AccueilFrChercher

Angres
Angres
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte.
Blason de Angres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Anouck Breton
2020-2026
Code postal 62143
Code commune 62032
Démographie
Gentilé Angrois
Population
municipale
4 777 hab. (2020 en augmentation de 13,68 % par rapport à 2014)
Densité 991 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 35″ nord, 2° 45′ 33″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 106 m
Superficie 4,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bully-les-Mines
Législatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Angres
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Angres
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Angres
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Angres
Liens
Site web angres.fr

    Angres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Angrois.

    Angres est située dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais : la Compagnie des mines de Liévin y ouvre sa fosse no 6 - 6 bis en 1904, celle-ci fait partie des dernières exploitations à fermer dans la région, en 1984.

    Géographie

    Localisation

    Angres est une commune de la banlieue de Liévin située au pied des premières collines de l'Artois. Elle est traversée par la A26 qui y a une aire de services et est desservie par les RD 58E et RD 51. L'ancienne RN 37 (actuelle RD 937) tangente la limite sud du territoire communal.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Communes limitrophes d’Angres
    Aix-Noulette Liévin
    Angres
    Souchez Givenchy-en-Gohelle

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Souchez, un cours d'eau naturel et un canal de 13,6 km, qui prend sa source dans la commune d'Ablain-Saint-Nazaire et se jette dans le canal de Lens au niveau de la commune de Lens. Les communes traversées par la Souchez sont : Ablain-Saint-Nazaire, Angres, Avion, Éleu-dit-Leauwette, Lens, Liévin et Souchez[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 776 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Milieux naturels et biodiversité

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : la forêt domaniale de Vimy, le coteau boisé de Farbus et le bois de l’Abîme. Ce site présente de nombreux boisements et des points de vue sur la plaine de la Gohelle et le bassin minier. Plusieurs vestiges de la Première Guerre mondiale, comme les trous de bombes et les tranchées, sont encore visibles[3].

    Carte de la ZNIEFF sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Angres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[7] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones urbanisées (35,3 %), forêts (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 973, alors qu'il était de 1 809 en 2013 et de 1 710 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angres en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) très inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Angres en 2018.
    Typologie Angres[I 1] Pas-de-Calais[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 95,7 86 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 4 7,6 8,2

    Toponymie

    D'un nom de personne germanique Ansger + -a[13]. La francisation des toponymes en -er vers -re est une chose courante.
    Ancra (XIe siècle), Angre (1801).

    Histoire

    Antiquité

    Angres a été occupée dès l'époque gallo-romaine.

    Époque contemporaine

    La Compagnie des mines de Liévin y creuse sa fosse no 6 - 6 bis en 1904. Elle rentre en exploitation en 1907, mais est détruite pendant la Première Guerre mondiale.

    Angres a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [14].

    • Angres pendant la Première Guerre mondiale
    • A. Y. Jackson : Angres (mars 1918)Collection du Musée canadien de la guerre.
      A. Y. Jackson : Angres (mars 1918)
      Collection du Musée canadien de la guerre.
    • A. Y. Jackson : Tranchées près d'Angres (1918)Collection du Musée canadien de la guerre
      A. Y. Jackson : Tranchées près d'Angres (1918)
      Collection du Musée canadien de la guerre
    • Le chemin de fer Lens-Angres-Souchez (entre 1914 et 1918)
      Le chemin de fer Lens-Angres-Souchez (entre 1914 et 1918)

    La fosse fait partie des dernières exploitations à fermer dans la région, en 1984, et les puits nos 6 et 6 bis, respectivement profonds de 833 et 861 mètres, sont remblayés. le faux-carré du puits no 6 bis et le chevalement du puits no 6 sont détruits en 1989.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où il est scindé et la commune rattachée au canton de Liévin. En 1962, elle est rattachée au canton de Liévin-Nord puis, en 1982, au canton de Liévin-Sud[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bully-les-Mines

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Angres est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin dite Communaupole un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Lors des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Maryse Roger-Coupin est la seule candidate et obtient la totalité des 1 782 suffrages exprimés. La liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres sont également conseillers communautaires.
    Lors de ce scrutin, 33,18 % des électeurs se sont abstenus et 16,85 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[16].

    Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Maryse Roger-Coupin est à nouveau la seule candidate et obtient la totalité des 899 suffrages exprimés. La liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres sont également conseillers communautaires.
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,65 % des électeurs se sont abstenus et 14,47 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1821 1827 Charles Emmanuel de Longueval
    1828 1834 Pierre Joseph de Longueval
    1834 1845 Ange Adrien de Longueval
    1845 1880 Jean Joseph Letombe
    1880 1903 Pierre Philippe Joseph de Longueval
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1945 Marcel Leclerc
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 janvier 1953 Marcel Leclerc Mort en fonction
    janvier 1953 septembre 1955 Léon Louart Mort en fonction
    septembre 1955 1971 Omer Dussaussoy SFIO
    1971 1973 Eustache Lobo PCF
    1973 1992 André Zamora PCF Psychologue scolaire
    février 1992 mars 2023[18] Maryse Roger-Coupin[19] - [20] PCF Retraitée de l'enseignement
    Démissionnaire
    mars 2023[21] En cours
    (au 26 mars 2023)
    Anouk Breton PCF[22] Conseillère départementale du canton de Bully-les-Mines (depuis 2021)

    Distinctions et labels

    La commune est labellisée « APIcité », label créé en 2016 à l'initiative de l'union nationale pour l'apiculture française (UNAF) afin de mettre à l'honneur les communes qui agissent pour préserver les abeilles domestiques et les insectes pollinisateurs sauvages[23].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats d’Angres.
    VillePaysPériode
    Danderhall[24]Royaume-Unidepuis

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    Elle administre l'école maternelle Dolto-Ferry et l'école élémentaire Curie-Pasteur.

