Avion | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Jean Létoquart 2023-2026 |
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Code postal | 62210 | ||||
Code commune | 62065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Avionnais | ||||
Population municipale |
17 676 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 356 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 24′ 36″ nord, 2° 50′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 77 m |
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Superficie | 13,04 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avion (bureau centralisateur) |
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Législatives | 3e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-avion.fr | ||||
Avion est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Avionnais.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
Elle est le bureau centralisateur du canton homonyme.
La commune a été un grand centre d'exploitation du charbon. La Compagnie des mines de Lens y a ouvert sa fosse no 5 - 5 bis, et la Compagnie des mines de Liévin les fosses nos 4 - 4 bis et 7 - 7 bis. Enfin, le Groupe de Liévin a ouvert le puits d'aérage no 8. L'exploitation du charbon cesse en 1988, mais Gazonor y exploite toujours le grisou sur les puits nos 5, 5 bis et 7 bis.
Géographie
Localisation
La commune se situe près de l'autoroute A21. Elle a comme villes voisines Liévin, Lens, Éleu-dit-Leauwette, Sallaumines, Méricourt, Vimy et Givenchy-en-Gohelle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hydrographie
La commune est traversée par la Souchez, un cours d'eau naturel et un canal de 13,6 km, qui prend sa source dans la commune d'Ablain-Saint-Nazaire et se jette dans le canal de Lens au niveau de la commune de Lens. Les communes traversées par la Souchez sont : Ablain-Saint-Nazaire, Angres, Avion, Éleu-dit-Leauwette, Lens, Liévin et Souchez[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Milieux naturels et biodiversité
Espace protégé et géré
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[3].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le terril de Pinchonvalles (ou « terril des Pichonvalles »), un grand terril plat à trois plateaux échelonnés (le plus long d'Europe et le second terril du département en volume) culminant à 119 mètres sis sur les communes d'Avion, mais aussi de Givenchy-en-Gohelle et de Liévin. Il est classé en arrêté de protection de biotope (APB)[4] depuis 1986[5].
La commune abrite également le sentier des Glissocrêtes.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles) qui, avec 75 ha, est le deuxième terril d'Europe pour la surface occupée[6].
Urbanisme
Typologie
Avion est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[10] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,8 %), terres arables (31,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), prairies (0,9 %), forêts (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est desservie par la route nationale 17, prolongée vers l'autoroute A21, aussi appelée rocade minière, par l'antenne urbaine numérotée A211[16].
Transport ferroviaire
La gare d'Avion, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aviuns (1104) ; Aviunum (1115) ; Aviouns (1257) ; Avions (1275) ; Avio (1275) ; Avyons (1485) ; Avion (1720)[17].
Avion, ce toponyme a le sens de « hors du chemin », du latin a (hors) et via (chemin), le village se trouvait à distance du chemin d'Arras[18].
Peut-être de la préposition latine ad + Wigo(n) (nom de personne germanique)[19].
Histoire
Du Moyen Âge au XVIIe siècle
L'église Saint-Denis est construite en 1150. Le village qui l'entoure est dominé par le clocher de cette église et par le moulin à vent. Au XVIIe siècle, le territoire d'Avion s'étend sur 1 075 ha. Les cultures étaient principalement le blé, le seigle, l'orge, l'avoine et l'œillette (céréale dont on extrayait de l'huile).
Cette partie du Pas-de-Calais s'est trouvé sous domination espagnole jusqu'en 1659. C'est lors d'une des batailles où s'affrontaient Espagnols et Français que l'église fut détruite. Elle fut reconstruite en 1680 par Matthias Leroy, lieutenant d'Avion, le cimetière se trouve autour de l'église.
Le marais d'Avion (l'actuel parc de la Glissoire) s'étendait sur au moins 20 hectares. Sa partie centrale est une vaste et ancienne tourbière où l'on extrayait la tourbe qui, une fois sèche, servait au chauffage domestique, avant que du charbon, plus calorique, ne soit extrait des couches plus profondes du sous-sol.
