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Vidauban
Vidauban
Église Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Vidauban
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération
Maire
Mandat
Claude Pianetti (LR)
2020-2026
Code postal 83550
Code commune 83148
Démographie
Gentilé Vidaubannais
Population
municipale
12 693 hab. (2020 en augmentation de 13,82 % par rapport à 2014)
Densité 172 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 34″ nord, 6° 25′ 57″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 324 m
Superficie 73,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vidauban
(ville isolée)
Aire d'attraction Vidauban
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Vidauban
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vidauban
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Vidauban
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Vidauban

    Vidauban est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les bords de l'Argens. Elle connaît une croissance démographique rapide : 8 546 habitants en 2005, 12 693 habitants en 2020 selon l'INSEE[1].

    Géographie

    Localisation

    Vidauban est située à l'extrémité nord de la plaine des Maures, à la fois dans la partie orientale du massif des Maures et dans la moyenne vallée de l'Argens.

    Elle est distante de km des Arcs, 11 du Luc et 18 de Draguignan[2].

    Géologie et relief

    Son territoire couvre 7 393 hectares. Plus de 4 000 ha se composent de forêts et plus de 1 100 ha sont agricole surtout occupé par la monoculture de la vigne. Une partie des exploitations produisent un vin d’appellation « A.O.C » ou « vin de pays ».

    Sismicité

    La commune se trouve en zone de sismicité 2 « faible »[3],[4].

    Climat

    Selon la classification de Köppen et Geiger, le climat est classé de type Csa[5].

    Communes limitrophes de Vidauban
    Lorgues Taradeau Les Arcs, Le Muy
    Le Cannet-des-Maures Vidauban Sainte-Maxime
    La Garde-Freinet Le Plan-de-la-Tour

    Voies de communications et transports

    Voies routières

    C'est une commune viticole, traversée par la RN 7 (devenue départementale N 7) et l'autoroute A8. Ces deux voies routières majeures du département délimitent assez nettement le nord (pins d'Alep, chênes, peupliers) et le sud (pins parasols, bruyères et grès rosés) de cette commune traversée par l'Argens.

    Le a été mise en service la déviation de la départementale N 7 à Vidauban. Cette voie de contournement d'environ km, dont la maîtrise d'ouvrage a été confiée au conseil général du Var, a nécessité 200 000 m3 de terrassement, cinq bassins de traitement des eaux, deux carrefours giratoires, cinq passages supérieurs et un inférieur. Elle diminue désormais les importantes difficultés de circulation liées aux lourds trafics en transit dans l'agglomération.

    Transports en commun

    Gare de Vidauban.
    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    La commune est desservie par les réseaux de lignes régulières Varlib et Tedbus[6].

    Lignes SNCF

    Vidauban est desservie par la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille, avec un arrêt en gare de Vidauban.

    • Autres gares SNCF : Gare de Nice-Ville et Gare de Toulon.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cascades de l'Aille, dans la Réserve naturelle nationale de la plaine des Maures.

    La commune est traversée par l'Aille et la Florièye, deux affluents de l'Argens.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7],[8] :

    • fleuve l'Argens,
    • rivière l'Aille,
    • vallons de Souate, des Bertrands, de Saint-Daumas, de Belleïman, de Sartouresse, des Bugades, du Cros d'Aillé, de Réoulet, de Grimaud, du Verne, de Bozole,
    • ruisseaux de la Condamine, de Fenouils, du Cavalier, d'Emponse, de Règue courte, de la Rine, de la Berthe, de Langastoua, de Mouresse, de Pedeban, de l'Arguillet, la Blaquière, Vallat le marri ruisseau,
    • ravin du Nartassier.

    Protection de l'environnement

    • Station d'épuration Intercom « Taradeau-Vidauban »[9],[10] d'une capacité de 23 694 équivalent-habitants.

    Urbanisme

    Typologie

    Vidauban est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vidauban, une unité urbaine monocommunale[14] de 12 693 habitants en 2020, constituant une ville isolée[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vidauban, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui concerne 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,7 %), cultures permanentes (20,3 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Attestée sous la forme in castro Vite Albano la vigne d'Auban ») en 1014[20].

    L'origine du mot Vidauban est Vitis Alba (vigne blanche), c'est-à-dire la clématite ( vidalbo en occitan) que l'on trouve sur les rives de l’Argens. On trouve aussi, dans d'anciens documents, les appellations de Vicus Albanorum et Castrum de Vidalban. Le nom de Vidauban est d'origine romaine. Quelques ruines, inscriptions et le passage de la voie romaine en attestent. Cette écriture se retrouve plus précisément sur une carte de 1293 sous la forme Vidalban[21].

