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Le Petit-Quevilly
Le Petit-Quevilly
La chapelle Saint-Julien.
Image illustrative de l’article Le Petit-Quevilly
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Charlotte Goujon
2020-2026
Code postal 76140
Code commune 76498
Démographie
Gentilé Quevillais
Population
municipale
21 997 hab. (2020 en diminution de 3,96 % par rapport à 2014)
Densité 5 057 hab./km2
Population
agglomération
532 559 hab.
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 52″ nord, 1° 03′ 14″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 33 m
Superficie 4,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Petit-Quevilly
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Le Petit-Quevilly
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Le Petit-Quevilly
Liens
Site web petit-quevilly.fr

    Le Petit-Quevilly, nommée localement Petit-Quevilly, est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

    Géographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Le Petit-Quevilly est situé en Normandie dans le département de la Seine-Maritime. Limitrophe de Rouen, elle est la 7e ville du département avec 21 995 habitants. La commune est implantée en rive gauche d'un méandre de la Seine et s'étend sur environ 455 hectares pour une altitude de 5 à 32 mètres.

    Voies de communication et transports

    Le « métro de Rouen » dessert Le Petit-Quevilly.

    Dans l'agglomération rouennaise, Le Petit-Quevilly a une position géographique attractive. Son insertion dans le réseau de transports en commun de la Métropole Rouen Normandie, sa proximité avec le contournement routier ouest de l'agglomération lui confèrent de nombreux atouts.

    Elle est desservie par le « métro de Rouen » depuis la mise en service de ce dernier en 1994. La ligne Georges-Braque traverse la ville du nord au sud avec cinq stations (Jean-Jaurès, François-Truffaut, Place du 8-mai, Saint-Julien, Charles-de-Gaulle) et permet d'accéder au centre-ville de Rouen en un quart d'heure et au Grand-Quevilly.

    Trois lignes de bus (F1, 6 et 41) traversent la commune, la ligne no 6 permettant d'accéder aux communes voisines non desservies par le tramway, Petit et Grand-Couronne. La ligne F1 relie, elle, le centre de Rouen, Bois-Guillaume, Isneauville (à partir de 2019) et le Stade Robert-Diochon, notamment. La ligne no 41 permet d’accéder directement au centre de la commune voisine, Sotteville-lès-Rouen. En 2018, la ligne de bus T4 relie la place du Boulingrin de Rouen au Zénith du Grand-Quevilly en passant par Le Petit-Quevilly. Le Petit-Quevilly est également traversé par la «Sud III» (RN 338) qui donne accès à l'autoroute A13.

    Logement

    Le nombre de logements s'élève à 10 324 en 2012[2].

    Part des logements collectifs : 54 %.

    Taux des logements sociaux : 38 %.

    De nombreux programmes immobiliers sont en projet sur le territoire communal :

    • Place des Chartreux : 190 logements.
    • Rue de la République : 64 logements.
    • Boulevard du 11-Novembre : 40 logements.
    • Le Petit-Quevilly village : 500 logements annoncés d'ici 2020[3].
    • Quartier Flaubert : 2500 à 2900 logements annoncés, situés sur les communes de Rouen et du Petit-Quevilly.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après :

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 804 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 12 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 11 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Petit-Quevilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[20] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (87,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,9 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Voir Le Grand-Quevilly

    Histoire

    L'origine du Petit-Quevilly remonte au XIIe siècle, après la scission d'avec Le Grand-Quevilly. C'est à la suite de grand défrichements entrepris par Rollon, premier comte de Rouen et fondateur du duché de Normandie, que s'était développé le village de Quevilly.

    Des archives exceptionnelles

    Le Petit-Quevilly dispose d'archives de grande qualité aujourd'hui conservées aux archives départementales de la Seine-Maritime. Il s’agit d’une double comptabilité, sous la forme d’un journal de compte article par article et date par date. Les comptes dits du « trésor de la paroisse » ou communauté d'habitants[26] et du « trésor de l'église » ou fabrique[27] témoignent avec un luxe de détail de toute la vie d’un village normand depuis le milieu du XVIe siècle (premiers comptes conservés) jusque vers 1760. Les comptes civils sont uniques. Il n'en existe pas d'autres conservés pour toute la Normandie.

