AccueilFrChercher

Aups
Aups
Vue du village.
Blason de Aups
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon
(siège)
Maire
Mandat
Antoine Faure
2020-2026
Code postal 83630
Code commune 83007
Démographie
Gentilé Aupsois
Population
municipale
2 303 hab. (2020 en augmentation de 8,43 % par rapport à 2014)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 42″ nord, 6° 13′ 29″ est
Altitude Min. 385 m
Max. 1 076 m
Superficie 64,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aups
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aups
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aups
Géolocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Aups
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aups

    Aups (prononcé [ops]) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    En 2009, elle s'est qualifiée de « capitale du Haut-Var » et de « capitale de la truffe ».

    Géographie

    Situation

    Aups, dont le nom signifie littéralement « Alpes » en provençal, est située aux portes du Verdon sur les premiers contreforts des Alpes, à 500 mètres d'altitude. La ville se situe plus précisément au pied de la montagne des Espiguières (880 m), rempart de tuf percé de nombreuses grottes[1] et avens dont Sainte-Magdeleine et Plérimond, et d'un plateau fertile arrosé par le torrent de la Grave et par de nombreuses sources qui donnent naissance aux eaux alimentant les fontaines de la ville[2].

    À distance de 60 km de la mer et à 80 km des stations de ski, la ville bénéficie d'une situation privilégiée, étant encore préservée de l'influence des grandes agglomérations régionales, tout en étant relativement proche.

    La végétation est essentiellement composée de pins d'Alep, de chênes verts et pubescents pour la trufficulture et d'oliviers en plaine (forêt des Uchanes, de la vallée de l'Espiguière, de Pelenq…). À partir de 700 mètres d'altitude, sur les préalpes situées au nord de la commune, les pins sylvestres, garrigues, buis et chênes kermès constituent la diversité d'espèces présentes. Plus précisément, les sommets préalpins en question sont les Cuguyons (995 m), les montagnes des chapelles Notre-Dame-de-Liesse (985 m) et Saint-Priest (1 077 m) toutes trois présentes dans le blason du communal, figurant un ensemble de trois sommets de types alpin, rappelant ainsi la raison d'être du nom de la ville.

    La commune est membre du parc naturel régional du Verdon depuis 2000[3].

    Communes voisines

    Rose des vents Bauduen Vérignon Rose des vents
    Moissac-Bellevue
    Régusse
    N Tourtour
    O Aups E
    S
    Sillans-la-Cascade
    Fox-Amphoux
    Salernes Villecroze

    Accès

    Plusieurs routes départementales desservent la commune d'Aups :

    • la RD 22 depuis Cotignac et Sillans-la-Cascade au sud ;
    • la RD 9 depuis Moissac-Bellevue à l'ouest ;
    • la RD 557 depuis Draguignan, via Flayosc à l'est ou depuis Aiguines au nord. Cette dernière relie par ailleurs Draguignan à Moustiers Sainte-Marie, franchissant le Verdon au niveau du célèbre Pont du Galetas, lequel matérialise à la fois l'entrée dans les Gorges et une des limites du département du Var avec celui des Alpes-de-Haute-Provence.

    La gare TGV la plus proche se situe aux Arcs-en-Provence, permettant de rejoindre Nice, Marseille et Paris.

    L'aéroport le plus proche est celui de Toulon-Hyères.

    Climat

    Aups est soumis à un climat méditerranéen de transition, à cause de la présence des Préalpes. Les hivers sont frais (1 °C de moyenne minimale en février), avec des gelées fréquentes (moyenne de 50 jours de température minimale en dessous de 0 °C), avec une influence du mistral et des vents glaciaux venant des Alpes. Tandis que les étés sont très chauds et secs (30 °C de moyenne maximale en juillet et août), avec souvent des orages. La température moyenne varie entre 5,7 °C en janvier et 22,1 °C en juillet, avec 13,2 °C de température moyenne annuelle.

    La moyenne annuelle des précipitations est de 800 mm, soit autant de litres par m2[4].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1993 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[5]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records AUPS (83) - alt : 497 m 43° 38′ 24″ N, 6° 11′ 12″ E
    Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1993 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 2,6 5,3 9,5 12,7 14,8 14,8 11,3 8,6 4,2 1,7 7,3
    Température moyenne (°C) 5,6 6,2 8,8 11,4 15,8 19,7 22,4 22,2 17,7 14 9 6,2 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 10,4 11,7 15 17,4 22,1 26,8 29,9 29,6 24,1 19,3 13,7 10,6 19,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,2
    30.01.05
    −10,2
    07.02.12
    −10,1
    02.03.05
    −3,6
    08.04.21
    0,7
    07.05.19
    4,5
    01.06.06
    7,7
    13.07.1993
    7,3
    31.08.06
    2,2
    27.09.20
    −3,5
    30.10.1997
    −6,3
    23.11.1998
    −10,4
    30.12.05
    −10,4
    2005
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    23,8
    28.01.08
    22,4
    03.02.20
    25,9
    21.03.02
    27,6
    09.04.11
    33
    28.05.06
    40,1
    28.06.19
    38,2
    31.07.20
    39,3
    01.08.20
    34
    03.09.16
    30,9
    12.10.11
    22,7
    05.11.04
    22,4
    30.12.21
    40,1
    2019
    Précipitations (mm) 59,7 37,9 35 81,5 75,5 53,6 20,4 56,4 96,5 90,3 109,5 73,5 789,8
    Source : « Fiche 83007004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

    • zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
    • zone Ia : risque très faible. Ce risque concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la Montagne Sainte-Victoire au Massif de l'Esterel ;
    • zone Ib : risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

    La commune d'Aups est en zone sismique de faible risque Ib[6].

    Hydrographie et eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune[7] :

    • la commune est traversée par le ruisseau de la Grave ;
    • cours d'eau temporaires débouchant des vallons (St Jean, St Lazare, Valmouissine…) ;
    • la source de Vallaury était l'ancienne ressource pour l’alimentation en eau potable ;
    • forage des Espiguières ;
    • forage des Moulières ;
    • source de Sault ;
    • la Bresque et ses affluents.

    Un Schéma Directeur d'Alimentation en Eau Potable (SDAEP) a été réalisé en mars 2011[8].