    Histoire

    Antiquité et Moyen Âge

    Les enceintes fortifiées, situées sur les hauteurs de Sainte-Brigitte, au fort des Mûres, à Châteauneuf, confirment une présence humaine à l'âge de fer.

    Les vestiges de voie romaine ont été dégagés dans le secteur des Blaïs. D'autres permettent de penser que l'antique cité de Forum Voconii devait se situer entre le hameau actuel des Blaïs et le domaine des termes au Cannet des Maures.

    Vers la fin du premier millénaire, pour éviter les Sarrasins implantés à la Garde Freinet, les habitants se repliaient alors sur les hauteurs mais temporairement, leur vie s'organisant le long de la route d'Italie bordée d'un dizaine de chapelles. C'est à cette époque que l'existence de Castrum nomine Vite Albano apparaît dans les chartes[22]. C'était une possession de la famille princière des comtes de Marseille.

    Par la suite, le « fief très noble de Vidalban » apparaît dans diverses transactions, même s’il demeure dans le patrimoine des vicomtes.

    Au XIVe siècle, le lieu de Vidauban était déjà formé en communauté. Les habitants possédaient une bonne partie des terres cultivables et leurs biens ne devaient pas être soumis à la "tasque" en grains et vins.

    En 1390, le fief de Vidauban revient à Raimond de Villeneuve, fils de Giraud, baron des Arcs. Il demeurera dans cette famille pendant plus de 300 ans.

    Dans la deuxième partie du XVe siècle, l'histoire de Vidauban est très mal connue. On sait seulement que le terroir a été momentanément déserté par la population, et que l’ancien village, dans le secteur dit « Derrière le château », a été détruit en 1500[23].

    XVIe au XIXe siècle

    En 1511, un « acte d’habitation » est signé entre Louis de Villeneuve et 17 « manants ». Le seigneur dispose de ses privilèges (justice, impôts…), mais les habitants peuvent se constituer en communauté ; ils peuvent aussi élire des administrateurs qui, pendant leur mandat d’un an, s’occupent des affaires communales et des services publics. Ce contrat régira les rapports entre seigneur et habitants jusqu’à la Révolution de 1789.

    Au début du XVIe siècle, le village se déplace en direction de la route d'Italie, autour de l'église actuelle. L'époque des Villeneuves durera jusqu'en 1698, date à laquelle le comte de Vintimille recevra, de messire de Raity, le fief, terre et seigneurie de Vidauban. À cette époque-là, Vidauban compte 146 chefs de familles, 83 maisons habitées et 72 non habitées.

    Lors des derniers soubresauts des princes ligueurs le duc d'Épernon fut battu par le duc de Guise, envoyé par : Henri IV.

    En 1707, le village est pillé et brûlé, l’église exceptée, par l’armée de Savoie qui venait de lever le siège de Toulon. De nombreux habitants parviennent à fuir ; d’autres, réfugiés dans l’église, y seront massacrés. Le village sera progressivement reconstruit. Une nouvelle invasion aura encore lieu en 1747.

    En 1776, Vidauban compte 1 205 habitants. En 1786, l’ancien cimetière, Derrière le Château, est abandonné au profit de celui de l’Aubrède.

    C'est ainsi que débutent, le , l'estimation, fixation, évaluation et cotisation de toutes les propriétés, droits et revenus appartenant au seigneur, comte de Vintimille. Le 12 frimaire an II () des lots sont formés et vendus. 1793 est aussi l’année de la destruction du château. Par la suite, l’ancienne place du château deviendra la place de la Mairie.

    Lors de la Deuxième République, Vidauban est une commune dont la population est républicaine convaincue : les huit chambrées comptent 560 membres en 1849[24]. Par ailleurs, Cavaignac recueille 170 voix en , Ledru-Rollin 83, et Louis-Napoléon Bonaparte seulement 113[24].

    Après le coup d'État du 2 décembre 1851, la commune se soulève dès que la nouvelle de la dissolution de l’Assemblée nationale par Louis-Napoléon Bonaparte est connue. Ainsi, le jeudi , c’est la prise du pouvoir à Vidauban, durant laquelle Les républicains s’emparent de la mairie. Le , les colonnes d’insurgés venant du Luc et de la Garde-Freinet se rallient à Vidauban. Les Vidaubannais se joignent à elles et partent le lendemain, , vers Les Arcs pour la bataille d’Aups[25]. Le , marquera pourtant le début d’une terrible répression, qui laissera une cinquantaine de morts parmi les 6 000 hommes de l’armée républicaine, notamment à Lorgues.