XVIIIe siècle
Le à Arras (la Madeleine), Marie-Marguerite Enlart, dame d'Avion, épouse Charles Roergas, seigneur d'Armolis, officier, d'une famille originaire de Béziers. Par la suite, leur fils Antoine-Guillaume Roergas (1714-1790) sera seigneur d'Avion[20].
En 1759, pour faciliter l'impôt surnommé le vingtième, Avion est divisé en douze cantons, ce sont les principaux lieux-dits.
En 1771, la seigneurie est érigée en marquisat par lettres patentes du roi Louis XV sous le nom d'Armolis en faveur d'Antoine-Guillaume Roergas, capitaine aux Gardes du Corps du Roi ; le nouveau marquis épouse l'année suivante (à l'âge de 58 ans) Marie-Euphrosine d'Imbert (âgée d'environ 19 ans), fille d'un contrôleur des États de Lille, dont il eut quatre enfants[20]. Le marquis possède le Château Blanc à Avion et un hôtel particulier à Arras. Le château Blanc est dénommé ainsi en raison des pierres calcaires utilisées pour sa construction. Le moulin à vent utilisé pour moudre les céréales appartient à Pierre-François Sénéchal censier d'Avion. Un second moulin servait à presser de l'huile.
À la veille de la Révolution, 80 % de la population vivait encore du produit de la terre. Avion comptait alors 850 habitants et 347 ont moins de 18 ans, seuls vingt savaient lire.
En 1790, le marquis meurt et sa veuve est contrainte de quitter le pays avec ses enfants ; son fils aîné meurt à Jersey en 1803. Du fait de la Révolution, le château est vendu et confisqué. Le curé à cette époque est le personnage le plus important du village, c'est l'abbé Fossiez qui tient cette place depuis 1781, il est aidé dans sa tâche par un bedeau. Cette année-là Joseph Leroy est élu maire de la première municipalité, et c'est faute de place que la première réunion du conseil se fit dans l'église.
XIXe siècle
À la fin du XIXe siècle, Avion entre dans la vie minière ; en 1872, avec le premier coup de pioche du premier puits qui n'atteindra son charbon que quatre ans plus tard. En 1890, deux autres puits suivirent. Tout autour du bourg des groupes de maisons sont construits pour abriter les mineurs ; les fameux corons du Nord, à l'époque ils n'avaient pas encore cette appellation on les appelait des « pits ». Mais au sein de ces corons on y retrouve une chaleur, une camaraderie et une solidarité caractéristique de la région et des corporations où le travail est plus dur, plus difficile qu'ailleurs.
Le , est inauguré à Avion un monument aux victimes du travail[21].
Au XXe siècle, Avion subit les violences de deux guerres mondiales qui ensanglantent la région et tout le bassin minier. Les obus de la Première Guerre mondiale rasent la ville évacuée de ses habitants et l'église est totalement détruite.
C'est en 1860 que fut fondée l'Harmonie d'Avion. L'inscription aux registres de la Fédération musicale du Nord et du Pas-de-Calais eut lieu deux ans plus tard, en 1862. Au tout début, les vingt musiciens qui la composaient se réunissaient dans la petite salle de l'école des garçons. Elle compte désormais une soixantaine de musiciens. En 1902 eut lieu la scission qui fit naître « l’Harmonie municipale socialiste », et « l’Harmonie d'Avion » devint « l’Harmonie libre d'Avion » : les deux entités fusionnèrent en 1944.
Le goût de la fête populaire et de l'importance de la musique s'illustrent encore à Avion en 1936 et 1938 : en pleine vogue de l'accordéon sont organisés dans la ville, ces deux années-là, deux concours gigantesques rassemblant un millier d'accordéonistes[22].