    Cette source historique est une sorte d'états de frais annuels, successifs, avec des comptes parfois très longs lorsque la situation est catastrophique (procès multiples, impôts extraordinaires, passages de gens de guerre, etc.) et d’autres très courts qui correspondent à des gestions tranquilles (avec seulement la mention de la recette, presque pas de dépenses et versement du reliquat). Ce que l’on apprend sur ce village peut être généralisé à des centaines ou des milliers d’autres. Dans les autres villages, on ne gère pas un revenu civil annuel mais on collecte de l'argent et on utilise les biens communaux pour gager des emprunts, ou bien on les afferme pour une ou plusieurs années. Chaque affaire est gérée l’une après l’autre. Les papiers disparaissent.

    Le cas original que représente Le Petit-Quevilly réside dans la continuité de son système de financement et dans la conservation de ses archives. Par exemple, vers la fin du XVIe siècle, on sait que plus de quatre cents paroisses normandes sont en conflit avec le Général réformateur des Eaux et Forêts. Or, Le Petit-Quevilly est la seule paroisse dont les archives puissent en témoigner. Le système de financement des affaires civiles par location d'une partie des communaux est attesté par deux actes anciens de la fin du XVe siècle et de 1514. Les comptes religieux sont conservés à partir de 1551 et les comptes civils à partir de 1567 environ. Ces archives ont été utilisées dans une thèse d'histoire de l'université de Rouen[28] qui a été résumée dans un article de la revue Études normandes[29]. Des extraits en ont été publiés[30],[31]. En raison de l'intérêt de ces archives, lequel est définitivement apparu à la fin d'une grande étude comparative[32], les comptes du milieu du XVIe siècle jusqu'au milieu du XVIIe siècle ont été intégralement transcrits[33].

    Le passé industriel

    Depuis le XIXe siècle, Le Petit-Quevilly a connu un développement industriel important :

    • les Établissements Malétra sont fondés en 1808.
    • Conçue par l'ingénieur écossais Fairbairn et l'architecte parisien Ohnet, la filature «La Foudre» a été construite en 1846 et 1847. Rachetée en 1859 par l'industriel et homme politique normand Augustin Pouyer-Quertier, elle est devenue la plus importante filature de la région avec près de 700 employés. Fleuron industriel, elle a été évoquée dans de nombreux ouvrages comme dans cet extrait de Bel-Ami de Guy de Maupassant : « la plus élevée de toutes, aussi haute que la pyramide de Khéops, le second des sommets dus au travail humain, presque l'égale de sa fière commère la flèche de la cathédrale, la grande pompe à feu de « La Foudre » semblait la reine du peuple travailleur et fumant des usines comme sa voisine était la reine de la foule pointue des monuments sacrés. »
      Durement touchée par les conséquences de la crise de 1929, la Foudre a cessé sa production en 1932. Après avoir servi de caserne, l'usine est réhabilitée pour accueillir un pôle d’entreprises dédié aux technologies de l'information et de la communication, «Seine Innopolis» (2012).
    • Usine d'explosifs « Davey Bickford »
    • « Éclair Prestil » a employé jusqu'à 1 000 personnes. Comme Klaxon ou Frigidaire, cette marque a donné son nom à l'objet (fermeture Éclair) ; on y fabriqua jusqu'à 8 450 km de « Fermeture à glissière » chaque année.