    Le département gère le collège Jean Vilar[25].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[26].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Angrois[27].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 4 777 habitants[Note 6], en augmentation de 13,68 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    433454511511501489497486451
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    464489490498638705773740823
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9481 3292 8109781 8232 4062 3392 4703 324
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4 7754 3844 5384 2394 3944 4694 1064 0014 100
    2018 2020 - - - - - - -
    4 6134 777-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 189 hommes pour 2 424 femmes, soit un taux de 52,55 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,1
    6,2
    75-89 ans
    9,7
    15,2
    60-74 ans
    16,5
    20,9
    45-59 ans
    19,1
    19,1
    30-44 ans
    18,3
    18,4
    15-29 ans
    16,0
    19,8
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,6
    5,5
    75-89 ans
    8,9
    16,4
    60-74 ans
    17,8
    20,3
    45-59 ans
    19,3
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,1
    15-29 ans
    16,2
    20,2
    0-14 ans
    18,1

    Sports et loisirs

    La fin provisoire de l'EuroVelo 5.

    En 2019, l'EuroVelo 5, qui constitue dans le secteur la Véloroute du pays minier, avec sa fin provisoire à Angres.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2019, dans la commune, il y a 1915 ménages fiscaux qui comprennent 4650 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 19 490 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[33],[34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.
    • L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte dont le chœur et la base de la tour dataient du XIIe siècle est détruite pendant la Première Guerre mondiale.
      L'église avait été en partie reconstruite en 1565. En 1749 la tour été recouverte d'une flèche en pierre blanche du pays. La voûte d'ogives de la tour datait du XVe siècle et sa clef s'ornait d'un agneau pascal. Sur la seule cloche qui restait des trois d'avant la Révolution on pouvait lire en capitales romaines « Je suis nommée Anne par Pierre Cayet bailly d'Angres et Anne Joseph Gaillard son épouse, Francois Warnetz pasteur d'Angres, Charles Lequint lieutenant, l'an 1749 ». Au cours de la Première Guerre mondiale l'église fut détruite, la cloche fracassée.
      Elle a été reconstruite, à l'identique dans le style Renaissance au même endroit et consacrée le .
    • Le monument aux morts, inauguré le par M. Bertin Ledoux secrétaire de préfecture du Pas-de-Calais, M. Duriez maire et l'abbé Sautière curé d'Angres[35].
    • Le terril no 75 de Pinchonvalles, situé à Avion, est le terril tabulaire de la fosse no 6 - 6 bis des mines de Liévin. Il s'agit d'un des terrils les plus longs du bassin minier[36]. Il fait partie des 353 éléments répartis sur 109 sites qui ont été inscrits le au patrimoine mondial de l'Unesco. Il constitue une partie du site no 76[37].
    • Les cités minières : de vastes cités ont été construites au nord et à l'est de la fosse par la Compagnie de Liévin. Après la Nationalisation, des Camus hauts ont été construits. Ils ont été détruits dans les années 2000, et le dernier l'a été le 19 février 2011

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Louart 1874-1952), député du Pas-de-Calais de 1928 à 1936, né à Angres.
    • Norbert Brige (1964-), athlète, spécialiste du saut en longueur, né à Angres.

    Héraldique

    Blason de Angres Blason
    De gueules aux trois gerbes de blé d'or, à la bordure du même chargée de huit tourteaux du champ[38].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Adopté par la municipalité le .

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11 °C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à −5 °C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Souchez (E3010770 ) » (consulté le )
    2. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « ZNIEFF 310013754 - Forêt domaniale de Vimy, coteau boisé de Farbus et bois de l’Abîme », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    13. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
    14. Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
    15. 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. « PAS DE CALAIS (62) - Angres », Résultats des élections municipales et communautaires 2014, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
    17. « Pas-de-Calais (62) - Angres », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Minsitère de l'intérieur (consulté le ).
    18. « Angres : après 45 ans de mandat, Maryse Roger-Coupin va quitter son poste de maire : Elle voulait l’annoncer en direct à ses administrés. C’est donc en toute fin de cérémonie des vœux ce vendredi soir que Maryse Roger-Coupin a annoncé qu’elle va passer la main. L’adjointe Anouk Breton devrait lui succéder », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. Hervé Naudot, « Maryse Roger-Coupin, maire d’Angres: « La commune a changé tout en conservant son identité de ville à la campagne » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Angres: Maryse Roger-Coupin, élue maire pour la quatrième fois : En 2008, la liste menée par Maryse Roger-Coupin avait emporté 58 % des suffrages face à trois autres listes. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « L'ultime discours de Maryse Roger-Coupin, maire d'Angres depuis 1992 : Au terme d’une cérémonie emprunte d’émotion, Anouk Breton a été élue maire d’Angres, ce dimanche, devant plus de deux cents personnes venues spécialement pour l’occasion, mais aussi pour remercier une dernière fois Maryse Roger-Coupin, élue depuis 1977 et édile de la commune depuis 1992. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Élise Forestier, « Bully-les-Mines : « Solidarité et fraternité », mantra des candidats de la majorité sortante pour conserver le canton », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Le label APIcité® », sur www.unaf-apiculture.info (consulté le ).
    24. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=26030 »
    25. « Annuaire des établissements de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
    26. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
    27. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Angres (62032) », (consulté le ).
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    33. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
    34. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
    35. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    36. Liste des terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, fournie par la Mission Bassin Minier, voir Terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
    37. « Bassin Minier Nord-Pas de Calais », sur https://whc.unesco.org/, Unesco .
    38. Banque du Blason