    La commune dispose depuis 2013 d'une station d'épuration d'une capacité de 5 500 équivalent-habitants[9].

    Transports urbains

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Outre les transports scolaires les communes sont desservies par plusieurs lignes de transport en commun.

    En effet les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![10].

    Les lignes interurbaines :

    Toponymie

    Aups (Alpibus)[11],[12],[13] viendrait du nom latin du village Castrum Alpibus. Il signifie aussi « Alpes » en occitan[14].

    Histoire

    Antiquité

    Le village s'est autrefois appelé oppidum d' Alpibus puis castrum d' Alpibus, castrum d' Almis, puis Alps et enfin Aups. Il a été occupé par les Oxybiens pendant l'époque romaine, à l'emplacement du plateau de Saint-Marc (sur la via Aurelia allant de Fréjus (Forum Julii) à Riez (Forum Reii). Jules César y est passé pour conquérir la Gaule et il aurait dit « je préfère être premier à Aups qu'être second à Rome »[15],[16]. Tout autour du village, on a retrouvé des traces de cette présence romaine, comme un ancien hôpital et des bornes milliaires notamment autour du plan de Canjuers dont l'appellation vient de Campus Julii ou camp de Jules César.

    Moyen Âge

    Aups est conquise par les Sarrasins au Xe siècle avant la victoire de la bataille de Tourtour[17].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Aups fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 8 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou. Hommage est prêté le 5 novembre[18]. Le roi René érige Aups en baillie indépendante, en détachant la communauté de la baillie de Barjols dont elle faisait partie. Un an plus tard, elle retombe dans l'autorité de cette dernière, jusqu'à ce que François Ier décide d'en faire une circonscription indépendante, par lettres données en 1533[19].

    L'ancien chapitre noble de Valmoissine est transféré à Aups par le pape Alexandre IV en 1499.

    Temps modernes et Guerres de religion

    Les huguenots du baron d'Allemagne-en-Provence attaquent le village le 16 août 1574 et massacrent 30 Aulpins[20]. Une « vierge du massacre » a été érigée sur le lieu de la torture situé dans la rue de l'Horloge. La ville devient alors un haut lieu de la Contre-Réforme avec, notamment la reconstruction d'une ancienne abbaye cistercienne et l'aménagement d'un très beau couvent d'Ursulines . La viguerie d'Aups a été dominée depuis l'an mil par la famille ducale de Blacas d'Aulps, grande famille historique de la région. Cependant, à la suite d'un procès débuté en 1346 et qui durera près de quatre siècles entre les ducs de Blacas et le village d'Aups, la ville obtient en 1712 de ne dépendre juridiquement que du roi de France. On fondit alors une cloche, encore visible aujourd'hui dans le campanile de la tour de l'Horloge. Cette cloche porte l'inscription « Je suis la joie de tout le monde » pour garder en mémoire ces jours de liesse qui marquèrent cette victoire.

    Révolution française et Premier Empire

    Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[21]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute à caractère politique se produit à Aups le 26 mars[22]. Une foule de paysans et de femmes s’attaque aux possédants[23], dont Brouilhony de Montferrat. Celui-ci tire pour se défendre et blesse deux émeutiers : il est massacré, son corps mis en pièces[24]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans l’envoi d’un détachement de l’armée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[25].

    En 1804, Aups annexa la commune de Fabrègues, alors peuplée de seulement 22 habitants vivant dans le château de Fabrègues et ses maisons voisines.

    Époque contemporaine

    Aups fut le centre de l'insurrection varoise républicaine contre le coup d'État de Napoléon III en 1851, d'où provient son surnom de « Centre du Var Rouge ». Près de 6 000 Républicains armés des environs s’y rassemblent entre le 8 et le 10 décembre. Toute la ville participe : ainsi, l’hôpital est transformé en atelier où des blouses sont cousues par de jeunes couturières volontaires pour les hommes en armes. La colonne de répression commandée par le colonel Pastoureau est arrivée à Aups le 10 décembre. La bataille se conclut par une victoire du 50e de ligne, qui a un mort, contre cinquante dans les rangs des insurgés[26]. Un obélisque a été érigé en 1881 en honneur des nombreux républicains morts sur la place Louis Martin Bidouré, héros de cette rébellion qui fut exécuté deux fois (Il est arrêté, porteur d’un message sur la route de Tourtour. On le fusille sur place, mais mal. Revenu à lui, il se traîne chez des paysans. Dénoncé il est capturé de nouveau, on l’exécute, cette fois, avec plus d’attention que la première…) On trouve aussi un mausolée dans le cimetière de la commune.

    Le village est un haut-lieu de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. De sanglants épisodes ont valu à la commune d'obtenir la Croix de guerre avec palmes[27].

    • Monument de l'insurrection de 1851 et de la Résistance
    • Face ouest de l'obélisque.
      Face ouest de l'obélisque.
    • Face sud de l'obélisque.
      Face sud de l'obélisque.
    • Face est de l'obélisque.
      Face est de l'obélisque.
    • Face nord de l'obélisque.
      Face nord de l'obélisque.

    Politique et administration

    Administration municipale

    En raison de sa démographie, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[28]). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (tous les conseillers étant élus au second tour) et Antoine Faure a été élu conseiller municipal avec le meilleur total de 666 voix, soit 48,82 % des suffrages exprimés. La participation a été de 81,19 % au second tour et de seulement 48,38 % au premier. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[29].

