AccueilFrChercher

Gironde
Blason de Gironde Drapeau de Gironde
Gironde (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Bordeaux
Sous-préfectures Arcachon
Blaye
Langon
Lesparre-Médoc
Libourne
Président du
conseil départemental
Jean-Luc Gleyze (PS)
Préfet Étienne Guyot
Code Insee 33
Code ISO 3166-2 FR-33
Code Eurostat NUTS-3 FR612
Démographie
Gentilé Girondins
Population 1 636 391 hab. (2020)
Densité 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 14″ nord, 0° 35′ 12″ ouest
Superficie 9 975 km2
Subdivisions
Arrondissements 6
Circonscriptions législatives 12
Cantons 33
Intercommunalités 28
Communes 535
Liens
Site web gironde.fr

    La Gironde (/ʒiʁɔ̃d/[Note 1] ) est un département français situé dans le Sud-Ouest de la France, en région Nouvelle-Aquitaine.

    Ce département doit son nom à l'estuaire de la Gironde qui prend naissance après la confluence de la Dordogne et de la Garonne au bec d'Ambès, en aval de Bordeaux, qui est sa préfecture ainsi que celle de la région Nouvelle-Aquitaine. De 1793 à 1795, il s'appelait département du Bec-d'Ambès.

    La Gironde est le plus vaste département de France métropolitaine (9 975,60 km2) et le 2e plus vaste après la Guyane (83 846 km2).

    L'Insee et la Poste lui attribuent le code 33.

    Histoire

    Avant Rome

    Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, remarque que ce qu'il cartographie lui-même sous le terme de « Gaule aquitaine » est composé de peuples aux us et coutumes plus proches des Ibères que des Celtes (au Nord : Gaulois et Belges, respectivement répartis dans ce qu'il nomme « Gaule celtique » — grosso modo future Gaule lyonnaise — et Gaule belgique ; sans parler au Sud des Celtes d'Ibérie — Bérons, Vaccéens... — ainsi que des Celtibères)[1].

    Il pourrait s'agir d'Ibères résiduels, voire en partie réfugiés, à la suite de la conquête romaine de la péninsule Ibérique sous le coup des guerres puniques. Car on sait que l'aire aquitaine, aquitanique, aquitanienne ou encore vasconique correspond à une région où l'on parle alors des langues proto-basques : c'est probablement une seule et même variété de langues, que parlent les peuples recensés par Rome[1].

    S'ils conservèrent leurs parlers malgré la romanisation, c'est parce qu'une partie d'entre eux s'allie avec l'Urbs pendant la guerre des Gaules. Naturellement, entourés des Celtes gaulois, des Celtes d'Ibérie et des Celtibères, ils en connaissent des influences au moins matérielles et techniques[1].

    Sur la Gironde en particulier se trouvaient les Médules, dont le nom s'entend toujours dans Médoc.

    Romanisation

    Pour contrôler la région, alors dominée par les Santons de l'actuel Saintonge au Nord, Rome déporte sur le territoire des alliés gaulois, clients des Eduens : les Bituriges Vivisques. C'est l’époque du développement de « Bordeaux », alors nommée Burdigala.

    Epoque féodale

    Domination wisigothe durant la haute féodalité.

    Reflux des langues vasconiques

    Bien que les Wisigoths ne purent jamais dominer le territoire de l'actuel pays basque, c'est durant cette première féodalité que refluèrent les parlers proto-basques de l'ensemble de la Vasconie, sous le coup des guerres avec les Francs puis des Maures[2],[3],[4].

    Époque moderne

    Époque contemporaine

    Le décret décidant la division de la France en 83 départements est voté par l'Assemblée constituante le [5] et précisé par le décret du [6]. Le département de la Gironde, créé à partir d'une partie des anciennes provinces de Guyenne et Gascogne, d'abord sous le nom de département du Bordelais dans le décret du [7] puis avec son nom définitif dans le décret de l'Assemblée nationale du , en 32e position des 83 départements. Il est composé de sept districts, dont les chefs-lieux sont Bazas, Blaye, Bordeaux, Cadillac, Lesparre, Libourne et La Réole, et son assemblée se tient à Bordeaux[8].

