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André Bettencourt
Illustration.
André Bettencourt en 1967.
Fonctions
Sénateur français

(17 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 25 septembre 1977
Réélection 28 septembre 1986
Circonscription Seine-Maritime
Groupe politique RI
Ministre des Affaires étrangères
(intérim)

(18 jours)
Président Georges Pompidou
Premier ministre Pierre Messmer
Gouvernement Messmer I
Prédécesseur Maurice Schumann
Successeur Michel Jobert
Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères

(8 mois et 9 jours)
Président Georges Pompidou
Premier ministre Pierre Messmer
Ministre Maurice Schumann
Gouvernement Messmer I
Prédécesseur Yvon Bourges
Successeur Jean de Lipkowski
Ministre des Affaires culturelles
(intérim)

(2 mois et 19 jours)
Président Georges Pompidou
Premier ministre Jacques Chaban-Delmas
Gouvernement Chaban-Delmas
Prédécesseur Edmond Michelet
Successeur Jacques Duhamel
Ministre délégué chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire

(3 ans et 15 jours)
Président Georges Pompidou
Premier ministre Jacques Chaban-Delmas
Gouvernement Chaban-Delmas
Prédécesseur Olivier Guichard
Successeur Olivier Guichard
Ministre de l'Industrie

(11 mois et 10 jours)
Président Charles de Gaulle
Alain Poher (intérim)
Premier ministre Maurice Couve de Murville
Gouvernement Couve de Murville
Prédécesseur Albin Chalandon
Successeur François-Xavier Ortoli
Ministre des Postes et Télécomunications

(1 mois et 9 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Gouvernement Pompidou IV
Prédécesseur Yves Guéna
Successeur Jean Chamant
Secrétaire d'Etat chargé des
Affaires étrangères

(1 an, 1 mois et 26 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Ministre Maurice Couve de Murville
Gouvernement Pompidou IV
Prédécesseur Jean de Broglie
Successeur Yvon Bourges
Secrétaire d'Etat chargé des Transports

(1 an, 2 mois et 24 jours)
Président Charles de Gaulle
Premier ministre Georges Pompidou
Gouvernement Pompidou III
Prédécesseur Marc Jacquet
Successeur Jean Chamant
Député français

(4 ans, 6 mois et 13 jours)
Circonscription 5e de la Seine-Maritime
Législature Ve (Cinquième République)
Successeur Charles Revet

(1 mois et 20 jours)
Circonscription 5e de la Seine-Maritime
Législature IVe (Cinquième République)
Successeur Georges Chedru

(1 mois et 2 jours)
Circonscription 5e de la Seine-Maritime
Législature IIIe (Cinquième République)
Successeur Georges Chedru

(7 ans, 2 mois et 9 jours)
Circonscription 5e de la Seine-Maritime
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Successeur Georges Chedru

(6 ans, 5 mois et 21 jours)
Circonscription 5e de la Seine-Maritime
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Maire de Saint-Maurice-d'Ételan

(24 ans et 5 jours)
Élection 14 mars 1965
Prédécesseur Victor Bettencourt
Conseiller général de la Seine-Maritime

(29 ans, 11 mois et 23 jours)
Circonscription Canton de Lillebonne
Prédécesseur Victor Bettencourt
Successeur Paul Dhaille
Biographie
Nom de naissance André Marie Joseph Bettencourt
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Maurice-d'Ételan (France)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Neuilly-sur-Seine (France)
Sépulture Cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine
Nationalité Française
Parti politique FNRI
Conjoint Liliane Schueller
Enfants Françoise Bettencourt Meyers

André Bettencourt est un journaliste, homme d'affaires et homme politique français, né le à Saint-Maurice-d'Ételan et mort le à Neuilly-sur-Seine.

Fondateur des journaux La France agricole et Le Courrier cauchois, dirigeant de L'Oréal, il est député puis sénateur de la Seine-Maritime entre 1951 et 1995 et membre du gouvernement sous les présidences de René Coty, Charles de Gaulle et Georges Pompidou.