    Liste des maires

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 1945 octobre 1947 Élie Pourret[31] PCF Cultivateur, résistant
    octobre 1947 mai 1951
    (décès)
    Lazare Roustan[32] SFIO Receveur municipal
    Conseiller général du canton d'Aups (1945 → 1951)
    juillet 1951 mars 1959 Anatole Lambert[33] SFIO Commerçant
    Réélu en 1953
    mars 1959 1966 Étienne Romano SE Constructeur aéronautique à Cannes
    1966 5 décembre 1972
    (décès)
    Édouard Le Bellegou SFIO puis PS Avocat
    Sénateur du Var (1959 → 1972)
    Conseiller général du canton d'Aups (1951 → 1972)
    Vice-président du conseil général du Var (1959 → ?)
    Réélu en 1971
    janvier 1973 mars 1989 Geneviève Le Bellegou-Béguin
    Fille d'Édouard Le Bellegou
    PS Avocate, docteure en droit
    Sénatrice du Var (1981 → 1986)
    Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1973 → ?)
    Vice-présidente du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1973 → ?)
    Réélue en 1977 et 1983
    mars 1989 juin 1995 Pierre Rollandy DVD Médecin généraliste retraité
    Conseiller général du canton d'Aups (1973 → 2008)
    juin 1995 mars 2001 Roland Ciofi DVG Professeur des écoles à Aups
    mars 2001 mars 2008 Pierre Rollandy DVD puis UMP Médecin généraliste retraité
    Conseiller général du canton d'Aups (1973 → 2008)
    mars 2008 En cours Antoine Faure DVD[34] Pharmacien
    2e vice-président de la CC Lacs et Gorges du Verdon (2014 → )

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Aups en 2009[35]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)12,40 %0,00 %6,15 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)18,12 %0,00 %7,43 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)81,95 %0,00 %23,44 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)20,31 %0,00 %8,55 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[36]).

    Budgets et fiscalité 2010-2019

    Les comptes de la commune[37],[38] :

    Évolution financière en k€.
    Postes 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
    Produits de fonctionnement 2 508 2 612 3 133 2 930 2 751 2 490 2 429 2 456 2 473 2 819
    Charges de fonctionnement 1 988 1 957 2 484 2 102 2 155 2 222 2 181 2 145 2 274 2 630
    Ressources d'investissement 1 150 750 1 646 2 049 1 348 882 750 318 1 026 2 041
    Emplois d'investissement 1 163 1 395 1 686 456 1 056 1 704 337 607 2 136 1 483
    Dette 1 498 1 389 1 284 1 751 1 613 1 475 1 361 1 242 1 119 1 818
    Source : Ministère de l’Économie et des Finances[39].

    Fiscalité 2019

    • Taux d’imposition taxe d’habitation : 18,97 %
    • Taxe foncière sur propriétés bâties : 17,58 %
    • Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 83,34 %
    • Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 %
    • Cotisation foncière des entreprises : 0,00 %
    • Montant total des dettes dues par la commune : 1 818 000 euros, soit 821,00  par habitant.

    Population légale au 1er janvier de l'exercice[40]: 2010 = 2 107 habitants ; 2019 = 2 214 habitants

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 630 [41].

    Projets et réalisation d'investissements

    • Construction d'une maison de santé pluriprofessionnelle[42],[43] : 403 m² de surface médicale, 53 m² de logement, 14 professionnels de santé (médecins, infirmiers, kinés, podologue, sage-femme)[44].
    • Centre de loisirs pouvant accueillir 150 enfants de 3 à 16 ans mais aussi tout au long de l'année pendant les périscolaires.
    • Tenergie, producteur d’énergies renouvelables a remporté l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la commune d’Aups pour le développement, la construction et l’exploitation d’un parc photovoltaïque citoyen sur le site du Bois de Plérimond[45].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    Les habitants sont appelés les Aupsois[46] (autrefois Aulpins).

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

    En 2020, la commune comptait 2 303 habitants[Note 1], en augmentation de 8,43 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7442 9492 9472 9373 0832 6612 8272 9142 871
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7042 6472 7122 5972 6102 6012 2672 0501 892
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8061 6711 5881 2991 3391 2811 2921 3491 337
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 4421 4881 5001 6521 7961 9032 0292 0652 122
    2018 2020 - - - - - - -
    2 2752 303-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,5 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 091 hommes pour 1 184 femmes, soit un taux de 52,04 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,5
    90 ou +
    3,1
    10,1
    75-89 ans
    12,7
    26,1
    60-74 ans
    25,3
    18,2
    45-59 ans
    20,5
    16,5
    30-44 ans
    14,5
    14,3
    15-29 ans
    10,8
    13,3
    0-14 ans
    13,1
    Pyramide des âges du département du Var en 2020 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,3
    9,9
    75-89 ans
    12,4
    19,6
    60-74 ans
    20,9
    20,1
    45-59 ans
    20
    17,3
    30-44 ans
    16,7
    15,5
    15-29 ans
    13,4
    16,6
    0-14 ans
    14,4

    Intercommunalité

    La communauté de communes « Lacs et Gorges du haut-Verdon (LGV) » constituée initialement de 11 communes (Aiguines ; Artignosc-sur-Verdon ; Aups ; Baudinard-sur-Verdon ; Bauduen ; Moissac-Bellevue ; Les Salles-sur-Verdon ; Régusse ; Tourtour ; Vérignon ; Villecroze) comprend désormais 16 communes [53] après intégration de 5 communes supplémentaires au  : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[54],[55].

    Son président en exercice est Rolland Balbis (Maire de Villecroze)[56].

    Liste des vice-présidents[57]
    Attributions Identité Qualité
    1er Administration générale et finances Raymonde Carletti Maire de La Martre
    2e Aménagement du Territoire (SCOT) et transition éne Antoine Faure Maire d'Aups
    3e Tourisme et Itinérance Charles-Antoine Mordelet Maire d'Aiguines
    4e Agriculture, Fibre et numérique, Développement éco Fabien Brieugne Maire de Tourtour
    5e Pierre Constant[58] Commune de Villecroze
    6e Serge Constans Maire d'Artignosc-sur-Verdon

    La communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 communes membres.

    Urbanisme

    Typologie

    Aups est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[59],[60],[61]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aups, une unité urbaine monocommunale[62] de 2 228 habitants en 2017, constituant une ville isolée[63],[64]. La commune est en outre hors attraction des villes[65],[66].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme et d'un schéma d'assainissement[67],[68].

