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À la poursuite de demain
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Titre québécois Le Monde de demain
Titre original Tomorrowland
Réalisation Brad Bird
Scénario Brad Bird
Jeff Jensen
Damon Lindelof
Acteurs principaux
Sociétés de production Walt Disney Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre science-fiction
Durée 130 minutes
Sortie 2015

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

À la poursuite de demain ou Le Monde de demain au Québec ou Disney Project T en Belgique néerlandophone[1],[2] (Tomorrowland en anglais), est un film de science-fiction américain réalisé par Brad Bird, sorti en 2015. Le titre et l'univers du film s'inspirent de Tomorrowland, une section commune aux divers parcs de loisirs Disney, et de EPCOT, projet de ville du futur de Walt Disney.

Synopsis

La brillante adolescente Casey Newton (Brittany Robertson) est optimiste et douée d'une grande curiosité scientifique. Attrapée en plein sabotage nocturne du démontage d'une aire de lancement désaffectée de Cap Canaveral où travaille son père Eddie, ingénieur pour la NASA, Casey termine sa nuit au poste de police.

Le lendemain, elle trouve parmi ses affaires un pin's orné d'un « T ». Lorsqu'elle le touche, elle se retrouve projetée temporairement dans un lieu fantastique, à la technologie très avancée. Pour en apprendre davantage, Casey tente de se procurer un autre pin's. Aidée de son frère Nathan (Pierce Gagnon), elle découvre qu'une boutique de souvenirs de Houston en vend. Les vendeurs Hugo et Ursula deviennent agressifs pour savoir où elle a obtenu le pin's. Casey est sauvée par la jeune Athena (Raffey Cassidy), un robot venu de Tomorrowland. Cet endroit, situé quelque part dans le temps et l'espace, est en danger, et Casey pourrait le sauver.

L'inventeur de génie Frank Walker (George Clooney) est le seul capable d'emmener Casey à Tomorrowland pour vivre une périlleuse mission susceptible de changer à jamais la face du monde et leur propre destin.

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

  • George Clooney (VF : Samuel Labarthe ; VQ : Daniel Picard) : Frank Walker
  • Hugh Laurie (VF : Féodor Atkine ; VQ : Jean-Luc Montminy) : David Nix
  • Britt Robertson (VF : Camille Donda ; VQ : Célia Gouin-Arsenault) : Casey Newton
  • Raffey Cassidy (VF : Clara Quilichini ; VQ : Kaly Roy) : Athena
  • Tim McGraw : (VF : David Krüger ; VQ : Tristan Harvey) : Eddie Newton
  • Kathryn Hahn (VF : Laëtitia Lefebvre ; VQ : Éveline Gélinas) : Ursula Gernsback
  • Keegan-Michael Key (VF : Serge Faliu ; VQ : Éric Bruneau) : Hugo Gernsback
  • Chris Bauer (VF : Mathieu Buscatto) : le père de Frank
  • Thomas Robinson (VF : Victor Quilichini ; VQ : Clifford Leduc-Vaillancourt) : Frank Walker, jeune
  • Pierce Gagnon (VF : Oscar Pauwels ; VQ : Matis Ross) : Nathan Newton
  • Matthew MacCaull (VF : Jérémy Prévost) : Dave Clark
  • Judy Greer (VF : Laura Blanc) : Jenny Newton
Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[7]; version québécoise (VQ) sur Doublage Québec [8]

Production

Développement

En 2011, Sean Bailey, président de la production chez Walt Disney Studios Entertainment, valide un projet de long-métrage inspiré par l'attraction Tomorrowland. Damon Lindelof est engagé comme scénariste[9]. Le film est d'abord développé sous le titre 1952[4], année de la création de WED Entreprises société chargée de la création de Disneyland. Brad Bird est engagé comme réalisateur en [10]. L'idée d'une cité abritant les plus grands créateurs et inventeurs de la société est directement inspiré par le roman La Révolte d'Atlas d'Ayn Rand. L'idéologie de la philosophe, l'objectivisme, est une influence importante sur le film, bien que les scénaristes en explorent aussi les limites et les dérives[11].

Distribution des rôles

En 2008, alors que le projet est encore au stade de développement, Dwayne Johnson est envisagé pour le rôle principal[12]. En , George Clooney est annoncé sur le projet[5]. En , Hugh Laurie entre en négociations pour le rôle de l'antagoniste principal[13].

