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Université Claude-Bernard Lyon-I
Logo de l'UCBL utilisé depuis 2007.
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université (EPSCP)
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Président
Frédéric Fleury (d)
Directeur
Pierre Rolland
Membre de
Association des universités européennes, Groupe de Coimbra, Consortium universitaire de publications numériques Couperin
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
46 000-47 000 (en 2023)
Enseignants
2 840 enseignants et enseignants-chercheurs (en 2023)
Budget
480 000 000 € (en 2023)
Classement
Rang national
10e/85 ARWU (2022)
13e/85 THE (2022)
Rang international
201-300e/1 000 ARWU (2022)
401-500e/1 600 THE (2022)
Localisation
Pays
Campus
La Doua
Rockefeller
Gratte-ciel
La Buire
Gerland
Bourg-en-Bresse
Ville
Localisation sur la carte de la métropole de Lyon
voir sur la carte de la métropole de Lyon
Localisation sur la carte du Rhône
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Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de Villeurbanne
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L'université Claude-Bernard-Lyon-1 (ou parfois UCBL) est une université française spécialisée dans les domaines des sciences et technologies, de la santé et des sciences du sport. Elle a été créée officiellement en 1971 par le regroupement de la faculté des sciences de Lyon, fondée en 1808, et de la faculté de médecine, fondée en 1874. Elle doit son nom au physiologiste Claude Bernard. Depuis 2007, elle fait partie de la communauté d'universités et établissements Université de Lyon. En 2020, elle cofonde avec 9 autres universités, l’association d’universités Udice qui rassemble dix grandes universités de recherche française.

Bien que multi-localisée, les bâtiments principaux de l'université sont situés sur le campus de la Doua à Villeurbanne et dans le 8e arrondissement de Lyon (campus Rockefeller et la Buire).

Historique

Origines

Le décret du 17 mars 1808 crée les académies dont celle de Lyon, ainsi que les facultés lyonnaises des sciences et des lettres ; la faculté mixte de médecine et de pharmacie est créée par la loi du [a 1]. La faculté des sciences s'installe quai Claude-Bernard en 1883 dans les locaux de l’actuelle université Lumière Lyon 2 puis fusionne avec les autres facultés lyonnaises en 1885. La loi du 10 juillet 1896 donne naissance à l'université de Lyon. En 1930, la faculté de médecine s'installe sur le domaine Rockefeller ; la faculté de sciences s'installe à la Doua en 1963.

Création de l'université Lyon 1

Université Lyon-I à Gerland : l'Institut de science financière et d'assurances.
Campus de la Doua.

Localisation des campus et sites excentrés de l'université dans le Grand Lyon.

La Doua
La Doua
Rockefeller
Rockefeller
Gratte-ciel
Gratte-ciel
La Buire
La Buire
Observatoire de Lyon
Observatoire de Lyon
Centre hospitalier Lyon Sud
Centre hospitalier Lyon Sud
ESPE Croix Rousse
ESPE Croix Rousse
Localisation des campus et sites excentrés de l'université dans le Grand Lyon.

L'université Claude-Bernard (Lyon 1) est créée par décret le [1]. Elle comprend en quelques années plusieurs sites (première période de développement) : Rockefeller (faculté de médecine installée dès 1930, originellement la faculté de médecine Grange-Blanche), aujourd'hui accueillant l'UFR de médecine Lyon Est, l'Institut des sciences pharmaceutiques et biologiques), le campus de la Doua (faculté des sciences et sport qui s'installe entre 1963 et 1964 sur l'ancien hippodrome du Grand Camp de Villeurbanne), Lyon Sud (faculté de médecine créée en 1970), le domaine de la Buire (UFR de médecine RTH Laënnec et d'odontologie, édifiée en 1974, anciennement nommée Alexis Carrel[2]), l'observatoire de Lyon installé sur la commune de Saint-Genis-Laval (établissement créé en 1878 et rattaché à l'université en juin 1899) et le site de la station de biologie marine de Tamaris-sur-Mer (près de Toulon, La Seyne-sur-Mer), fondée en 1890.