    Schéma de cohérence territoriale (SCoT)

    • Un projet de périmètre de schéma de cohérence territoriale (SCOT) Var Ouest concernant Sillans, Salernes, Villecroze, Tourtour, Aups, Moissac, Régusse, Artignosc, Bauduen[69] avait été envisagé mais n'a pas eu de suite, du fait du rattachement à la Communauté d'agglomération dracénoise CAD de Saint-Antonin-du-Var, Salernes et Sillans-la-Cascade. Puis un nouveau projet avait été imaginé concernant le Verdon Var Ouest[70].
    • Mais, à l'issue de son élargissement à 16 communes, dont 15 situées en zone montagne (sauf Villecroze), et de l'abandon du projet de 2012, la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon a décidé d'engager la procédure d'élaboration d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT) des Lacs et Gorges du Verdon[71] qui définira des projets communs à l'échelle d'un territoire prenant en compte les bassins de vie.
    Après l'officialisation du périmètre du SCoT par le Préfet du Var, la première phase sera d’établir un diagnostic territorial[72],[73].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,3 %), cultures permanentes (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (1,6 %)[74]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Protection de l'environnement

    Déchèterie

    La nouvelle déchèterie intercommunale, visant à desservir les communes d'Aups, de Tourtour et de Villecroze[75].

    Les carrières aux lieux-dits « La Baume » et « Le Ginestet » sur la commune de Tourtour

    Quelques extraits du rapport d'enquête et conclusions du 27 février 2018 de Christian Raviart commissaire enquêteur commissaire enquêteur, à la suite de l'enquête publique au lieu-dit la Baume - le Ginestet :

    Le conseil municipal d’Aups a rendu un avis défavorable sauf en cas de réduction des ¾ du volume d’extraction autorisé (50 000 tonnes /200 000).
    Le conseil municipal de Vérignon a rendu un avis favorable.
    Les conseils municipaux de Tourtour et de Villecroze n’ont, quant à eux, pas rendu d’avis.
    • Conclusion partielle : Au total, il apparaît donc bien que la carrière de « La Baume – Le Ginestet », facteur modeste mais réel de développement économique local, concourt, en dépit de l’inadaptation avérée du réseau routier, au maintien de l’équilibre entre des ressources idéalement placées au cœur du Centre Var, et un besoin local avéré, voire en extension, de matériaux calcaires.
    Circulation routière Si la répartition des camions s’opère apparemment de manière plutôt équilibrée sur les quatre itinéraires possibles à partir de la carrière, il n’en demeure pas moins que le risque objectif d’accident est bien réel d’autant que le réseau routier, touristique s’il en est, semble peu adapté à une circulation de type « industriel ».
    En conséquence, l’avis rendu est le suivant : FAVORABLE, avec la RESERVE suivante :
    Limiter l’autorisation d’exploiter à 150 000 tonnes par an pour les deux carrières de la SARL Giraud & Fils, soit pour la carrière de « La Baume – Le Ginestet » : 100 000 tonnes jusqu’à la fermeture de celle du « Grand Défens », puis 150 000 tonnes pour le reste de la durée de l’autorisation délivrée.
    • Recommandations :
    1- Limiter la durée de l’autorisation à 20 ans.
    2- Etudier la mise en place d’un dispositif de circulation des poids lourds plus sécurisé (aménagement des routes et de bas-côtés, sens de circulation, limitations éventuelles de tonnage et de vitesse, restrictions horaires et journalières de traversée des villages, voies de contournement, etc.).

    La décision finale prise par le préfet du Var n'a pas suivi l'avis du commissaire-enquêteur[76], ni pris en compte l'avis défavorable du conseil municipal d'Aups, ni les réserves de l'association ADSECA[77].

    Enseignement

    Les élèves d'Aups suivent leurs études à l'école maternelle Beausoleil, à l'école primaire Jean-Moulin et au collège Henri-Nans d'Aups.

    Sports et loisirs

    Plusieurs activités sportives sont pratiquées à Aups[78]. La proximité des gorges du Verdon et de nombreux lacs, dont celui de Sainte-Croix, permettent les sports nautiques (canoë-kayak, canyoning, aviron). Le relief local favorise des sports tel que le parapente, le vol à voile, la spéléologie, l'escalade ou les randonnées équestres.

    La commune compte également plusieurs clubs sportifs : football, judo, tennis, gymnastique, tennis de table.

    Il a été procédé à la construction d'un centre de loisir sans hébergement (centre aéré) qui permettra à terme d'accueillir jusqu'à 150 enfants en été[79].

    Santé

    Maison de santé pluriprofessionnelle.

    La communauté de communes dispose désormais, à Aups, d'une Maison de santé pluriprofessionnelle (Médecine générale, Médecine spécialisée, Paramédical, Soins infirmiers), et intégrant également un lieu ressource « Social et solidaire »[80].

    L'extérieur a été aménagé en lieu de détente et jeux d'enfants.

    Plusieurs professionnels de santé sont également installés à Aups[81] : en plus de deux cabinets médicaux, trois infirmiers, deux kinésithérapeutes, ainsi que des spécialistes en ophtalmologie, psychiatrie et dentaire sont présents[82].

    L'hôpital le plus proche[83] est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 30 km[84],[85]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[86] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

    • Autres établissements hospitaliers[87],[82] :
      • la polyclinique Notre-Dame (clinique chirurgicale), établissement privé[88], se trouve également à Draguignan ;
      • le Centre hospitalier Jean Marcel de Brignoles[89] (38 km) ;
      • le Centre hospitalier de Digne-les-Bains (76 km) ;
      • le Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer (92 km).

    Économie

    La ville vit essentiellement du tourisme mais aussi de rabasse, artisanat, métiers d'art[90], construction, chasse, traditions provençales, menuiserie, miel, huile d'olive. Il est à noter que la bouteillan est une variété d'olive originaire d'Aups.

    Château de Taurenne et ses oliviers.

    Aujourd'hui, l’exploitation du domaine oléicole « Château de Taurenne », producteur d’huile d’olive AOC Provence, s’étend sur les communes d’Aups et Tourtour, sur 253 hectares avec plus de 10 000 oliviers sur 30 hectares. En 2014, c’est le « Fruité Noir » qui a été récompensé d’une médaille d’or au concours des huiles d’olive de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La palette aromatique et gustative est large : Bouteillan, Aglandau, Grossane, Cayon, Petit ribier.

    Aups détient le troisième plus grand marché aux truffes noires de France, derrière Richerenches et Lalbenque. Il se tient le matin du dernier jeudi du mois de novembre à fin février (voire mi-mars si la production le permet).

