Le Grand-Quevilly | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Rouly 2020-2026 |
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Code postal | 76120 | ||||
Code commune | 76322 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grand-Quevillais[1] | ||||
Population municipale |
26 034 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 343 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 24′ 26″ nord, 1° 03′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 68 m |
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Superficie | 11,11 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rouen (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand-Quevilly (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://grandquevilly.fr/ | ||||
Le Grand-Quevilly, dit usuellement Grand-Quevilly, est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
Localisation
Le Grand-Quevilly est située en Normandie dans le département de Seine-Maritime. Voisine de Rouen, elle est la 6e ville du département avec 25 698 habitants et 4e commune de l'agglomération rouennaise derrière Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray. Le Grand-Quevilly s'étend sur 11,11 km2. Ses communes voisines sont Petit-Couronne, Saint-Étienne-du-Rouvray, Le Petit-Quevilly et Rouen. Elle se situe sur la rive gauche d'un méandre de la Seine[2]. L'altitude sur la commune varie entre 5 m et 67,50 m.
Grâce aux animations qu’elle propose, ses espaces de verdure et ses commerces, la ville du Grand-Quevilly est vivante et agréable. Elle fait partie des villes de France contenant le plus de logements sociaux. En effet, le pourcentage de logements sociaux de la ville est actuellement de 67 %[3].
Voies de communication et transports
Le Grand-Quevilly est desservie par le « métro » de Rouen (tramway) depuis son inauguration en 1994. La ligne Georges-Braque traverse la ville du nord au sud avec 5 stations, à une fréquence d'une rame toutes les 6 minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en une vingtaine de minutes (correspondances avec les principales lignes de l'agglomération) et Le Petit-Quevilly en quelques minutes.
Des lignes de bus (T4, F6, F9, 27 et 42) offrent la possibilité de rejoindre des communes non desservies directement par le métro telles qu'Isneauville, Sotteville-lès-Rouen Petit et Grand-Couronne.
Le Grand-Quevilly est traversée par la Sud III (RN 338) qui donne accès à l'autoroute A13.
- Le métro à la station Kennedy.
Le bac permet le passage vers Dieppedalle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[11] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 11 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,5 °C pour 1981-2010[16], puis à 11 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Le Grand-Quevilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[21] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4 %), forêts (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), eaux continentales[Note 8] (3,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chevillei vers 1027 ; Cavilleium (en latin médiéval) au début du XIIe siècle[27]. Puis Quevilly le Grand à la fin du XIVe siècle.
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[27], suffixe d'origine gauloise marquant la localisation ou la propriété. Généralement, il a abouti à la terminaison -(a)y ou -(e)y dans la plupart des régions de Normandie, comme dans la région parisienne, en Picardie et les régions du centre nord de la France.
Le premier élément Quevil(l)- représente sans doute un anthroponyme selon le cas général[27]. François de Beaurepaire propose deux noms de personnes différents, soit le nom d'homme gaulois Cabillus (mentionné dans une inscription de Lyon, CIL XIII, 382), soit le nom de personne latin Capellus[27] (porté par un autochtone). D'où le sens global de « domaine rural, propriété de Cabillus ou Capellus ».
Un début de palatalisation a affecté la voyelle initiale /a/ > /e/ suivi d'une régression, ainsi Quevilly conserve le [k-] initial (graphié qu-) caractéristique du normand septentrional et du picard au nord de la ligne Joret.
Le même nom d'homme se rencontre dans Quevillon (Seine-Maritime) et Cavillon (Somme), suivi du suffixe -o / -on(em). Homonymie avec les Chevilly et Chevillé (Sarthe, Caviliaco IXe siècle) du Centre et de l'Ouest de la France.
Les toponymes en -acum ne prennent jamais l'article puisque ce ne sont pas des formations médiévales, mais gauloises ou gallo-romanes. En effet, l'article défini le / la, issu du latin ille / illa, n'a été utilisé pour créer des toponymes qu'à partir du IXe siècle en Normandie[28], alors que Quevilly est une formation toponymique antérieure au Ve siècle. Aussi l'usage conforte-t-il cette règle, puisqu'on dit souvent Grand-Quevilly et Petit-Quevilly au lieu de Le Grand-Quevilly et Le Petit-Quevilly, formes officielles récentes. En outre, les communes contiguës de Grand-Couronne et de Petit-Couronne issues également d'une scission médiévale de la même époque (vers le XIIe siècle) ne prennent pas l'article[27].