    Après la bataille, c’est le 6e régiment d'infanterie qui occupe le village et impose le retour à l’ordre[26]. 288 Vidaubannais sont poursuivis, et 77 condamnés (dont 39 par contumace) : avec les deux morts de la commune, on peut estimer à environ 300 au moins le nombre de Vidaubannais ayant participé à la résistance au coup d’État[27].

    Avant 1850, on dénombrait beaucoup de fours à poix sur le territoire communal. La plupart produisait de la poix « navale », substance résineuse et collante. À la fin du XIXe siècle, Vidauban est devenue une commune à vocation semi-industrielle, prospère notamment grâce à l’industrie du liège et des bouchons.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Au XIIIe siècle, Vidauban est sans doute située au sud de la colline de Sainte-Brigitte, dans le secteur dit Derrière le Château. En 1220, Bertrand et Jourdan de Vidauban donnent des biens à l’ordre du Temple, lesquels formeront plus tard la commanderie d’Astros, dépendant de la commanderie du Ruou[28].

    La Révolution atteint Vidauban en 1790, avec l'application d'un décret de l'Assemblée nationale demandant le recensement des « biens nationaux », autrement dit des biens des nobles, du clergé et, à Vidauban, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En effet, les Hospitaliers avaient pris possession du domaine d’Astros, à la suite de la dissolution de l’ordre des Templiers par Philippe le Bel en 1308.

    XXe siècle

    Lors de la Première Guerre mondiale, la commune met à la disposition de la 15e région militaire l’établissement numéro 12, pour l’assistance aux convalescents militaires (ACM). Cette structure dispose de 20 lits pour accueillir les blessés du front.

    Le village de Vidauban est occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, d'abord par les Italiens, qui s’y installent en 1942, puis par les Allemands en 1943. Pressentant un débarquement imminent en Provence, beaucoup de Vidaubannais sont mobilisés en 1944 pour le travail obligatoire aux défenses du littoral, au Lavandou et à La Londe. Le village est libéré par les troupes américaines le après-midi, à la suite du débarquement de l’opération « Dragoon » qui a eu lieu la veille sur les côtes varoises.

    XXIe siècle

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Marcel Mouriès[31]
    Fils d’Henri Mouries
    SFIO Médecin ophtalmologiste
    Conseiller général du canton du Luc (1948 → 1952)
    Clément Vassal[32] SFIO Agriculteur, propriétaire
    Jean Bernard
    Yves Bech
    Édouard Bernard PS Agriculteur
    Chevalier du Mérite agricole
    en cours Claude Pianetti DVD puis
    UMP-LR
    Entrepreneur de pompes funèbres, ancien maçon
    Conseiller général du canton du Luc (2011 → 2015)
    Conseiller départemental du canton de Vidauban (2015 → )
    1er vice-président de la CA dracénoise

    Intercommunalité

    Vidauban fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[33] de 110 019 habitants en 2019[34], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :

    • Communes fondatrices
    • Communes ayant adhéré ultérieurement
      • Ampus ; Bargemon ; Bargème ; Callas ; Claviers ; Comps-sur-Artuby ; Flayosc ; La Bastide ; La Roque-Esclapon ; Le Muy ; Montferrat ; Saint-Antonin-du-Var ; Salernes ; Sillans-la-Cascade ; Vidauban

    Urbanisme

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme qui a été approuvé par délibération du conseil municipal du [35],[36].

    La commune bénéficiera du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[37] en cours d'instruction.

    Budget et fiscalité 2020

    Mairie de Vidauban.

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :

    • total des produits de fonctionnement : 12 066 000 , soit 1 005  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 10 586 000 , soit 881  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 539 000 , soit 449  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 538 000 , soit 448  par habitant ;
    • endettement : 9 019 000 , soit 751  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 14,62 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,05 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 113,92 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 980 [39].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 12 693 habitants[Note 4], en augmentation de 13,82 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3201 4851 3881 4762 0061 9422 0882 2032 150
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2962 5762 7062 8803 1322 9483 0032 7362 629
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6502 6953 0142 7523 0163 1963 0622 6582 583
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6112 7572 9303 8055 4607 3119 56910 60811 545
    2020 - - - - - - - -
    12 693--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École de Vidauban.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[45] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • Hôpitaux à Le Luc (12 km), Trans-en-Provence (13 km),
    • Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km[46],[47]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[48] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

    Sports

    Vidauban est ville départ de la 2e étape du Tour du Haut-Var 2019.

