1930 1931 1932 1933 1934 1935 1936 Décennies : 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Afrique
Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe Amérique
Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Territoires du Nord-Ouest et Yukon), Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République dominicaine, Dominique, Équateur, États-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Salvador, Suriname, Trinité-et-Tobago, Uruguay et Venezuela Asie
Afghanistan, Arabie saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Chypre, Corée du Nord, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Géorgie, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Malaisie, Maldives, Mongolie, Népal, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Thaïlande, Timor oriental, Turkménistan, Turquie, Viêt Nam et Yémen Europe
Allemagne, Albanie, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (Bretagne et Lorraine), Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni (), Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, République tchèque, Turquie, Ukraine et Vatican Océanie
Australie, États fédérés de Micronésie, Indonésie, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Timor oriental |
|
L'année 1933 est une année commune qui commence un dimanche.
En bref
- 28 février : mise en place de la dictature nazie et début du Troisième Reich.
- 31 mai : fin de l’invasion japonaise de la Mandchourie.
- 11 décembre : le prix Nobel de la paix est attribué au britannique Sir Norman Angell[1].
Événements
Afrique
- 1er janvier : création du Bulletin des Juridictions Indigènes et du Droit Coutumier Congolais, chargé de codifier les pratiques juridiques indigènes au Congo belge[2].
- 16 janvier : Mermoz ouvre une ligne aéropostale de Saint-Louis du Sénégal à Natal[3].
- 22-23 janvier : Révolte des femmes de Lomé[4].
- 12 février : début de la bataille de Bougafer dans le djebel Saghro. Les tribus Aït Atta résistent aux forces coloniales françaises du Maroc avant de capituler le 14 mars[5].
- 6 mai : décret beylical qui organise la mise en surveillance administrative des sujets tunisiens dans une tribu, un douar ou une localité désignée par le Résident Général[6].
- 12 mai, Tunisie : un communiqué du Résident Général François Manceron publié dans La Dépêche tunisienne préconise pour la première fois la création de « cimetières spéciaux » pour les naturalisés tunisiens[7].
- 17 mai : élections générales sud-africaines[8].
- 27 mai : fondation de la Ligue coloniale du Reich (Reichskolonialbund), qui réclame le retour des colonies perdues en 1919 à l’Allemagne[9].
- 29 juin : la British South Africa Company cède ses droits miniers à la Rhodésie du Sud[10].
- 8 novembre, Croisière Noire : trente avions commandés par le général Wuillemin quittent Istres pour une expédition de 22 000 km au-dessus de l’Afrique (fin le )[11].
- 5 décembre : décret sur les circonscriptions indigènes au Congo belge[12].
Amérique
- 1er janvier : les troupes américaines se retirent du Nicaragua conformément à la politique de bon voisinage prônée par le président Roosevelt[13].
- 1er février : le général Tiburcio Carías Andino, qui a remporté les élections du [14], commence son mandat de président du Honduras[15], après une guerre civile de deux mois au terme de laquelle s’instaure une dictature de fer qui promet aux opposants « encierre, destierro y entierro » (« la prison, l’exil ou la tombe »)[16].
- 2 février : accord de paix au Nicaragua entre le président Juan Bautista Sacasa et Augusto Sandino qui désarme ses troupes le 22 février[13].
- 4 mars : Franklin Delano Roosevelt (démocrate) devient le 32e président des États-Unis d'Amérique (fin en 1945)[17].
- 9 mars - 16 juin : cent jours. Début de la nouvelle politique économique américaine, le « New Deal »[18].
- 31 mars : en Uruguay, le président Gabriel Terra fait arrêter les neuf membres du Conseil national d’administration et dissout l’Assemblée. Le coup d’État se réalise presque sans heurts, l’armée est tenue à l’écart et la mobilisation populaire se révèle inexistante. L’autoritarisme sera modéré, et seulement 75 personnes devront s’exiler en 1935[19].
- 4 septembre : révolte des sergents à Cuba, coup d’État militaire mené par Pablo Rodriguez et Fulgencio Batista. Le président Manuel de Céspedes doit démissionner et le 10 septembre une junte porte au pouvoir le nationaliste radical Ramón Grau San Martín, renversé par Batista le avec l’appui des États-Unis[21].
- 14 novembre, Venezuela : découverte du Salto Ángel, plus haute chute d’eau du monde, par l’aviateur et explorateur américain Jimmy Angel[23].
- 15 novembre, Brésil : l’assemblée constituante, élue le 3 mai, prépare la nouvelle constitution promulguée le [24].
- 3 - 27 décembre : VIIe conférence panaméricaine de Montevideo[25]. Le secrétaire d’État Cordell Hull annonce la politique de bon voisinage décidée par Roosevelt.
Asie et Pacifique
- 1er janvier - 31 mai : défense de la Grande Muraille[26].
- 9 février : Tea Agreement limitant la production de thé[27].
- 4 - 14 février, Indes orientales néerlandaises : à la suite de la réduction de leur solde, les marins néerlandais du croiseur De Zeven Provinciën se mutinent et le navire doit être bombardé par l’aviation[28].
- 23 février : l’empire du Japon occupe le Rehe (Chine) ; en avril-mai, l’offensive japonaise continue en direction de Beiping et de Tianjin[29].
- 24 février : approbation du rapport Lytton par l’Assemblée générale de la SDN, qui ne reconnaît pas l’État du Mandchoukouo créé par le Japon[30].
- 27 mars : l’empire du Japon dénonce son affiliation à la Société des Nations[31]
- 22 avril, Japon : le ministre de l’éducation Ichirō Hatoyama demande la démission du professeur Takigawa de l’université de Kyoto, accusé d’enseigner des thèses marxistes. L’annonce officielle de sa disponibilité le 25 mai entraîne la démission de la plupart des professeurs de la faculté de droit de Kyoto[32].
- 26 mai : Australian Antarctic Territory Acceptance Act ; l’Australie revendique un tiers du continent antarctique. Le Territoire antarctique australien est créé officiellement le [33].
- 31 mai : armistice de Tanggu entre la Chine et le Japon[26]. Le gouvernement chinois reconnaît la présence japonaise en Mandchourie et en Mongolie-intérieure.