Biographie

André Marie Joseph Bettencourt[1] naît dans une vieille famille bourgeoise catholique normande ; selon le journaliste et auteur Bruno Abescat, les ancêtres d'André Bettencourt sont apparentés au navigateur Jean de Béthencourt[2]. Sa mère, Marie-Jeanne de Chalendar, appartient par son père à la famille de Chalendar, une vieille famille noble originaire du Vivarais[3]. Son frère aîné, Pierre (1917–2006), deviendra écrivain et plasticien. Son père, Victor (1875-1946), est avocat à la Cour d'appel de Paris, conseiller général depuis 1934 de la Seine-Inférieure et maire depuis 1936 de Saint-Maurice-d'Ételan[4]. Propriétaire terrien en Normandie, c'est un notable et un militant catholique : ancien vice-président de l'Association catholique de la jeunesse française (ACJF) avant 1914, il préside notamment l'Union des catholiques du diocèse de Rouen, affiliée à la Fédération nationale catholique, et l'Union catholique de la France agricole (UCFA), affilée également à la FNC et qui devient en 1939 la Ligue agricole catholique[5],[6].

Étudiant en droit dans les années 1935–1937, résidant à l’internat des pères maristes situé au 104 rue de Vaugirard à Paris, il fréquente des membres de la Cagoule en compagnie de ses amis Pierre de Bénouville, Claude Roy et François Mitterrand[7]. Il rencontre aussi Eugène Schueller, fondateur de L'Oréal et père de sa future épouse, Liliane[8].

Grâce à son père, André Bettencourt est secrétaire de la Jeunesse agricole catholique (JAC)[9],[10], d'où ses articles dans la rubrique « Jeunesses du monde » du quotidien Le Journal à propos de la JAC en 1939[11].

Le , il épouse Liliane Schueller dont il a eu une fille unique, Françoise Bettencourt Meyers. C'est le début d'une longue carrière dans le groupe L'Oréal, en parallèle à sa carrière politique commencée auparavant, en 1946.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France (section VI, membres libres) le , au fauteuil de Michel Faré.

En politique

Collaboration

Il collabore entre décembre 1940 et février 1942 à l'hebdomadaire maréchaliste et pétainiste La Terre française, publié en zone occupée, dans lequel il rédige à partir de février 1941 la chronique « Ohé ! les Jeunes ! ». Il y loue Pétain, Georges Lamirand, la Révolution nationale et la collaboration[12]. Dans sa chronique du 16 août 1941, il écrit

« Ne mettons pas sottement en opposition le christianisme et le national-socialisme. (...) Nous en étions à la catastrophe, à la défaite, il y a quelques mois. Mais déjà nous reprenons le dessus, car ce courant révolutionnaire de la Nouvelle Europe nous soulève, nous pénètre nous-mêmes, venant d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, du Portugal. Ce courant tend à nous relever par la force, dans un élan de justice et de solidarité qui, chaque jour, nous enthousiasme un peu plus. Le maréchal Pétain nous a donné trois mots d'ordre : « Travail, Famille, Patrie. » Nous avons déjà rayé sur les frontons de nos hôtels de ville et de nos mairies de village la triple devise du libéralisme franc-maçon. Ce courant révolutionnaire, dont le prodrome fut national-socialiste, beaucoup plus qu'une doctrine nous apparaît comme un monde en marche, comme une poussée vers l'action. Certes, il ne s'agit pas de copier l'Allemagne ou tel autre pays voisin. Toute œuvre servile est une œuvre mauvaise. Il s'agit de trouver notre formule en nous inspirant de ce qui a été fait. Et notre formule sera nécessairement plus voisine de la formule espagnole, en vertu de ce passé « très catholique » qui appartient à nos deux pays. (...) Que la Nouvelle Europe ait également des droits sur nous ? C'est indéniable. (...) La France n'a pas cette fois-ci secoué l'Europe par son ardeur révolutionnaire. Nous arrivons les derniers. (...) Nous ne pouvons retourner à nos erreurs. Nous ne pouvons décevoir l'Europe[13] - [14]. »

Dans un article d'octobre 1941 intitulé « Nous dénoncerons... ? », il affirme que « les jeunes doivent être, dans chaque village, les agents du Maréchal, la police de la révolution »[2],[15],[16]. Le , il y écrit dans un texte à propos de Jésus et de Pâques : « Les juifs, les pharisiens hypocrites n’espèrent plus. Pour eux l’affaire est terminée. Ils n’ont pas la foi. Ils ne portent pas en eux la possibilité d’un redressement. Pour l’éternité leur race est souillée par le sang du juste. Ils seront maudits de tous. Ils ont condamné Dieu sans même vouloir reconnaitre leur ignominie, le regretter »[17],[18]. Un autre article exprime de même un « violent antisémitisme aux sources religieuses » selon l'expression de l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon[19].