    Cultes

    • Culte catholique[49], Diocèse de Fréjus-Toulon.
    • Confession musulmane[50].

    Économie

    Entreprises et commerces

    Agriculture

    Profitant de la notoriété grandissante des vins Côtes-de-provence, qui ont accédé au rang d’Appellation d'origine contrôlée en 1977, la viticulture est devenue l’activité principale de la commune de Vidauban.

    Elle réunit aujourd'hui cinq châteaux[51], cinq domaines[52], une cave coopérative[53] et la maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture[54].

    Le vin rosé représente 80 % des volumes produits.

    Les domaines d’Astros sont célèbres pour leur opération « Cueillez les pommes »[55] avec leurs 10 000 pommiers d’une douzaine de variétés différentes, mais aussi par le tournage du "château de ma mère"[56].

    Tourisme

    Vidauban, placée au cœur du Var, est le point de départ idéal pour découvrir les sites historiques et culturels de la Provence. Sa situation privilégiée, ses paysages et sa végétation en font un cadre agréable, qui n'est éloigné de la côte méditerranéenne que de 25 kilomètres, et de moins de 100 kilomètres des premières stations de ski des Alpes du Sud.

    • Hôtels, restaurants[57].
    • Chambres d'hôtes, gîtes[58].

    Commerces et services

    Au , la commune comptait[59] :

    31 entreprises relevant du secteur de l'industrie,
    99 entreprises relevant du secteur de la construction,
    116 entreprises relevant du secteur du commerce,
    151 entreprises relevant du secteur des services.

    Anciennes activités industrielles :

    Culture locale et patrimoine

    • Chapelle Sainte Brigitte.
      Chapelle Sainte Brigitte.
    • Ancienne chapelle du château St-Julien d'Aille.
      Ancienne chapelle du château St-Julien d'Aille[63].
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Four à poix Clavels.
      Four à poix Clavels.

    Lieux et monuments

    • Les monuments historiques sur la commune[64] :
      • le domaine des châteaux d'Astros[65], route de Lorgues a bénéficié d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du [66] :
      • le château neuf et ses dépendances[73],[74] ;
        • le parc du château neuf, y compris son mur de clôture et le square des Quatre-Saisons[75] ;
      • l'allée de platanes bordant la départementale[76] ;
      • les parties du canal d'irrigation[77].
    • Le parc du château d'Astros[78].
    • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[79],[80], sa cloche de 1898[81] et son orgue polyphone Louis Debierre[82].
    • Les chapelles :
      • La chapelle Saint-Lambert[71],[83] ;
      • La chapelle dite La Capelette[84] ;
      • La chapelle Sainte-Anne[85] ;
      • La chapelle Sainte Brigitte[86] ;
      • L'ancienne chapelle dédiée à Saint-Julien[87] dans le Château Saint Julien d'Aille. En 1014, l’Abbaye Saint-Victor de Marseille[88], alors propriétaire du domaine, y fit édifier une chapelle[89]. Une bulle papale datant de 1095 sanctifie ces lieux à Saint Julien[90]. Le château Saint Julien d'Aille doit son nom à Saint Julien, centurion romain martyrisé en l'an 304 après J.C. et à l'Aille, petite rivière affluent de l'Argens qui longe le domaine[91] ;
      • L'ancienne chapelle des Pénitents[92],[93];
      • La chapelle de Saint-Pons[94],[95].
    • Croix monumentale, chemin de Saint-Pons[96].
    • Oratoire, chemin de Saint-Pons, lieu-dit Bourgarel[97].
    • Monuments commémoratifs :
      • Le monument aux morts de la Guerre de 1914-1918[98],[99],[100],[101],
      • Plaque commémorative de la guerre de 1914-1918[102].
    • Les 7 fours à poix recensés sur la commune : Clavels[103]...
    • Ancien moulin à blé[104].
    • Les fontaines et lavoirs :
      • La Fontaine du Lion[105],[106].
      • La fontaine monumentale place Clémenceau[107].
      • Le lavoir des Espassiers[108].