    Carrières : Certains sites ont été exploités dans le secteur considéré pour la production de calcaire marbrier. Citons pour mémoire Ampus et Aups : calcaire marbrier de couleur jaune.

    La dolomie de la montagne des Espiguières est exploitée au nord-ouest de Saint-Pierre-de-Tourtour par trois carrières sur les communes d'Aups et de Tourtour. Le matériau est utilisé pour la viabilité, les bétons et enduits[91].

    Les débats sur l'application du schéma éolien sur la commune

    Schéma Éolien du Parc Naturel Régional du Verdon. Cliquez sur la carte pour l'agrandir

    Concernant la production d'énergie renouvelable, la commune s'est engagée dans un projet de parc éolien avec EDF, mais ce projet est contesté par les associations de protection de l'environnement en raison de l'impact négatif dans le paysage du Verdon, et ne recueille pas l'approbation des autres membres de la « communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon »[92],[93],[94],[95].

    À ce sujet, le président du parc naturel régional du Verdon, en réponse au courrier de l'association de Protection des Paysages du Haut-Var, indiquait le 22 septembre 2015 que "le bureau du Parc a souhaité que, dans le cadre du travail sur le renouvellement de la charte du Parc (qui devrait s'appliquer dès 2022), un débat de fond soit mené sur la question de la transition énergétique. Dans cette attente le bureau continuera de se référer au schéma éolien annexé à la Charte du Parc en vigueur selon le zonage indiqué au plan joint pour information" (plan annexé à la lettre du 22-09-2015).

    Un Schéma Régional Climat Air Énergie Provence-Alpes-Côte d'Azur a d'autre part été réalisé. Lequel permet de constater que cette question intéresse en réalité toute la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon, l'ensemble des communes du parc naturel régional du Verdon et bien au-delà. Ce qui pose tout naturellement la nécessité d'un débat de fond sur les techniques de production d'énergie renouvelable qui se sont diversifiées ces dernières années. Le débat puis l'abandon de ce projet concernant Aups a donc eu le mérite de soulever une question d'intérêt général couvrant en réalité tout le territoire[96]. Les 46 communes du parc sont ainsi considérées dans l' "Annexe 2 du schéma éolien", comme zones favorables pouvant potentiellement, sous les réserves expresses indiquées dans le schéma éolien, recevoir des éoliennes.

    Tourisme

    Labellisé « Villages et cités de caractère du Var »[97] et situé à 505 mètres d'altitude, Aups[98] est la plaque tournante du Haut-Var. L'influence touristique des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix attire de nombreux touristes, notamment pour son marché provençal tenu les mercredis et samedis matin entre la place de la Mairie et l'église.

    • Marché provençal d'Aups

    La vie économique dans le passé

    Il semble qu'il n'y ait pas eu vraiment de spécialité qui aurait fait la renommée d'Aups. Cependant, il y avait de nombreuses tanneries (d'où la rue des Tanneurs), de la sériciculture, au moins une usine de térébenthine, des fabriques de chapeaux et des fabriques de tuiles dans les anciens fours à chaux.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    • Le couvent des Ursulines dit le « Manoir », cistercien du XIe au XIIe siècle, restauré successivement par les augustins, les ursulines et les trinitaires. Il a été une maison d'enfants à la fin du XXe. Actuellement la chapelle du couvent abrite le musée d'art moderne Simon Segal (peintre 1898-1969) qui expose 280 toiles dont 175 de l'École de Paris (donation Bruno Bassano).
    • La collégiale Saint-Pancrace[99],[100], érigée en 1503 par l'architecte Bourlhoni, renferme de superbes autels, des boiseries du XVIIe, un triptyque du XVIe siècle et un orgue[101] dû au facteur italien Agati[102],[103],[104]. Fait inattendu en France, république laïque, elle aborde sur son tympan la mention « République française, liberté, égalité, fraternité ». La vierge du massacre, nichée dans la façade de l’ancienne église Notre-Dame de l’Assomption, commémore le massacre qui eut lieu en cet endroit lors des guerres de Religion[105].
    • Chapelles[106] :
    • Nombreux oratoires[120].
    • Monument de l'insurrection et de la résistance au coup d'État du 2 décembre 1851 place Martin-Bidouré et le mausolée des insurgés au cimetière[121].

    Patrimoine civil

    Tour Sarrasine et porte des Alpes.
    • L'ancienne léproserie datant d'avant l'an 1000, restaurée en un hôpital au XVIIe siècle[122].
    • Rues médiévales et la Tour Sarrasine (Porte des Alpes)[123].
    • De nombreux cadrans solaires[124].
    • La tour de l'horloge[125], construite au XVIe siècle, surmontée d’un campanile en fer forgé ouvragé, haute de 25 mètres. À l'intérieur du campanile se trouvait un cadran solaire d’une grande précision datant de 1760 ainsi qu'une cloche fondue en 1712[126] portant l'inscription « Je suis la joie de tout le monde » rappelant le gain pour les habitants, d’un procès qui dura plus de 350 ans et les opposa aux seigneurs de Blacas.
    • Bourg castral de Fabrègues[127], château de Fabrègues[128].
    • Vestiges du château et des remparts : deux tours des XIIe et XVIe siècles et la porte des Aires[129].
    • Bourg castral d'Aups, chapelle Saint-Marc[130].
    • Château de Taurenne[131].
    • La Fabrique est une maison XVIIIe située à l'est du village où vivait l'abbé Jean[132],[133] qui était un homme de savoir. Il y dressa une colonne sur laquelle il grava un résumé des connaissances humaines. Au milieu se trouve un globe terrestre, dans la principale pièce, il dressa sur le carrelage du sol une carte d'Europe ayant Aups pour centre. L'abbé plaça aussi dans le jardin un cadran solaire et un cadran lunaire.
    • Le musée de Faykod est un « parc de sculptures à ciel ouvert », entièrement consacré à l'art du sculpteur Maria de Faykod[134].
    • Coopérative vinicole dite Union régionale aupsoise[135].
    • Coopérative agricole (coopérative oléicole) L'Aupsoise[136].
    • Jardin secret[137].
    • Les cadrans solaires d'Aups[138].
    • Rue de l'Horloge.
      Rue de l'Horloge.
    • Tympan de l'église Saint-Pancrace.
      Tympan de l'église Saint-Pancrace.
    • Porte des Aires.
      Porte des Aires.
    • Place de la mairie.
      Place de la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Les Blacas