- 30 juillet, Indes britanniques : Gandhi lance une campagne de désobéissance civile en faveur des intouchables ; il est arrêté avec 32 de ses partisans le 1er août, relâché et assigné à résidence à Poona le 4 août. Comme il refuse de s’y contraindre, il est de nouveau arrêté et condamné à un an de prison. Le 16 août, il entame une nouvelle grève de la faim[34].
- 1er août, Indes orientales néerlandaises : nouvelle arrestation et exil de Soekarno (fin en 1942)[35].
- 11-12 octobre : échec d’une rébellion de l’opposition royaliste dirigée par le prince Boworadet en Thaïlande[36].
- 8 novembre, Afghanistan : Mohammad Nadir Shah est assassiné pour avoir lancé un programme de réformes économiques. Son fils et successeur, Mohammed Zaher Chah, qui n’a que dix-neuf ans, subit pendant les trente années suivantes la loi de sa famille, particulièrement celle de son cousin qui, plus tard, devient son beau-frère, le prince Mohammed Daoud Khan[37]. Le gouvernement accélère le programme de modernisation entrepris par Nadir Chah et établit des relations commerciales étroites avec l’Allemagne, l’Italie et le Japon.
- 12 novembre : proclamation à Kachgar de la première République du Turkestan oriental (fin en 1934)[38].
- 17 décembre : à la mort du treizième dalaï-lama Thubten Gyatso, les Chinois envoient une délégation de condoléances puis rouvrent leur mission au Tibet[39].
- 26 décembre : fondation de la société japonaise Nissan[40].
Proche-Orient
- 16 juin : assassinat à Tel Aviv du chef du département politique de l’Agence juive Haïm Arlozoroff[41].
- Juillet - août : Les communautés chrétiennes d’Irak entrent en conflit avec le gouvernement à majorité arabe, qui tente de les ramener sous son contrôle direct. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, un millier de chrétiens assyriens, armés, entrent en Syrie, entraînant la réaction de l’armée française[42]. Du 7 au 15 août les forces irakiennes du général Bakr Sidqi attaquent les villages chrétiens et massacrent leurs habitants, causant la fuite d’une partie de la population en Syrie[43]. Ceux qui restent cessent toute revendication et seront assimilés dans la population irakienne.
- Août : le leader sioniste palestinien David Ben Gourion entre dans l’exécutif de l’Agence juive[44]. Favorable à la reconnaissance des droits politiques aux Arabes contre la liberté d’immigration juive, entre en contact avec des personnalités arabes palestiniennes en 1933-1934, dont le leader nationaliste arabe Shakib Arslan.
- 8 septembre : à la mort de Faysal, son fils Ghazi devient roi d’Irak mais se montre peu capable de gouverner[45]. La vie politique est traversée par des rivalités personnelles et des querelles de pouvoir. L’instabilité gouvernementale devient la règle.
- 12 octobre : Damien de Martel, nommé haut-commissaire en Syrie (fin en janvier 1939), arrive à Beyrouth[46]. Le 2 novembre, à Damas, il tente d’imposer un traité qui marque la prééminence économique et militaire de la France en Syrie et qui consacre la division du pays. Le Parlement syrien rejette ce plan et le 24 novembre Damien de Martel décide de retirer le traité. La Chambre syrienne est suspendue[47].
- 27 octobre : une manifestation arabe à Jaffa, en Palestine mandataire, dirigée contre la présence britannique, fait une trentaine de morts[48].
Europe
- 1er janvier : lancement du second plan quinquennal soviétique[49].
- 13 janvier : début d’une grève des chemins de fer à Galați, en Roumanie, à la suite de l’annonce de diminutions de salaires ; les cheminots de Bucarest rejoignent le mouvement le 27 janvier. Le 2 février, les grévistes occupent les ateliers et le conflit s’envenime. Le 4 février, le gouvernement proclame la loi martiale. Des communistes sont arrêtés (11-12 février). Le 15 février, l’armée est envoyée contre les manifestants à Grivița, quartier de Bucarest, mais refuse de marcher sur la foule. La répression par la police et les gardes-frontières pendant la nuit du 15 au 16 février fait sept morts et seize blessés graves. Il y a plus de 2 000 arrestations[50].
- 22 janvier : une directive décrète le blocus de l’Ukraine et du Caucase-Nord pour empêcher tout déplacement de population, alors que la région est en proie à une terrible famine (Holodomor)[51].
- 30 janvier : début d’une grève dans la raffinerie de pétrole Astra Română, en Roumanie ; le mouvement s’étend le 1er février aux raffineries de toute la vallée de la Prahova. Les manifestants affrontent les forces de l’ordre et leurs délégués sont arrêtés[52].
- 16 février : signature du pacte de la Petite Entente (Tchécoslovaquie, Roumanie et Yougoslavie), qui est dotée d’une organisation permanente[53].
- 1er mars : grève des cheminots en Autriche, interdite par le gouvernement fédéral[54].
- 4 mars, Autriche : le gouvernement est mis en minorité sur un projet de loi visant à punir les responsables de la grève des cheminots. À la suite d’un vice de procédure, les trois présidents du Conseil national démissionnent. Prenant prétexte que ces démissions qui ont mis le Parlement autrichien hors d’état de fonctionner, le chancelier autrichien Engelbert Dollfuss le suspend et instaure le 2 avril une dictature[54].
- Mars-avril : « vent de Pâque ». Agitation dans la minorité allemande dans le Nord Schleswig après la victoire électorale des Nazis en Allemagne[55].
- 6 avril : Édouard Daladier accepte le projet de « pacte à quatre » proposé par Mussolini qui devait regrouper l’Italie, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne et permettre de réviser les traités de l’après-guerre[56].
- 19 avril, Portugal : promulgation de la Constitution[57] et naissance officielle de l’Estado Novo. Le Premier ministre António de Oliveira Salazar met en place une « dictature raisonnable », qu’il oppose aux dictatures aveugles que sont les dictatures militaires.
- 28 avril, Union soviétique : un décret commun du Comité central et de la Commission de contrôle du parti communiste met en place des commissions d’épuration afin entre autres d’éliminer les « ennemis du peuple » du parti[58].