Shailene Woodley devait initialement tenir le rôle de Casey, mais elle préfère finalement décliner. Elle est remplacée par Britt Robertson[12].

Tournage

Le tournage principal débute le à Enderby en Colombie-Britannique au Canada, puis se poursuit à Vancouver et à Surrey jusqu'au [14],[15],[16]. Il est ensuite révélé que certaines scènes seront tournées dans la Cité des arts et des sciences à Valence en Espagne. En novembre 2013, des scènes sont tournées en Floride à New Smyrna Beach et dans l'attraction Carousel of Progress du parc Walt Disney World Resort[17].

En février 2014, des scènes sont tournées dans l'attraction It's a Small World dans le parc Disneyland de Californie[18].

Au début du film, une scène est tournée dans le parc de Flushing Meadows, à proximité de l'Unisphere (visible à 2 min 53 s).

Bande originale

La bande originale du film est composée par Michael Giacchino, qui a précédemment signé les musiques de trois longs métrages de Brad Bird : Les Indestructibles, Ratatouille et Mission impossible : Protocole Fantôme. Elle est sortie le en CD et téléchargement digital[19].

No Titre Durée
1. A Story About the Future 0:54
2. A Prologue 1:29
3. You've Piqued My Pin-Trist 3:27
4. Boat Wait, There's More! 1:08
5. Edge of Tomorrowland 5:17
6. Casey V Zeitgeist 1:23
7. Home Wheat Home 0:42
8. Pin-Ultimate Experience 4:53
9. A Touching Tale 1:36
10. World's Worst Shop Keepers 3:34
11. Just Get in the Car 1:42
12. Texting While Driving 0:47
13. Frank Frank 1:18
14. All House Assault 4:04
15. People Mover and Shaker 5:26
16. What an Eiffel! 6:56
17. Welcome Back, Walker! 2:31
18. Sphere and Loathing 2:21
19. As the World Burns 4:24
20. The Battle of Bridgeway 2:52
21. The Hail Athena Pass 0:59
22. Electric Dreams 4:40
23. Pins of a Feather 5:19
24. End Credits 5:26
73:08

Sortie

Promotion

Une bande-annonce du film est diffusée lors du Super Bowl aux États-Unis le dimanche [20].

Titre en différentes langues

Accueil critique

À la poursuite de demain reçoit des critiques mitigées, certains journalistes saluant son optimisme mais d'autres le qualifiant de « propagande » et de film « prétentieux »[21].

Box-office

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
93 436 322 $[6] 17
Drapeau de la France France 925 754 entrées[22] 6
Alt=Image de la Terre Mondial 209 154 322 $[22] 17

Le film rapporte 209 millions de dollars, dont plus de 93 aux États-Unis, pour un budget de 190 millions[23]. Il s'agit d'une déception pour Disney, dont les pertes en tenant compte des frais de promotion sont estimées par la presse, en , à une fourchette comprise entre 120 et 140 millions d'USD. Les raisons de cet échec commercial sont attribuées par les analystes à un lancement raté, qui ne permettait pas au public de se faire une idée claire du film, ainsi qu'à un scénario jugé à la fois trop ambitieux et délibérément atypique, susceptible de perdre le spectateur. De son côté, Brad Bird attribue en partie l'échec de son film à un malentendu avec le public, qui pensait que l'action se déroulerait entièrement à Tomorrowland, alors que l'histoire raconte le voyage pour y aller[24]. Les pertes du film sont cependant compensées pour Disney, sur l'année 2015, par les résultats de ses autres franchises, ainsi que par les succès de films comme Vice-versa, Ant-Man et Avengers : L'Ère d'Ultron[25],[26],[27],[28],[29].

Clins d’œil et références

On peut voir plusieurs allusions à des attractions des parcs Disney, comme le Carousel of Progress de Walt Disney World Resort ou It's a Small World de Disneyland de Californie.

Le graphisme du générique final d'inspiration art-déco semble être une référence à la dystopie Metropolis de 1927 revue de manière positive (de par sa remise en couleur) de manière à faire écho au message optimiste de Tomorrowland.

Par ailleurs, on peut reconnaître dans le décor de Tomorrowland un bâtiment reprenant l'esthétique des versions californienne, floridienne, japonaise et chinoise de l'attraction Space Mountain[30].

