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Canteleu
Canteleu
L'église Saint-Martin.
Blason de Canteleu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Mélanie Boulanger
2020-2026
Code postal 76380
Code commune 76157
Démographie
Gentilé Cantiliens
Population
municipale
13 807 hab. (2020 en diminution de 7,73 % par rapport à 2014)
Densité 784 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 28″ nord, 1° 01′ 34″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 138 m
Superficie 17,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Canteleu
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Canteleu
Liens
Site web ville-canteleu.fr

    Canteleu est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

    Le hameau de Croisset au bord de la Seine, qui fait partie de la commune, est célèbre par le souvenir de Gustave Flaubert qui y vécut pendant 35 ans et y mourut en 1880.

    Géographie

    Le territoire de la commune est occupé à 70 % par la forêt.

    Avec plus de 4 000 hectares, la forêt de Roumare constitue un véritable poumon vert pour l’agglomération rouennaise. Installée sur un sol pauvre constitué en partie de limon et d’argile à silex au nord, de sables alluvionnaires au sud, cette forêt a développé un ensemble de feuillus comme le chêne ou le hêtre, et une futaie résineuse.

    Voies de communication et transports

    La ligne T3 de l'infrastructure TEOR permet de rejoindre le centre-ville de Rouen.

    Les lignes régulières 530 et 35 permettent aussi de se rendre dans le centre-ville de Rouen

    Un bac permet de traverser la Seine et de rejoindre Le Grand-Quevilly.

    Communes limitrophes

    Rose des vents La Vaupalière Maromme Déville-lès-Rouen Rose des vents
    Montigny, Saint-Martin-de-Boscherville, Quevillon N Le Grand-Quevilly, Rouen
    O Canteleu E
    S
    Val-de-la-Haye, Petit-Couronne

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 830 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Canteleu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,6 %), zones urbanisées (16,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), terres arables (3,7 %), eaux continentales[Note 8] (3,1 %), prairies (1,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes de Cantelupo entre 1130 et 1164 (Archives départementales de la Seine-Maritime, 55 H, charte de G. de Roumare), de Cantelou en 1198 (Stapleton 80, 419), Sancti Martini de Cantulupi en 1218 (Arch. S.-M., 25 H), Ecc. de Cantu Lupi vers 1240 (H. Fr. XXIII, 231), parr. de Canteleu en 1242 (Arch. S.-M., 52 H), Sanctus Martinus de Cantulupi en 1257, Parr. Sancti Martini de Cantulupi en 1268 (Arch. S.-M., 25 H), Sanctus Martinus de Cantelou en 1280 (Arch. Nat., fds. Sainte-Vaubourg), In parrochia de Cantelupi en 1285 (Arch. S.-M., G 4547), Canteleu sur Croisset en 1399 (Arch. S.-M., Tab. Rouen, reg. 8 f. 317 ; reg. 14 f. 208), Canteleu en 1403 (Arch. S.-M. G 3267), Canteleu sur Croisset en 1415 (Arch. S.-M., Tab. Rouen, reg. 17 f. 165 ; reg. 23 f. 32), Saint Martin de Canteleu en 1462 (Arch. S.-M., G fds. Archev.), Canteleu en 1715 (Frémont)[23].

    Canteleu est la forme normanno-picarde de Chanteloup, « (lieu) où chantent (hurlent) les loups ». Homonymie avec Canteleu, ancienne paroisse rattachée à Luneray et Canteleux[24]. La statue d'un loup hurlant, réalisée par le sculpteur Jean-Marc de Pas, sur le rond-point à la lisière de la forêt de Roumare et à l'entrée de la ville rappelle cette étymologie. Le dernier loup de la forêt de Roumare aurait été vu ou tué en 1912.

    Histoire

    Au XIIIe siècle, le plateau de Canteleu a été défriché notamment par les moines et les religieux qui ont laissé quelques noms de lieux tels que le Clos aux Moines ou la Béguinière.

    Sur les rives, les falaises ont longtemps servi d’habitat précaire lorsque le danger guettait. Très étendue, la commune se morcelle, d’abord en seigneuries, puis en hameaux, le tout regroupé autour de l’église construite au XVIe siècle. Les hameaux — Bapeaume, Croisset, Dieppedalle, Biessard et le Village — ont tous joué un rôle important dans le développement de la ville.

    L'histoire de Bapeaume, la petite Manchester normande

    Au Moyen Âge, un important réseau hydraulique permet le développement des moulins à blé et à papier, à Bapeaume et sur le bord de Seine.

    Ces infrastructures serviront de base à un développement de l'industrie textile, et notamment, des indienneries. Ces fabriques sont réintroduites par le Suisse Abraham Frey qui, dès 1758, profite de la levée de l'interdiction d'imprimer les toiles de coton.

    Entre 1800 et l'après-guerre, l'industrie textile est florissante et vaut à la basse vallée du Cailly le surnom de « petite Manchester », ville britannique qui fut un important centre de l'industrie cotonnière.

