Sport | Football |
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Création | 1933 |
Autre(s) nom(s) |
Division Interrégionale (1933-1970) National (1970-1972) Division 2 (1972-2002) |
Organisateur(s) | LFP |
Éditions | 84 (2022-2023) |
Périodicité | Annuelle |
Lieu(x) | France |
Participants | 20 (18 en 2024-25) |
Statut des participants | Professionnel |
Site web officiel | Ligue2.fr |
Tenant du titre | Le Havre AC |
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Plus titré(s) | Le Havre AC (6) |
Meilleur(s) buteur(s) | Jean-Pierre Orts (182) |
Plus d'apparitions | Alexandre Bonnet (499) |
Ligue 2 2023-2024
Le Championnat de France de football de Ligue 2 (ou Ligue 2 BKT pour des raisons de sponsoring avec BKT[Note 1]) est la deuxième division du championnat de football professionnel en France. Cette compétition constituant l'antichambre de la Ligue 1, est organisée, comme cette dernière, par la Ligue de football professionnel (LFP).
Appelé « Division 2 » (D2) de 1972 jusqu'en 2002, la LFP annonce via un communiqué, en avril 2016, que la Ligue 2 s'appellera « Domino's Ligue 2 » à partir de la saison 2016-2017 et ce pendant quatre saisons, à la suite du contrat de parrainage réalisé avec la chaîne de pizzerias Domino's Pizza[1]. À partir de la saison 2020-2021, un nouveau contrat avec l'entreprise BKT (ex-Coupe de la Ligue) donne naissance au nom « Ligue 2 BKT » pour quatre saisons[2].
Le Havre AC est le club le plus couronnés de la compétition avec six titres. Le Havre AC est l'actuel tenant du titre, depuis son sacre lors de l'édition 2022-2023 du championnat. Le club en ayant disputé le plus grand nombre d'éditions est le Havre AC (47 en 2022-2023).
Histoire
Les débuts (1933-1939)
1933-1934 : Red Star Olympique 1934-1935 : CS Metz 1935-1936 : FC Rouen 1936-1937 : RC Lens 1937-1938 : Le Havre AC 1938-1939 : Red Star Olympique |
La Division 2 est créée en 1933, un an après la Division 1. 23 clubs répartis en deux groupes (14 au Nord et 9 au Sud) prennent part à cette première édition. Parmi ces clubs, six sont relégués de la D1 en 1932-1933 qui passe de 20 à 14 clubs tandis que les autres sont des clubs « néoprofessionnels ».
On notera la présence de certains clubs hostiles au statut professionnel un an plus tôt tels le RC Strasbourg, l'Amiens AC, Le Havre AC et le RC Roubaix notamment. Cette première édition est également marquée par le premier abandon ; le FAC Nice déclarant un « forfait général » en cours de championnat. Paradoxalement, le record d'affluence en championnat de France (D1 et D2 confondues) est établi le pour une rencontre de D2 entre le FC Rouen et Le Havre AC : 16 040 spectateurs payants.
Un record de recettes fut aussi établi sur un match de D2 : 114 000 francs déposés aux guichets lors de la rencontre Red Star-FC Rouen le [3]. Cette saison 1933-1934 est d'ailleurs celle de tous les records pour la D2 avec 54 buts inscrits par Jean Nicolas (FC Rouen) en seulement 24 matchs. À l'issue du championnat en deux groupes, des phases finales furent organisées pour désigner un vainqueur du championnat ainsi que pour la promotion en Division 1. Le , le Red Star accueille Alès et s'impose 3 buts à 2 lors de la toute première finale qui décerna le tout premier titre de D2[4]. Ces deux clubs sont directement promus en D1 ; deux autres clubs furent également promus lors cette saison (en raison d'un passage de 14 à 16 clubs en D1).
Quatre clubs (les deuxièmes et troisièmes de chaque groupe) furent invités à disputer les barrages. Le FC Rouen qui jouait pour une promotion directe du deuxième de chaque groupe (le FCR eu terminé deuxième du groupe Nord) décida de ne pas prendre part à ces barrages. Il resta alors trois clubs en lice : le RC Strasbourg, le FC Mulhouse et l'AS Saint-Étienne qui s'affrontèrent entre le 13 mai et le 10 juin en match de poules aller-retour. À l'issue de ces matchs, Strasbourg et Mulhouse reportèrent leur billet pour une promotion directe dans l'élite[4].
Afin d'éviter de possible abandons (en cours de saison), les clubs trop déficitaires à l'issue de la saison 1933-1934 furent exclus des compétitions professionnelles, notamment Hyères FC, AS Monaco, Deportivo Bordeaux et AS Béziers qui quittèrent ainsi l'échelon professionnel et la D2 se retrouva avec 16 clubs, comme en D1. Malgré ces précautions, la saison 1934-1935 fut marquée par l'abandon en cours de saison des Parisiens du Club français (2 décembre) et des Malouins de l'US Saint-Servan (3 février)[5] tandis que le SC Nîmes renonça à son statut professionnel en fin de saison.