- 20 mai : en Autriche, le chancelier Dollfuss crée le Front patriotique pour remplacer les partis politiques après avoir ajourné le Parlement sine die[59].
- 26 mai :
- 30 mai : à Prague, le Conseil permanent de la Petite Entente s’oppose à la révision des traités d’après-guerre[61].
- 4 juin : fondation du mouvement antifasciste européen Amsterdam-Pleyel[62].
- 5 juin : concordat entre l’Autriche et le Vatican[63].
- 7 juin : le pacte d’Entente et de collaboration, dit « Pacte à Quatre », modifié en raison de l’opposition des pays de la Petite Entente, est paraphé par les ambassadeurs de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne et par Mussolini. Ce projet est destiné à maintenir la paix en Europe dans le cadre de la SDN[56].
- 20 juin : en Autriche, le chancelier Dollfuss interdit le parti nazi[54].
- 2 août : inauguration du canal de la mer Blanche[64].
- 19 août, Riccione : le chancelier autrichien Dollfuss rencontre Mussolini et obtient des garanties contre les menaces allemandes[65].
- 29 août : création de la Police de vigilance et de défense de l’état au Portugal[66].
- 2 septembre : l’Italie et l’Union soviétique signent un pacte de non agression[67].
- 14 septembre : signature à Ankara d’un pacte greco-turc[68] affirmant la « communauté politique et économique[69] » des deux pays.
- 22 septembre : congrès mondial de la jeunesse contre la guerre et le fascisme, présidé par Henri Barbusse, Romain Rolland et Paul Langevin[70].
- 23 septembre, Portugal : statut national du travail, inspiré de la Charte du travail italienne, instituant un système corporatiste[71].
- 1er octobre : en Tchécoslovaquie, Konrad Henlein fonde le Front patriotique des Allemands des Sudètes et demande l’autonomie de la région[72].
- 3 octobre : attentat manqué au Parlement autrichien contre le chancelier Dollfuss par Rodolphe Dertil, membre du parti national-socialiste[73].
- 10 novembre, Autriche : face aux actions terroristes du parti national-socialiste interdit, le chancelier Dollfuss proclame la loi martiale[74].
- 16 novembre :
- création de l’Action catholique au Portugal[75].
- accords Roosevelt-Litvinov ; les États-Unis reconnaissent le gouvernement soviétique[76].
- 9 décembre, Roumanie : la Garde de fer, organisation de type fasciste créée par Corneliu Codreanu, est interdite par le gouvernement. Elle se venge en abattant le Premier ministre libéral Ion Duca en gare de Sinaia le 29 décembre[68].
Allemagne
- 4 janvier : première rencontre secrète entre Adolf Hitler et Franz von Papen à Cologne, chez Kurt von Schröder[77].
- 10 janvier : deuxième rencontre secrète entre Hitler et von Papen à Dahlem (quartier de Berlin) chez Joachim von Ribbentrop[78].
- 23 janvier : le chancelier Kurt von Schleicher, incapable de constituer une majorité, demande au président Hindenburg les pleins pouvoirs et la suspension du Reichstag ; ce-dernier refuse[79].
- 28 janvier : le gouvernement Schleicher démissionne[80].
- 30 janvier[80] : Machtergreifung. Après plusieurs entrevues et négociations avec Franz von Papen, Adolf Hitler est nommé Chancelier par le Président Hindenburg, à la tête d’un gouvernement de coalition[81].
- 1er février : dissolution du parlement (Reichstag) par le Président Hindenburg à la demande d´Hitler[80].
- 4 février : ordonnance restreignant la liberté de la presse[82].
- 6 février : Hermann Göring est chargé de prendre le contrôle total de la Prusse dont le gouverneur est déposé et le Parlement dissous[82].
- 21 février : après avoir lancé un appel à la création d’un front uni socialiste et communiste, l’écrivain Heinrich Mann est contraint à l’exil[83].
- 22 février : la SA, la SS et le Stahlhelm deviennent « police auxiliaire »[80]. Aussitôt commence un déferlement de violences contre les communistes.
- 27 février : incendie du Reichstag[80].
- 28 février :
- décret présidentiel pour la protection du peuple et de l'État. (Reichstagsbrandverordnung). Les droits fondamentaux sont abrogés et la « Révolution » commence. Le gouvernement rend responsable les communistes de l’incendie du Reichstag et procède aux premières arrestations dans les milieux de gauche[80]. Le parti communiste est virtuellement interdit[84].
- dernière édition du journal du SPD Vorwärts[85].
- 3 mars : arrestation d’Ernst Thälmann, chef du KPD (parti communiste)[86].
- 5 mars : élections (parlementaires) au Reichstag dans un climat de terreur[80]. Le NSDAP obtient 43,9 % des voix, le SPD 18,3 %, le KPD 12,3 %, le Zentrum 11,2 %, le DNVP 8 %. Le soir même du scrutin, les nazis prennent le contrôle de Hambourg, de Lübeck et de la Hesse. Du 6 au 9 mars, c’est le tour de la Saxe, du Wurtemberg, du Bade et de la Bavière. Vers le 15 mars, la mise au pas des länder est pratiquement achevée[82].
- 13 mars : Joseph Goebbels est nommé ministre de la propagande et de l’Instruction du peuple[80]. Il déclenche la campagne d’autodafés des livres et de destruction des œuvres d’« art dégénéré ».
- 21 mars : journée de Potsdam[87] ; 1re mise en scène de la propagande nazie de Joseph Goebbels
- 22 mars : ouverture du camp de Dachau, 1er camp de concentration permanent allemand[88].
- 23 mars : dans un climat de terreur, le Reichstag vote, par 441 voix contre 94, la Loi des pleins pouvoirs qui donne au chancelier Adolf Hitler la possibilité de légiférer par ordonnance sans passer par le parlement pour quatre ans (Ermächtigungsgesetz)[80]. À cette occasion, il obtient le soutien nécessaire du Zentrum, le parti catholique. Seul le SPD ose s’opposer. (La séance a lieu en présence d’unités armées des SA et SS).
- 28 mars : déclaration de Fulda. Les évêques allemands lèvent l’incompatibilité pour des catholiques d’adhérer au parti national-socialiste tout en rappelant leur réserve à l’égard de l’idéologie nazie et leur souci de préserver l’intégrité et les missions de l’Église[87].