Histoire
- 1154 : Le Grand-Quevilly est acquis par le seigneur Charles de Becdelièvre, alors maître du grenier à sel de Rouen.
- 1195 : Donation aux Hospices de Rouen du domaine du Grand Aulnay (en bordure de la Seine) au sud de la commune par Richard Cœur de Lion.
- 1554 : Acquisition du fief du Grand Quevilly par un seigneur, Charles De Becdelièvre, sieur de Sazilly (près de Chinon), maître du grenier à sel de Rouen.
- 1599 : Transfert sur le territoire du Grand-Quevilly du prêche établi quelques mois plus tôt à Dieppedalle le , conséquence locale de l’édit de Nantes de 1598. Le Grand Temple des Réformés est édifié.
- 1793 : La vie communale s'organise autour d'un conseil général communal bientôt transformé en conseil de la commune révolutionnaire du Grand-Quevilly. En 1794, une équipe est choisie pour le destin de la commune. Elle est dirigée par André Boutigny, qui prendra en 1800 le titre de « maire provisoire », avant l'arrivée de Germain Delamare, premier maire de la commune et qui le resta jusqu'en 1814.
- Fin XVIIIe siècle : Construction du château du Grand-Quevilly par le marquis Pierre-Jacques-Louis de Becdelièvre (1718-1771). Il fut couramment appelé le château de Montmorency, du nom de Anne Louis Christian de Montmorency ( - Neuilly † 25 décembre 1844 - Munich), comte de Tancarville, 8e prince de Robech (1812), marquis de Seignelay, marié, le 4 septembre 1797 à Henriette de Becdeliévre de Cany ( - Paris † 15 mars 1833), fille d'Anne Louis Roger de Becdelièvre ( † 26 juin 1789), marquis de Quevilly, seigneur de Cany, dit le « marquis de Cany », lieutenant-général des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis. Sa bibliothèque et certains meubles furent vendus aux enchères en 1941.
- 1870 : Les Prussiens envahissent la commune. Des soldats sont prisonniers dans le château du Grand-Quevilly, où était installé un quartier général prussien.
- De 1882 à 1899 : Des progrès ont lieu : des plaques indicatives de rues et de maisons sont installées ; une école pour garçons est construite ; création d'un boulevard de l'industrie et, en 1894, d'un chantier naval.
- 1886 : Création du boulevard de l'Industrie au long duquel vont pousser les usines. Le bourg du Grand-Quevilly compte alors 2 000 habitants.
- 1893 : Implantation, à la limite nord de la commune du Grand-Quevilly, des Ateliers et Chantiers Laporte et Cie[29] dont l'un des plus célèbres bateaux construits est le pétrolier baptisé Quevilly.
- 1899 : Installation de la filature Dieusy et ouverture de la première poste locale.
- 1914 : Plusieurs camps de militaires britanniques s'installent dans la commune. Une nécropole nationale en perpétue le souvenir.
- 1919 : Déjà amorcée avant-guerre, l'industrialisation se poursuit au bord de la Seine surtout grâce à l'installation de la Centrale Électrique qui fonctionne au charbon pour fournir l'énergie aux usines. La population qui avoisine les 2 500 habitants, passe à 10 000 à la veille de la guerre 39-45.
- 1935 : Les élections municipales ont lieu. La liste du « progrès social » conduite par le docteur Prat et Tony Larue arrive en tête. Un programme de réalisations voit la construction de deux écoles maternelles, d'un établissement de bains-douches, d'une école de garçons, d'un foyer communal doté d'une salle de spectacle et d'une nouvelle mairie.