La situation se stabilisa la saison suivante avec la création d'une D3 centrée principalement sur la Picardie mais qui se compliqua à la suite de l'arrêt de ce championnat au printemps 1937. 31 clubs se retrouvèrent alors obligés d'évoluer en D2 mais les abandons de cinq d'entre eux limitèrent finalement ce nombre à 26. Au lieu de mettre en place deux groupes, la commission des compétitions de la FFF mit en place une épreuve en deux phases. La première phase consistait à regrouper les 26 clubs en lice dans quatre groupes. Les quatre premiers de chaque groupe furent ensuite qualifiés pour disputer un nouveau championnat à seize clubs en match aller-retour qui débuta fin novembre.
Les clubs non qualifiés pour cette phase disputèrent un autre championnat similaire à une D3. Un nombre record d'abandons fut enregistré à la fin de la saison 1937-38 permettant à la FFF de remettre en place un championnat à poule unique avec 22 clubs en compétition. La Seconde Guerre mondiale mit un terme à ces compétitions entre 1939 et 1945.
Le championnat fermé (1945-1970)
Depuis qu'il y a eu la création du professionnalisme en France; jusqu'en 1970, les clubs classés derniers en D2 n'étaient pas relégués à l'échelon inférieur. Professionnels et amateurs évoluaient dans deux mondes séparés. En revanche, pour compenser les abandons qui se multipliaient dans les années 1960, la Ligue vota le statut professionnel pour les quelques clubs issus du monde amateur. Certains clubs refusèrent toutefois de franchir ce cap, comme Dijon ou encore le Gazélec d'Ajaccio.
Le championnat « ouvert » (1970-1993)
La séparation entre amateurs et professionnels disparut en 1970 à la suite de la réforme des compétitions opérée par la FFF et la Ligue. La D2 devint ainsi ouverte, c'est-à-dire accessible aux clubs professionnels, semi-professionnels ou amateurs. La D2 prit alors le nom de « National », afin d'éviter l'utilisation de nom étrangers, « Open » étant d'abord envisagé[6]. Les trois premiers de chaque groupe de CFA furent ainsi promus en D2 à l'issue de la saison 1969-1970 ainsi que 19 autres clubs sélectionnés sur dossier par la FFF et la Ligue. Trois groupes régionaux de seize clubs furent ainsi mis en place pour la saison 1970-1971. On conservait à l'époque trois groupes durant deux saisons, puis on réduisait à deux groupes de 18 clubs dès 1973.
Statut professionnel obligatoire (1993-2010)
Une nouvelle réforme des compétitions modifia la donne en D2 à partir de 1993. Le groupe unique et le statut professionnel furent rétablis. Toutefois, les derniers à l'issue de chaque saison furent relégués à l'étage inférieur tandis que les promus issus du National furent dotés automatiquement, après passage devant la DNCG, du statut professionnel.
Un championnat de plus en plus médiatisé (depuis 2011)
Lors de la saison 2016-2017, le 3e n'est plus promu directement mais doit passer par des barrages, face au 18e de Ligue 1. Le 18e de Ligue 2 n'est également plus relégué directement, mais il affronte le 3e de National en barrages. Depuis la saison 2017-2018, deux nouveaux matchs de barrage ont lieu auparavant : le premier oppose les équipes placées à la 4e et 5e place de la Ligue 2 en match simple, l'équipe classée 3e affronte ensuite le vainqueur, en match simple également. Le vainqueur de ce match dispute alors le barrage aller-retour contre l'équipe de l'élite.
Lors de la saison 2019-2020, les barrages sont supprimés en raison de la crise du COVID-19, et le championnat est arrêté après 28 journées.
Depuis 2019, de plus en plus de clubs de Ligue 2 sont rachetés par des investisseurs étrangers, car le championnat français est très prisé pour son côté central en Europe, et réputé pour sa formation[7].
Lors de la saison 2022-2023, les barrages sont supprimés en raison du passage de la Ligue 1 à 18 clubs. Pendant les saisons 2022-2023 et 2023-2024, 4 clubs sont relégués en National, pour que la Ligue 2 passe également à 18 clubs[8]. Durant cette même saison, plus de la moitié des clubs participants ont un passé récent en Ligue 1, ce qui montre la difficulté à se maintenir dans l'élite.
Palmarès
Le Havre AC est le club le plus titré avec six victoires, suivi de l’AS Nancy-Lorraine avec cinq victoires puis du Lille OSC, de l'OGC Nice, du RC Lens et du FC Metz avec quatre victoires.
Par saison
- Légende
- Club en gras : club désigné champion, éventuellement vainqueur du match entre premiers des deux groupes.