    • Carte de la Gironde en 1792.
      Carte de la Gironde en 1792.
    • Atlas national, 1792.
      Atlas national, 1792.
    • Atlas national, 1792.
      Atlas national, 1792.
    • Carte de la Gironde en 2006.
      Carte de la Gironde en 2006.
    Carte de la Gironde en 1790.

    Le département de la Gironde est renommé « département du Bec-d'Ambès » entre brumaire an II (novembre 1793)[9] et germinal an III (avril 1795)[10]. Le nom du département était alors connoté au groupe parlementaire des girondins.

    La Gironde est composée de trois entités distinctes, avec un héritage historique qui leur est propre :

    • Bordeaux et sa proche région ;
    • une partie des Landes de Gascogne (Médoc, Pays de Buch, Landes de Bordeaux, le Bazadais et la Haute-Lande-Girondine) ;
    • la Guyenne girondine (Libournais, Entre-deux-Mers, etc.).

    Entre 1789 et 1850, la partie occidentale du département était couverte de landes mal drainées (sur environ 60 % à 70 % de l'espace). Cette lande était entretenue par écobuage afin de pourvoir en nourriture les grands troupeaux de moutons, surveillés par des bergers montés sur des échasses ; l'usage de ces dernières permettait d'accomplir plus facilement de grandes distances (15 à 20 kilomètres par jour), tout en surveillant le troupeau. Avant 1857, date de la loi d'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, le régime agropastoral est généralisé : il puise sa force dans le libre usage des communaux majoritaires. Puis la systématisation des plantations de pins exploités pour leur résine (gemmage) et leur bois, accompagnée de la vente des communaux durant la deuxième moitié du XIXe siècle, a complètement modifié le paysage et l'économie de la moitié du département.

    Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, la Gironde fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif, mais moins d'une centaine d'opposants sont finalement arrêtés[11].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les FFI du département comptent 2 705 membres[12].

    Jusqu'au la Gironde faisait partie de l'ancienne région Aquitaine.

    Durant l'été 2022, la Gironde subit de nombreux feux de forêts, dont deux importants à La Teste et à Landiras.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    Gironné d’argent et d’azur de huit pièces, au chef de gueules chargé d’un léopard d’or, armé et lampassé d’azur.
    Commentaires : le blason a été conçu vers 1950 par l'héraldiste Robert Louis et n'a, à l'heure actuelle, aucune existence officielle. Le gironné est parlant. Le chef est aux armes de l'ancienne province de Guyenne, le léopard d'Aquitaine datant du XIIe siècle ne rappelle en rien la possession anglaise mais renvoie aux armes de la première famille ducale d'Aquitaine qui était par ailleurs famille comtale du Poitou. C'est le lion des armes de cette famille qu'on retrouve sur leurs anciennes possessions. À ce titre, Aliénor d'Aquitaine portait déjà ces armes avant son mariage avec le futur roi d'Angleterre et le basculement dans l'orbite anglaise de l'Aquitaine.

    Politique

    Hôtel de préfecture de la Gironde au quartier de Mériadeck à Bordeaux.

    De longue date, le département de la Gironde a été marqué par la confrontation, plus ou moins équilibrée, entre la gauche (singulièrement le PS) et la droite, et surtout le courant gaulliste depuis les débuts de la Cinquième République.

    Cette confrontation est fondée en particulier sur l'organisation politique de chaque courant, le Parti socialiste ayant tendance à rassembler autour de lui les couches intermédiaires, les milieux ouvriers et certains des milieux ruraux, tandis que la droite dispose de positions fortes au sein de la bourgeoisie d'affaires de Bordeaux, dans le milieu de la viticulture sur le Libournais, des couches retraitées aisées très présentes sur le bassin d'Arcachon.

    Une forme de partage des pouvoirs locaux s'est ainsi organisée : jusqu'à sa défaite historique de 2020, la droite gère pendant soixante ans la ville de Bordeaux, et dispose durablement des sièges de député du centre-ville de Bordeaux, malgré quelques défaites surprises à l'occasion, de ses banlieues aisées et d'Arcachon, tandis que la gauche obtient la prédominance dans tout le reste du département, exerçant par là même la présidence du conseil général, celle de la communauté urbaine de Bordeaux devenue Métropole et détient durablement la majorité des élus au conseil régional d'Aquitaine.