- 31 mars : loi provisoire sur la coordination des Länder avec le Reich, complétée le 7 avril par une loi sur les Statthalter[89]. Suppression du fédéralisme et début de la Mise au pas de toute la société allemande (Gleichschaltung).
- 1er avril : début des violences anti-juives et boycott des magasins juifs[80].
- 7 avril : loi fondamentale sur la fonction publique. Elle permet l’éviction des fonctionnaires juifs ou politiquement suspects[82]. Des dispositions similaires réglementent l’accès au barreau[90]. Début de l’émigration juive ; à la fin de l’année, 35 000 juifs auront quitté le pays.
- 26 avril : Hermann Göring promulgue la loi sur la Gestapo (Geheime Staatspolizei)[80].
- 27 avril : le Stahlhelm (Casque d’acier), Freikorps d’extrême-droite, fusionne avec le NSDAP[91].
- 30 avril : le SPD se retire de l’Internationale[92].
- 1er mai : la journée devient « fête du travail national »[82].
- 2 mai : les locaux du syndicat ADGB sont occupés, ses biens sont saisis et ses dirigeants arrêtés[80].
- 10 mai : dissolution des syndicats. Création du Front allemand du travail (DAF) soumis au NSDAP[80].
- Nuit du 10 au 11 mai : autodafé de Berlin[80] ; 25 000 livres jugés « décadents, corrupteurs et étrangers à l’esprit allemand » sont brûlés.
- 28 mai : les nationaux-socialistes remportent les élections à Dantzig[93].
- 16 juin : dans un mémorandum présenté à la Commission économique de Londres par le ministre Alfred Hugenberg, l’Allemagne réclame la restitution de ses colonies africaines et expose ses revendications en Europe orientale[94].
- 22 juin : interdiction du SPD[80], suivie par celle des autres partis : Staatspartei, DVP, DNVP… Le comité directeur du SPD émigre à Prague[84].
- 23 juin : arrestations de Paul Löbe, ancien président du Reichstag, libéré en décembre[95], puis le 29 juin de Gustav Bauer, ancien chancelier, accusé de détournement de fonds[96].
- 27 juin : dissolution du parti national du peuple allemand[84].
- 4 juillet :
- 5 juillet : le Zentrum se dissout[84].
- 6 juillet : fin de la Révolution. Hitler déclare dans son discours aux Statthalter que « La révolution n’est pas un état permanent », qu’il faut « conduire le courant incontrôlé de la révolution dans le lit tranquille de l’évolution »[98]. Premières frictions avec Ernst Röhm, le chef des SA, qui publie en juin un article intitulé « La SA et la révolution allemande » selon lequel après la révolution nationale, il faut faire la révolution national-socialiste[99].
- 14 juillet : le NSDAP devient officiellement parti unique[80].
- 15 juillet : loi sur la cartellisation obligatoire. Un Conseil général de l’économie associant les grands industriels et l’État est créé. Les entreprises d’une même branche doivent obligatoirement se concerter ; ces cartels formeront la base du complexe militaro-industriel[84].
- 20 juillet : concordat, parafé le , signé à Rome entre le pape Pie XI et le gouvernement allemand[100]. La liberté de culte est garantie et les écoles confessionnelles sont autorisées mais les activités politiques des organisations catholiques sont interdites.
- 26 juillet : la stérilisation est imposée aux personnes atteintes d’infirmités physiques et mentales dans le but de régénérer la race germanique (loi adoptée le 14 juillet mais publié le 26 après la signature du concordat, elle entre en vigueur le )[101].
- 25 août : accord Haavara (« accord de transfert ») signé après trois mois de négociations entre la Fédération sioniste d’Allemagne, l’Agence juive et le gouvernement allemand. Il favorise l’immigration de 53 000 Juifs allemands en Palestine jusqu’en 1939 et le transfert d’une partie de leurs avoirs sous forme de biens importés d’Allemagne[102],[103].
- 7 septembre : des pasteurs évangélistes (Martin Niemöller) s’opposent à la domination des chrétiens allemands et condamnent les mesures coercitives et antisémites du Reich[105].
- 11 octobre : création à Genève d’un haut-commissariat aux réfugiés allemands[106].
- 14 octobre : l’Allemagne se retire de la conférence de Genève sur le désarmement[107].
- 19 octobre : l’Allemagne se retire de la Société des Nations[80].
- 12 novembre : « élections » pour le renouvellement du Reichstag. Le parti unique remporte 92 % des voix[80]. Plébiscite : 95 % des Allemands approuvent le retrait de la SDN[107].
- 24 novembre : Hitler propose à l’ambassadeur de France André François-Poncet un plan de réarmement limité[108].
- 27 novembre : le ministre du travail crée au sein du Front du travail l’organisation « la Force par la joie » (Kraft durch Freude) destinée à subventionner les congés ouvriers et les manifestations culturelles et sportives[109].
- 1er décembre : naissance de l’État-Parti. Loi sur « la garantie de l’unité du parti et de l’État ». Le NSDAP devient institution d’État[99].
Espagne
- 8 janvier : soulèvements libertaires à Barcelone, Madrid et Valence ; les Anarchistes (CNT et FAI) convoquent une grève générale dans tout le pays[111].
- 11-12 janvier : massacre de Casas Viejas. La garde d’assaut républicaine est envoyée pour mettre fin aux troubles libertaires en Andalousie[111]. La gauche se divise. Les socialistes retournent à la stratégie de prise du pouvoir révolutionnaire.
- 28 février - 4 mars, Madrid : congrès fondateur de la Confédération espagnole des droites autonomes (CEDA)[112].
- 17 mai : loi sur les congrégations religieuses, promulguée le 2 juin[100]. Les lieux de culte et les monastères sont déclarés propriétés publiques.
- 27 juillet : la république espagnole reconnaît l’URSS[113].
- 28 juillet : loi d’ordre public[114].
- 8 septembre : démission du gouvernement de Manuel Azaña à la suite du massacre de Las Viejas[115].
- 12 septembre : premier cabinet Lerroux (chef du parti radical), avec la participation des Azañistes[116].
