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Coutras
Coutras
L'hôtel de ville.
Blason de Coutras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Libournais
Maire
Mandat
Jérôme Cosnard
2020-2026
Code postal 33230
Code commune 33138
Démographie
Gentilé Coutrasiens ou Coutrillons
Population
municipale
8 623 hab. (2020 en augmentation de 2,53 % par rapport à 2014)
Densité 256 hab./km2
Population
agglomération
12 402 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 30″ nord, 0° 07′ 38″ ouest
Altitude Min. 4 m
Max. 74 m
Superficie 33,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Coutras
(ville-centre)
Aire d'attraction Libourne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Libournais
(bureau centralisateur)
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Coutras
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Coutras
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Coutras
Liens
Site web www.coutras.fr

    Coutras (prononcer [kutʁa]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

    Ses habitants sont appelés les Coutrassiens ou Coutrillons[1].

    Dès les premières traces de civilisation sur le canton, Coutras occupe une position géographique stratégique, au carrefour des routes d’Angoulême ou Périgueux et Bordeaux.

    Au cœur du pays du Libournais, dans une région de collines viticoles, la ville s'est développée au confluent de l'Isle et de la Dronne.

    La ville fut le lieu d'une bataille entre les protestants d’Henri de Navarre et les catholiques d’Anne de Joyeuse, le 20 octobre 1587.

    Aujourd’hui, Coutras est une ville qui compte plus de 8 700 habitants. Elle est ainsi la deuxième commune de la communauté d'agglomération du Libournais.

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
    La Dronne à Coutras.

    Commune située au confluent de l'Isle et de la Dronne en Pays Gabay. Accès par l'autoroute A89 sortie Sortie 11 Coutras et par la route nationale 674, ainsi que par la SNCF en gare de Coutras.

    La gare SNCF de Coutras est située sur les lignes TER Bordeaux-Coutras, Bordeaux-Angoulême, Bordeaux-Périgueux, Bordeaux-Limoges ainsi que sur la ligne Intercités Bordeaux-Ussel (ex Bordeaux-Lyon puis Bordeaux-Clermont-Ferrand jusqu'à la fermeture du tronçon Laqueuille-Ussel).

    Le climat est typique de la Gironde avec, en moyenne, 750 mm de précipitations annuelles[2].

    Communes limitrophes

    Coutras est limitrophe de neuf autres communes.

    Communes limitrophes de Coutras
    Lagorce Les Peintures Le Fieu
    Guîtres Coutras Porchères
    Sablons Abzac — Saint-Médard-de-Guizières Camps-sur-l'Isle

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 853 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records COUTRAS (33) - alt : 21 m 45° 02′ 24″ N, 0° 06′ 48″ O
    Records établis sur la période du 01-02-1966 au 31-03-2018
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,3 4,2 6,5 10,1 13,2 14,9 14,6 11,6 9,2 5,2 3 8,1
    Température moyenne (°C) 6,1 7 9,7 12,2 16 19,2 21,3 21,2 18 14,3 9,3 6,5 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,7 15,2 18 21,9 25,3 27,7 27,7 24,3 19,4 13,4 10,1 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,4
    16.01.1985
    −13
    09.02.12
    −11,4
    07.03.1971
    −4
    04.04.1996
    −1
    11.05.1966
    2,3
    02.06.1975
    5
    11.07.1990
    4,5
    30.08.1986
    0,8
    21.09.1977
    −5,7
    30.10.1997
    −9
    18.11.07
    −10
    17.12.01
    −18,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    05.01.1999
    23,5
    15.02.1998
    28
    20.03.05
    32
    30.04.05
    35
    30.05.01
    40,1
    27.06.11
    39,2
    19.07.16
    41,4
    04.08.03
    37
    03.09.05
    31,4
    02.10.11
    25,5
    08.11.15
    20,5
    14.12.1989
    41,4
    2003
    Précipitations (mm) 78 61,5 60,6 74,5 73,9 52,9 57,5 53,3 64,3 77,9 90,1 91,5 836
    Source : « Fiche 33138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Coutras est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coutras, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 12 402 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38 %), prairies (21,8 %), zones urbanisées (19,4 %), forêts (8,6 %), eaux continentales[Note 6] (5,8 %), terres arables (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Coutras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le ruisseau de Courbarieu, la Dronne et le Lary. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2021[21],[19].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coutras.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 539 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 539 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2012, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1998[19].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[26]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