Depuis son origine, l'université Claude-Bernard Lyon-1 s'enrichit en sites en même temps que se développent les laboratoires de recherche (aujourd'hui plus d'une centaine) et le nombre des étudiants qui viennent s'y former (plus de 36 000[3] en 2011). Les sites de la deuxième période de développement sont ceux de la rue de France à Villeurbanne (IUT B), de Bourg-en-Bresse qui accueille deux départements de l'IUT A, de Roanne, de Gerland qui abrite depuis 2005 l'Institut de science financière et d'assurances.

Avec l'arrivée de la réforme LRU (Loi Relative aux libertés et responsabilités des Universités), les ESPE de Saint-Étienne, Lyon Croix-Rousse, Villeurbanne et Bourg-en-Bresse ont rejoint l'université en tant que composantes.

Le , le bâtiment Présidence de l'université a été baptisé du nom de Julie-Victoire Daubié, première femme française bachelier en 1861. C'est l'université de Lyon qui, en pionnière, avait osé autoriser une femme à se présenter à l'épreuve.

En 2011, elle est constituée de 14 sites dans la région (443 000 mètres carrés de surface), forte de 2 630 enseignants chercheurs et enseignants, ainsi que 2 000 personnels BIATOSS. L'université se targue ainsi d'être l'un des premiers employeurs publics [4] de la région Rhône-Alpes.

Les présidents de l’université Lyon-1

Depuis la création de l’université, onze présidents se sont succédé à la tête de l’établissement[a 2]. Élu le , le président actuel de l’université est Frédéric Fleury (d).

Présidents de l'université.
Période Identité Fonction précédente Observation
[5] 1976 Jacques Boidin
1976 1981 Daniel Germain
1981 1982 Louis David
1982 1986 Claude Dupuy de Crescenzo Administrateur provisoire
1986 1991 Paul Zech
1991 1996 Gérard Fontaine
1996 2001 Marc Dechavanne
2001 2006 Domitien Debouzie Vice-président du Conseil des études et de la vie universitaire
Lionel Collet Directeur de l'Institut des sciences et techniques de la réadaptation
Alain Bonmartin[6] Vice-président délégué au développement durable
6 mars 2012[7] - [8] 2016 François-Noël Gilly Doyen de la faculté de médecine et de maïeutique Lyon Sud Charles Mérieux
8 mars 2016[9] En cours Frédéric Fleury (d) Vice-président délégué au patrimoine et au développement durable

Organisation

L'université est dirigée par un président élu pour quatre ans, assisté par une équipe présidentielle. La modification des statuts de l'université, proposée au Conseil d'administration le , élit les responsables de l'équipe de gouvernance suivants :

  • le président du Conseil académique, Hamda Ben Hadid ;
  • le vice-président du Conseil d'administration (CA), Philippe Chevalier ;
  • le vice-président de la Commission de la formation et de la vie universitaire, Christophe Viton ;
  • le vice-président de la Commission de la recherche, Philippe Cassagneau;
  • les deux vice-présidents étudiants du conseil d’Administration et du conseil académique ;
  • des vice-présidents délégués pour un domaine particulier ;
  • des chargés de missions pour un domaine particulier ;
  • le directeur général des services (DGS), Pierre Rolland, responsable de la gestion et de l'administration.

Le Conseil d'administration comprend 28 membres. Il définit la politique générale de l'université, vote le budget et prend les décisions importantes sur la gestion.

Composantes

L'université compte cinq unités de formation et de recherche (ou facultés), trois instituts, cinq écoles, et un département indépendant[10].

Unités de formation et de recherche

  • La faculté de médecine Lyon-Est (d), dirigée par le doyen Gilles Rode (2016), est chargée du Parcours d'Accès Spécifique Santé (PASS (anciennement PACES), conduisant aux cursus de médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et kinésithérapie. Au-delà de la première année, elle assure la formation en médecine et en pharmacie.).
  • La faculté de médecine et de maïeutique Lyon-Sud - Charles-Mérieux, dirigée par le doyen Phiippe Paparel assure les mêmes formations de médecine et de maïeutique après l'année de PASS. Elle est située sur la commune d'Oullins.
  • La faculté d'odontologie (d), dirigée par le doyen Jean-Christophe Maurin, est structurée en trois départements[11].
  • La faculté des sciences, dirigée par Bruno Andrioletti, est structurée en trois départements : chimie, mathématiques et physique.
  • L'UFR de biosciences, dirigée par Kathrin Giseler
  • L'UFR des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (UFR STAPS), dirigée par Guillaume Bodet, chargé des formations dans le domaine des activités physiques et sportives.

