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Coudekerque-Branche
Coudekerque-Branche
Entrée de la mairie.
Blason de Coudekerque-Branche
Blason
Coudekerque-Branche
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
David Bailleul
2020-2026
Code postal 59210
Code commune 59155
Démographie
Gentilé Coudekerquois (es)
Population
municipale
20 708 hab. (2020 en diminution de 4,51 % par rapport à 2014)
Densité 2 266 hab./km2
Géographie
Coordonnées 51° 01′ 31″ nord, 2° 23′ 30″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 6 m
Superficie 9,14 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Dunkerque
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Coudekerque-Branche
(bureau centralisateur)
Législatives Treizième circonscription
Localisation
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Coudekerque-Branche
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Coudekerque-Branche
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Coudekerque-Branche
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Coudekerque-Branche
Liens
Site web http://www.ville-coudekerque-branche.fr/

    Coudekerque-Branche (Nieuw-Koudekerke[1] en flamand occidental (nouvelle Koudekerke[2])) est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

    Géographie

    Le Blootland vu depuis Cassel, Coudekerque-Branche se situe à l'horizon à gauche.

    Situation

    Coudekerque-Branche est une ville du Nord située au sud de Dunkerque, à 67 km au nord-ouest de Lille et à 292 km de Paris. La ville est également à moins de 350 km de 4 autres capitales européennes : Londres, Amsterdam, Luxembourg et Bruxelles.

    Coudekerque-Branche appartient à la région naturelle du Blootland, caractérisée par un paysage plat et la présence de nombreux canaux contrôlés.

    La superficie de la commune est de 9,14 km2 ce qui est un peu moins que la médiane des communes métropolitaines françaises (10,73 km2).

    Communes limitrophes

    Rose des vents Dunkerque Dunkerque Dunkerque Rose des vents
    Dunkerque N Téteghem-Coudekerque-Village
    O Coudekerque-Branche E
    S
    Cappelle-la-Grande Téteghem-Coudekerque-Village Téteghem-Coudekerque-Village

    Hydrographie

    De nos jours, la ville de Coudekerque-Branche n'a pas d'accès à la mer du Nord, elle est en revanche traversée par plusieurs canaux.

    Le canal de Bergues est le canal de plus ancien du Dunkerquois, il a été creusé au XVIe siècle et mis en service en 1634[3], afin de relier la ville de Bergues à l'arrière-port de Dunkerque. Son lit suit un axe globalement sud-nord. Il reçoit les eaux du canal de la Haute-Colme. Le canal rentre dans la ville au niveau de la clinique des Flandres, il croise l'A16, puis il poursuit ensuite sa course jusqu'à la limite entre la ville et Dunkerque où le canal se sépare en deux embranchements, le bras ouest rentre dans Dunkerque tandis que celui oriental sert de frontière entre les deux cités. Le canal est termine sa course aux « 4 Écluses » qui est un « carrefour hydrologique ».

    La construction du canal de Bourbourg a débuté en 1679 et il a été mis en service en 1846[4], sa réalisation est due à la volonté de relier l'Aa au port de Dunkerque. Le lit du canal suit globalement un axe sud-ouest - nord-est avant de se diviser en deux parties au niveau de la ville de Spycker à l'ouest-sud-ouest de Coudekerque-Branche. La partie ouest du canal, qui prend la direction du nord, est appelée « dérivation du canal de Bourbourg ». Elle sépare Mardyck sur sa rive gauche de Grande-Synthe et se jette dans le bassin du Port autonome de Dunkerque. La partie est du canal conserve le nom de canal de Bourbourg, elle suit une direction globalement ouest-est. Arrivé au niveau de l'usine Lesieur, il entre dans Coudekerque-Branche où il croise quelques mètres après l'A16. Le canal sert de limite tout le long de son trajet dans la ville avec Petite-Synthe à Dunkerque. Il se jette dans le canal de jonction.

    Le canal de Furnes a été construit au XVIIe siècle. Il débute au niveau des « 4 écluses » et prend une direction quasiment parallèle à la côte en direction de la Belgique, où, sous le nom de canal Nieuport-Dunkerque, il se jette dans la mer du Nord[5]. Le canal de Furnes accueille une partie des eaux du canal de Bergues. Le canal entre dans la ville après le cimetière de Dunkerque, il continue sa course jusqu'à sa sortie de la ville à la limite avec Téteghem. Il sépare Coudekerque-Branche sur sa rive droite de Rosendaël à Dunkerque.