    Personnalités liées à la commune

    • Famille Le Clerc de Lassigny, qui possédait le château vers 1690[109].
    • André Thomas Perreimond (1766-1844), général des armées de la République et de l'Empire, né dans la commune.
    • Le , le tueur en série Joseph Vacher assassina une fille de fermier, Louise Marcel, 13 ans.
    • Henri Michel (1907-1986), historien de la Seconde Guerre mondiale.
    • Sim : les cendres de Sim ont été dispersées au jardin du souvenir du crématorium.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules à deux lances de tournoi passées en sautoir, cantonnées de quatre fleurs de lys, le tout d'or[110].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Populations légales 2020 − Commune de Vidauban (83148) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
    2. Itinéraire
    3. Document d'information communal sur les risques majeurs
    4. Didacticiel de la règlementation parasismique
    5. Table climatique
    6. réseau de lignes régulières Tedbus
    7. L'eau dans la commune
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    20. Les toponymes de la vigne
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    30. La fiche biographique de PELLEGRIN Charles, Magloire sur le Maitron en ligne
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    32. La fiche biographique de VASSAL Clément, Gabriel, Maxime sur le Maitron en ligne
    33. Vidauban en Dracénie
    34. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
    35. Documents d'urbanisme
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    37. Schéma de Cohérence Territoriale de la Dracénie
    38. Les comptes de la commune
    39. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. École élémentaire
    44. Les établissements scolaires
    45. Professionnels et établissements de santé
    46. Centre hospitalier de la Dracénie
    47. Professionnels et établissements de santé
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    51. Domaines viticoles et vins de Vidauban. Châteaux : Cavalier, D'Astros, Matheron, Saint Julien D'Aille, Verez
    52. Domaines : Mouresse, des Blaïs, des Nibas, des Rouges, des Ferraud
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    54. Maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture
    55. Château d’Astros sur la Route des vins de Provence
    56. le Château de la Buzine (le Château de ma Mère)
    57. Hébergement, restauration
    58. La Bastide d'Einesi
    59. Commerces et services
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    70. (cad. OA 190)
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    72. (cad. OA 138 à 142, 144, 145, 190 à 195, 197 à 199, 202, 203, 207, 208, 223 à 225, 234, 236, 237, 277, 281 à 284)
    73. (cad. OA 147)
    74. « Château dit le Château Neuf », notice no IA00064530, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. (cad. OA 101, 148 à 163, 165, 168 à 172, 174, 178, 179)
    76. no 48 (cad. OA 90 à 92, 94 à 98, 115, 164, 248)
    77. (cad. OA 121, 146 à 148, 150, 151, 153 à 157, 162, 166 à 169, 171 à 173)
    78. « parc du château d'Astros, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA83000415, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00064460, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. L'église Saint-Jean-Baptiste
    81. Notice no IM83001009, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite Angélus Maximin
    82. Les orgues polyphones Debierre : église Saint-Jean-Baptiste (provient d'Algérie)
    83. « Chapelle Saint-Lambert », notice no IA00064525, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    84. « chapelle dite La Capelette », notice no IA83000961, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    85. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00064526, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. Chapelle romane Sainte Brigitte
    87. Château Saint Julien d'Aille
    88. Le temporel de Saint-Victor, Diocèse de Fréjus, Vallée de l'Argens, p.416
    89. Salon ancienne chapelle Château Saint Julien d’Aille
    90. Saint Julien de Brioude, Martyr (✝ v. 304)
    91. Brochure Château St Julien d'Aille, un vignoble au cœur de la Provence)
    92. Ancienne Chapelle des Pénitents
    93. Pénitents en Provence
    94. « Chapelle Saint-Pons », notice no IA00064494, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    95. Le culte du saint martyr s'est répandu dans toute la Provence à partir du Xe siècle
    96. « croix monumentale », notice no PA00081562, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    97. « oratoire », notice no IA83000975, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    98. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00064458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    99. « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA83000980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    100. « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001130, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    101. « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001142, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    102. « plaque commémorative : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83000980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    103. Poix et fours à poix en Provence
    104. « Moulin à blé », notice no IA00064531, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    105. « Fontaine du Lion », notice no IA00064456, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    106. Notice no IM83001125, base Palissy, ministère français de la Culture fontaine monumentale : fontaine du lion
    107. « 2e fontaine place Clémenceau », notice no IM83001124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    108. « lavoir des Espassiers », notice no IA00064453, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    109. Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliare universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, (lire en ligne).
    110. Vexillologie Provençale : Vidauban
    111. Grand tour Plateau = 3,9 km; Grand tour Forêt = 4,4 km; Grand tour Plateau Sud = 2,9 km
    112. Agence française pour la biodiversité (AFB)