- (entre parenthèses) : nombre de titres à cette date.
- * : Titre partagé entre plusieurs clubs.
Par club
Rang | Clubs | Titre(s) | Saison(s) |
---|---|---|---|
1 | Le Havre AC | 6 | 1938, 1959, 1985, 1991, 2008 , 2023 |
2 | AS Nancy Lorraine | 5 | 1975, 1990, 1998, 2005, 2016 |
3 | OGC Nice | 4 | 1948, 1965, 1970, 1994 |
LOSC Lille | 4 | 1964, 1974, 1978, 2000 | |
RC Lens | 4 | 1937, 1949, 1973, 2009 | |
FC Metz | 4 | 1935, 2007, 2014, 2019 | |
7 | Montpellier HSC | 3 | 1946, 1961, 1987 |
Olympique lyonnais | 3 | 1951, 1954, 1989 | |
AS Saint-Étienne | 3 | 1963, 1999, 2004 | |
RC Strasbourg | 3 | 1977, 1988, 2017 | |
Toulouse FC | 3 | 1982, 2003, 2022 | |
12 | Red Star FC | 2 | 1934, 1939 |
Grenoble Foot 38 | 2 | 1960, 1962 | |
Angers SCO | 2 | 1969, 1976 | |
Stade rennais FC | 2 | 1956, 1983 | |
FC Sochaux-Montbéliard | 2 | 1947, 2001 | |
AC Ajaccio | 2 | 1967, 2002 | |
Valenciennes FC | 2 | 1972, 2006 | |
SM Caen | 2 | 1996, 2010 | |
SC Bastia | 2 | 1968, 2012 | |
Stade de Reims | 2 | 1966, 2018 | |
ES Troyes AC | 2 | 2015, 2021 | |
FC Rouen | 2 | 1936, 1982 | |
24 | Nîmes Olympique | 1 | 1950 |
Stade français | 1 | 1952 | |
Toulouse FC (1937) | 1 | 1953 | |
CS Sedan Ardennes | 1 | 1955 | |
Olympique d'Alès | 1 | 1957 | |
Paris Saint-Germain | 1 | 1971 | |
FC Gueugnon | 1 | 1979 | |
AJ Auxerre | 1 | 1980 | |
Stade brestois 29 | 1 | 1981 | |
Tours FC | 1 | 1984 | |
Racing Colombes 92 | 1 | 1986 | |
Girondins de Bordeaux | 1 | 1992 | |
FC Martigues | 1 | 1993 | |
Olympique de Marseille | 1 | 1995 | |
La Berrichonne de Châteauroux | 1 | 1997 | |
Évian Thonon Gaillard FC | 1 | 2011 | |
AS Monaco | 1 | 2013 | |
FC Lorient | 1 | 2020 |
Organisation
Format de la compétition
L'organisation et la gestion du Championnat de France de Ligue 2 sont confiées à la Ligue de football professionnel (LFP), qui décerne le titre de champion de France de Ligue 2 au club qui termine en tête du classement à l'issue de la dernière journée du championnat.
À l'issue de la saison 2016-2017, seules les deux meilleures équipes étaient promues en Ligue 1 et les deux dernier du classement étaient rétrogradés en National[9]. Le 3e devait jouer un match de barrage aller-retour contre le 18e de Ligue 1 pendant que le 18e de Ligue 2 affrontait le 3e de National.
À partir de la saison 2017-2018, de nouvelles règles voient le jour : les 3e à 5e disputent les "matchs de barrages" :
- Le match 1 oppose le 4e au 5e (chez le 4e) ;
- Le match 2 oppose le 3e au gagnant du match 1 (chez le 3e).
Ces matchs se déroulent en aller simple. Le gagnant du match 2 affronte le 18e de Ligue 1 en match aller-retour.
C'est la commission d’organisation des compétitions (également organisatrice des matchs de Ligue 1) qui assure l’organisation ainsi que l'homologation des matchs.
Barrages de Ligue 2 - Match 1 | Barrages de Ligue 2 - Match 2 | Barrages Ligue 1 | ||||||||||||||
Vainqueur du Match 2 | ||||||||||||||||
16e de Ligue 1 | ||||||||||||||||
3e de Ligue 2 | ||||||||||||||||
Vainqueur du Match 1 | ||||||||||||||||
4e de Ligue 2 | ||||||||||||||||
5e de Ligue 2 | ||||||||||||||||
Jusqu'en 2020, les clubs de Ligue 2 participent à la Coupe de la Ligue, avec les clubs de Ligue 1 ainsi que les clubs de National sous statut professionnel. A l'issue de l'édition 2019-2020, la compétition est supprimée.
Avec le passage de la Ligue 1 à 18 clubs à partir de la saison 2023-2024, l’exercice 2022-2023 de Ligue 2 va être marqué par un nouveau système des montées-descentes entre la Ligue 1 et la Ligue 2 d’une part et la Ligue 2 et le National de l’autre.