    Une partie de la famille ducale de Blacas d'Aulps, seigneurs de la viguerie d'Aulps, est née à Aups et à Vérignon dont :

    • Pierre d'Aulps (né à Aups en ?) Premier de la famille de Blacas, issu des Seigneurs des Baux. Il jouissait en Provence d'une réputation de loyauté et de noblesse qui le rendit arbitre de toutes les querelles entre hauts barons. Il prit plusieurs fois les armes pour soutenir les droits des seigneurs des Baux. Il passa en Terre Sainte et à son retour en 1120, il fonda le chapitre de Valmoissine près d'Aups (le couvent cistercien fut déplacé dans Aups en 1629) ;
    • Blacas de Blacas III, dit « Le grand guerrier » (né à Aups en 1160 - mort en 1235). Petit-fils de Pierre d'Aulps, seigneur d'Aups, de Vérignon,de Baudinard, de Carros, de Châteauneuf, de Thorenc, de Tourtour, et autres villages. Il était aussi bien excellent guerrier et bon troubadour. Il se distingua parmi les plus vaillants chevaliers de la cour du comte Raimond Bérenger IV de Provence. Il épousa Laure de Castellane. Il mourut à Rome en Italie ;
    • Boniface de Blacas (né à Aups en 1221 et mort après 1241). Fils de Blacas de Blacas. Seigneur d'Aups, de Baudinard, d'Aiguines et de Thouars. Il épousa Ayceline de Moustiers ;
    • Blacas de Blacas IV, dit « Blacasset » (né vers 1240 à Aups et mort vers 1300). Fils de Boniface de Blacas, chevalier et seigneur d'Aups. Il accompagna Charles Ier d'Anjou à Naples. Son nom fut immortalisé par Frédéric Mistral qui lui attribua la pose de la chaîne qui relie les deux rochers de Moustiers-Sainte-Marie. Capturé par les infidèles, Blacasset avait fait le vœu, s'il était libre, de tendre cette chaîne et d'y suspendre l'étoile à seize branches, emblème de sa famille ;
    • Casimir de Blacas d'Aulps (né à Vérignon en 1775 - mort à Vienne (Autriche) en Autriche en 1839). Il fut le principal conseiller de Louis XVIII.

    Autres personnalités

    • Albert Marius Mélan, né à Aups en 1865 et mort en 1943, capitaine du 57e régiment d'infanterie, commandant du dépôt de prisonniers de Marseille et de Nîmes, citation : Après un bombardement intensif de ses tranchées qui a duré 16 heures, les 25 et 26 avril 1915 et causa des pertes sérieuses à sa compagnie 1/10e de son effectif, n'ayant plus de chef de section a su par son attitude et son énergie relever le moral de ces troupes, chevalier de la légion-d'honneur, Croix de guerre 14-18[139] ;
    • Pierre Petit (né à Aups en 1831 et mort en 1910), il fut l'un des plus éminents des photographes du XIXe siècle. C'est le premier à avoir photographié un souverain pontife : Pie IX ;
    • le général Jean-Baptiste Girard (né à Aups en 1775 et mort en 1815). Il s'engagea à dix-sept ans dans l'armée et mourut sur le champ de bataille de Waterloo. Il fut général commandeur de la Légion d'honneur, pair de France et duc de Ligny ;
    • Louis de Bresc (né à Aups en 1834 et mort en 1911) est un avocat, homme politique et érudit, auteur de l'Armorial des communes de Provence ;
    • Jules Auguste César Muraire dit Raimu avait une bastide à côté du couvent des Ursulines, du torrent la Grave et de la tombe des ducs de Blacas, le grand jardin majestueux est visible depuis la route D 957 allant vers le lac de Sainte-Croix et Moissac-Bellevue ;
    • Richard E. Grant y possède une maison de vacances ;
    • Henri Nans[140], résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, né à Aups le 20 novembre 1920, fut plusieurs fois déporté par les nazis (après plusieurs évasions) puis il se révoltera contre un chef de bloc. Repéré, il est déporté vers le camp de concentration de Dora, où les traitements inhumains des SS affaibliront considérablement sa santé, où il mourra finalement à l'infirmerie du camp le 15 février 1944 à l'âge de 24 ans. Le collège d'Aups porte son nom. Une plaque a été érigée en son honneur en avril 1946 par le conseil municipal devant l'actuel office du tourisme ;
    • Pierre Yovanovitch, architecte d'intérieur, possède le château de Fabrègues[141],[142].

    Anecdotes

    Le téléfilm Le Nain, réalisé en 1961 par Pierre Badel d'après une nouvelle de Marcel Aymé a été tourné en partie à Aups, dont les habitants de l'époque ont été recrutés comme figurants.

    Héraldique

    D'azur à trois montagnes d'argent, au chef cousu de gueules à trois fleurs de lys d'or, 2 et 1, avec cette devise : VIVE PARTOUT.

    Les trois montagnes représentent les Cuguyons une des montagnes emblèmes d'Aups. Les fleurs de lys ont été concédées par le roi Louis XIV en 1700. Au-dessus du blason figure une couronne formée de trois tours, ce qui signifie qu'il s'agit là d'un chef-lieu de canton. Au-dessous du blason figure la croix de guerre avec palmes car la ville fut un haut lieu de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Les anciennes armes (à droite), ont été modifiées vers 1700, à la demande des consuls de la commune, pour figurer l'étymologie de Aups=Alpes[143] - [144].