    Le canal des Moëres communiquait autrefois avec les canaux de Bergues et de jonction au niveau des « quatre écluses ». Le premier continuait vers le nord afin de se déverser dans la mer du Nord via une cunette, le second venant du sud communiquait vers l'est avec le canal de Furnes et le troisième venant de l'ouest communiquait également avec le canal de Furnes. Le carrefour comportait donc quatre écluses, ce qui donna son nom à la zone. Aujourd'hui, le canal des Moëres sépare le cimetière de Dunkerque sur sa rive droite de Coudekerque-Branche avant de passer sous le canal de Furnes puis de se jeter après pompage dans le « canal exutoire ». Il sépare les quartiers du Centre-ville et Sainte-Germaine des 2 Steendams. Le canal des Moëres reçoit également les eaux du canal de Coudekerque-Village qui proviennent des étangs des bois de la ville.

    Climat

    La station météorologique la plus proche de Coudekerque-Branche est celle située dans le port autonome.

      Relevés de Coudekerque-Branche 1961-1990 [6]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) 2,2 2,2 3,8 6 9,1 12,1 14,3 14,6 12,8 9,7 5,7 3,3 8
    Températures moyennes (°C) 4,3 4,4 6,4 8,6 12 14,8 17 17,4 15,7 12,5 8 5,4 10,5
    Températures maximales moyennes (°C) 8,4 9 10,4 12 16,1 18,6 20,9 21,3 19,6 16 11,4 8,6 13,6
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 57,4 42,1 52,1 47,6 46,3 52,4 53,3 48,1 61,6 72,6 81,5 60,6 675,7
    Nombre de jours de vent 15,8 10,9 12,1 7,3 5,3 5,5 5,1 5,5 7,4 9,1 9,1 11,7 101,2

    Voies de communications et transports

    Situation géographique de Dunkerque.
    Carte des infrastructures routières et ferroviaires de la région.

    Réseau routier

    Coudekerque-Branche est à proximité de deux autoroutes, l'A25 de Bergues à Lille, et l'A16/E40 qui relie L'Isle-Adam dans le Val-d'Oise à la frontière avec la Belgique à la hauteur de Bray-Dunes, via Calais, Boulogne-sur-Mer, Abbeville, Amiens et Beauvais. Plusieurs sorties de l'A16 desservent Coudekerque-Branche : les sorties Sortie 59 et Sortie 60 desservent le Vieux Coudekerque, la sortie Sortie 61 dessert le Centre-Ville et Sainte-Germaine, enfin la sortie Sortie 62 dessert le Petit Steendam et le Grand Steendam.

    L'A25 a été achevée en 1972[7]. Il s'agissait à l'époque de relier Lille au port de Dunkerque alors en plein essor. Quant à l'A16/E40, elle a été mise en service le , afin de relier les trois ports de l'ex Nord-Pas-de-Calais (Calais, Boulogne-sur-Mer et Dunkerque) ainsi que le Tunnel sous la Manche[8].

    Coudekerque-Branche est également sur le trajet de plusieurs l'ex-N1 reliant Paris à Bray-Dunes via Amiens, Montreuil-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer et Calais (la N1 est rebaptisée, en 2005, D 601 dans le département du Nord et cela depuis que sa gestion a été rétrocédée par l'État au département). La route longe le canal de Furnes au nord de la ville.

    Réseau ferroviaire

    La ville possède une gare située dans le quartier du Vieux Coudekerque qui est uniquement desservie par les liaisons TER Dunkerque-Calais et Dunkerque-Lille.

    Quant aux liaisons TGV, la gare la plus proche est la gare de Dunkerque, des liaisons ferroviaires directes y sont assurées à destination de Parish 35 min ouh en TGV, selon les liaisons), Lille35 minutes en TERGV), Arras.

    Transport aérien

    Les aéroports les plus proches de Dunkerque sont l'aéroport de Lille - Lesquin (situé à 89 km de la ville) qui assure des liaisons avec des villes françaises, d'Europe et d'Afrique francophone et l'aéroport de Bruxelles à 155 km pour les liaisons internationales.

    Bus dunkerquois.

    L'aéroport de Calais-Dunkerque, situé à Marck, dessert à la fois Dunkerque et Calais. L'aérodrome des Moëres dessert également Dunkerque, tous deux sont des aérodromes de tourisme.