À l’issue de la dernière journée de championnat[10] :
- Les 2 premiers clubs de Ligue 2 sont promus sous réserve qu’ils satisfassent aux conditions de participation de Ligue 1 fixées au Titre 1 du Règlement Administratif
- Les 4 derniers clubs de Ligue 2 sont relégués.
- Les 2 premiers clubs de National 1 sont promus sous réserve qu’ils satisfassent aux conditions de participation de Ligue 2 fixées au Titre 1 du Règlement Administratif.
4 clubs de Ligue 1 étant relégués à l'issue de la saison 2022-2023, la Ligue 2 se maintient à 20 clubs pour la saison 2023-2024.
La saison 2023-2024 verra la Ligue 2 suivre le modèle de la Ligue 1 concernant le nombre de clubs. Les deux derniers de la Ligue 1 seront relégués en Ligue 2 (remplacés par les deux premiers de Ligue 2), tandis que les quatre derniers de Ligue 2 descendront en National 1, ce qui permettra le passage à 18 clubs dans la 2e division française.
À partir de la saison 2024-2025, la Ligue 2 observera à l'issue de chaque saison, 2 promotions et 2 relégations.
Identité visuelle
- Logo entre 1998 et 2002.
- Logo entre 2008 et 2016.
- Logo entre 2016 et 2020.
- Logo depuis 2020.
Diffusion du championnat à la télévision
Outre quelques diffusions isolées sur Canal + notamment dès le milieu des années 1980, c'est TV Sport qui diffusa les premiers matchs de D2 de façon régulière en 1991. Eurosport prit le relais en mars 1993. Canal+ diffusa également une rencontre par journée via le paiement à la séance de 1996 à 2000. Eurosport ne souhaita pas monter son offre afin de conserver ses deux matchs par journée.
Numericable a profité d'une l'opportunité pour acheter ces droits et diffuse désormais plusieurs matchs de Ligue 2 à l'occasion de chaque journée de championnat avec un direct et des replays (soit matchs en différés car les parties ont toutes lieu en même temps (généralement le vendredi). Eurosport conserve la diffusion de l'affiche du lundi.
Pour les saisons 2008-2009 et 2009-2010, le championnat fut diffusé sur Ma Chaîne Sport, Ligue 2 Multicanaux et Eurosport. En 2010-2011, la Ligue 2 est diffusée uniquement par Eurosport avec le match du lundi. Lors de la saison 2011-2012, CFoot diffusa 9 des 10 rencontres et Eurosport garda son match du lundi soir à 20h30.
Dès la saison 2012-2013 et pour quatre saisons, c'est BeIN Sports qui s'investit dans le football hexagonal en rachetant des droits pour la Ligue 2. Elle diffuse un match le vendredi à 18h45 (les autres rencontres étant couvertes en multiplex) et un match le samedi à 14h. Eurosport conserve son match pour le lundi soir. Après une réunion entre les présidents des clubs de Ligue 2, la LFP et BeIN Sports, les rencontres du vendredi soir ont été remises à 20 heures après que le Collectif SOS Ligue 2 a manifesté son mécontentement des horaires du vendredi à 18h45 pendant toute la première partie de saison[11].
À partir de la saison 2016-2017 et ce jusqu'en 2019-2020, BeIN Sports garde l'intégralité de la L2 avec un match le samedi après-midi décalé à 15 h au lieu de 14 h et son traditionnel multiplex du vendredi soir (20 h) avec un match directeur. Le match du lundi a été cette fois racheté par Canal+, raflant la mise à Eurosport. La LFP récupère ainsi 22 millions d'euros pour cet appel d'offres.
Dès la saison 2020-2021, Mediapro obtient les droits de diffusion des matchs du samedi 19h en multiplex et en intégralité. beIN Sports rafle ceux des 2 meilleures rencontres du samedi 15h et du lundi 20h45 (auparavant diffusée sur Eurosport puis Canal+Sport). Mais à la suite de l'affaire Mediapro, les droits sont rendus en décembre. Ils seront récupérés par Canal+, qui les sous-licence à beIN Sports en février.
À l'été 2021, Amazon Prime Video récupère les lots de Ligue 1 et Ligue 2 rendus par Mediapro et passe un accord avec la chaîne L'Équipe pour diffuser pendant la saison 2021-2022 le multiplex du samedi 19h en clair[12]. Cet accord concerne également les rencontres du multiplex, proposées en intégralité et gratuitement sur la plateforme OTT L'Équipe live jusqu'à la 10ème journée, où elles seront diffusées ensuite sur Prime Video.
Lors de la saison 2022-2023, la chaîne L'Équipe diffuse la meilleure affiche du samedi 19h[13]. Le multiplex ainsi que l'intégralité de ses matchs, sauf celui de L'Équipe, sont diffusés sur Prime Video.