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Une chapelle a été dédiée à Marie-Madeleine dans une des grottes voisines d'Aups
    2. Observatoire Régional Eau et Milieux Aquatiques PACA). Les cours d'eau de la commune dépendent du bassin versant de l'Argens)
    3. Aups dans le parc naturel régional du Verdon
    4. Les données climatiques ne sont pas libres d'accès. Les seules données accessibles concernent la pluviométrie moyenne annuelle en France
    5. « Fiche du Poste 83007004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    6. sismicité du Var sur le site de la préfecture
    7. Collectivité : SI du haut Var pour l'utilisation des eaux du Verdon (SIHV)
    8. Schéma directeur d'alimentation en eau potable
    9. Réseau régional de transports en commun
    10. Notions de toponymie
    11. Étymologie des Alpes
    12. Toponymie du terme A : sous l'entrée « Alpe »
    13. Chapelle rupestreSaint-Magdeleine à Aups
    14. Canton d’Aups : Aups, Bauduen, Aiguines, Les salles-sur-Verdon, Baudinard-sur-Verdon, Vérignon, Régusse, Sillans-la-Cascade, Artignosc-sur-Verdon, Moissac-Bellevue, Vexillologie Provençale
    15. Gorges du Verdon et Lac de sainte Croix : Aups
    16. Itinéraire en Dracénie, parcours initiatique en haute Provence
    17. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408.
    18. Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan
    19. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 200.
    20. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
    21. M. Cubells, op. cit., p. 310 et 312.
    22. M. Cubells, op. cit., p. 313 et 316.
    23. M. Cubells, op. cit., p. 317.
    24. M. Cubells, op. cit., p. 322.
    25. Frédéric Négrel, « décembre 1851 à Artignosc », Verdon no 1, estieu 1999, p. 82-83.
    26. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    27. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
    28. « Résultats élections municipales 2008 à Aups », sur linternaute.com.
    29. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897) pp.390-391 « 
    30. La fiche biographique de POURRET Élie sur le Maitron en ligne
    31. La fiche biographique de ROUSTAN Lazare, François sur le Maitron en ligne
    32. La fiche biographique de LAMBERT Anatole, Pierre, Antoine sur le Maitron en ligne
    33. Extrait de la fiche de M. Antoine FAURE, sur lesbiographies.com
    34. « Impôts locaux à Aups », taxes.com.
    35. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    36. Les Comptes des Communes, Analyse des équilibres financiers fondamentaux Les comptes des communes, Chiffres Clés - Fonctionnement - Investissement - Fiscalité - Autofinancement – Endettement : La Commune de Aups]
    37. Aups: la dette en 2019
    38. Les comptes individuels des communes et des groupements à fiscalité propre (années 2000 à 2019)
    39. Population légale au 1er janvier de l'exercice : 2010-2019
    40. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    41. Maison de santé pluriprofessionnelle
    42. La construction est portée par la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon (1 560 000 € TTC) et les aménagements extérieurs, réseaux et parkings par la commune (700 000 € TTC) Source Le nouvel AUPS, Bulletin municipal
    43. Les Échos du Verdon
    44. Un projet participatif basé sur une gouvernance partagée pour mobiliser les acteurs du territoire. Une journée d'information et de dialogue s'est tenue le 05 mars 2020 au centre culturel Anatole Lambert pour la présentation du projet de panneaux photovoltaïques
    45. « Habitants d'Aups », sur habitants.fr.
    46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aups (83007) », (consulté le ).
    51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Var (83) », (consulté le ).
    52. Gorges du Verdon et Lac de Sainte Croix fr
    53. Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe 9 communes. Les 4 autres communes de cette communauté de communes intégrant la Communauté d'agglomération dracénoise. Sources : Les Échos du Verdon, journal intercommunal octobre 2016 - avril 2017 no 2, Vivre le territoire au jour le jour
    54. Statuts de la communauté de communes LGV : version modifiée par délibération communautaire no 51-09-2016 en date du 21 septembre 2016
    55. Site officiel de la Communauté de Communes Lacs et Gorges du Verdon
    56. Élus communautaires
    57. Conseil communautaire du 03-11-2020
    58. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    59. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    60. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    61. « Unité urbaine 2020 d'Aups », sur insee.fr (consulté le ).
    62. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    63. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    64. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    65. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    66. Plan Local d'Urbanisme et Schéma d'Assainissement
    67. Rapport de présentation}
    68. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var
    69. SCOT Verdon Var Ouest
    70. Aménagement de l'espace, la CC LGV lance son SCoT !
    71. Préparer collectivement l'avenir du territoire
    72. Scot : préparer l'avenir du territoire : Le schéma de cohérence territoriale des Lacs et Gorges du Verdon
    73. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    74. La Communauté de communes, en lien avec le Syndicat Mixte du Haut-Var, assure la gestion de quatre déchèteries : Artignosc-sur-Verdon, Baudinard-sur-Verdon, Bauduen, Régusse
    75. Carrières Giraud & fils : le commissaire-enquêteur émet un avis favorable ...
    76. Pourquoi décider de cette extension avant l'approbation du P.L.U.
    77. Sports à Aups
    78. Les travaux de construction du centre aéré
    79. Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Aups
    80. Santé à Aups
    81. 1 2 Professionnels et établissements de santé
    82. Itinéraires
    83. Centre hospitalier de la Dracénie
    84. Professionnels et établissements de santé
    85. « Département de l’Information Médicale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
    86. Établissements hospitaliers
    87. Cet établissement regroupe plus de 70 médecins spécialistes et une équipe de 230 personnes. Elle possède 160 lits et postes d’hospitalisation conventionnelle et ambulatoire
    88. Centre hospitalier Jean Marcel de Brignoles
    89. Visit Var, Découverte des métiers d’art
    90. Schéma départemental des carrières du Var
    91. Un projet de parc éolien fait polémique à Aups
    92. La contestation monte contre le projet de parc éolien dans le Haut-Var
    93. Haut-Var : vent de polémique sur le projet éolien
    94. Étude paysagère de cadrage des zones de développement éolien dans le Var
    95. Annexe schéma éolien. Les communes concernées par les zones favorables : Annexe schéma éolien. Les communes concernées par les zones favorables :