- 1939 à 1944 : Pendant la Seconde Guerre mondiale, les immigrés partent, les usines sont alors désorganisées, mais des militaires donnent la main-d'œuvre. En 1941, le maire Tony Larue est destitué de ses fonctions et est remplacé. La ville est la cible de plusieurs bombardements. 76 résistants sont condamnés à mort sur le stand de tir des Bruyères, réquisitionné par l'armée allemande. En 1944, la ville est libérée.
- 1944 : Libération de la ville le . La ville se dote d'un nouveau bureau de poste au Bourg et d'un bureau annexe. Un marché couvert, un groupe postscolaire, de nouveaux établissements scolaires, une bibliothèque populaire publique et gratuite en 1951 sont créés.
- 1945 : Louis Jouvin, résistant et déporté, devient maire du Grand-Quevilly.
- 1947 : Tony Larue est réélu au poste de maire jusqu'en 1995.
- 1953 à 1977 : construction de pavillons, de centres commerciaux (Centre Sud 3), de la zone à urbaniser en priorité et inauguration de l'hôtel de ville en 1974.
- 1961 : la nouvelle ville se construit. Constitution d'une zone à urbaniser en priorité (ZUP). La ville procède à l'acquisition de la forêt du Chêne-à-Leu. Suivent dans les années 1970, les ZAC (Zones d'aménagement concerté) des Provinces à vocation d'habitation et du Grand Launay à vocation économique, le centre commercial et artisanal du Bois Cany et la rénovation du Bourg.
- 1974 : l'hôtel de ville, dont la construction a été confiée à l'architecte Henri Tougard, est inauguré.
- 1977 : Tony Larue fait appel à Laurent Fabius (alors directeur de cabinet de François Mitterrand) pour achever la construction de la ville. Depuis sont apparus une école de musique, une bibliothèque, un théâtre (théâtre Charles-Dullin) et une crèche.
- 1978 : création des Espaces Seniors qui permettent un accueil des ainés pour des animations et des sorties.
- 1986 : François Mitterrand, alors président de la République, est accueilli par Laurent Fabius. Fermeture des Chantiers de Normandie.
- 1995 : mort de Tony Larue, fin du mandat. Marc Massion est élu sénateur et Laurent Fabius devient maire du Grand-Quevilly. La politique municipale (logement, développement économique, solidarité et loisirs) s'accompagne d'une stabilité, voire de la baisse des impôts communaux.
- 1996 : Lancement du dispositif du Relais Partenaire Jeunes qui permet aux familles quevillaises de bénéficier d'une aide pour financer tout ou partie de l'inscription à une activité extrascolaire des jeunes de 6 à 19 ans.
- 1996 à 2006 : De nombreuses modifications voient le jour, Gaz de France s'installe, des places sont modernisées ; le parc des Provinces est créé (il fut récompensé aux Marianne d'Or). La Sud III (voie reliant Le Grand-Quevilly à Rouen) est créée, la bibliothèque devient médiathèque et est rénovée. 1999, le tout nouveau Multiplex (Gaumont Grand-Quevilly) ouvre ses portes au centre commercial du Bois Cany, il a une capacité de 3 862 sièges pour un total de seize écrans dont un IMAX (environ 22 mètres de base). En 2001, ouverture du Zénith de Rouen et Marc Massion devient maire.
- 1997 : Création du parc des Provinces, une réalisation récompensée par la Marianne d'or des communes, plus haute distinction française pour les réalisations locales.
- 1998 : Le parc des Provinces devient le théâtre du festival musical de plein air gratuit ; Un printemps au Parc. Cette même année, la bibliothèque prend un nouveau visage et devient multimédiathèque. Toutes les écoles de la ville sont équipées d'une salle multimédia et la ville participe également à l'équipement du lycée et des trois collèges. Le dispositif des Espaces Seniors se complète par un service de restauration.
- 1999 : La Maison des Arts ouvre ses portes, les travaux de construction de l'Espace jeunesse commencent et le Contrat Municipal Étudiant est lancé afin d'aider financièrement les étudiants dans la poursuite de leurs études.
- 2000 : Marc Massion est élu maire de la Ville et Laurent Fabius prend la place de premier adjoint à la suite de sa nomination au gouvernement.