- 2 octobre : le cabinet Lerroux se présente devant les Cortès qui vote une motion de défiance présentée par les socialistes, par 189 voix contre 91[117]. Il est remplacé le 8 octobre par le cabinet Barrios, mené par l’ancien ministre de l’Intérieur du cabinet Lerroux[118].
- 10 octobre : dissolution des Cortès signée par le président de la République et covocation d’élections générales[117].
- 29 octobre : création à Madrid de la Phalange espagnole par José Antonio Primo de Rivera, fils du dictateur[119].
- 19 novembre : victoire d’une coalition de droite aux élections législatives[112], notamment grâce aux consignes abstentionnistes des anarchistes (plus de 40 % en Catalogne et en Andalousie)[110].
- 8 décembre : la CNT déclenche une insurrection à Saragosse. Les combats sont meurtriers[120].
- 9 décembre : déraillement criminel du rapide Séville-Barcelone[121]. La CNT est dissoute[118].
- 18 décembre : le radical Alejandro Lerroux prend la tête d’un gouvernement modéré[116]. Début du bienio radical-cedetista (conservateur) de la république espagnole (fin en 1936)[118].
Fondations en 1933
Naissances en 1933
Décès en 1933
Notes et références
- ↑ The New International Year Book, Dodd, Mead and Company, (présentation en ligne)
- ↑ P. Lester, Journal de la Société des Africanistes, vol. 7, (présentation en ligne), p. 290
- ↑ Joseph Kessel, Mermoz, Gallimard, , 448 p. (ISBN 978-2-07-257603-4, présentation en ligne)
- ↑ Messan Adimado Aduayon, « Un prélude au nationalisme togolais : la révolte de Lomé, 24-25 janvier 1933 », Cahiers d'Études africaines, vol. 24, no 93, , p. 39–50 (DOI 10.3406/cea.1984.2226, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Marie-Luce Gélard, Le pilier de la tente : Rituels et représentations de l'honneur chez les Aït Khebbach (Tafilalt), Paris, Les Éditions de la MSH, , 256 p. (ISBN 978-2-7351-0958-6, présentation en ligne)
- ↑ Samya El Machat, Le nationalisme Tunisien scission et conflits (1934-1944), L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-29222-2, présentation en ligne)
- ↑ Mustapha Kraïem, Pouvoir colonial et mouvement national : la Tunisie des années trente : crise et renouveau, vol. 1, Alif, (ISBN 978-9973-716-25-5, présentation en ligne)
- ↑ Newell Maynard Stultz, Afrikaner Politics in South Africa, 1934-1948, University of California Press, , 200 p. (ISBN 978-0-520-02452-6, présentation en ligne)
- ↑ Charles Zorgbibe, Paix et guerres en Afrique : Un continent en dehors de l'histoire ?, vol. 1, Paris, Bourin, , 273 p. (ISBN 978-2-84941-140-7, présentation en ligne)
- ↑ Walter E. Skinner, The Mining Year Book, W.R. Skinner and Financial Times, (présentation en ligne)
- ↑ Jacques Noetinger, L'aviation, une révolution du XXe siècle, Nouvelles Éditions Latines, , 414 p. (ISBN 978-2-7233-2058-0, présentation en ligne)
- ↑ Benoît Verhaegen, L'ABAKO et l'indépendance du Congo belge : dix ans de nationalisme kongo, 1950-1960, Harmattan, , 454 p. (ISBN 978-2-7475-3279-2, présentation en ligne)
- 1 2 Christian Rudel, 500 ans d'Amérique latine. Les combattants de la liberté, vol. 2, Éditions de l'Atelier, , 227 p. (ISBN 978-2-7082-2920-4, présentation en ligne)
- ↑ Gregorio Selser, Cronología de las intervenciones extranjeras en América Latina : 1899-1945, vol. 3, UNAM, , 707 p. (ISBN 978-968-36-7797-6, présentation en ligne)
- ↑ Jaime Delgado Martín, Hispanoamérica en el siglo XX, vol. 18, Ediciones Rialp, , 523 p. (ISBN 978-84-321-2117-3, présentation en ligne)
- ↑ Alain Rouquié, Les Forces politiques en Amérique centrale, Karthala, , 302 p. (ISBN 978-2-86537-322-2, présentation en ligne)
- ↑ BreAnn Rumsch, Woodrow Wilson, ABDO Publishing Company, (ISBN 978-1-61785-133-9, présentation en ligne)
- ↑ Bernard Vincent, Histoire des États-Unis, Éditions Flammarion, , 687 p. (ISBN 978-2-08-129128-7, présentation en ligne)
- ↑ Olivier Dabène, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Armand Colin, , 272 p. (ISBN 978-2-200-25411-7, présentation en ligne)
- ↑ Albert A. Hoffman, Jr., Some Historical Stories of Chicago, Xlibris Corporation, (ISBN 978-1-4535-3970-5, présentation en ligne)
- ↑ Union académique internationale, Académie des sciences morales et politiques, Corpus constitutionnel : recueil universel des constitutions en vigueur. Cuba, vol. 3, Paris, Brill Archive, , 67 p. (ISBN 978-90-04-07048-6, présentation en ligne)
- ↑ José Gallardo Román, El Plan Colombia y sus efectos sobre el Ecuador : (ensayo), Eskeletra editorial, , 280 p. (ISBN 978-9978-16-076-3, présentation en ligne)
- ↑ Paul Martin, Secret Heroes : Everyday Americans Who Shaped Our World, Harper Collins, , 352 p. (ISBN 978-0-06-209605-0, présentation en ligne)
- ↑ José Tarcízio de Almeida Melo, Direito constitucional do Brasil, Editora del Rey, , 1365 p. (ISBN 978-85-7308-965-3, présentation en ligne)
- ↑ Dulce Maria Cruz Herrera, États-Unis/Cuba : Les interventions d'un Empire, l'autodétermination d'un peuple, PUQ, , 348 p. (ISBN 978-2-7605-1919-0, présentation en ligne)
- 1 2 (en) Parks M. Coble, China's War Reporters : the legacy of resistance against Japan, Cambridge (Mass.), Harvard University Press, , 267 p. (ISBN 978-0-674-96767-0, présentation en ligne)
- ↑ Amos J. Peaslee, International Governmental Organizations : Constitutional Documents, vol. 1, Brill Archive, (présentation en ligne)
- ↑ Barry Stone, True Crime and Punishment : Mutinies : Shocking Real-Life Stories of Subversion at Sea (Large Print 16pt), ReadHowYouWant.com, , 360 p. (ISBN 978-1-4596-2096-4, présentation en ligne)