      • Toutes les communes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont en totalité ou en partie couvertes par ces zones favorables à l’exception des 30 communes figurant dans le tableau en pages 47 et 48 (aucune commune du Var n'est cependant à priori exclue].
      • En raison de leur nombre, la liste des communes couvertes en tout ou partie par une zone favorable est donnée en annexe 2 du présent SRE. Ainsi, dans les communes concernées par une zone favorable, un dossier de zone de développement de l'éolien pourra y être déposé, ce qui ne préjuge en rien des suites qui lui seront données.
      • Avertissement : Les zones favorables à l’étude de ZDE et de projets éoliens restent soumises aux autres enjeux et contraintes identifiés sur le territoire concerné (page 48).
        • Département du Var (83) Il faudra tenir compte de la perception depuis les grands itinéraires de transit (Autoroutes A8, A57, A50, RD7, RD97, RD98, voie ferrée) et les GR, des sites emblématiques du point de vue des arts (littérature, cinéma, peinture…), des terroirs agricoles labellisés (7 AOC), des différents circuits thématiques développés par le CDT et des onze sites « incontournables » identifiés, et plus généralement de la mise en avant dans la promotion touristique de l’attrait paysager et patrimonial de ce département à l’économie éminemment touristique. Une attention particulière devra être apportée à la plaine des Maures et à l’Estérel, mais aussi aux crêtes découpées et effilées, aux affleurements rocheux et aux silhouettes pittoresques du relief, que ce soit des sommets ou des gorges, ainsi qu’aux co-visibilités avec des points de vue lointains (littoral ou départements voisins). Pistes pour la réalisation des projets : Il faudra s’appuyer : - sur les voies de communication à grande échelle (autoroutes, future LGV), - sur les rares crêtes larges ou les petits plateaux, accessibles, sur une ligne de relief intermédiaire, avec une altitude et un espacement homogène. (page 60).
        • Avertissement : Les recommandations ci-dessus ne sont pas exhaustives. Il conviendra de se reporter à l’étude paysagère de cadrage de projets éoliens réalisée pour chaque département (page 60).
        • 7. Zones préférentielles et objectifs quantitatifs : Annexe 2 : Liste des communes situées en zone favorable, pages 62 à 70
    96. La route des villages de caractère du Var
    97. Villages de caractère du Var
    98. Notice no PA00081526, base Mérimée, ministère français de la Culture Église Saint-Pancrace
    99. Notice no PM83000029, base Palissy, ministère français de la Culture cloche église collégiale Notre-Dame de l'Assomption
    100. L'orgue de la Collégiale Saint-Pancrace
    101. Orgue de la Collégiale d’Aups
    102. Aups, collégiale Saint Pancrace, Orgue Giosuà Agati (1830) - Yves Cabourdin (1998)
    103. Collégiale et orgue italien
    104. Vierge du massacre
    105. Églises et chapelles, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
    106. Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur, dite des Parisiens à Aups, p.26
    107. Les amis de la Chapelle Notre Dame de la Délivrance
    108. Aups - Le sentier des grottes
    109. Chapelles d’Aups
    110. Chapelle rupestre Ste-Magdeleine d'Aups
    111. Chapelle Saint-Marc
    112. Chapelle Sainte Anne, sur clochers.org/
    113. Aups, la cité
    114. Territographie-fiche commune Aups : les édifices répertoriés (Centre national de la recherche scientifique)
    115. Chapelle Saint Roch
    116. Nombreux oratoires
    117. Notre Dame de Liesse
    118. Chapelle Notre-Dame de Liesse à Vérignon
    119. Oratoire Notre-Dame d'Uchane
    120. L’inauguration du monument d'Aups
    121. 7 Auberge de la Tour
    122. La tour sarrasine
    123. Notice no PA00081528, base Mérimée, ministère français de la Culture Le cadran solaire situé sur la façade Sud d'une vieille maison donnant sur la rue Voltaire
    124. Notice no PA00081529, base Mérimée, ministère français de la Culture Tour de l'Horloge
    125. Notice no PM83000064, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche 1712 Tour de l'horloge
    126. Château de Fabrègues, bourg castral, enceinte, sur Photothèque Archéologie
    127. Notice no IA83001209, base Mérimée, ministère français de la Culture bourg castral de Fabrègues, Château de Fabrègues
    128. Parcours historique, découverte d'Aups
    129. Notice no IA83001143, base Mérimée, ministère français de la Culture bourg castral d'Aups, Chapelle Saint-Marc
    130. Notice no PA00081780, base Mérimée, ministère français de la Culture Façades et toitures inscrites sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 29 août 1989
    131. Fabrique de l'Abbé Jean à Aups
    132. « Fabrique de l'Abbé Jean Fabrique de l'Abbé Jean », notice no PA00081527, base Mérimée, ministère français de la Culture
    133. Le Musée de Faykod
    134. Notice no IA83001300, base Mérimée, ministère français de la Culture coopérative vinicole dite Union régionale aupsoise
    135. Notice no IA83001301, base Mérimée, ministère français de la Culture coopérative agricole (coopérative oléicole) L'Aupsoise
    136. Notice no IA83000368, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable
    137. Les cadrans solaires d'Aups
    138. dossier de la Légion d'honneur d'Albert Marius Mélan
    139. « Henri Nans – Association 1851 », sur 1851.fr (consulté le ).
    140. Le château contemporain de Pierre YovanoviTch
    141. Un Château d’aujourd’hui
    142. Louis J S. de Bresc, Armorial des communes de Provence, Paris, (lire en ligne), p. 16.
    143. Canton d'Aups : Aups, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Maurice Mathias, Aups, Métiers, Savoirs et Traditions d'une cité provençale du Pays du Verdon de 1850 à nos jours, Le Luc-en-Provence, Édition Prestance diffusion, , 376 p. (ISBN 978-2-37483-062-9)
      Ouvrage de l'ADSECA (Association de Défense des Sites et de l'Environnement de la Commune d'Aups. Comité de rédaction : Yvonne Bagarry, Gérard Barjot, Jean Bernardoni, Maurice Chauvin, Lucille Daul, Armand Garcia, Jean-Eric Lavergne, Philippe Mary, Jean-Maurice Mathias (rédacteur en chef) et Denise Plaisir (président de ADSECA
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4), p. 76
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Aups
    • Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183 p. (ISBN 978-2-914438-05-6, lire en ligne), p. 21-28
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide - Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Aups, p. 122
    • Seconde république, coup d'Etat du 2 décembre 1851, Insurrection républicaine de 1851, Var, Aups, Draguignan.
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
    • Cavités souterraines,
    • Guide et plan du Village D'Aups.

    Articles connexes

    Liens externes