Stades
La Commission des stades de la Ligue de football professionnel demande que chaque club évoluant en Ligue 2 dispose d’enceintes confortables, accueillantes et sûres. Afin de répondre à ces exigences, un certain nombre de règles a été établi[14].
Stade François-Coty
(Ajaccio)Stade de la Licorne
(Amiens)Parc des Sports d'Annecy
(Annecy)Stade de l'Abbé-Deschamps
(Auxerre)Stade Armand-Cesari
(Bastia)Stade Francis-Le Blé
(Brest, pour l'US Concarneau)Stade du Moustoir
(Lorient, pour l'US Concarneau)Stade Marcel-Tribut
(Dunkerque)Stade de Roudourou
(Guingamp + l'US Concarneau)Stade Francis-Le-Basser
(Laval)Nouste Camp
(Pau)Stade Robert-Diochon
Quevilly (Le Petit-Quevilly)Stade Paul-Lignon
(Rodez)Stade de l'Aube
(Troyes)Stade du Hainaut
(Valenciennes)
Statistiques
Évolution du nombre de buts marqués chaque saison
En ne prenant en compte que les saisons à 20 clubs (système actuel) :
Total de 20 795 buts en 23 saisons (2021-2022 inclus) soit 866 buts de moyenne chaque saison
Meilleurs buteurs
Les équipes qui ont compté le plus grand nombre de meilleur buteur du championnat sont le FC Rouen et Le Havre AC à huit reprises.
Note : En 1970-1971 et 1971-1972, il y eut trois groupes et de 1972-1973 à 1992-1993, il y eut deux groupes.
Année | Buts | Buteurs | Clubs |
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1934 | 54 buts | Jean Nicolas | FC Rouen |
1935 | 30 buts | Jean Nicolas | FC Rouen (2) |
1936 | 45 buts | Jean Nicolas | FC Rouen (3) |
1937 | 30 buts | Viktor Spechtl | RC Lens |
1938 | 29 buts | Hugo Lammana | CA Paris |
1939 | 39 buts | Harold Newell Fernand Planquès | US Boulogne CO Toulouse FC |
Seconde Guerre mondiale | |||
1946 | 27 buts | Guy Campiglia | SCO Angers |
1947 | 45 buts | Jozef « Pépi » Humpal | FC Sochaux |
1948 | 28 buts | Henri Arnaudeau | FC Girondins de Bordeaux |
1949 | 41 buts | Camille Libar | FC Girondins de Bordeaux (2) |
1950 | 27 buts | Edmond Haan | Nîmes Olympique |
1951 | 23 buts | Thadée Cisowski | FC Metz |
1952 | 34 buts | Egon Jönsson | Stade français |
1953 | 27 buts | Bror Mellberg | Toulouse FC (2) |
1954 | 36 buts | Jean Courteaux | RC Paris |
1955 | 40 buts | Petrus van Rhijn | US Valenciennes-Anzin |
1956 | 32 buts | Petrus van Rhijn | US Valenciennes-Anzin (2) |
1957 | 27 buts | Fernand Devlaminck | Lille OSC |
1958 | 29 buts | Egon Jönsson | FC Nancy |
1959 | 31 buts | Petrus van Rhijn | Stade français (2) |
1960 | 29 buts | Claude Corbel | FC Rouen (4) |
1961 | 28 buts | Casimir Koza | RC Strasbourg |
1962 | 21 buts | Serge Masnaghetti | US Valenciennes-Anzin |
1963 | 24 buts | Ernesto Gianella | AS Béziers |
1964 | 21 buts | Abderrahmane Soukhane | Le Havre AC |
1965 | 22 buts | Antoine Groschulski | Red Star Olympique Audonien |
1966 | 30 buts | Pierre Ferrazzi | FC Grenoble |
1967 | 23 buts | Etienne Sansonetti | SEC Bastia |
1968 | 26 buts | Jacques Bonnet | Olympique avignonnais |
1969 | 55 buts | Gérard Grizzetti | AS Angoulême |
1970 | 21 buts | Robert Blanc | AS Nancy-Lorraine |
1971 | 20 buts 20 buts 20 buts | Nord : Yves Triantafilos Centre : Robert Blanc Sud : Emmanuel Koum | US Boulogne CO (2) Limoges FC AS Monaco FC |
1972 | 20 buts 28 buts 40 buts | Gr. A : Pierre Pleimelding Gr. B : Joseph Yegba Maya Gr. C : Marco Molitor | Troyes AF US Valenciennes-Anzin (2) RC Strasbourg (2) |
1973 | 21 buts 31 buts | Gr. A : Eugeniusz Faber Gr. B : Gérard Tonnel | RC Lens (2) Troyes AF (2) |
1974 | 26 buts 24 buts | Gr. A : Erwin Wilczek Gr. B : Nestor Combin | US Valenciennes-Anzin (3) Red Star FC (2) |
1975 | 25 buts 28 buts | Gr. A : Georg Tripp Gr. B : Joaquim Martínez | Stade lavallois AS Nancy-Lorraine (2) |
1976 | 22 buts 25 buts | Gr. A : Bojidar Antić Gr. B : Marc Berdoll | SM Caen SCO Angers (2) |
1977 | 30 buts 24 buts | Gr. A : Delio Onnis Gr. B : Albert Gemmrich | AS Monaco FC (2) RC Strasbourg (3) |