- 2001 : Marc Massion est réélu dès le premier tour avec 82 % des voix. L'Espace jeunesse est inauguré.
- 2003 : L'ensemble des écoles maternelles est informatisé.
- 2004 : Lancement du dispositif 1 élève / 1 ordi qui permet à chaque élève de CE2, CM1 et CM2 des écoles quevillaises de disposer gratuitement d'un ordinateur à son domicile, équipé de tous les logiciels éducatifs utilisés à l'école et choisis par les enseignants.
- 2005 : La crèche est agrandie pour devenir l'Ile aux Enfants.
- Le jeudi : Le château d'eau, qui était un emblème de la Ville, est détruit.
- 2008 : Marc Massion est réélu au poste de maire.
- 2008 : En lieu et place du château d'eau, une roseraie est réalisée. Elle mesure six hectares et contient près de deux-cents espèces de roses, la Ville inaugure la Roseraie à quelques pas de l'hôtel de ville. Elle compte plus de 280 variétés de roses, avec plus de 16 000 plants.
- 2009 : Les chantiers urbains des quartiers Matisse et Kennedy commencent.
- 2010 : La Ville participe au festival Normandie impressionniste avec une exposition présentée à la Maison des Arts. Les premiers arbres de la spirale du temps sont plantés par des écoliers dans le Bois Matisse.
- 2012 à 2019 : De nombreux travaux urbains voient le jour comme ceux du Père Jules, du quartier Kennedy et du Bois Matisse. Plusieurs projets solidaires naissent, c'est le cas du dispositif Encore+Ensemble ou Rendez-vous en terres jumelles qui permet aux jeunes quevillais de partir en voyage dans l'une des villes jumelées au Grand-Quevilly.
- 2020 : La liste « Grand-Quevilly, j'y tiens » de Nicolas Rouly obtient 80 % des suffrages au premier tour de l'élection municipale. Nicolas Rouly est élu maire le .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
Le Grand-Quevilly est jumelée avec[36] :
- Morondava (Madagascar) depuis 1964,
- Ness Ziona (Israël) depuis 1964,
- Laatzen (Allemagne) depuis ,
- Lévis (Canada) depuis 1969,
- Hinckley (Angleterre) depuis 1976.
La Ville organise différents projets autour du jumelage :
- La fête des 5 villes qui a lieu chaque année pendant les Bakayades,
- Le projet Rendez-vous en terres jumelles qui a permis a 10 jeunes de découvrir les 5 villes jumelées au Grand-Quevilly,
- Le jeu connecté des 7 familles Enfants de terres jumelles[37] distribué dans les écoles en ,
- Les échanges interculturels entre jeunes Quevillais.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38] - [Note 9].
En 2020, la commune comptait 26 034 habitants[Note 10], en augmentation de 3,01 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Établissements scolaires
- Crèche l'Île aux Enfants
- Crèche Delacroix (bâtiment écologique, inauguré en )
- École maternelle Césaire-Levillain
- École maternelle Anne-Frank
- École maternelle Jean-Cavaillès
- École maternelle Jean-Moulin
- École maternelle Charles-Calmette
- École maternelle Charles-Perrault
- École maternelle Louis-Pasteur
- École maternelle Jean-Zay
- École élémentaire Césaire-Levillain
- École élémentaire Jean-Moulin
- École élémentaire Jean-Cavaillès
- École élémentaire Maryse-Bastié
- École élémentaire Roger-Salengro
- École élémentaire Henri-Ribière
- École élémentaire Jean-Jaurès
- Collège Jean-Texcier
- Collège Claude-Bernard
- Collège Édouard-Branly
- Lycée Val-de-Seine (général, technologique et professionnel ; BTS ; Prépa.).
Sports
- Équipe de tennis de table nommé l'ALCL Grand-Quevilly. La section féminine du club évolue en Pro A depuis 2005 et a réussi l'exploit de remporter le titre de champion de France en 2007 face aux montpelliérains.
- Piscine municipale (3 bassins) rénovée en 2007, la ville possède également un club de natation sportive et synchronisée, l'Espadon de Grand-Quevilly (E.G.Q.), qui organise chaque année La nuit de l'eau.