- ↑ Stuart R. Schram, Mao's Road to Power : Revolutionary Writings, 1912-1949 : The Pre-Marxist Period, 1912-1920, vol. 1, M.E. Sharpe, , 688 p. (ISBN 978-1-56324-457-5, présentation en ligne)
- ↑ Anne Lumet, Le Pacte : Les Relations russo-japonaises à l'épreuve des incidents de frontière, Éditions Publibook, , 610 p. (ISBN 978-2-7483-0361-2, présentation en ligne)
- ↑ les dispositions de l'article 1, paragraphe 3, du Pacte, étaient : Tout Membre de la Société peut, après un préavis de deux ans, se retirer de la Société, à la condition d'avoir rempli à ce moment toutes ses obligations internationales, y compris celles du présent Pacte. (source: pdf)
- ↑ Revue de Droit international, vol. 56, A. Sottile, (présentation en ligne)
- ↑ David Day, Antarctica : A Biography, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-165006-2, présentation en ligne)
- ↑ Jean-Marie Muller, Gandhi l'insurgé : L'épopée de la marche du sel, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-29194-3, présentation en ligne)
- ↑ Pierre Brocheux, Histoire de l'Asie du Sud-Est : révoltes, réformes, révolutions, Presses Univ. Septentrion, , 276 p. (ISBN 978-2-85939-167-6, présentation en ligne)
- ↑ (en) Federico Ferrara, The Political Development of Modern Thailand, Cambridge, Cambridge University Press, , 328 p. (ISBN 978-1-107-06181-1, présentation en ligne)
- ↑ Chahryar Adle et Ahmad Hasan Dani, History of Civilizations of Central Asia : Towards the contemporary period : from the mid-nineteenth to the end of the twentieth century, UNESCO, , 1033 p. (ISBN 978-92-3-103985-0, présentation en ligne)
- ↑ James A. Millward, Eurasian Crossroads : A History of Xinjiang, Hurst Publishers, , 440 p. (ISBN 978-1-84904-067-9, présentation en ligne)
- ↑ Hsaio-ting Lin, Tibet and Nationalist China's Frontier : Intrigues and Ethnopolitics, 1928-49Contemporary Chinese Studies Series, UBC Press, , 304 p. (ISBN 978-0-7748-5988-2, présentation en ligne)
- ↑ Brian Long et Yutaka Katayama, Datsun Fairlady Roadster to 280zx : The Z-car Story, Veloce Publishing Ltd, , 208 p. (ISBN 978-1-904788-07-2, présentation en ligne)
- ↑ Marius Schattner, Histoire de la Droite israélienne : de Jabotinsky à Shamir, Éditions Complexe, , 413 p. (ISBN 978-2-87027-384-5, présentation en ligne)
- ↑ Pierre Rondot, Cahiers de l'Afrique et l'Asie. Les chrétiens d'Orient, vol. 4, J. Peyronnet, (présentation en ligne)
- ↑ Joseph Yacoub, Babylone chrétienne : géopolitique de l'Eglise de Mésopotamie, Desclée de Brouwer, , 334 p. (ISBN 978-2-220-03772-1, présentation en ligne)
- ↑ Ronald W Zweig, David Ben-Gurion : Politics and Leadership in Israel, Routledge, , 320 p. (ISBN 978-1-135-18886-3, présentation en ligne)
- ↑ (en) Beth K. Dougherty et Edmund A. Ghareeb, Historical Dictionary of Iraq, Lanham, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-7942-3, présentation en ligne)
- ↑ Denise Ammoun, Histoire du Liban contemporain : 1860-1943, Fayard, , 530 p. (ISBN 978-2-213-64912-2, présentation en ligne)
- ↑ Pierre Fournié et Jean-Louis Riccioli, La France et le Proche-Orient : 1916-1946 : une chronique photographique de la présence française en Syrie et au Liban, en Palestine, au Hedjaz et en Cilicie, Casterman, (présentation en ligne)
- ↑ Mohsen Mohammed Saleh, History of Palestine : A Methodical Study of the Palestinian Struggle, Al-Falah Foundation, (présentation en ligne)
- ↑ Tony Cliff (trad. Jacques Fournier), Le Capitalisme d’État en URSS de Staline à Gorbatchev, Éditions de l'Atelier, , 303 p. (ISBN 978-2-85139-095-0, présentation en ligne)
- ↑ La faute à Diderot
- ↑ Pierre Vallaud, Russie, l'ère de Staline, Archipel, , 296 p. (ISBN 978-2-8098-0806-3, présentation en ligne)
- ↑ Marin C. Stănescu, Stânga politică din România în anii crizei (1929-1933), Editura Mica Valahie, , 316 p. (ISBN 978-973-85884-1-7, présentation en ligne)
- ↑ La Grande-Bretagne et la Petite Entente, Librairie Droz, , 383 p. (ISBN 978-2-600-03968-0, présentation en ligne)
- 1 2 3 4 Paul Pasteur, Être syndiqué(e) à l'ombre de la croix potencée, Publication Univ Rouen Havre, , 347 p. (ISBN 978-2-87775-897-0, présentation en ligne)
- ↑ Katarzyna Stokłosa et Gerhard Besier, European Border Regions in Comparison : Overcoming Nationalistic Aspects or Re-Nationalization?, Routledge, , 380 p. (ISBN 978-1-317-80806-0, présentation en ligne)
- 1 2 Élisabeth Du Réau, Edouard Daladier : (1884-1970), Fayard, , 588 p. (ISBN 978-2-213-66411-8, présentation en ligne)
- ↑ Approuvée par plébiscite le 19 mars fama2.us.es
- ↑ Hélène Carrère d'Encausse, L'URSS. De la révolution à la mort de Staline (1917-1953), Points, , 327 p. (ISBN 978-2-7578-5052-7, présentation en ligne)
- ↑ Paul Pasteur, Histoire de l'Autriche : De l'empire multinational à la nation autrichienne (18e-20e s.), Armand Colin, , 304 p. (ISBN 978-2-200-27558-7, présentation en ligne)
- ↑ R. Moore, Refugees from Nazi Germany in the Netherlands 1933–1940, Springer Science & Business Media, , 252 p. (ISBN 978-94-009-4368-1, présentation en ligne)
- ↑ Académie de droit international de La Haye, Recueil des cours, 1933, vol. 45, Martinus Nijhoff Publishers, , 400 p. (ISBN 978-90-286-0822-1, présentation en ligne)
- ↑ Paul Alexis Ladame, Le rôle des migrations dans le monde libreEtudes d'histoire économique, Librairie Droz, , 525 p. (ISBN 978-2-600-04274-1, présentation en ligne)
- ↑ Luce Pietri, André Vauchez, Jean-Marie Mayeur, Marc Venard, op. cit, p. 302.