    Les événements marquants

    • 1035 : Hellouin fonde l'abbaye du Bec à laquelle il lègue tous ses biens parmi lesquels le territoire du Petit-Quevilly qui devient une seigneurie cléricale.
    • 1150 : Henri II Plantagenêt, duc de Normandie et roi d'Angleterre, fonde la maison royale dans le parc du Rouvray aux Bruyères, ensemble ducal dont il ne subsiste que la chapelle Saint-Julien.
    • 1183 : L'extension de la lèpre incite le roi Henri II Plantagenêt à confier le domaine qui prendra le nom de Saint-Julien aux religieuses chargées d'abriter de jeunes lépreuses.
    • 1682 : les Chartreux rouennais de Notre-Dame-de-la-Rose rejoignent le prieuré Saint-Julien.
    • 1790 : Le Petit-Quevilly élit son premier maire, Pierre Delamare, et devient une commune.
    • 1808 : Ouverture de l'usine Malétra (acide sulfurique).
    • 1835 : Ouverture d'une filature qui deviendra La Foudre.
    • 1845 : Construction de l'actuelle mairie par Maillard.
    • 1857 : Visite de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie à la filature de la Foudre.
    • 1888 : Annexion par Rouen de près de 200 hectares entre le chemin de fer et la Seine (loi du ). Le Petit-Quevilly perd son accès direct à la Seine.
    • 1889 : Ouverture de la bibliothèque municipale.
    • 1902 : Création de l'US Quevilly.
    • 1909 : Incendie de l'usine Lille et Bonnières
    • 1943 : Démantèlement du maquis de Barneville par la police française et l’armée allemande.
    • 1948 : création de l'École de musique et d'éducation artistique par Martial Spinneweber, maire du Petit-Quevilly.
    • 1960 : Construction du quartier Saint-Julien
    • 1969 : Inauguration du théâtre Maxime-Gorki qui succède à l'Excelsior.
    • 1974 : Construction du quartier Nobel-Bozel.
    • 1989 : Fermeture de l'usine Éclair Prestil.
    • 1993 : Construction du lycée Elisa-Lemonnier sur la friche de l'usine Éclair-Prestil.
    • 1994 : Inauguration du métro.
    • 1999 : Fermeture de la caserne Tallandier.
    • 2004 : Rénovation du théâtre Maxime-Gorki, rebaptisé théâtre de la Foudre.
    • 1994 : Inauguration de la médiathèque François-Truffaut.
    • 2008 : Construction du collège Fernand-Léger.
    • 2013 : Construction du Jardin du Cloître et inauguration de Seine Innopolis dans l'ancienne filature La Foudre.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2009, Le Petit-Quevilly faisait partie de la communauté d'agglomération rouennaise. Depuis le , la ville a intégré la Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA) qui regroupe 71 communes, devenue en 2015 Métropole Rouen Normandie.

    Tendances politiques et résultats

    Résultats élections municipales 2014 :

    Liste conduite par Voix % exprimés Sièges au conseil municipal Sièges au conseil communautaire
    Frédéric Sanchez (Union de la gauche) 3928 66,16 29 5
    Jacques Gaillard (Front national) 2009 33,83 6 1

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1944 Charles Brasseur médecin
    1944 mai 1945 Marcel Longuet chaudronnier
    mai 1945 1967 Martial Spinneweber PCF Conseiller général de Grand-Couronne (1951 → 1964)
    1967 mars 1983 Henri Levillain PCF Conseiller général du Petit-Quevilly (1982 → 1994)
    mars 1983 mars 1989 Robert Pagès PCF Instituteur
    Sénateur de la Seine-Maritime (1988 → 1998)
    mars 1989 mars 2001 François Zimeray PS Avocat, diplomate
    Conseiller général du Petit-Quevilly (1994 → 1999),
    Député européen (1999 → 2004)
    Président de la communauté de l'agglomération rouennaise (2001 → 2008)
    mars 2001 juillet 2019[34] Frédéric Sanchez PS Énarque, diplomate
    Conseiller général du Petit-Quevilly (2008 → 2015)
    Conseiller régional de Normandie (2015 → )
    Président de la CREA (2010 → 2014)
    Président de la métropole Rouen Normandie (2015 → 2019)
    Démissionnaire
    juillet 2019[35] En cours
    (au 10 août 2020)
    Charlotte Goujon PS Professeure des écoles, chargée de communication
    Conseillère départementale du Petit-Quevilly (2015 → )
    Vice-présidente de la métropole Rouen Normandie (2020 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[36] - [37]