Instituts

  • Institut des sciences pharmaceutiques et biologiques (ISPB)
  • Institut de pharmacie industrielle de Lyon (IPIL), rattaché à l'ISPB
  • Institut des sciences et techniques de réadaptation (ISTR) assure les formations paramédicales qui permettent l’obtention des diplômes suivants :
    • Certificat de capacité d’orthophonie (5 ans d'études)
    • Diplôme d'État de psychomotricien (3 ans d'études)
    • Diplôme d'État d’audioprothésiste (3 ans d'études)
    • Certificat de capacité d'orthoptiste (3 ans d'études)
    • Diplôme d'État d'ergothérapeute (3 ans d'études)
    • Diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute (4 ans d'études)
  • Institut universitaire de technologie de Lyon I (IUT)
  • Institut médico-légal de Lyon (IML)

Écoles

ESPE de Lyon Croix-Rousse.
  • Polytech Lyon (ex EPUL, ex ISTIL)
  • Institut de science financière et d'assurances (ISFA)
  • Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (INSPE, ex-ESPE)
  • Observatoire de Lyon
  • CPE Lyon (décret d'association d’)

Département

  • Département composante Informatique
  • Département composante Mécanique
  • Département composante génie électrique

Formation et recherche

Enseignement

Elle accueille chaque année plus de 47 000 étudiants dont plus de 80 % sont inscrits dans des filières professionnalisées : Santé, I.U.T., DEUST, licences professionnelles et masters professionnels, ingénieurs. Quasiment toutes les formations de sciences et des activités physiques et sportives ont adopté le système européen de l'enseignement supérieur appelé LMD en France. Parmi les disciplines scientifiques, celles qui sont enseignées à Lyon 1 sont : actuariat, biochimie, biologie, chimie, génie électrique, informatique, management, mathématiques, mécanique, physique, sciences de la terre, etc. En Santé, l'offre de formation, très large, autorise une professionnalisation en médecine, pharmacie, odontologie, sage-femme et dans six professions paramédicales : kinésithérapeute, ergothérapeute, audioprothésiste, orthophoniste, orthoptiste et psychomotricien.

Relations internationales

Lyon-1 développe une politique de relations internationales. Elle consacre une part de son budget à la mobilité étudiante et enseignante. En , l’université totalise 121 accords de coopération avec 41 pays, dont les principaux sont le Canada, le Vietnam, le Brésil et la Chine[b 1]. Elle est aussi membre du programme Ontario Rhône-Alpes, du CREPUQ et du programme Erasmus avec lequel 450 accords sont signés auprès de 260 universités[b 1].

Les étudiants ont la possibilité d'effectuer une partie de leur formation à l'étranger. Quant à la fréquentation de Lyon 1 par les étudiants étrangers, elle se situe environ à 12 % des effectifs, ce qui la situe dans la moyenne nationale, mais avec une forte croissance chaque année.

Un premier accord de coopération entre l'université et l’université de médecine de Hanoï est signé le [12].

L'université est aussi partenaire du laboratoire international associé SALADYN créé en 2013[13].

Partenariats

L'université est la première en France à signer un accord de partenariat avec Microsoft en 2007[14],[15] ; cet accord permet entre autres l’utilisation gratuite des logiciels de l'éditeur à des fins pédagogiques via le programme Microsoft Imagine. Elle a également signé d'autres accords comme ceux avec EDF puis GDF en . Elle est membre de Udice depuis sa création.

Initiative d'excellence

Le conseil d'administration a approuvé par délibération, le , la participation de l'université Lyon 1 au projet « Imagine » déposé par le PRES Université de Lyon dans le cadre de l'Idex.

Finalement, l'IDEX est annulée le par le Ministère[16].

La recherche

Laboratoires

L'activité de recherche se développe est assurée par 69 unités de recherche : 29 en sciences dures, 32 en sciences du vivant et 7 en sciences humaines et sociales. En outre, l'université travaille en partenariat avec notamment l'ENS de Lyon et les trois écoles d'ingénieurs que sont l'INSA, Centrale et CPE. Il s’agit de la première université en dépôt de brevet en 2023.