Ses écrits, longtemps oubliés, seront mis en lumière en 1994 par un ancien résistant et ancien déporté juif, l'homme d'affaires Jean Frydman, à la suite d'un litige financier qui l'oppose aux dirigeants de L'Oréal. Administrateur israélien de Paravision, filiale audiovisuelle de L'Oréal, il a été évincé en 1989 par François Dalle, P-DG de L'Oréal et ami d'André Bettencourt, sous la pression de la Ligue arabe[20]. Frydman révèle alors le passé pétainiste du milliardaire ainsi que celui de plusieurs autres dirigeants et cadres de L'Oréal sous l'Occupation, contraignant André Bettencourt à quitter la vice-présidence du groupe en [20]. Frydman, dans une brochure, cite des extraits d'articles écrits par Bettencourt et l'accuse d'avoir été « pendant 21 mois un agent actif de la Propagandastaffel et (d'avoir publié) des articles qui, faisant l'apologie du national-socialisme, constituaient de véritables appels à l'anéantissement des Juifs, des francs-maçons et des résistants ». André Bettencourt plaidera en 1995 « l'erreur de jeunesse » et dira regretter « une vingtaine de lignes sur les Juifs »[21]. De même, il arguera n'avoir pas su qui étaient les propriétaires de l'hebdomadaire : « Je n'en savais strictement rien. On m'a proposé cette chronique parce que j'étais connu comme dirigeant de la Jeunesse agricole chrétienne. Pour moi, c'était simplement un journal largement répandu dans les milieux agricoles »[22]. Dans ses mémoires rédigées à l'intention de sa famille et de ses proches, il juge ses écrits « assez enfantin(e)s » et se justifie ainsi : « Dans le catholicisme de mon enfance, les juifs avaient tué le Christ, je ne connaissais pas de juifs, mais cette idée m'habitait »[23].

Les mémoires, qu'il dicte entre 1998 à 1999 à Diane de Clairval, ex-directrice de la Fondation Bettencourt Schueller[24], sont le témoignage d'un homme défait au passé terni par de sombres révélations. Ses Souvenirs tentent d'effacer l'accusation d'antisémitisme dont il fait alors l'objet, notamment aux yeux de son gendre Jean-Pierre Meyers, juif dont une partie de la famille a disparu dans les camps de concentration[25].

Bénédicte Vergez-Chaignon souligne que le contenu maréchaliste de ses articles passe dans les années 1990 au second plan au profit de ses deux articles antisémites. Elle souligne de même que l'hebdomadaire n'est pas une « feuille nazie » même s'il a été publié avec l'aval des Allemands et qu'il est racheté en mars 1942 par une société servant de prête-nom à un agent allemand de la Propagandastaffel[19].

Activités de Résistance alléguées

Ses mémoires mentionneront de faux états de service dans la Résistance[25]. Au début de 1943, il serait entré dans la Résistance, au sein du Rassemblement national des prisonniers de guerre. Dans la nuit du 15 au , il aurait aidé François Mitterrand à rejoindre Londres en avion. Il aurait été arrêté la même année par la Gestapo à Nancy et aurait été incarcéré, il se serait évadé et serait devenu agent de liaison du CNR en Suisse[26],[27], puis membre de la délégation à Berne du gouvernement d'Alger[4]. Cependant, son rôle à Genève a été contesté par le député suisse Charles Poncet, de même Serge Klarsfeld déclare n'avoir trouvé aucune preuve de l'engagement de Bettencourt avant [28].

Serge Klarsfeld met en doute le passé résistant de Bettencourt à partir de 1995, reconnaissant seulement des contacts avec les Américains en Suisse durant l'été 1944, pour le compte de François Mitterrand et de son MNPGD, afin de leur procurer un soutien financier : il a reçu de l'Office of Strategic Services (OSS) 2,5 millions de francs. Dès lors, Bettencourt apparait comme un « pétainiste qui aurait volé sur le tard au secours de la victoire »[29]. De même, il n'y a jamais eu de délégation du CNR à Genève. S'il a bien été arrêté par la Gestapo, fin 1943 à Nancy, ce fut sous sa véritable identité et par hasard et il a été libéré après plus d'un mois de détention[30].