    Toponymie

    Les formes antiques sont Corterate et Corteratis (IVe siècle). Le toponyme s'analyse comme une formation *Corte-rate basée sur le gaulois rate, « forteresse »[28]. Le premier terme est vraisemblablement le latin vulgaire cortem, « ferme, domaine » (que l'on retrouve dans Corte)[29],[30] ce qui en fait une formation pléonastique, de sens général de « lieu fortifié ». Bénédicte Boyrie-Fénié est en accord avec ses prédécesseurs et précise que le nom actuel prolonge l'ablatif Corteratis[31] qui explique le -s final.

    Le même auteur cite des formes du XIVe siècle : Cortrac, Corterac ; ce sont probablement des hypercorrections (extensions d'une règle au-delà de son champ d'application), intéressantes par ce qu'elles indiquent sur les usages graphiques de l'époque, la forme orale ayant été mal interprétée. Cette forme orale de l'époque est difficile à reconstituer, puisqu'elle peut être *Cort(e)rat ou bien *Cort(e)rats, la deuxième hypothèse étant plus en accord avec la forme écrite moderne. Dans le premier cas, a pu jouer l'analogie avec des noms en -ac, comme Fronsac, prononcé peut-être déjà Fronsat ; dans le second, le s, qu'il s'explique par l'héritage de l'ablatif latin ou par un pluriel, a pu être compris à l'image des nombreux noms en -ac devenus -ats (adaptation phonétique normale -cs > -ts), en étant utilisés comme collectifs : le nom de la paroisse accompagné de s désigne d'abord les habitants, puis il est pris pour son nom véritable[32].

    Histoire

    De multiples découvertes de silex, taillés ou polis, témoignent d'une implantation humaine préhistorique sur tout le territoire cantonal. Coutras, au confluent des rivières, doit aussi son développement à sa position stratégique au carrefour de chemins ancestraux : les routes d'Angoulême et de Périgueux à Bordeaux.

    Peutinger fait figurer Corterate dans sa table du IIe siècle, rattachée par une voie romaine secondaire à Brossac qui conserve, encore de nos jours, quelques traces des constructions gallo-romaines d'un serae (relais à chevaux).
    Coutras viendrait du gaulois Corterat qui signifie « petite forteresse » (Corte = petite, courte et Rate = forteresse). Son nom latin était Corteratis.

    Les premiers seigneurs de Coutras s'établirent sur la Motte-de-Mont, dominant le confluent des rivières et contrôlant les passages à gué du réseau routier. La seigneurie dépendait de la vicomté de Fronsac, créée en 769 par Charlemagne et intégrée au comté d'Angoulême avant d'être rattachée à celui du Périgord au IXe siècle. Le plus ancien seigneur connu est Étienne de Mont, qui donna par une charte l'église de Coutras à l'abbaye de Guîtres au début du XIe siècle.

    En 1555, le comté de Fronsac devint un marquisat et la seigneurie de Coutras, où siégeait un sénéchal, fut élevée au rang de comté qui, pendant les guerres de Religion, formait un important centre de protestantisme.

    Le , Coutras fut le lieu d'une bataille entre les protestants d'Henri de Navarre (futur Henri IV, dont Antoine de Chandieu fut le maître de camp) et les Catholiques d'Anne de Joyeuse. Le duc de Joyeuse fut battu et tué d'un coup de pistolet. Deux mille catholiques périrent également, dont le jeune frère d'Anne, Claude de Joyeuse, seigneur de Saint-Sauveur.

    Un château médiéval, démoli par Odet de Foix (1485-1528), alors vicomte de Fronsac, aurait précédé celui Renaissance que le Maréchal Duc de Richelieu démantèle en 1737. À cette époque, la seigneurie comprenait les paroisses d'Abzac, Chamadelle, Coutras, le Chalaure, Le Fieu, Les Églisottes, Les Peintures, Porchères, Saint-Antoine, Saint-Christophe-de-Double, Bayas, et Lagorce.

    Le , le roi Louis XIV et la cour de France couchent dans la ville.