La recherche se concentre autour de neuf disciplines scientifiques :

L'université est impliquée dans plus de 30 projets européens labellisés et a préparé le septième programme-cadre. Elle valorise ses activités de recherche via une filiale privée, « EZUS Lyon », dont elle est actionnaire principale ; son activité annuelle globale dépasse les 23 millions d'euros.

Valorisation de la Recherche

Créée en 1990 à l'initiative de l'université, « EZUS Lyon », filiale à statut privé, est chargée de la valorisation des compétences scientifiques et médicales ainsi que de la gestion des collaborations et partenariats établis avec le secteur socio-économique et notamment les industriels.

« Lyon Ingénierie Projets », société à actions simplifiée, filiale de l'université, est une société d'ingénierie spécialisée dans la mise en place et l'accompagnement de projets collaboratifs de recherche et d'innovation technologique. L'action de « Lyon Ingénierie Projets » apporte à l’université :

  • un outil professionnel de captage des financements ;
  • une lecture claire et cohérente des sources et modes de financement ;
  • une mise en contact avec les acteurs-clés, voire une intégration dans les réseaux existants, permettant à ses laboratoires d'obtenir des financements ;
  • une réactivité et une flexibilité accrues, pour répondre aux exigences des différents financeurs ;
  • un soutien au développement de partenariats industriels avec des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d'activité.

« Lyon Ingénierie Projets » accompagne les chercheurs et enseignants-chercheurs pour l'analyse et le positionnement stratégique de programmes, la mise en place de partenariats, et le montage et le management de projets.

Afin d'élargir ses possibilités de ressources et accroitre ses partenariats, l'université crée le sa fondation d'entreprise[17].

Scientométrie

L'université est classée dans différents classements mondiaux aux rangs suivants :

  • 205e université mondiale[18],[19] et des 9-16e premiers établissements français[20] du classement de Shanghaï en 2013 ;
  • entre la 75e et la 100e place mondiale en Physique, top 100 en mathématiques, top 150 en sciences de la terre et statistiques, top 200 en Mécanique, Chimie et Biomédical dans le classement thématique de Shanghai en 2021
  • entre la 481e et 490e place[21] et à la 40e place en « mécanique et industrie aéronautique[22] » au classement du QS World University Ranking de 2015 ;
  • dans le groupe des 301-350e universités mondiales en 2012[23] du Times Higher Education World University Rankings ;

Vie étudiante

Évolution démographique

1991 1992 1993 1994 1995 2000 2001 2002
20 435[24]21 538[24]22 642[24]27 045[24]26 831[24]27 437[25]27 072[26]27 194[27]
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
28 034[28]28 474[29]29 138[30]29 522[31]29 856[32]33 267[33]34 364[34]32 215[35]
2011 2012 2013 - - - - -
32 784[36]33 853[37]33 585[38]-----


Légende : 2013 = Année scolaire 2013-2014.

Vie associative

L'université dispose d'une cinquantaine d'associations étudiantes[39]. Il en existe principalement pour chaque spécialité d'enseignement, ainsi qu'une association sportive, anciens étudiants et écologie. Quatre cybercafés sont aussi à disposition sur l'ensemble des sites.

Le service de restauration étudiante est effectué par le CROUS de Lyon-Saint-Étienne, proposant six Resto U, dix cafétérias et cinq services de restauration à emporter répartis sur tous les sites.


Patrimoine

Patrimoine immobilier

La bibliothèque universitaire de la Doua.
Rayonnage et salle de travail de la bibliothèque.

Le parc immobilier de l’université comprend quelques éléments patrimoniaux particuliers :

  • l'observatoire de Lyon, à Saint-Genis-Laval. Ses façades et toitures des bâtiments, les mires astronomiques, les piliers des instruments, les montures équatoriales Eichens et Brunner, le château d'eau avec son moteur à gaz et sa pompe, le sidérostat et sa lunette fixe, le pavillon Lagrange dans sa totalité, le parc et son mur de clôture, ainsi que la galerie souterraine font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [40]. La lunette équatoriale coudée et le bâtiment qui l'abrite font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [40] ;
  • la bibliothèque universitaire du campus de la Doua, conçue par l’architecte Jacques Perrin-Fayolle en 1964[41].