Selon Bénédicte Vergez-Chaignon, il a été aux côtés de Mitterrand et de son Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés à partir de 1943. Ce serait grâce à Mitterrand qu'il aurait opté pour la Résistance, fin 1942, selon ses dires. Il serait plutôt entré en résistance vers août-septembre 1943, aux côtés d'amis apportant leur aide aux prisonniers de guerre et ayant une activité clandestine et illégale. Il est dès lors un vichysto-résistant[31].

À la Libération, il rejoint le MNPGD, issu de la fusion entre le RNPG et les autres réseaux de résistance de prisonniers et déportés)[32], et reçoit la croix de guerre 1939-1945, la rosette de la Résistance et la croix de chevalier de la Légion d'honneur[4]. Grâce à son témoignage et celui de son ami François Mitterrand, Eugène Schueller, son futur beau-père, fondateur de L'Oréal, évite l'épuration[28].

Député

André Bettencourt s'engage en politique : il échoue aux législatives de 1946 mais succède à son père comme conseiller général de Lillebonne à la mort de celui-ci en 1947 et entre au conseil municipal de Saint-Maurice-d'Ételan.

Élu au scrutin de liste à l'Assemblée nationale en 1951 sous l'étiquette de l'Union des indépendants paysans et des républicains nationaux, il siège à la commission de la presse et à celle des territoires d'outre-mer, intervenant particulièrement sur le conflit indochinois en demandant la mise en place de négociations. Cette position le rapproche de Pierre Mendès France qui le fait entrer dans son cabinet comme secrétaire d'État à la Présidence du Conseil chargé de la coordination des services de l'information en [4].

André Bettencourt (à gauche), alors ministre de l'Industrie, rencontrant Nicolae Ceaușescu (à droite) en Roumanie (le ).

Réélu en 1956 sur la liste des indépendants paysans avec Pierre Courant, il participe à la Commission de la marine marchande. Il soutient les derniers gouvernements de la IVe république, approuve les traités créant la Communauté économique européenne et Euratom et vote les pouvoirs spéciaux en Algérie le , puis les pleins pouvoirs à De Gaulle et la révision constitutionnelle[4].

Réélu à l'Assemblée nationale jusqu'en 1977, dont il est vice-président de la commission des Affaires étrangères entre 1962 et 1965, puis sénateur de 1977 à 1995, il intègre la Fédération nationale des républicains indépendants dont il est vice-président de 1966 à 1971.

Le , André Bettencourt vote la loi dépénalisant l'avortement dite « loi Veil »[33].

Ministre

Il est nommé ministre sans interruption de 1966 à 1973, étant en particulier simultanément ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire (cabinet de Jacques Chaban-Delmas) et chargé de l'intérim du ministre des Affaires culturelles, à la mort d'Edmond Michelet. Grâce à ce double mandat ministériel, il a pu autoriser l'exploitation d'une mine de bauxite à ciel ouvert par Pechiney, dans le site naturel classé des Baux-de-Provence[34]. Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, il organise en septembre 1973 pour Georges Pompidou, la première visite présidentielle française en Chine depuis la prise de pouvoir par les communistes[35], et fut à ce titre l'un des rares hommes politiques français à avoir dialogué en direct avec Mao-Tsé Toung[36].

En 1986, il est très brièvement cité comme premier ministre possible de François Mitterrand dans le cadre du premier gouvernement de cohabitation du fait de leur ancienne amitié[37].

Elu local

Localement, il devient maire de Saint-Maurice-d'Ételan en 1965, conserve son mandat de conseiller général de Seine-Maritime jusqu'en 1979, et préside le conseil régional de Haute-Normandie de 1974 à 1981. Il participe à la création du district Lillebonne-Notre-Dame-de-Gravenchon[38], et du syndicat départemental de l'eau. Il est également l'initiateur du parc naturel régional de Brotonne, du prolongement de l'autoroute de Normandie et du développement du port du Havre[37].