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Quevillais.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 21 997 habitants[Note 9], en diminution de 3,96 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8007758251 2651 4552 1162 3792 7073 105
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9304 6554 6774 9816 2507 68010 27310 68811 737
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    13 94814 92916 68217 47817 95918 91019 47419 95320 798
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    21 09822 87622 40122 87622 60022 33222 13222 05522 134
    2020 - - - - - - - -
    21 997--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les inspirations de la chapelle Saint-Julien : chaque mois, un événement culturel (installation contemporaine, concert…) est organisé à la chapelle Saint-Julien.
    • Animaijuin : chaque année au printemps, la ville du Petit-Quevilly organise un grand rassemblement festif, devenu incontournable pour ses habitants. Animaijuin invite le public à se réunir au cours d’une après-midi et d’une soirée autour de concerts, spectacles et animations au parc des Chartreux. La manifestation accueille plus de 10 000 personnes chaque année.
    • Le Centre Dramatique National propose une programmation diversifiée et tournée vers des productions contemporaines où le décloisonnement des genres est souvent de mise. Le Centre Dramatique réunit le théâtre de la Foudre du Petit-Quevilly, le théâtre des 2 Rives de Rouen et le centre culturel Marc-Sangnier de Mont-Saint-Aignan.

    Enseignement

    • 8 écoles maternelles.
    • 7 écoles primaires.
    • 2 collèges (Fernand-Léger et Denis-Diderot).
    • 2 lycées professionnels (Elisa-Lemonnier et Colbert).
    • 1 centre de formation d'apprentis (CFA) Marc-Ruyer (coiffure-esthétique).

    La commune a été la première ville de France certifié ISO 9001 pour l’ensemble de sa restauration scolaire et l’est également pour ses aires de jeux.

    Santé

    L'hôpital Saint-Julien a été intégré au Centre hospitalier universitaire de Rouen. Hôpital de proximité, il dispose d'une structure d'accueil, hébergement et soins longue durée pour personnes âgées. Il y a aussi une maison médicale publique de jour et de nuit.

    Sports

    • La ville compte 15 équipements sportifs (salles de sport, stades, piscine, terrains de tennis) dont le stade Robert-Diochon.
    • Union sportive quevillaise (USQ) est créée en 1902 à l'initiative d'Amable Lozai, industriel local, maire entre 1925 et 1944. En 1927, l'US Quevilly dispute la finale de la Coupe de France de football contre l'Olympique de Marseille. En 1968, il perd face à Bordeaux en demi-finale de la Coupe de France. Vient ensuite deux saisons de division 2 de 1970 à 1972. En 2010, l’US Quevilly perd en demi-finale de la Coupe de France face au PSG. En 2012, il dispute la finale de la Coupe de France de football contre l'Olympique lyonnais et perd 1 à 0. Trois ans plus tard, l'US Quevilly et le FC Rouen annoncent leur rapprochement, à la suite duquel l'équipe senior est rebaptisée Union Sportive Quevilly-Rouen Métropole. L'US Quevilly-Rouen parvient ainsi à monter en Ligue 2 en 2017, mais est relégué à la fin de la saison.

    Médias

    • journaux Paris Normandie et Liberté-Dimanche, Tendance Ouest, Côté Rouen

    Économie

    Le Petit-Quevilly comptait en 2007, 420 entreprises, commerçants, artisans et professions libérales. Les chiffres de 2010 font état de 622 entreprises soit un accroissement en 3 ans de 48 %. Six zones ou parcs d'activités : zones d'activités des Pâtis et des Quais de Seine, parc des Alliés, Technosite des Bruyères, Actipôle des Chartreux et Seine Innopolis.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    • La chapelle Saint-Julien
      La chapelle Saint-Julien
    • Vue intérieure de la chapelle Saint-Julien
      Vue intérieure de la chapelle Saint-Julien
    • L'ancienne filature « La Foudre »
      L'ancienne filature « La Foudre »

    La commune compte trois monuments historiques :