- Judo-club, où se pratiquent le judo, la musculation et le fitness.
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année en juin ont lieu Les Bakayades qui se déroulent au parc des Provinces. C'est une série de concerts et de cinéma en plein air les week-ends.
Héraldique
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Le léopard signifie l'appartenance à la Normandie puisqu'il est issu des armes de la Normandie. La fasce est aux armes de la famille de Becdelièvre.
Culture locale et patrimoine
- Avenue des Provinces.
- Vue d'un immeuble sur la Roseraie.
- Les pics et un immeuble du quartier Kennedy
- Avenue René-Coty.
- Le bois Matisse.
Lieux et monuments
- La Roseraie
- La Grange du Grand Aulnay : La grange du Grand Aulnay fut bâtie sur un domaine en bord de Seine qui, comme son nom l'indique, était une aulnaie, terrain couvert d'aulnes ou vernes, généralement marécageux. Une aumône bien pauvre offerte en 1195 aux Hospices de Rouen par Richard Cœur de Lion. Seul le courage des religieux put faire fructifier ces terres. On y fit la culture de légumes, d'arbres fruitiers et même de vignes. Le domaine servit également à héberger les malades trop nombreux qui envahissaient les hospices de Rouen lors des famines, des guerres, des épidémies redoutables de choléra, de peste ou de lèpre. C'est ainsi que dans ce domaine fut construite une magnifique grange à la charpente si solide qu'elle résiste du XIIIe siècle à nos jours. C'est le développement du port qui la condamne en 1971 et la ville de Grand Quevilly en fait alors l'acquisition. Ce trésor est démonté puis transporté à l'orée de la forêt du Chêne à Leu. En 1974, la grange du Grand Aulnay devient une salle de réception que les Quevillais peuvent louer pour leurs célébrations. Elle est adaptée pour vos événements tels que : séminaires, mariages, expositions…
- Cimetière militaire : Le cimetière militaire britannique, ou cimetière Saint-Sever, situé à quelques mètres de Rouen et du stade Robert-Diochon, a été créé pendant la Première Guerre mondiale. 1 343 soldats de l'Empire britannique y sont enterrés. Entretenu par le ministère britannique des armées, il s'étend sur les communes du Petit-Quevilly et du Grand-Quevilly. Le , la reine Élisabeth II s'est rendue sur place pour rendre un hommage aux soldats britanniques.
- Le stand des Fusillés
- Église paroissiale Saint-Pierre
- Église Sainte-Bernadette, 58 rue Abbé-Lemire (1962). Architecte : Caron ; sculpteur-plasticien : Pierre Szekely ; peintres-verriers : Odette Ducarre et Vera Székely. L'église a été démolie en 2014, mais les objets de culte et les vitraux ont été transférés à l'église Sainte-Lucie.
- Centre culturel Marx-Dormoy (ancien hôtel de ville) (1937)[41]
- Maison pour contremaîtres et directeur due à Auguste Perret sur le site des Chantiers de Normandie (1922)
- Parc des Provinces (1997, récompensé aux Marianne d'Or
- La Roseraie et ses roses fleurissantes.
- Grange du Grand-Aulnay.
- Cimetière militaire.
- Stand des Fusillés.
- Église Saint-Pierre.
- Le parc des Provinces.
- Parc des expositions de Rouen.
- Zénith de Rouen, salle de concert (2001).
- Gaumont Grand-Quevilly, multiplexe (1999).
- Théâtre Charles-Dullin.
- Médiathèque François-Mitterrand.
- Maison des arts du Grand-Quevilly.
- Zénith.
- Cinéma Gaumont.
- Théâtre Dullin.
- Médiathèque.
- Maison des arts.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Bachelay, ancien député de la Seine-Maritime, fidèle au Parti socialiste
- David Boulanger, athlète français
- Franck Dubosc, humoriste et acteur, ancien élève du collège Bernard et lycées Val-de-Seine.
- Laurent Fabius, homme politique, député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime, maire du Grand-Quevilly pendant 5 ans.
- Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, poète
- Jean-Marc Lange, artiste
- Tony Larue (1904-1995), homme politique, ancien maire,
- Ugo Legrand, judoka français
- Gérard Lelièvre, athlète français
- Césaire Levillain, enseignant et résistant
- Marc Massion, maire du Grand-Quevilly jusqu'en 2020, ancien député puis sénateur
- Édouard Philippe, homme politique, ancien élève du collège Jean-Texcier.
- Philippe Torreton, acteur et homme politique, ancien élève du collège Édouard-Branly.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Charles Défosse, Esquisse historique sur les deux communes de Quevilly, près Rouen, Rouen, , 24 p. (OCLC 457496070)
- Martine Bekaert-Couvaud et Anne Moyon (préf. Marc Massion et Laurent Fabius), Grand-Quevilly : 1000 ans d'histoire, Luneray, Bertout, , 119 p. (ISBN 2-86743-403-3)
- Guy Pessiot, Histoire de l’agglomération rouennaise : la rive gauche, Rouen, éd. du P’tit Normand, , 287 p. (ISBN 978-2-906258-22-8, OCLC 463515558)
- Grand-Quevilly, PTC, coll. « Guides de ville », , 86 p. (ISBN 978-2-35038-010-0)
- Michel Croguennec, 1893-1987, Les Chantiers de Normandie, Rouen/Darnetal, Petit à petit, , 261 p. (ISBN 978-2-84949-136-2)
- Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 264 p., broché (ISBN 978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- ↑ Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- ↑ La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- ↑ Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
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- ↑ « La nouvelle vie de Laurent Fabius. De la mairie du Grand-Quevilly au Conseil constitutionnel : S'il achève son mandat de neuf ans au Conseil constitutionnel, Laurent Fabius quittera ses fonctions à 78 ans. Retour sur le long parcours d'un surdoué de la politique », 76 actu, (lire en ligne, consulté le ) « À 31 ans, Laurent Fabius devient adjoint au maire de Grand-Quevilly. L’année suivante, il est député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime et tisse progressivement son large réseau dans le département. Ministre du Budget en 1981, il passe ensuite à l’Industrie et à la recherche avant de devenir, à 37 ans, « le plus jeune Premier ministre de la République ». À Matignon, il est mis en cause puis relaxé dans l’affaire du sang contaminé ».
- ↑ « Municipales à Grand-Quevilly : le maire sortant Marc Massion raccroche après vingt ans de mandat : Arrivé dans l'équipe municipale en 1977, élu maire de Grand-Quevilly en 2000, Marc Massion ne se présentera pas aux élections municipales du mois de mars. Il fait le bilan de ses 20 ans de mandats sur France Bleu Normandie », France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Pascale Bertrand, « Nicolas Rouly candidat « naturel » à la mairie du Grand-Quevilly : Ancien président du Département et adjoint aux finances de Marc Massion, Nicolas Rouly est le candidat de la gauche en 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Voilà une commune où l’héritage politique se porte en bandoulière comme l’écharpe de maire, dans un mélange de fierté et de responsabilité ; celle de succéder ici à l’emblématique Tony Larue, au « commandeur » Laurent Fabius et aujourd’hui à Marc Massion, le pilier depuis vingt ans de ce bastion socialiste qui, à 84 ans, a décidé de passer le relais. Il présidera cependant le comité de soutien de Nicolas Rouly, successeur tout désigné ».
- ↑ Delphine Letainturier, « Municipales au Grand-Quevilly : Nicolas Rouly élu maire et les élus RN installés dans l’opposition : Le conseil municipal s’est réuni jeudi pour élire le maire et les adjoints. Les élus RN ont aussi marqué leur entrée », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Nicolas Rouly, le plus jeune président de Conseil général : Nicolas ROULY vient d’être élu président du Conseil général de Seine-Maritime. Il succède à Didier MARIE qui a démissionné afin de se consacrer à son nouveau poste de sénateur. Nicolas ROULY a été élu à la majorité de 44 voix, sous les applaudissements, en annonçant la poursuite des actions menées par la majorité. », Aménagement du territoire, Assemblée des départements de France, (consulté le ).
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- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 118-119.