Dans les affaires

À la fin de la guerre, il reprend sa carrière journalistique en fondant, aux côtés de Paul Desbruyères, Le Journal agricole devenu plus tard Journal de la France agricole puis La France agricole, dont il est administrateur[39]. Il fusionne le Petit-Cauchois et le Réveil d’Yvetot pour créer Courrier cauchois le , dans lequel il publie jusqu'à sa mort, des éditoriaux lors des événements importants et des échéances électorales[36].

André Bettencourt intègre la direction de L'Oréal, en 1950 (année de son mariage avec Liliane). Il est vice-président de L'Oréal et président du holding Gesparal, qui contrôle le numéro un mondial des cosmétiques. Il quitte le groupe en 1995[40], à la suite des révélations sur son passé durant la Seconde Guerre mondiale.

Il finance les campagnes d'hommes politiques, notamment ceux affiliés au Parti républicain, une formation de droite soutenant Valéry Giscard d'Estaing. Il aurait également contribué à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007[41].

Mandats et fonctions

Mandats électifs

Conseiller général de la Seine-Maritime

  • 1946–1979 (canton de Lillebonne ).

Maire de Saint-Maurice-d'Ételan

  • 1965–1989.

Président du conseil régional de Haute-Normandie

  • 1974–1981.

Conseiller régional de Haute-Normandie

Député de la Seine-Inférieure puis de la Seine-Maritime

  • (Indépendants et paysans d'action sociale) ;
  • (Indépendants et paysans d'action sociale) ;
  • (Indépendants et paysans d'action sociale) ;
  • (Républicains indépendants) ;
  • (Républicains indépendants) ;
  • (Républicains indépendants) ;
  • (Républicains indépendants).

Sénateur de la Seine-Maritime

  •  ;
  • .

Fonctions gouvernementales

  • secrétaire d'État à la présidence du Conseil, dans le gouvernement Pierre Mendès France (du au ) ;
  • secrétaire d’État aux Transports, dans le gouvernement Georges Pompidou (3) (du au ) ;
  • secrétaire d’État aux Affaires étrangères, chargé de la coopération, dans le gouvernement Georges Pompidou (4) (du au ) ;
  • ministre des Postes et Télécommunications, dans le gouvernement Georges Pompidou (4) (du au ) ;
  • ministre de l'Industrie, dans le gouvernement Maurice Couve de Murville (du au ) ;
  • ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas (du au ) ;
  • ministre des Affaires culturelles (par intérim), dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas (du au ) ;
  • ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, dans le gouvernement Pierre Messmer (1) (du au ) ;
  • ministre des Affaires étrangères (par intérim), dans le gouvernement Pierre Messmer (1) (du au ).