1978 | 19 buts 23 buts | Gr. A : Pierre Giudicelli Gr. B : Jean-Claude Garnier Gr. B : Pierre-Antoine Dossevi | Olympique Alès USL Dunkerque FC Tours |
1979 | 24 buts 26 buts | Gr. A : Antoine Trivino Gr. B : Patrick Martet | FC Gueugnon Stade Brestois |
1980 | 16 buts 19 buts | Gr. A : Alain Polaniok Gr. A : Bernard Ferrigno Gr. B : Jacky Vergnes Gr. B : Robert Pintenat | Stade de Reims FC Tours (2) Montpellier PSC Toulouse FC (3) |
1981 | 32 buts 22 buts | Gr. A : Robert Pintenat Gr. B : Marcel Campagnac | Toulouse FC (4) Sporting Club Abbeville |
1982 | 18 buts 25 buts | Gr. A : Marc Pascal Gr. B : Žarko Olarević Gr. B : Issicka Ouattara | Olympique de Marseille Le Havre AC (2) FC Mulhouse |
1983 | 28 buts 18 buts | Gr. A : Wlodzimierz Lubanski Gr. B : Christian Dalger | US Valenciennes-Anzin (4) Sporting Toulon Var |
1984 | 23 buts 23 buts | Gr. A : Mario Relmy Gr. B : Omar da Fonseca | Limoges FC (2) FC Tours (3) |
1985 | 27 buts 28 buts | Gr. A : John Eriksen Gr. B : Jorge Domínguez | FC Mulhouse (2) OGC Nice |
1986 | 22 buts 29 buts | Gr. A : Jean-Marc Valadier Gr. B : Eugene N'Goy Kabongo | Montpellier PSC (2) RC Paris (2) |
1987 | 22 buts 21 buts | Gr. A : Zvonko Kurbos Gr. B : Gaspard N'Gouete | FC Mulhouse (3) SEC Bastia (2) |
1988 | 18 buts 26 buts | Gr. A : Jean-Pierre Orts Gr. A : Stéphane Paille Gr. B : Patrick Martet | Olympique lyonnais FC Sochaux (2) FC Rouen (5) |
1989 | 22 buts 27 buts | Gr. A : Roberto Cabañas Gr. B : Robby Langers | Stade Brestois (2) US Orléans |
1990 | 26 buts 21 buts | Gr. A : Didier Monczuk Gr. B : Jean-Pierre Orts | RC Strasbourg (4) FC Rouen (6) |
1991 | 23 buts 19 buts | Gr. A : Didier Monczuk Gr. B : Christophe Lagrange | RC Strasbourg (5) SCO Angers (3) |
1992 | 22 buts 21 buts | Gr. A : Jean-Pierre Orts Gr. B : Didier Monczuk | FC Rouen (7) RC Strasbourg (6) |
1993 | 21 buts 18 buts | Gr. A : Franck Priou Gr. B : Jean-Pierre Orts | AS Cannes FC Rouen (8) |
1994 | 27 buts | Yannick Le Saux | Saint-Brieuc |
1995 | 31 buts | Tony Cascarino | Olympique de Marseille (2) |
1996 | 30 buts | Tony Cascarino | Olympique de Marseille (3) |
1997 | 23 buts | Samuel Michel | FC Sochaux (3) |
1998 | 20 buts | Réginald Ray | Le Mans UC |
1999 | 20 buts | Hamed Diallo | Stade lavallois (2) |
2000 | 17 buts | Amara Traoré | FC Gueugnon (2) |
2001 | 21 buts | Francileudo Santos | FC Sochaux (4) |
2002 | 18 buts | Hamed Diallo | Amiens SC |
2003 | 20 buts | Cédric Fauré | Toulouse FC (5) |
2004 | 17 buts | David Suarez | Amiens SC (2) |
2005 | 24 buts | Bakari Koné | FC Lorient |
2006 | 16 buts | Jean-Michel Lesage Steve Savidan | Le Havre AC (3) Valenciennes FC (5) |
2007 | 18 buts | Jean-Michel Lesage Kandia Traoré | Le Havre AC (4) Le Havre AC (5) |
2008 | 28 buts | Guillaume Hoarau | Le Havre AC (6) |
2009 | 18 buts | Grégory Thil | US Boulogne CO (3) |
2010 | 21 buts | Olivier Giroud | Tours FC (4) |
2011 | 23 buts | Sebastián Ribas | Dijon FCO |
2012 | 15 buts | Cédric Fauré | Stade de Reims (2) |
2013 | 23 buts | Mustapha Yatabaré | EA Guingamp |
2014 | 24 buts | Mathieu Duhamel Andy Delort | SM Caen (2) Tours FC (5) |
2015 | 18 buts | Mickaël Le Bihan | Le Havre AC (7) |
2016 | 21 buts | Famara Diédhiou | Clermont Foot |
2017 | 23 buts | Adama Niane | ESTAC Troyes (3) |
2018 | 23 buts | Umut Bozok | Nîmes Olympique |
2019 | 27 buts | Gaëtan Charbonnier | Stade Brestois 29 (3) |
2020 | 20 buts | Tino Kadewere | Le Havre AC (8) |
2021 | 22 buts | Mohamed Bayo | Clermont Foot 63 (2) |
2022 | 20 buts | Rhys Healey | Toulouse FC (6) |
2023 | 23 buts | Georges Mikautadze | FC Metz (2) |
Records généraux
- Nombre de points n'ayant pas suffi pour accéder à l'élite :
- 77 points (championnat à 22 clubs) : Toulouse FC (Saison 1994-1995, soit 1,833 point par match).