    • la chapelle Saint-Julien des Chartreux construite en 1150, année où Henri II Plantagenet, duc de Normandie et roi d'Angleterre a fondé la maison royale dans le parc du Rouvray aux Bruyères. De cet ensemble ducal ne subsiste que la chapelle Saint-Julien. Elle conserve plusieurs fresques zénithales ornant la voute de l'abside datant de la fin du XIIe siècle : Annonciation, Visitation, Nativité, plusieurs scènes des Mages, La Fuite en Égypte, Le Baptême du Christ. Elle a été classée par liste de 1862[41].
      • L'ancienne chartreuse Saint-Julien[41],[42], dont les façades et toitures du pavillon d'entrée Sud et de l'aile contiguë subsistant ont été inscrites par arrêté du et l'ensemble des vestiges archéologiques et architecturaux subsistants a été inscrit par arrêté du [43]. Les vestiges sont aujourd'hui visibles au Jardin du Cloître.
    • L'église Saint-Antoine-de-Padoue ; sa construction a été initiée par Lucien Lefort vers 1890 puis reprise par Pierre Chirol de 1913 à 1922. Elle a été inscrite par arrêté du [44].
    • L'ancienne filature de coton « la Foudre » d'Augustin Pouyer-Quertier construite en 1845-1846 sous la direction de l'ingénieur écossais Fairbairn a abrité la caserne Tallandier. Désaffectée en 2001, les lieux sont occupés par la pépinière d'entreprises Seine Innopolis depuis 2013. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du [45],[46].

    Espaces verts

    • Parc des Chartreux
    • Square Marcel-Paul
    • Jardin du Cloître
    • Place du 8-Mai
    • Plaine Pablo-Neruda
    • Cimetière Saint-Sever

    Équipements culturels

    • La médiathèque François-Truffaut, inaugurée le 28 mai 1994, propose à ses adhérents et au public qui la fréquente plus de 59 500 médias. La structure est divisée en cinq sections : Adulte, Emploi formation, Jeunesse, Multimédia et Musique. Elle propose des livres, des CD, des DVD, des CD-ROM, de partitions et des revues.
    • L'école municipale de musique, de danse et de théâtre.
    • Le Centre Dramatique National / théâtre de la Foudre (460 places)