    La Seconde Guerre mondiale

    De 1942 à 1944, le poste de commandement du 81e corps d'armée dirigé par Adolf Kuntzen, General der Panzertruppe, est établi au château de la Moissonnière à Canteleu. Le Generalfeldmarschall Erwin Rommel s'y est rendu à plusieurs reprises en 1944.

    La drogue

    Selon Le Parisien[25], la police a enquêté sur un vaste trafic de drogue ayant généré près de 100 millions d’euros de « bénéfices bruts » en 10 ans. « Un dossier vertigineux », selon Le Parisien. Les énormes bénéfices de la drogue seraient réinvestis dans des villas luxueuses au Maroc[25].

    Le , un coup de filet policier permet la saisie de 15 kg d'héroïne, 25 kg de produit de coupe, 375 000 euros, et des mini pistolets-mitrailleurs Uzi[26].

    La fratrie à la tête du réseau aurait fait des élus de cette commune ses obligés. La maire PS de Canteleu, Mélanie Boulanger, est arrêtée le et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête menée pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs[27]. Un de ses adjoints, qui servait de courroie de transmission entre le caïd Aziz Meziani, dit le U et la maire, est également arrêté. Le , la garde à vue de l'élue est levée[28]. Elle est mise en examen en avril 2022 et placée sous contrôle judiciaire[29].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1843 1882 Pierre Samuel Lecœur industriel
    1882 mai 1896 Élie Lefebvre industriel
    mai 1896 1901 Eugène Vinet industriel
    1901 mai 1908 Gaston Lecœur industriel
    mai 1908 mai 1912 Ravinet entrepositaire
    mai 1912 mai 1935 Jules Rocher médecin
    mai 1935 1944 Henri Breton Industriel directeur général des papeteries Aubry
    1944 1968 Olivier Poullain comptable
    1968 1977 Jean Miltgen conducteur de travaux
    mars 1977 mars 1989 Marcel Letessier PCF ouvrier du bâtiment
    mars 1989 mars 2001 Christian Bêcle PS recteur
    mars 2001 2014 Christophe Bouillon PS fonctionnaire de catégorie A
    Député de la Seine-Maritime (5e circ.) (2007 → 2020)
    2014 En cours
    (au 10 août 2020)
    Mélanie Boulanger PS Conseillère départementale suppléante
    Vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie (2020 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[30]

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31] - [Note 9].

    En 2020, la commune comptait 13 807 habitants[Note 10], en diminution de 7,73 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 8422 6622 7662 9453 3703 5913 5943 4113 371
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 3593 4903 3403 1453 2463 5283 7143 6303 595
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5723 4003 6003 7743 8924 0744 0994 3304 470
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 25213 41514 17415 27616 09015 43014 20614 79014 561
    2020 - - - - - - - -
    13 807--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Emploi - Chômage

    Situation de l'emploi

    En 2015, le taux de chômage des 15 à 64 ans[34] à Canteleu est de 21,4 %, ce qui est au-dessus du taux national de 10,5 %[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le pavillon Flaubert à Croisset fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [36].
    • L'église Saint-Martin avec clocher XVIe siècle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [37]. Elle est composée d'un clocher-porche, une nef à 5 travées, un transept et un chœur. Elle abrite 3 cloches (du Nord au Sud): Marie-Caroline (1872), Marie (1821) et Caroline (1821).
    • Le couvent Sainte-Barbe[38] à Dieppedalle fait l'objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [39].
    • Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [40].
    • Ancienne mairie à Croisset (1937) inspirée de l'hôtel de ville de Stockholm par le maire de l'époque Henri Breton, directeur des papeteries Aubry qui en a dessiné les plans (architectes Lefebvre et Leroy). Elle contient des fresques du peintre Roger Tolmer[41].
    • Église Saint-Pierre (1869) à Bapeaume[42].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Canteleu est une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe) sur le chemin venant d'Amiens par Rouen.
    • Un pèlerinage avait lieu traditionnellement le à la chapelle Saint-Gorgon et était accompagné d'une foire réputée dans la région. Depuis 2001, la fête de la Saint-Gorgon a été ressuscitée, un week-end proche du , sous une forme modernisée, autour des aventures vécues par deux géants, Gorgon et sa femme.

    Canteleu et la littérature

    Georges Duroy, le personnage principal de Bel-Ami, de Maupassant, est originaire du village de Canteleu. Il y fait un court passage après son mariage avec Madeleine Forestier pour y visiter ses parents, aubergistes. La Teuse et M.Caffin, qui apparaissent dans La Faute de l'abbé Mouret d'Émile Zola, y sont aussi originaires.

    Canteleu et la peinture

    Le peintre britannique Robert Henry Cheney (1801-1866) a dessiné une Vue de Rouen de Canteleu, intitulée par l'artiste Rouen-From the chateau de Cantelieu, july 19 1842. Cette aquarelle est passée en vente chez Christie's, Londres, South Kensington, le , lot 92.