Dans la tour Eiffel, une scène du musée de cire montre Gustave Eiffel, Jules Verne, Nikola Tesla et Thomas Edison ensemble dans le bureau du troisième étage. Le musée ne montre en réalité que Gustave Eiffel et sa fille Claire recevant Edison[31], mais les quatre hommes ont en commun, en plus de leur époque, une imagination qui les a poussés à élaborer des inventions (réelles ou imaginaires) et ont beaucoup influencé les inventeurs suivants.

Le compositeur de la musique du film, Michael Giacchino, fait une courte apparition au début du film, lors de la présentation de la foire internationale de New York.

Notes et références

  1. http://www.lecho.be/culture/musique/Disney_cree_la_confusion_a_Tomorrowland.9584734-3055.art
  2. Pour éviter la confusion avec le festival Tomorrowland.
  3. « LE MONDE DE DEMAIN (2015) » [vidéo], sur Cinoche.com (consulté le ).
  4. 1 2 3 (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  5. 1 2 « George Clooney dans le film de SF de Brad Bird ? », sur AlloCiné.fr, (consulté le )
  6. 1 2 3 (en) « Tomorrowland », sur Box Office Mojo (consulté le )
  7. http://www.rsdoublage.com/film-17278-A-la-poursuite-de-demain.html
  8. « Le monde de demain », sur Doublage.qc.ca (consulté le )
  9. (en) Mike Fleming Jr., « Lost’s Damon Lindelof Makes 7-Figure Disney Deal To Write Secret Sci-Fi Feature », sur Deadline.com, (consulté le )
  10. (en) Mike Fleming Jr., « Brad Bird To Helm Damon Lindelof’s Secrecy-Shrouded Script 1952 For Disney », sur Deadline.com, (consulté le )
  11. « IMAGINATIONLAND » (consulté le )
  12. 1 2 « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le )
  13. (en) Adam Chitwood, « Hugh Laurie in Talks for Villain Role Opposite George Clooney in Brad Bird’s Tomorrowland », sur Collider.com (consulté le )
  14. Anthony Breznican, « 'Tomorrowland': Disney teases plot points as George Clooney film gets underway », Entertainment Weekly, (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Bob Glassford, « Tomorrowland Prepping at UBC », (consulté le )
  16. (en) yvrshoots, « TOMORROWLAND’s 1964 New York World’s Fair Set at UBC (University of British Columbia) »
  17. (en) Hal Boedeker, « George Clooney movie hopping Carousel of Progress », sur Orlando Sentinel, (consulté le )
  18. (en) « Tomorrowland filming at Disneyland, but Clooney won't be there », sur OCRegister.com, (consulté le )
  19. https://archive.wikiwix.com/cache/20220920000018/https://itunes.apple.com/album/tomorrowland-original-motion/id993013163.
  20. « A la Poursuite de Demain : le teaser du trailer du Super Bowl »
  21. AlloCine, « À la poursuite de demain: Les critiques presse » (consulté le )
  22. 1 2 « À la poursuite de demain », sur JP box-office.com
  23. Tomorrowland, Box Office mojo, 13 novembre 2015
  24. Benjamin Rozovas, « Free as a Bird », Première no 486, , p. 44
  25. (en) « Disney Could Lose $140 Million on 'Tomorrowland' Flop », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  26. (en) « Disney set to lose up to $140m on Tomorrowland », sur The Guardian, (consulté le )
  27. (en) « ‘Tomorrowland’ is Disney’s worst-performing movie ever », sur New York Post, (consulté le )
  28. (en) « Disney's 'Tomorrowland' could lose $140 million, but investors couldn't care less », sur Business Insider, (consulté le )
  29. ‘Tomorrowland’ Is a Box-Office Disappointment, The New York Times, 24 mai 2015
  30. « Tomorrowland: l'habile autopromotion de Disney » (consulté le )
  31. Administrator, « A découvrir sur les étages de la Tour : lieux historiques, restaurants… – A voir sur le monument – Toureiffel.paris », sur www.toureiffel.paris (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

  • Tomorrowland
  • 2015 en science-fiction
  • Chronologie du cinéma de science-fiction
  • Foire internationale de New York 1964-1965

Liens externes