Décorations

Notes et références

  1. www.assemblee-nationale.fr
  2. 1 2 Bruno Abescat, Liliane Bettencourt. Les secrets de la première fortune de France, L'Express no 2578, .
  3. Acte de naissance à Saint-Germain-en-Laye, du , de Marie Jeanne Clémence Françoise de Chalendar, née ce jour, fille de Ferdinand de Chalendar, major au 11e régiment de chasseurs à cheval, âgé de quarante ans, et de Esther Adèle Marie Alexandrine Roguin, âgée de vingt-six ans ; mariés à Valenciennes (Nord) le - Archives départementales en ligne - Saint-Germain-en-Laye (1883-1883 ; vue 66/77).
  4. 1 2 3 4 5 Biographie d'André Bettencourt sur le site de l'Assemblée nationale
  5. Nadine-Josette Chaline, Des Catholiques normands sous la Troisième République : crises, combats, renouveaux, édition Horvath, 1984 , Collectif, Chrétiens dans le monde rural : LAC, MFR, CMR 1939-1989, Les éditions ouvrières, 1989, p. 259
  6. « Mort de M. Victor Bettencourt », La Croix, 15 décembre 1946
  7. Pierre Péan, Une jeunesse française, François Mitterrand 1934-1947, Fayard 1998, p. 229
  8. Sébastian SEIBT, « André Bettencourt, un puissant donateur au passé trouble », sur france24.com,
  9. La Croix, 12 avril 1939
  10. Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008, p. 729
  11. Le Journal, 20 avril 1939, Ibid., 27 avril 1939, Ibid., 29 juin 1939
  12. Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008, p. 730-731
  13. André Bettencourt, « La charte de la jeunesse », La Terre française, 16 août 1941
  14. « Ce courant révolutionnaire dont le prodrome fut national-socialiste », Le Monde, 12 février 1995
  15. Article publié le 11 octobre 1941, dans La Terre française, cité par Charles Poncet, Nestlé, Bettencourt & les nazis, L'Aire, 1996. (ISBN 9782881083211)
  16. André Bettencourt, « Nous dénoncerons... », La Terre française, 11 octobre 1941
  17. « Propos insupportables » L'Humanité, 14 février 1995
  18. André Bettencourt, « Carillon pascal », La Terre française, 12 avril 1941
  19. 1 2 Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008, p. 732
  20. 1 2 Nicole Vulser, « Un siècle de beauté trouble », Le Monde, 8 juillet 2010.
  21. Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008, p. 733
  22. Edwy Plenel, « L'affaire L'Oréal se transforme en affaire Bettencourt », Le Monde, 12 février 1995
  23. Stéphanie Marteau, « André Bettencourt : mémoires d'un prince consort », Le Monde, 3 mai 2013
  24. Ils sont, selon sa volonté, non publiés mais distribués à ses proches au lendemain de sa mort en 2007.
  25. 1 2 Ian Hamel, L'Affaire Bettencourt : derniers secrets, Archipel, (lire en ligne), p. 23-29.
  26. Belot et Karpman 2009.
  27. Franz-Olivier Giesbert, François Mitterrand : une vie, Éditions du Seuil, , 762 p. (ISBN 978-2-02-029760-8, lire en ligne)
  28. 1 2 (en) « André Bettencourt », Telegraph, 23 novembre 2007.
  29. Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008, p. 735
  30. Edwy Plenel, « Le passé de résistant de M. Bettencourt est mis en doute », Le Monde, 9 mars 1995
  31. Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008, p. 736
  32. Jean Lacouture, Mitterrand, une histoire de français, éd. du Seuil, « Points », p. 85 et 100
  33. http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/interruption/1974-12-20s.pdf
  34. , Michel Beaud, Pierre Danjou et Jean David, Une multinationale française, Seuil, 1975 p. 240
  35. « Décès d'André Bettencourt, ancien ministre du général de Gaulle » brève AFP, LeMonde.fr, 19 novembre 2007, 18 h 45
  36. 1 2 Étienne Banzet « André Bettencourt est décédé à l’âge de 88 ans » Fil-fax, 20 novembre 2007
  37. 1 2 Christophe dupuis, « Un homme de projet », Le Courrier cauchois, 23 novembre 2007, p. 5
  38. « La courtoisie du “grand parrain” » Paris Normandie, 20 novembre 2007
  39. Notice biographique, whoswho.fr
  40. Nestlé : Liliane Bettencourt, la sombre fin de vie d'une héritière, zonebourse, le 21/09/2017.
  41. « André Bettencourt, un puissant donateur au passé trouble », sur France 24,
  42. « Base des médaillés de la résistance »
  43. (it) « Le onorificenze della Repubblica Italiana », sur quirinale.it (consulté le ).

Annexe

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Michel Bar-Zohar, écrit en collaboration avec Olivier Stupp, Une histoire sans fard. L'Oréal, des années sombres au boycott arabe, Fayard, 1996. Bitter Scent: The Case of L'Oréal, Nazis, and the Arab Boycott (Londres, Dutton Books : 1996)
  • Jean-Pierre Chaline, « André Bettencourt (1919-2007) », dans Études normandes (ISSN 0014-2158), 2008-1
  • Robert Belot et Gilbert Karpman, L'Affaire suisse : La Résistance a-t-elle trahi de Gaulle ?, Armand Colin, , 436 p. (ISBN 978-2-200-24381-4, lire en ligne)
  • (en) Tom Sancton. The Bettencourt Affair. The World's Richest Woman and the Scandal That Rocked Paris. Dutton, 2018. (ISBN 9781101984482), (ISBN 9781101984475), (ISBN 9781101984499)
  • Sébastien Le Fol, En bande organisée : Mitterrand, le pacte secret, Paris, Albin Michel, 2023, 288 p. (ISBN 978-2-22647-387-5).