Angélique et le Sultan, Colin Paturel déclare qu'il est originaire de la commune.
    • 2004 : Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé (séquence du phare)
    • 2009 : Le Nom des gens de Michel Leclerc (séquence de la plage)

    Héraldique

    Armes de Saint-Valery-en-Caux

    Les armes de la commune de Saint-Valery-en-Caux se blasonnent ainsi : d'azur à deux dauphins adossés d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Raphael Distante, Saint-Valery-en-Caux. 1940, la 51e division d'infanterie (Highland), Bénévent, , 230 p.
    • Jean-Michel Ries et Alain Blocier, Saint-Valery-en-Caux, Joué-lès-Tours, éd. Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-085-3)
    • Martine Wattel (photogr. Vincent Thibert), Veules-les-Roses Saint-Valery-en-Caux : fenêtres sur mer, Rouen, Éditions des Falaises, , 128 p. (ISBN 978-2848115108).
    • Pays'ages de Saint Valery En Caux (coffret double DVD sur l'histoire de la commune)
    • Pays'ages de Saint Valery En Caux (coffret simple DVD : période 1940 1965)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Valery-en-Caux et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Valery-en-Caux et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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