Immigration polonaise
La commune d'Avion a accueilli, comme de nombreux autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.
Seconde Guerre mondiale
En 1940, Avion occupée par l'Allemagne nazie, comme tout le bassin minier.
Non loin, c'est à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de deux semaines[23]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la déportation de 270 personnes[24], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune appartient à l'arrondissement de Lens (à 3 km).
Commune et intercommunalités
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
Circonscriptions administratives
La commune est le bureau centralisateur du Canton d'Avion.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Depuis le Front populaire, cette ville a la particularité d'élire une municipalité communiste de manière ininterrompue.
Élections municipales 2020
- Maire sortant : Jean-Marc Tellier (PCF)
- 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 17 622 habitants)
- 6 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Liste des maires
Jumelages
Équipements et services publics
Espaces publics
Proche du centre, le parc de loisirs de la Glissoire, sur une superficie de 60 hectares, est un lieu privilégié de détente, de promenades et de loisirs. il a été construit sur une friche minière.
Enseignement
La commune d'Avion est située dans l'académie de Lille.
Le lycée Pablo-Picasso d'Avion se situe dans le quartier de la République. Il fut ouvert à des élèves pour la première fois en septembre 1967. C'est le que le lycée portera officiellement le nom de Pablo Picasso.
Aujourd'hui ce lycée compte environ 600 élèves qui viennent principalement des environs.
Deux établissements forment le lycée Pablo-Picasso d'Avion : un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel.
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[39].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Avionnais[40].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 17 676 habitants[Note 8], en diminution de 1,43 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 295 hommes pour 9 288 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Cultes
La ville d'Avion comprend trois lieux de culte catholiques qui dépendent de la paroisse Saint-Jean-XXIII du diocèse d'Arras (doyenné de Lens-Liévin)[46]. Ce sont l'église Saint-Denis, l'église Saint-Éloi de la cité des Cheminots et la chapelle Sainte-Thérèse.
Le culte musulman est représenté par la présence de deux mosquées : la Mosquée Badr, dans le quartier de la république, et la mosquée El Fath à la cité Montgré.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, dans la commune, il y a 7 026 ménages fiscaux qui comprennent 17 141 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 9] de 16 900 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 37 % (57,6 % en France métropolitaine)[47],[48].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 76 d'Avion est composé du terril no 75, Pinchonvalles, issu des fosses nos 6 - 6 bis et 7 - 7 bis des mines de Liévin, d'un cavalier reliant ce terril à la fosse no 7 - 7 bis, de la cité-jardin du Bouvier et de son école, et de la cité de corons des Pinchonvalles[49],[50].
- Le terril n° 75 de Pinchonvalles.
- La cité-jardin.
- La cité de corons.
Autres lieux et monuments
- L'église Saint-Denis, reconstruite dans les années 1930.
- Le monument aux morts par Émile Fernand-Dubois (1869-1952), portant l'inscription « Tu ne tueras pas »[51].
- Le kiosque à musique de 1920.
- Le centre d'entraînement du Racing Club de Lens La Gaillette.
- L'église Saint-Denis.
- L'église Saint-Éloi.
Patrimoine culturel
La commune dispose d'une médiathèque.
- La médiathèque.
Personnalités liées à la commune
- François Blin (1910-1987), coureur cycliste français, y est né.
- Paul-Émile Javary (1866-1945), directeur de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il joue un rôle important dans la reconstruction après les bombardements de la Première Guerre mondiale. Un stade et un passage d’Avion portent son nom en sa mémoire.
- Rosine Picquart (1872-1953), infirmière du Tour de France, y est née.
- Jean-Pierre Raczynski (1953-), footballeur, y est né.
- Théodore Szkudlapski (1935-2006), international de football français, y est né.
- Laurence Vanceunebrock (1970-), députée, y est né.
- Jean Wyart (1902-1992), cristallographe, membre de l'Académie des sciences, y est né.