    Transport en commun

    Coudekerque-Branche est desservie par les lignes C3, C5, C6, et 18 du réseau DK'BUS.

    Quartiers de Coudekerque-Branche

    La ville est composée des cinq quartiers suivants :

    • le centre-ville ;
    • le Petit Steendam ;
    • le Grand Steendam ;
    • le Vieux Coudekerque ;
    • Sainte-Germaine.
    • Les quartiers
    • Le Vieux Coudekerque.
      Le Vieux Coudekerque.
    • Sainte-Germaine.
      Sainte-Germaine.
    • Grand Steendam.
      Grand Steendam.
    • Petit Steendam.
      Petit Steendam.

    Urbanisme

    Typologie

    Coudekerque-Branche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,2 %), terres arables (23,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), forêts (7,1 %), prairies (6,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Histoire

    La ville fut desservie, au début du XXe siècle, par le tramway de Dunkerque, qui franchissait les voies du chemin de fer par ce pont-viaduc.

    La commune de Coudekerque naquit au XIe siècle en plein cœur du « croissant vert », zone forestière regroupant désormais le Bois des Forts, le Fort Vallière et le Fort Louis. Elle est mentionnée dès 1067 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Winoc à Bergues. son emblème était l'aigle. Coudekerque-Branche prend naissance le 14 décembre 1789 à la suite de la séparation avec Coudekerque. Par décret no 2008-1021 du 3 octobre 2008, la commune de Coudekerque est rebaptisée Coudekerque-Village.

    La création en tant que commune autonome de la « Branche » de Coudekerque, par séparation avec ce qui allait devenir Coudekerque-Village, était une des revendications des cahiers de doléance établis en vue des États généraux de 1789. Coudekerque-Branche nait au nord-est du village de Coudekerque, au petit Steendam, entre le canal de Furnes et le canal des Moëres. Terre essentiellement agricole, la future ville connait une première évolution en 1836 avec l'installation de la filature Dickson au quartier du Vieux Coudekerque, début de l'industrialisation et du développement démographique de Coudekerque-Branche[18].

    Arrivent ensuite en 1897 la filature Weill, une usine d'engrais et phosphates, équarrissage Bourgeois en 1903, la construction de logements ouvriers pour le tissage Weill et création d'une usine de teillage de chanvre en 1907, la brasserie Boudenoot en 1908, l'usine Lesieur date de cette époque, d'autres installations suivent les années suivantes à un rythme soutenu. Un service de tramway est ouvert en 1900, l'augmentation de la population amène l'extension ou la création d'écoles, en même temps que la ville se dote d'équipements publics adaptés à cette évolution : hôtel de ville inauguré en 1907, installation de La Poste, construction d'un abattoir municipal[18]. Le maire Gustave Fontaine, maire de 1904 à 1937, joue un grand rôle dans le développement de la ville[18].

    Pendant la guerre 1914-1918, la ville est soumise aux bombardements, des abris sont construits place de la République.

    La ville est en 1918, prenant la succession de Petite-Synthe, le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Petite-Synthe, Saint-Pol-sur-Mer, Mardyck, Rosendaël, Malo-les-Bains, Coudekerque-Village, Bergues, Hoymille, Bierne font partie de ce commandement d'étapes et ont donc accueilli des troupes[19]. En 1917-1918, la commune dépendait également du commandement d'étapes de Téteghem[19].

    Le , entre 18h et 19h, une torpille allemande a éclaté à Coudekerque-Branche sur la route de Furnes. Elle a déraciné un arbre et creusé un trou sur la chaussée[20].

    Le , la gare de triage et ses environs a reçu des torpilles. Deux ont atteint la gare, déplaçant trois voies et détruisant six wagons de ravitaillement, deux sont tombées dans les champs à proximité de la gare de triage. Le bombardement n'a fait ni tués ni blessés[21].

    Les 21 et 22 janvier 1918, un bombardement aérien a touché Coudekerque-Branche (6 bombes reçues), Malo-les-Bains (3 bombes), Petite-Synthe (1 bombe), Saint-Pol-sur-Mer (5 bombes). À Coudekerque, des voies de la gare de triage, dont celle doublant la voie principale Dunkerque-Hazebrouck, ont été endommagées, un bâtiment touché (vitres brisées), une bombe est tombée dans un champ, une dans le canal de Bergues. Il n'y a pas de victimes. À Malo-les-Bains, les trois bombes sont tombées dans le sable, ni victimes, ni dégâts. À Petite-Synthe, une bombe tombée dans une rue, ni victimes, ni dégâts. À Saint-Pol-sur-Mer, cinq bombes ont touché la ville, cinq maisons ont été détériorées, aucune victime[22].