    À la Révolution, la nouvelle organisation territoriale désigne Coutras comme chef-lieu d'un canton regroupant les paroisses de la seigneurie, sauf Bayas et Lagorce, accru des trois paroisses au sud de l'Isle.

    En 1988, la COGEMA étudie l'exploitation d'un gisement potentiel de 20 000 tonnes d'uranium[33],[34], soit 0,5 % du total mondial, mais le site s'avère à l'époque non rentable.

    Héraldique

    Armes

    Les armes de Coutras se blasonnent ainsi :

    De gueules au puits Henri IV d'argent[35].

    • Le puits rappelle le lien privilégié de la ville avec le roi qui y défit les troupes royales.

    Devise

    Nodos virtute resolvo

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    La liste incomplète des maires de la ville est la suivante :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1832 1845 Pierre Lalanne Médecin, conseiller d'arrondissement[36]
    (1870) (1874) Jean-Baptiste Lalanne
    1877 1882 Ernest Lalanne
    (fils de Pierre Lalanne)
    Républicain Médecin, conseiller général (1867-1880)
    Député (1876-1884)
    (...) (...)
    1919 1925 Louis-Emmanuel Berger Médecin
    1925 1941
    (révoqué)
    Justin Luquot SFIO Député (1932-1942)
    1941 1944 Clément Micheleau Médecin
    1944 décembre 1944
    (décès)
    Justin Luquot SFIO
    janvier 1945 mai 1945 Wilfrid Ferret SFIO
    mai 1945 1953 Antoinette Luquot SFIO épouse de Justin Luquot
    1953 1977 Jean-Elien Jambon SFIO puis PS Conseiller général (1945-1994)
    1977 1983 Jean Duret
    mars 1983 2008 Jean-Louis Boscq DVD Assureur
    mars 2008 avril 2014 Marie-Claire Arnaud PS
    avril 2014 En cours Jérôme Cosnard SE-DVD Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

    En 2020, la commune comptait 8 623 habitants[Note 8], en augmentation de 2,53 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0003 0603 0502 8213 1443 1723 3023 2003 371
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 5323 8833 7893 6853 9444 0085 0924 2313 903
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0624 4064 8074 9245 0785 2115 2815 5405 668
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5 9485 8306 0406 3516 6897 0037 4417 5848 045
    2015 2020 - - - - - - -
    8 5458 623-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population à Coutras est en perpétuelle augmentation du fait notamment de la proximité de l'agglomération bordelaise (trente minutes en train, une heure en voiture), beaucoup de rurbains y résident et font le trajet chaque jour (migrations pendulaires).

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 950 hommes pour 4 632 femmes, soit un taux de 53,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,06 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    3,0
    9,0
    75-89 ans
    12,1
    21,3
    60-74 ans
    20,6
    21,5
    45-59 ans
    20,6
    15,3
    30-44 ans
    14,9
    15,0
    15-29 ans
    13,9
    16,8
    0-14 ans
    14,9
    Pyramide des âges du département de la Gironde en 2020 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,9
    6,5
    75-89 ans
    8,7
    15,6
    60-74 ans
    16,7
    19,9
    45-59 ans
    19,4
    19,9
    30-44 ans
    19,2
    19,5
    15-29 ans
    18,3
    17,9
    0-14 ans
    15,8

    Lieux et monuments

    • Le puits Henri IV.
      Le puits Henri IV.
    • L'église Saint-Jean-Baptiste.
      L'église Saint-Jean-Baptiste.
    • La chaire.
      La chaire.
    • La nef.
      La nef.
    • Le vitrail au-dessus du portail.
      Le vitrail au-dessus du portail.

    Jumelages

    La commune entretient des accords de coopération[45] avec :

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre de Luze (1734-1800), homme politique né et mort à Coutras, député aux États généraux de 1789
    • Élie Leymarie de Laroche (1758-1794), prieur de Coutras, déporté sur les Deux-Associés (ponton amarré près de Rochefort). Béatifié.
    • Jean-Baptiste Lalanne (1827–1884), né à Coutras, homme politique.
    • Alcide Ducos du Hauron (1830-1909), né à Coutras, magistrat, écrivain, poète, frère de Louis Ducos du Hauron, l'un des inventeurs de la photographie en couleurs.
    • Justin Luquot (1881–1944), homme politique, mort à Coutras.-

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

    Références

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