    Rouen, La Seine, vue depuis le hauteurs de Caudebec
    par Robert Antoine Pinchon.

    Canteleu et l'éducation

    Le collège de Cèdre

    Histoire

    Le collège s'appelle Le Cèdre car il y a un grand cèdre dans la cour. Les cèdres sont de grands arbres, de 25 à 50 m de haut.

    Dans les années 1960, à la suite de l'appel du Général de Gaulle, alors président de la République, il a été décidé d'envoyer tous les enfants dans des collèges. C’est alors que fut construit le collège 600, ancien nom du collège Le Cèdre.

    Le collège Le Cèdre ouvrit en 1966. Mais un soir de janvier 1974, l’établissement fut victime d’un incendie qui obligea à sa reconstruction. Durant les travaux, les élèves furent répartis dans les différents collèges et écoles de la ville.

    Le collège construit après l’incendie diffère quelque peu de l’ancien, le cèdre est dorénavant au centre de la cour[43].

    Organisation

    Le collège compte environ 400 élèves répartis en cinq classes de 3e, quatre classes de 4e, cinq classes de 5e et cinq classes de 6e. Il y a également une SEGPA et un dispositif ULIS. L’établissement compte 50 professeurs, 8 assistants d’éducation, 10 agents d’entretien et 10 personnels de cantine.

    Les élèves d'ULIS ont d’ailleurs remporté la troisième place du concours « Bulles de mémoire » sur le thème « Faire la paix, maintenir la paix »[44].

    Vie du collège

    Le collège a reçu Ségolène Royal, réjouie de l’engagement des élèves du collège pour le climat[45].

    En 2018, le concours « Je filme le métier qui me plaît » a permis à 6 élèves du collège de rencontrer le pongiste Florian Merrien[46].

    Enfin, les élèves ont pu rencontrer l'équipe régionale de Quidditch « Rouen Skrewts » afin de découvrir ce sport et plus largement l'univers d'Harry Potter.

    Personnalités liées à la commune

    • Denis Lefort, marchand de bois à Dieppedalle, député du tiers état en 1789.
    • Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu (1749-1818).
    • Vincent Prosper Ribard (1764-1848), homme politique, y est mort.
    • Henry Barbet de Jouy (1812-1896), conservateur et historien d'art, y est né.
    • Gustave Flaubert (1821-1880) a vécu à Canteleu, au hameau de Croisset, en bord de Seine, de 1845 à sa mort. Il y reçut de nombreuses visites, dont celle de George Sand en 1866 et 1868, de José-Maria de Heredia en 1879, de Tourgueniev et de Maupassant à plusieurs reprises et quelques semaines avant son brutal décès, d'Émile Zola, d'Edmond de Goncourt, d'Alphonse Daudet et de son éditeur Charpentier[47].
    • Léon-Eugène Méhédin (1828-1905) y est inhumé.
    • Albert Witz (1840-1903), photographe, y est né.
    • l'abbé Albert Tougard (1841-1920)[48], coauteur avec l'abbé Joseph Bunel d'une importante Géographie de la Seine-Inférieure en plusieurs tomes, y est né.
    • Ernest Cauvin (1843-1922), homme politique, y est mort.
    • Ernest Villette, architecte, y est né.
    • Louis Dubreuil (1873-1943), député et maire de Rouen, y est né.
    • Franck Langolff a grandi à Canteleu.

    Héraldique

    Armes de Canteleu

    Les armes de la commune de Canteleu se blasonnent ainsi : D'argent au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    7. « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    8. « Orthodromie entre Canteleu et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Canteleu et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Alice Lejard et Wilfrid Lejard, Regards sur le passé : Canteleu, Saint-Etienne-du-Rouvray, Impr. EDIP, , 143 p. (ISBN 2-904076-06-9)
    • Dominique Bussillet et Fabien Persil, Seine du passé : promenade littéraire et picturale au fil de la Seine de Rouen au Val de La Haye, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 115 p. (ISBN 2-85480-689-1, OCLC 45591057)
    • Alice Lejard (préf. Paulette Valoir), Canteleu aux multiples facettes, , 206 p. (ISBN 2-9516176-0-7)
    • Simone Léonard, Canteleu et sa rive, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 9782813800756)
    • « Canteleu », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
    • Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 263 p., broché (ISBN 978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5)
    • Jean Calbrix, Mon cadavre est cauteleux à Canteleu, Jean Calbrix, , 184 p. (ISBN 979-10-343-0260-4)
    • Michel Giard, Hurler avec les loups à Canteleu, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-84706-077-4)
      Roman policier.
    • Guy de Maupassant, Bel-Ami, Paris, Victor Havard, , 441 p.
      Ville d'origine des parents de Georges Duroy, surnommé Bel-Ami dans le roman du même nom.

    Articles connexes

    Liens externes