Héraldique
Blason | Écartelé : au 1er de gueules au groupe de trois immeubles d'or, ajourés de sable et terrassés du même, au 2e d'azur à deux pics de mineur d'or passés en sautoir et à la lampe du même, brochant sur le tout, sommée d'un casque de mineur d'or, au 3e d'azur au pal ondé d'or et à la colombe essorante d'argent brochant sur le tout, au 4e de gueules à la tierce alésée ondée d'or; à la fasce, brochant sur la partition, partie au I d'azur à la locomotive d'or, et au II d'azur à la lyre d'or accostée de deux gerbes de blé du même[52].
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site de la commune
- « Dossier complet : Commune d'Avion (62065) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Avion »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Avion » sur Géoportail.
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes
- ↑ Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- ↑ Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Souchez (E3010770 ) » (consulté le )
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- ↑ Liste des Arrêtés préfectoraux de biotope, Base de données des espaces protégés
- ↑ « espace protégé FR3800093 - Terril Pinchonvalles », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté en ).
- ↑ « ZNIEFF 310007231 - Le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles) », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Avion sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- ↑ Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- ↑ Le puits artésien : revue du Pas-de-Calais, , p. 409.
- ↑ Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre.
- 1 2 Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques, 2-888.
- ↑ ↑ Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 53
- ↑ Bruno Dewaele, « Au Nord, c'était l'accordéon », dans Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 65
- ↑ "Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
- ↑ « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
- ↑ « - « Avion, la belle, la rebelle, la passionnée », Jean-Marc Tellier présente sa liste pour les municipales », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- 1 2 Notice DELCOURT Octave (DELCOURT Eugène, dit Octave) par Justinien Raymond, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 15 janvier 2022
- ↑ Notice DUVIEUXBOURG Pierre, Dominique, Alfred par Yves Le Maner, version mise en ligne le 14 septembre 2016, dernière modification le 14 septembre 2016
- 1 2 Notice PARENT André par Yves Le Maner, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 31 janvier 2011
- ↑ Notice LEFEBVRE Pierre, Joseph par Y. Le Maner, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
- ↑ Notice LETOQUART Léandre, Pierre, Joseph (père) par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 28 décembre 2011, dernière modification le 25 avril 2013
- ↑ « ON EN PARLE : L'élection municipale du 11 octobre à Avion », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Maxime Pruvost, « Jean-Marc Tellier veut poursuivre l’œuvre de Jacques Robitail », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le ).
- 1 2 « Jean Létoquart élu maire d’Avion: «la relève» de Jean-Marc Tellier «assurée» : Ce jeudi soir, la population avionnaise était invitée à la salle Mouloudji pour assister à l’élection du nouveau maire. Pas de suspense. Jean Létoquart, le premier adjoint, a reçu l’écharpe des mains de son prédécesseur, le député Jean-Marc Tellier. Une passation tout en continuité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Emmanuel Crépelle, « Le bilan du maire d’Avion, Jean-Marc Tellier: « Nous allons continuer à développer la démocratie participative » : Il est arrivé il y a quatre ans à la tête de la mairie « dans des conditions un peu bizarres ». Jacques Robitail avait décidé de lui passer le flambeau, mais la démission d’une partie de l'opposition avait obligé Jean-Marc Tellier à repasser par les urnes avant de devenir réellement maire. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- ↑ Emmanuel Crépelle, « Avion: action sociale, rénovation des quartiers... Les priorités de Jean-Marc Tellier : La continuité dans la méthode et de nouveaux projets lancés en fonction des ressources financières de la ville. Pour Jean-Marc Tellier, le mandat s’inscrit dans la droite ligne du précédent : réunions publiques et toujours priorité à la jeunesse et à la citoyenneté. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- 1 2 3 4 « Annuaire des villes jumelées | AFCCRE »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.afccre.org (consulté le ).
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- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avion (62065) », (consulté le ).
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