Le parc immobilier de l'université est aussi utilisé pour le tournage de différents films ou téléfilms :

Patrimoine scientifique

L'université est dotée de plusieurs musées rassemblant des collections scientifiques importantes :

  • les herbiers de l'université Claude-Bernard Lyon 1 rassemblent plus de quatre millions de plantes séchées[43] ; il s'agit de la deuxième collection universitaire mondiale après celui de l’université Harvard[a 3] ;
  • le centre commun des collections de géologie, première collection universitaire française[a 3], abrite plus de dix millions de fossiles[44] ;
  • le musée dentaire de Lyon, créé en 1979, abrite une collection d'objets liés à l’odontologie depuis le XVIIIe siècle[45],[a 4] ;
  • le musée d'histoire de la médecine et de la pharmacie de Lyon, créé en 1914 par Alexandre Lacassagne, expose les progrès de la médecine[46],[a 4].
  • une collection de minéraux constituée de près de 600 espèces minéralogiques[a 5] ;
  • le laboratoire écologie des hydrosystèmes fluviaux abrite une collection de zoologie datant de la fin du XIXe siècle[47], avec plusieurs centaines de milliers de spécimens de vertébrés et invertébrés[a 5] ;
  • la bibliothèque universitaire de la faculté de sciences comprend plus de 12 400 ouvrages datant de 1516 à 1960, dont un exemplaire rare du De historia stirpivm commentarii insignes de Leonhart Fuchs datant de 1542 et un exemplaire du Astronomia instaurata de Nicolas Copernic imprimé en 1617. Les fonds anciens de la bibliothèque de la faculté de santé rassemblent près de 30 000 ouvrages antérieurs à 1900, remontant pour les plus anciens à 1531[a 6] ;
  • le musée Testut-Latarjet, créé en 1854 à l'Hôtel-Dieu[48], déplacé sur le domaine Rockefeller en 1930, puis en 2015 à Rillieux-la-Pape[49], abrite les collections d'anatomie et d'histoire naturelles médicales ;
Le musée Testut-Latarjet.
  • le droguier de la faculté de médecine de Lyon abrite une collection de près de mille spécimens d'échantillons de pharmacognosie[a 6], les plus anciens datant du XVIIIe siècle et provenant du monde entier ;

Personnalités liées à l'université

Enseignants

  • Jean Braconnier
  • Jacques Bichot
  • Cédric Villani[50] - [51], médaillé Fields en 2010
  • Jean-Paul Bret
  • Élisabeth Charlaix
  • Jacques Charlin
  • Lionel Collet
  • Ernest Corominas
  • Isabelle Daniel
  • Francis Filbet, prix Blaise-Pascal 2012
  • Thomas C. Durand
  • Hélène Courtois, astrophysicienne
  • Nicolas Franck
  • François-Noël Gilly
  • Alexandre Lacassagne
  • Philippe Lebreton
  • Philippe Liotard
  • René Mornex
  • Albert Offret
  • Gabriel Pérès
  • Thierry Terret
  • Léo Testut
  • Michelle Zancarini-Fournel

Étudiants

  • Nicolas Hayek[52], président-fondateur de Swatch Group
  • Évelyne Heyer, biologiste
  • Laurent Carraro
  • Refâat Chaâbouni
  • Ilham Kadri, PDG de Solvay
  • Samah Karaki
  • Bernard Accoyer, homme politique français
  • Alain Mérieux
  • Luc Jacquet
  • Victor Grignard, prix Nobel de chimie 1912
  • Alexis Carrel, Prix Nobel de médecine
  • Philippe Lebreton
  • Nouria Salehi, physicienne
  • Samira Merai
  • Teresa Torres, paléontologue chilienne
  • Vincent Monteil
  • Abdelkrim Zbidi
  • Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon de 2020 à 2026
  • Marine Lorphelin, Miss France 2013
  • Claire Giry, directrice générale de l'Inserm depuis 2017
  • Sylvie Benzoni, directrice de l'institut Poincaré en 2018
  • Lazhar Chemli, homme politique tunisien
  • Isabelle Daniel
  • Nissaf Ben Alaya
  • Yohan Lapierre
  • Thérèse Aya N'Dri Yoman, professeure agrégée de médecine et femme politique de Côte d'Ivoire
  • Marc Savasta, neurobiologiste français et directeur de recherche à l’Inserm

Docteurs honoris causa

Identité visuelle (logotype)

Les logotypes de l'université ont changé par quatre fois depuis sa création. Celui utilisé depuis 2007 intègre celui des années 1990.