- 72 points (championnat à 22 clubs) : Stade lavallois (Saison 1995-1996, soit 1,71 point par match).
- 71 points (championnat à 20 clubs) : ESTAC Troyes (Saison 2018-2019, soit 1,87 point par match).
- 128 buts : en 40 matchs, le record de buts en une saison de Division 2 (SCO Angers en 1968-1969).
- 119 buts : en 34 matchs, le record de buts en une saison de Division 2 (FC Rouen en 1935-1936).
- + 86 : la meilleure différence de buts obtenue sur une saison de Division 2 (FC Rouen en 1935-1936).
- 87 : record de buts encaissés par une équipe de Division 2 (Bourg-en-Bresse 01 en 2017-2018).
- 39 : record de buts encaissés par une équipe de Division 2 à domicile (Bourg-en-Bresse 01 en 2017-2018).
- 55 buts : le nombre de buts marqués en une saison par Gérard Grizzetti (Attaquant de l'AS Angoulême en 1969).
- 20 : record passes décisives pour un joueur : Zinedine Ferhat avec Le Havre AC en 2017-2018 et Branco van den Boomen avec le Toulouse FC en 2021-2022.
- 21 : le record de matchs nuls réalisé pendant la saison 2014-2015 par le Stade Lavallois.
- 32 : record de matchs consécutifs sans défaites réalisé par le CS Sedan (1954-1955) et Le Havre AC (2022-2023)
- 23 : record du plus faible nombre de points pour une équipe dernière dans cette division (20 clubs) : FC Sète en 2005-2006, le Tours FC en 2017-2018 et LB Châteauroux en 2020-2021.
- 28 : record du plus grand nombre de victoires pour une équipe dans cette division (20 clubs) : Stade de Reims en 2017-2018.
- 39 : record du plus grand nombre de points pour une équipe dernière dans cette division (20 clubs) : SC Bastia en 2009-2010.
- 19 buts encaissés : record de la meilleure défense de l'histoire de la ligue 2 (20 clubs) :AC Ajaccio en 2021-2022 et Le Havre AC en 2022-2023.
- 33 414 : record du nombre de minutes disputés par un joueur dans cette division (Eugène Ekobo)[15]
- Buteurs les plus rapides du championnat :
- Rémi Maréval : 8 secondes : but le plus rapide de l'histoire de la Ligue 2 a été marqué le par le Nantais Rémi Maréval face au Nîmes Olympique. Après 8 secondes de jeu, le ballon a franchi la ligne de but de Nicolas Puydebois[16],[17].
- Xavier Chavalerin est le deuxième buteur le plus rapide avec le Red Star puisqu'il ouvre le score après 11 secondes de jeu contre Niort lors de la 27e journée du championnat 2016-2017.
- Anthony Deroin est le troisième buteur le plus rapide de cette division, avec le Stade Malherbe Caen, en marquant un but au bout de 12 secondes, contre Libourne-Saint-Seurin lors de la dernière journée de la saison 2006-2007[18].
- Grégory Thil avec le maillot de l'AS Beauvais est le quatrième buteur le plus rapide de cette division avec un but en 14 secondes (22 mars 2002, 33e journée, Caen-Beauvais 3-2).