- ↑ Dariusz Tolczyk, See No Evil : Literary Cover-ups and Discoveries of the Soviet Camp Experience, Yale University Press, , 361 p. (ISBN 978-0-300-06608-1, présentation en ligne)
- ↑ Austriaca, n°17 : La Résistance autrichienne, Publication Univ Rouen Havre, (présentation en ligne)
- ↑ Ana Cláudia Carvalho Campina, Salazarismo e retórica dos direitos humanos, Ediciones Universidad de Salamanca, , 648 p. (ISBN 978-84-9012-356-0, présentation en ligne)
- ↑ Académie de droit international de La Haye, Recueil des cours 1938, vol. 64, Martinus Nijhoff Publishers, , 231 p. (ISBN 978-90-286-1012-5, présentation en ligne)
- 1 2 Olivier Delorme, La Grèce et les Balkans, vol. 2, Gallimard, , 800 p. (ISBN 978-2-07-248845-0, présentation en ligne), -11, 125
- ↑ L'Illustration no 4728, 14 octobre 1933
- ↑ Guillaume Quashie-Vauclin, L'Union de la Jeunesse Républicaine de France (1945-1956) : Entre organisation de masse de jeunesse et mouvement d'avant-garde communiste, L'Harmattan, , 268 p. (ISBN 978-2-296-23047-7, présentation en ligne)
- ↑ Yves Léonard, Salazarisme & fascisme, Éditions Chandeigne, , 223 p. (ISBN 978-2-906462-23-6, présentation en ligne)
- ↑ Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l'armée allemande, vol. 5, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-21329-7, présentation en ligne)
- ↑ Felix Kreissler, Austriaca, n°spécial : Relations franco-autrichiennes (1870-1970), Université de Rouen, (présentation en ligne)
- ↑ Livre noir de la dictature autrichienne : la justice et les lois sous le Dr. Schuschnigg ; des faits, rien que des faits, Maison d'Édition l'Eglantine, (présentation en ligne)
- ↑ Luce Pietri, André Vauchez, Jean-Marie Mayeur, Marc Venard, op. cit, p. 408.
- ↑ Bernard Vincent, Histoire des États-Unis, Éditions Flammarion, , 687 p. (ISBN 978-2-08-129128-7, présentation en ligne)
- ↑ Ian Kershaw (trad. de l'anglais), Hitler, Paris, Flammarion, coll. « Grandes Biographies », , 1200 p. (ISBN 978-2-08-125042-0), p. 302
- ↑ Ian Kershaw (trad. de l'anglais), Hitler, Paris, Flammarion, coll. « Grandes Biographies », , 1200 p. (ISBN 978-2-08-125042-0), p. 302-303
- ↑ Frank McDonough, Hitler and the Rise of the Nazi Party, Routledge, , 172 p. (ISBN 978-1-317-86083-9, présentation en ligne)
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Georges Goriely, 1933, Hitler prend le pouvoir, Éditions Complexe, , 203 p. (ISBN 978-2-87027-775-1, présentation en ligne)
- ↑ Ian Kershaw (trad. de l'anglais), Hitler, Paris, Flammarion, coll. « Grandes Biographies », , 1200 p. (ISBN 978-2-08-125042-0), p. 294 et p. 305-308
- 1 2 3 4 5 Karl Dietrich Bracher (trad. Frank Straschitz), Hitler et la dictature allemande : naissance, structure et conséquences du national-socialisme, Éditions Complexe, , 681 p. (ISBN 978-2-87027-569-6, présentation en ligne), p. 270-293
- ↑ Gilbert Badia, Les Bannis de Hitler : accueil et luttes des exilés allemands en France (1933-1939), Éditions de l'Atelier, , 411 p. (ISBN 978-2-85139-074-5, présentation en ligne)
- 1 2 3 4 5 6 Serge Berstein et Pierre Milza, L'Allemagne de 1870 à nos jours, Armand Colin, , 384 p. (ISBN 978-2-200-29245-4, présentation en ligne), p. 107-114
- ↑ (de) Andreas Kötzing, Mike Schmeitzner, Jan Erik Schulte, Francesca Weil, Vergleich als Herausforderung : Festschrift zum 65. Geburtstag von Günther Heydemann, Göttingen/Bristol (Conn.), Vandenhoeck & Ruprecht, , 342 p. (ISBN 978-3-525-36969-2, présentation en ligne)
- ↑ Gilbert Badia, op. cit, p. 200.