    Personnalités liées à la commune

    • Augustin Pouyer-Quertier (1820-1891), industriel et homme politique.
    • Julien Félix (1827-1900), avocat et bibliophile.
    • Max du Veuzit (Alphonsine Zéphirine Vavasseur, dite) (1876-1952), écrivain.
    • August Strindberg, écrivain, y séjourna en 1895.
    • Wilfred Monod, pasteur, y a habité en 1904.
    • Robert Keller y est né le , ingénieur des PTT et résistant.
    • Monette Dinay (1906-1986), actrice
    • Jacques Besnard (1929-2013), cinéaste
    • Jean-Michel Vaccaro (1938-1998), musicologue.
    • Daniel Horlaville, (1945-2019), footballeur.
    • Pascal Arroyo, né en 1946, musicien.
    • Patrice Rio, né en 1948, footballeur.
    • Valérie Fourneyron, née en 1959, personnalité politique.
    • Thierry Malandain, né en 1959, chorégraphe et danseur.
    • Emmanuel Cauchy, né en 1960, médecin.
    • Didier Marie, né en 1960, personnalité politique.
    • Catherine Morin-Desailly, née en 1960, personnalité politique.
    • Marie Tamarelle-Verhaeghe, née en 1962, personnalité politique.
    • Alain Blondel, né en 1962, décathlonien, champion d'Europe.
    • Patrick Pouyanné, né en 1963, cadre dirigeant.
    • Franck Dubosc, né en 1963, humoriste et comédien.
    • Valérie Maurice née en 1964, comédienne et journaliste
    • Julie Pietri, chanteuse, y a habité.
    • Violette Nozière (criminelle-réhabilitée) y est morte en 1966.
    • Emma la clown, née en 1968.
    • Francois Zimeray, maire de 1989 à 2001 puis premier adjoint, ambassadeur de France pour les droits de l'Homme.
    • Nicolas Cocaign, criminel surnommé « le cannibale de Rouen », y a grandi.
    • Jean-Marc Pitte, né en 1964, journaliste français.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Polovic Duchemin, Petit-Quevilly et le prieuré de Saint-Julien, Pont-Audemer, , 301 p. (OCLC 25674530)
    • Guy Pessiot, Histoire de l’agglomération rouennaise : la rive gauche, Rouen, éd. du P’tit Normand, , 287 p. (ISBN 978-2-906258-22-8, OCLC 463515558)
    • Claire Étienne-Steiner, La Chapelle Saint-Julien du Petit-Quevilly, Rouen, Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie, coll. « Images du Patrimoine », , 16 p. (ISBN 2-9506014-0-5)
    • Antoine Follain, « Les institutions d’une paroisse sous l’Ancien Régime : Le Petit-Quevilly », Études normandes, 1992, no 4, p. 45-62.
    • André Boëda (préf. Olivier Frébourg), Rouen, Petit-Quevilly : d'une rive vers l'autre : souvenirs, 1925-2000, Luneray, Bertout, , 175 p. (ISBN 2-86743-404-1)
    • Didier Mouchel, Henri Salesse : Enquêtes photographiques. Rouen, 1951 et Petit Quevilly, 1952, Guingamp, GwinZegal, , 120 p., 23×21cm, couverture cartonnée et jaquette (ISBN 978-2-9528099-6-2, présentation en ligne)
    • Michel Croguennec, « À la découverte du patrimoine du Petit-Quevilly », Bulletin des Amis des monuments rouennais, 2013-2014, p. 79-93 (ISBN 978-2-918609-06-3)
    • Alain Alexandre et Philippe Ruc (préf. Jean-Pierre Collinet), 18-19 mai 1909 Dramatique incendie à Petit-Quevilly : Quatre sapeurs-pompiers rouennais morts au feu lors de l’incendie de l’Usine Lille et Bonnières, Wooz, , 40 p. (ISBN 9791096714414).
    • Guy Pessiot, Les communes de l'agglomération de Rouen : De Maromme à Ymare, vol. 2, Rouen, Éd. des Falaises, , 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. « Insee - Chiffres clés : Commune du Petit-Quevilly (76498) », sur www.insee.fr (consulté le ).
    3. « grands projets - Ville du Petit-Quevilly », sur www.petit-quevilly.fr (consulté le ).
    4. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Le Petit-Quevilly et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Le Petit-Quevilly et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duRouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. Archives départementales de la Seine-Maritime, registres G 8441, G 8442 et G 8444
    27. Archives départementales de la Seine-Maritime, registres G 8440 et G 8443
    28. Antoine Follain, Les solidarités rurales dans les communautés d'habitants en Normandie du XVe siècle à 1800, thèse Rouen, 1993, 4 volumes, 1381 p. dact.
    29. Études normandes, 1994, no 3, p. 43-54.
    30. Extraits publiés dans la revue Histoire & Sociétés rurales, (no 6, 1996.
    31. Extraits publiés dans le livre collectif d'Antoine Follain (dir.), L’Argent des villages. Comptabilités paroissiales et communales, fiscalité locale du XIIIe au XVIIIe siècle…, Rennes, association d’Histoire des sociétés rurales, 2000, 438 p.
    32. Antoine Follain, Le Village sous l’Ancien Régime, Paris, Fayard, 2008, 600 p.
    33. Se référer à une édition scientifique définitive accompagnée d'articles, sous la direction d'Antoine Follain, aujourd'hui professeur des universités à Strasbourg.
    34. Amaury Tremblay, « Frédéric Sanchez démissionne de son poste de maire du Petit-Quevilly », (consulté le ).
    35. « Charlotte Goujon élue maire du Petit-Quevilly après la démission de Frédéric Sanchez : Le conseil municipal du mardi 2 juillet 2019 a élu Charlotte Goujon maire du Petit-Quevilly, suite à la démission de Frédéric Sanchez », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    36. Pascale Bertrand, « Charlotte Goujon candidate aux municipales 2020 au Petit-Quevilly : À ceux qui la surnomment « l’héritière », Charlotte Goujon oppose ses arguments qui la démarquent de son prédécesseur », Paris-Normandie, .
    37. https://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/charlotte-goujon-candidate-aux-municipales-2020-au-petit-quevilly-EI15950217, « Municipales 2020. Charlotte Goujon élue maire du Petit-Quevilly : Très largement en tête des suffrages au soir du dimanche 15 mars, Charlotte Goujon a été élue maire jeudi 28 mai 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. 1 2 Notice no PA00100794, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Michel Croguennec, « L'inconnue de Petit-Quevilly : la chartreuse Saint-Julien », Bulletin des Amis des monuments rouennais, 2012-2013, p. 71-81 (ISBN 978-2-918609-04-9).
    43. Notice no PA00100793, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Notice no PA76000051, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. Notice no PA76000063, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Notice no IA00021523, base Mérimée, ministère français de la Culture.