Record du nombre de montées chez les entraîneurs
Voici la liste des entraîneurs ayant cumulé le plus de montées en première division depuis l'instauration de la poule unique en 1993-1994[19] :
Rang | Entraîneur | Montées | Clubs |
---|---|---|---|
1 | Jean-Marc Furlan | 5 | ESTAC Troyes (3), Stade brestois 29 (1), AJ Auxerre (1) |
2 | Christian Gourcuff | 3 | FC Lorient (3) |
3 | 12 entraîneurs | 2 |
Notes et références
Notes
- ↑ La Ligue 2 porte les noms successifs de Domino's Pizza (2016-2020) et BKT (2020-2028) dans le cadre de contrats de naming.
- ↑ Militant pour une promotion directe du second, les dirigeants du FC Rouen refusent de participer aux barrages de montée organisés par la fédération, auxquels Nicolas et Rio, retenus pour la Coupe du monde 1934, ne peuvent participer.
- ↑ En 1955, le Red Star Olympique n'est pas admis en première division pour cause de tricherie (tentative de corruption sur l'entraîneur montpelliérain Tomazover).
- ↑ En 1970, l’Olympique avignonnais n’est pas promu car il n'offre pas les garanties financières nécessaires à son accession au niveau supérieur.
- ↑ Le FC Gueugnon refuse en 1979 le passage au statut professionnel et donc l'accession en Division 1.
- ↑ La DNCG refuse la montée à l'Olympique de Marseille en 1995 pour raisons financières.
- ↑ Après les deux matchs de barrage contre Lorient (2-1 puis 0-0).
- ↑ AC Ajaccio a été battu par le Toulouse FC lors du barrage pour la promotion-relégation entre Ligue 1 et Ligue 2 dans la saison 2017-18.
- ↑ L'ES Troyes AC a été éliminé lors de la phase de barrages par le RC Lens, lui-même éliminé par le Dijon FCO, 18e de Ligue 1.
- ↑ Avec la pandémie de Covid-19 en France la LFP a décidé de ne faire monter que les deux premiers de Ligue 2, aucun barrage ne pouvant être disputé.
- ↑ Toulouse FC a été battu par le FC Nantes lors du barrage pour la promotion-relégation entre Ligue 1 et Ligue 2 dans la saison 2020-21.
- ↑ Après sa victoire en match play-off contre Sochaux (vainqueur du Paris FC au tour précédent) 5 tirs au but à 4 sur le score de 0-0, puis les deux matchs de barrage contre Saint-Etienne le 26 mai à Auxerre (1-1) et le 29 au stade Geoffroy-Guichard (1-1 après prolongation et 5 tirs au but à 4).
- ↑ En raison de la réduction du nombre d'équipes en L1, il n'y a que deux clubs promus.
Références
- ↑ « Coup d'envoi pour la Domino's Ligue 2 », sur lfp.fr, .
- ↑ « SIGNATURE D'UN ACCORD MAJEUR DE NAMING ENTRE LA LIGUE 2 ET BKT », sur lfp.fr, (consulté le ).
- ↑ Almanach 1934-1935 du magazine Football, p. 9.
- 1 2 Almanach 1934-1935 du magazine Football, p. 76.
- ↑ Almanach 1935-1936 du magazine Football, p. 95.
- ↑ Tony Arbona, « National - Nouveau-né plein de qualités », Football Magazine, no 132, , p. 43-44.
- ↑ Kévin Veyssière, « Pourquoi la Ligue 2 intéresse t-elle tans les investisseurs étrangers ? », sur footballclubgeopolitics.fr, (consulté le )
- ↑ « La LFP adopte le passage à 18 clubs en Ligue 2 à partir de la saison 2024/2025 », sur L'Équipe (consulté le )
- ↑ Romain Lafabregue, « Football : il n'y aura plus que deux descentes de Ligue 1 en Ligue 2 », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- ↑ « Statuts et Règlements », sur LFP (consulté le )
- ↑ Communiqué Ligue 2 : Modification des horaires.
- ↑ « Retrouvez le multiplex de la Ligue 2 sur la chaîne L'Équipe », sur lequipe.fr, (consulté le )
- ↑ « La chaine L'Équipe diffusera un match en intégralité de L2 par journée la saison prochaine », sur lequipe.fr, (consulté le )
- ↑ Recommandations de la Commission des stades, sur lfp.fr.
- ↑ « Actus », sur Clermont Foot (consulté le ).
- ↑ « Nantes : le but le plus rapide de l'histoire de L2. », sur ouest.france3.fr.
- ↑ « FC Nantes : Huit secondes pour l'éternité », sur presseocean.fr.
- ↑ « Caen jubile, Créteil pleure - Ligue 2 - Football », sur Sport24, 2007-08-31cest22:53:44+0200 (consulté le )
- ↑ Dorian Waymel, « Jean-Marc Furlan recordman des montées Ligue 2 - Ligue 1 », sur maligue2.fr, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Maxime Mianat et Thomas Bonnavent, Le gros livre de la Ligue 2, Hugo sport, (présentation en ligne)