- 1 2 Gilbert Krebs et Gérard Schneilin, Exil et résistance au national-socialisme, 1933-1945, Presses Sorbonne Nouvelle, , 344 p. (ISBN 978-2-910212-07-0, présentation en ligne)
- ↑ Stanislas Zamecnick, C'était ça, Dachau : 1933-1945, Le Cherche midi, , 551 p. (ISBN 978-2-7491-3296-9, présentation en ligne)
- ↑ Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l'armée allemande, vol. 3, Albin Michel, , 336 p. (ISBN 978-2-226-21407-2, présentation en ligne), p. 111-114
- ↑ Jean-Paul Cahn, Stefan Martens, Bernd Wegner (trad. de l'allemand), Le Troisième Reich dans l'historiographie allemande : Lieux de pouvoir : Rivalités de pouvoirs, Villeneuve-d'Ascq, Presses Univ. Septentrion, , 399 p. (ISBN 978-2-7574-0581-9, présentation en ligne)
- ↑ Hélène Miard-Delacroix, Question nationale allemande et nationalisme : perceptions françaises d'une problématique allemande au début des années cinquante, Presses Univ. Septentrion, , 460 p. (ISBN 978-2-85939-862-0, présentation en ligne)
- ↑ Wolfgang Sauer et Gerhard Schulz, Die nationalsozialistische Machtergreifung : Studien zur Errichtung des totalitären Herrschaftssystems in Deutschland 1933/34, Springer-Verlag, , 1036 p. (ISBN 978-3-322-96240-9, présentation en ligne)
- ↑ Gilbert Merlio, Le National-socialisme : une révolution ?, Presses Univ. du Mirail, , 264 p. (ISBN 978-2-85816-303-8, présentation en ligne)
- ↑ Hermann Beck, The Fateful Alliance : German Conservatives and Nazis in 1933: The Machtergreifung in a New Light, Berghahn Books, , 372 p. (ISBN 978-0-85745-410-2, présentation en ligne)
- ↑ Documents : revue des questions allemandes, vol. 11, Bureau International de Liaison et de Documentation, (présentation en ligne)
- ↑ Frederick Lewis Schuman, The Nazi Dictatorship : A Study in Social Pathology and the Politics of Fascism, A. A. Knopf., (présentation en ligne)
- ↑ G. H. Bennett, The Nazi, the Painter and the Forgotten Story of the SS Road, Reaktion Books, , 240 p. (ISBN 978-1-86189-948-4, présentation en ligne)
- ↑ Frédéric Rouvillois, Crime et utopie : Une nouvelle enquête sur le nazisme, Flammarion, , 365 p. (ISBN 978-2-08-134137-1, présentation en ligne)
- 1 2 Gilbert Merlio, op. cit, p. 14.
- 1 2 Luce Pietri, André Vauchez, Jean-Marie Mayeur, Marc Venard, Histoire du christianisme. Guerres mondiales et totalitarismes (1914-1958), vol. 12, Desclée/Fayard, , 1152 p. (ISBN 978-2-7189-0740-6, présentation en ligne)
- ↑ Alain Giami et Henri Leridon, Les enjeux de la stérilisation=, INED, , 334 p. (ISBN 978-2-85598-755-2, présentation en ligne)
- ↑ François Delpla, Une histoire du Troisième Reich, EDI8, , 557 p. (ISBN 978-2-262-05005-4, présentation en ligne)
- ↑ Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Éditions Actes Sud, , 522 p. (ISBN 978-2-330-02631-8, présentation en ligne)
- ↑ Annie Duprat, Révolutions et mythes identitaires : Mots, violences, mémoire, Nouveau Monde éditions, (ISBN 978-2-36583-093-5, présentation en ligne)
- ↑ Karl Dietrich Bracher, op. cit, p. 505.
- ↑ Anne Grynberg, Les camps de la honte : Les internés juifs des camps français (1939-1944), La Découverte, , 1524 p. (ISBN 978-2-7071-7618-9, présentation en ligne)
- 1 2 François Paulhac, Les accords de Munich et les origines de la guerre de 1939, Vrin, , 271 p. (ISBN 978-2-7116-4262-5, présentation en ligne)
- ↑ Fred Kupferman, Pierre Laval, Tallandier, , 672 p. (ISBN 979-10-210-1410-7, présentation en ligne)
- ↑ Frédéric Rouvillois, op. cit, p. 125.
- 1 2 Christiane Souriau et Nadia Aïnad-Tabet, Femmes et politique autour de la Méditerranée, L'Harmattan, , 272 p. (ISBN 978-2-85802-148-2, présentation en ligne)
- 1 2 (es) José Aquiles Pettenghi Lachambre, Detrás del silencio : el trágico destino de los gobernadores civiles de Cádiz en la II República, Xéres, Artepick TM, , 246 p. (ISBN 978-84-936799-0-3, présentation en ligne)
- 1 2 Bartolomé Bennassar, Histoire de Madrid, EDI8, , 535 p. (ISBN 978-2-262-04330-8, présentation en ligne)
- ↑ Serge Salaün et Zoraida Carandell, Rafael Alberti et les avant-gardes, Presses Sorbonne Nouvelle, , 358 p. (ISBN 978-2-87854-312-4, présentation en ligne)
- ↑ Raquel Rico Linage, Constituciones históricas, Universidad de Sevilla, , 302 p. (ISBN 978-84-472-0522-6, présentation en ligne)
- ↑ Jean-Pierre Barou, La guerre d'Espagne ne fait que commencer, Seuil (ISBN 978-2-02-117408-3, présentation en ligne)
- 1 2 (es) José Ramón de Urquijo y Goitia, Gobiernos y ministros españoles en la edad contemporánea, Madrid, Editorial CSIC - CSIC Press, , 596 p. (ISBN 978-84-00-08737-1, présentation en ligne)
- 1 2 Luis Enrique Íñigo Fernández, Breve historia de la Segunda República española, Ediciones Nowtilus S.L., , 320 p. (ISBN 978-84-9763-966-8, présentation en ligne)
- 1 2 3 Monica Dorange, Civilisation espagnole et hispano-américaine, Hachette Éducation, , 400 p. (ISBN 978-2-01-140215-8, présentation en ligne)
- ↑ Philippe Nourry, Histoire de l'Espagne : Des origines à nos jours, Tallandier, , 800 p. (ISBN 979-10-210-0283-8, présentation en ligne)
- ↑ (es) Dolores de la Calle Velasco, Manuel Redero San Román, Movimientos sociales en la España del siglo XX, Salamanque, Universidad de Salamanca, , 289 p. (ISBN 978-84-7800-314-3, présentation en ligne)
- ↑ Paul Preston et Ismael Saz, De la revolución liberal a la democracia parlamentaria : Valencia (1808-1975), Universitat de València, , 283 p. (ISBN 978-84-7030-855-0, présentation en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- L’année 1933 sur le site de la Bibliothèque nationale de France