    Le , deux torpilles sont tombées sur Couedkerque-Branche, entre le fort Castelnau et la T.S.F. (transmission sans fil). Elles n'ont fait ni dégât ni victime[23].

    Les armes de Coudekerque-Branche[24] se blasonnent ainsi :
    « De sable à un hérisson d'argent couronné d'or. »


    Grandes armoiries de Coudekerque-Branche.

    Drapeau

    La ville à son propre blason qui se décrit comme suit : « De gueules à un hérisson d'argent couronné d'or »[25].

    Politique et administration

    La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Marcel Allouchery PCF
    1947 1976 Maurice Mollet SFIO Conseiller général du Canton de Dunkerque-Est de 1955 à 1967.
    1976 2008 André Delattre PS Directeur d'école[29],
    Député de la Treizième circonscription du Nord de 1988 à 1993[30],
    Conseiller général du Canton de Dunkerque-Est de 1979 à 1982,
    Conseiller général du Canton de Coudekerque-Branche de 1982 à 1985,
    Vice-Président de la Communauté urbaine de Dunkerque de 1977 à 2008[31],
    Maire honoraire de Coudekerque-Branche[32].
    2008 En cours David Bailleul
    Réélu pour le mandat 2020-2026[33]
    DVG puis MRC 1er Vice-Président de la Communauté urbaine de Dunkerque depuis 2014[34].
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 20 708 habitants[Note 4], en diminution de 4,51 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9391 2651 2951 3431 4021 5331 7031 9051 448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6219761 4651 8031 9472 4202 9043 5374 365
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 4406 2718 2319 26410 09411 86713 60812 50615 334
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 75723 03924 93023 95823 64424 15222 99422 26421 204
    2020 - - - - - - - -
    20 708--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 9 689 hommes pour 11 236 femmes, soit un taux de 53,7 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,5
    6,2
    75-89 ans
    10,4
    16,5
    60-74 ans
    17,1
    21,7
    45-59 ans
    20,4
    18,8
    30-44 ans
    16,7
    18,2
    15-29 ans
    16,2
    18,1
    0-14 ans
    17,6
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Lieux et monuments

    L'office de tourisme renseigne les visiteurs sur les différents lieux notables et activités possibles en ville.

    L'espace du maître de poste

    L'espace maître de poste de nos jours

    À l'origine : le relais postal Dunkerquois

    En 1789, François-Louis Daudruy est nommé maître de la poste aux chevaux de Dunkerque. C'est un service de messageries reliant Dunkerque à Calais, Lille et Ostende, avec de nombreux véhicules et chevaux. Pour développer le relais postal, F.L. Daudruy annexe un hôtel, L'Hôtel des Flandres de Dunkerque, pour les passagers et achète une exploitation agricole à Coudekerque-Branche.

    La ferme Daudruy

    Le maître de poste loue puis achète une petite ferme, ou « censelette », au bord du canal des Moëres. Les bâtiments sont rebâtis en forme de U vers 1830. Des terres sont achetées et bientôt l'exploitation produit du blé, de l'avoine pour les chevaux, du colza... Les Daudruy obtiennent de nombreux prix dans les concours agricoles.

    La fin d'une institution

    La construction de la voie ferrée Dunkerque-Lille donne un coup d'arrêt au service postal à cheval en 1848. L'Hôtel des Flandres est vendu. La famille Daudry se tourne alors vers l'exploitation agricole coudekerquoise. Le domaine est démantelé en 1910 et les bâtiments de la ferme sont vendus aux époux Taccoen qui y exploitent un laiterie.

    Un espace culturel spécifique

    Le bâtiment est acheté en 1989 par la ville de Coudekerque-Branche. Après les travaux d'aménagement, l'espace du maître de poste est inauguré le . Au rez-de-chaussée, une salle de 58 m2 sera destinée à l'accueil du public. Le centre culturel, vaste salle de 198 m2, comprend une partie bar et une partie scène. Aujourd'hui ce bâtiment à caractère historique et culturel est le lieu d'accueil de bals musette, de conférences, d'expositions, d'auditions musicales, de spectacles divers (théâtre, chanson, humour, etc.).