  • Logotype de l'université dans les années 1980 : le L de Lyon suivi du chiffre 1.
    Logotype de l'université dans les années 1980 : le L de Lyon suivi du chiffre 1.
  • Logotype jusque dans les années 1990.
    Logotype jusque dans les années 1990.
  • Logotype en 3D utilisé jusqu'en 2007 : passage en trois dimensions du logotype précédent.
    Logotype en 3D utilisé jusqu'en 2007 : passage en trois dimensions du logotype précédent.
  • Logotype utilisé de 2007 à nos jours : on conserve l'ancien logotype de l’université dans le cercle.
    Logotype utilisé de 2007 à nos jours : on conserve l'ancien logotype de l’université dans le cercle.

L’université se voit décerner le prix de la communication corporate par l'association des responsables de communication de l'enseignement supérieur (ARCES) le [54] pour sa campagne de promotion intitulée « Du rêve à la réalité » mettant en scène des enfants du personnel de l'université rêvant de leur future promotion en 2032.

Sources

Notes et références

  1. Arrêté du 8 décembre 1970 : Approbation des statuts de l'université Claude-Bernard (Lyon I)
  2. Bernard Fromentin, « A Lyon, la fac de médecine ne s'appellera plus Alexis-Carrel », sur liberation.fr, (consulté le )
  3. (fr)[PDF]Service Communication, « Présentation UCBL », sur univ-lyon1.fr (consulté le )
  4. « Université Claude Bernard Lyon 1 », sur univ-lyon1.fr (consulté le )
  5. « Histoire », sur univ-lyon1.fr (consulté le )
  6. « Universités : Alain Bonmartin nouveau président de Lyon 1 », Le Progrès, 8 mars 2011
  7. « , élu président de l'Université Claude Bernard Lyon 1 » [archive du ], sur univ-lyon1.fr (consulté le )
  8. « François-Noël Gilly, nouveau président de l’Université Lyon 1 », sur leprogres.fr (consulté le )
  9. « Frédéric Fleury, élu président de l’Université Claude Bernard Lyon 1 », sur univ-lyon1.fr, (consulté le )
  10. (fr) Présentation de l'université : composantes, www.univ-lyon1.fr, consulté le 20 avril 2010
  11. « Présentation », sur odontologie.univ-lyon1.fr (consulté le )
  12. « Premier accord de coopération signé entre l’Université Claude-Bernard Lyon-1 et l’Université de médecine de Hanoi », sur univ-lyon1.fr (consulté le )
  13. [PDF]« Le Laboratoire International Associé du CNRS « SALADYN » », sur ambafrance-cn.org (consulté le )
  14. « Microsoft signe un partenariat avec une université française », sur lesechos.fr, (consulté le )
  15. Anne-Noémie Dorion, « Lyon-I, bon élève de la réforme Pécresse », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  16. « Rhône/Loire. Fusion des universités de Lyon et Saint-Étienne: l’Idex, c’est fini », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  17. Marie-Annick Depagneux, « Lyon-I va s'appuyer sur une fondation d'entreprise », sur lesechos.fr, (consulté le )
  18. « L’université Claude-Bernard Lyon I 205e au classement de Shangaï malgré la médaille Fields de Cédric Villani », sur rue89lyon.fr, (consulté le )
  19. Philippe Rivet, « 20 universités françaises dans le top 500 mondial, Strasbourg 97e », sur lalsace.fr, (consulté le )
  20. Mathieu Oui, « Classement international de Shanghai 2013 : 4 universités françaises dans le top 100 », sur letudiant.fr, (consulté le )
  21. (en) « Université Claude-Bernard Lyon 1 rankings », sur topuniversities.com (consulté le )
  22. Séverin Graveleau, « Classement QS : dans quelles disciplines les écoles et universités françaises brillent-elles? », sur lemonde.fr, (consulté le )
  23. (en) « Université Claude-Bernard Lyon 1 », sur timeshighereducation.co.uk (consulté le )
  24. 1 2 3 4 5 Comité national d'évaluation 1996, p. 12
  25. (fr)[PDF]Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  26. (fr)[PDF]Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  27. (fr)[PDF]Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  28. (fr)[PDF]Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  29. (fr)[PDF]Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  30. (fr)[PDF]Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  31. (fr)[PDF]Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
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Annexes

Articles connexes

Liens externes