    La gare

    Racheté et entièrement rénovée par la ville, le bâtiment voyageur a été mis à disposition gratuitement en 2002 par la municipalité au profit de l'association Rail Modélisme Coudekerquois.

    L'ancienne mairie

    Les voyageurs accèdent donc aujourd’hui directement aux quais de la halte de la SNCF, un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre desservi par des trains TER Hauts-de-France.

    Une locomotive électrique BB 22398 est baptisée Coudekerque-Branche, avec le blason de la ville apposé sur ses flancs.

    L'ancienne mairie

    L'ancienne maison communale, aujourd’hui située dans le quartier du « Vieux Coudekerque » a elle aussi été récemment rénovée. Elle sert aujourd’hui de mairie de quartier. Pour des raisons de travaux à l'hôtel de ville, l'ancienne mairie se voit de nouveau utilisée, trente ans après, comme salle des mariages.

    L'église Saint-Pierre

    Troisième église construite par les Chantiers du diocèse de Lille, elle est édifiée en 1960 sous la direction d'Emmanuel Maes, architecte. Le terrain est offert à l'association diocésaine par un ancien officier de marine qui demande que l'église soit dédiée à Saint-Pierre.

    Économie

    La commune accueille deux marchés hebdomadaires :

    • le marché du Steendam le mardi matin
    • le marché du vendredi matin[40].

    Sport

    Le ministère des Sports a décompté 66 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[41].

    Un circuit pédestre de 6 km « Circuit du Bois des Forts »se propose de faire découvrir le passé fortifié et une partie des espaces verts de la ville[42].

    Culture

    Depuis plus de trente ans, le premier week-end de septembre avait lieu à Coudekerque-Branche la « Fête de la Nature et de la Flandre ». Cette fête à la dimension régionale est devenue au fil des années une tradition. Cette fête a lieu aujourd’hui le deuxième week-end de septembre. La première édition de la fête de la soupe s'est déroulée en juin 2009 et n'a plus eu lieu depuis.

    L'espace Jean-Vilar.

    Coudekerque-Branche dispose d'un complexe culturel pouvant accueillir des expositions, conférences, assemblées, projections cinématographies mais aussi concerts, spectacles et galas. L'Espace Jean-Vilar est composé de quatre salles (Brueghel, Molière, Desrousseaux et Simons). Parmi les artistes ayant pu profiter de cet espace figurent Amel Bent, Michael Jones, Arthur.

    La ville de Coudekerque-Branche dispose de six établissements de prêts (six bibliothèques).

    Enseignement

    Enseignement primaire

    • École Raymond-Queneau
    • École Georges-Brassens
    • École Joseph-Courtois
    • École Marcel-Pagnol
    • École du Sacré-Cœur
    • École de La Salle
    • École Paul-Éluard
    • École Maurice-Millon (Maurice Millon fut directeur d'école, membre de la commission historique du Nord et président des amis du vieux Dunkerque.)
    • Ecole charlie Chaplin

    Enseignement secondaire

    • Collège de La Salle
    • Collège Boris-Vian
    • Collège Jules-Ferry
    • Collège du Westhoek
    • Lycée professionnel Fernand-Léger

    Personnalités liées à la commune

    • Aline Carola (1921-1944), actrice.
    • Pierre Everaert (1933-1989), coureur cycliste, qui a remporté dix victoires chez les professionnels.
    • Jean-Noël Vandaele (1952-), peintre qui vit en Amérique.
    • Bruno Metsu (1954-2013), joueur puis entraîneur de football.
    • Jean-Paul Rouve (1967-), comédien révélé au grand public grâce notamment à la troupe comique des Robins des Bois.
    • Sébastien Bosquet (1979-), double champion du monde de handball.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Le nom de la commune a été mentionné dans la chanson De Leffrinckoucke à Coudekerque-Branche, chantée par Raoul de Godewarsvelde.

    Articles connexes

    • Anciennes communes du Nord
    • Liste des géants du Nord de la France
    • Communes du Nord
    • Géants du Nord
    • Armorial des communes du Nord

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    2. Le nom Koudekerke lui-même signifiant littéralement église-froide, c'est-à-dire « église non utilisée ».
    3. « Fiche du canal de Bergues », sur projetbabel.org, Histoire & Patrimoine des rivières et canaux de France (consulté le ).
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