    Lors des consultations nationales, la gauche obtient en général la majorité des suffrages.

    Le département a voté majoritairement pour François Mitterrand en 1974, en 1981 et en 1988, Lionel Jospin en 1995, Ségolène Royal en 2007, François Hollande en 2012, ainsi que pour Emmanuel Macron en 2017.

    Conseil départemental

    PartiSigleÉlusGroupes
    Majorité (50 sièges)
    Parti socialistePS34Majorité départementale - PS et Apparentés
    Divers gaucheDVG4
    Place publiquePP1
    Europe Écologie Les VertsEÉLV8Majorité départementale - EÉLV
    Parti communiste françaisPCF3Majorité départementale - Parti communiste français
    Opposition (16 sièges)
    Les RépublicainsLR6Gironde Avenir
    Divers droiteDVD5
    AgirAgir2
    MoDemMoDem1
    Union des démocrates et indépendantsUDI2Sans étiquette
    Président du Conseil départemental
    Jean-Luc Gleyze (PS)[13]

    Géographie

    Données géographiques générales

    La Gironde fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe des départements des Landes, de Lot-et-Garonne, de la Dordogne et de la Charente-Maritime.

    Limites départementales

    Les limites du département sont définies par la courbe enveloppe des limites des communes qui le composent. Mais devant les nombreuses imprécisions de ces limites communales, un grand chantier d'élaboration d'un cadastre général de la France est engagé sous le Premier Empire. La loi du , relative au budget de l'État et rendue sur l'initiative de Martin Michel Charles Gaudin, ministre des Finances, est considérée comme fondatrice du cadastre parcellaire français. Une campagne d'arpentage systématique de tout le territoire français est ainsi lancée en 1808 et s'achève en 1850[14]. La ville de Bordeaux est en particulier cadastrée en 1820[15]. Aucune modification n'est venue affecter les limites du département depuis la création du code officiel géographique en 1943[16].

    Superficie

    OpérateurAnnéeSuperficie
    (en km2)
    Insee20189 975,60
    IGN - RGC201510 016
    IGN - Admin Express201810 374,53
    OpenStreetMap201810 083,36

    Avec près de 10 000 km2 de superficie, La Gironde est le plus vaste département de la France métropolitaine et le deuxième de la France entière. Fixée à 9 975,60 km2 par l'Insee, la valeur de cette superficie peut varier selon le mode de mesure adopté.

    La superficie d'une division administrative est l'aire de l’ensemble des surfaces cadastrées ou non cadastrées situées à l’intérieur des limites de la division, l'unité élémentaire de division étant la commune. Cette superficie varie donc selon le niveau de précision de ces limites communales (et donc du niveau de précision du cadastre) et selon le mode de calcul ou de projection cartographique, mais aussi selon le produit cartographique numérique utilisé puisque deux produits cadastraux numériques officiels existent : celui établi par la DGI (opérateur historique pour établir le cadastre) et celui diffusé par l'IGN (opérateur nouveau qui a vu son rôle d'intégrateur de données géographiques renforcé depuis 2001)[17],[18].

    Jusqu'en 2016, la référence en matière de données liées aux divisions administratives françaises était le répertoire géographique des communes (RGC), produit par l'IGN, contenant en particulier la superficie de chaque commune. Cette donnée, fournie annuellement par l'Insee, correspond à la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction générale des impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Cette surface « fiscale » ne correspond pas forcément à la superficie géographique de la commune[19]. Dans ce cadre, la superficie du département s'établit, selon l'Insee, en 2018 à 9 975,60 km2[20]. Par contre la somme des superficies des différentes communes du département, figurant dans le RGC, s'établissait en 2015 à 10 016 km2.

    Depuis 2016, le RGC a été remplacé par les bases de données en licence ouverte Geofla® et Admin Express, des bases de données à petite échelle dédiées à des cartographies statistiques et thématiques à la granularité de la commune, à savoir à des échelles voisines du 1 : 1 000 000[21]. En , la superficie du département de la Gironde, calculée par SIG sur la base des données Admin Express projetées dans le système Lambert 93, s'établit à 10 374,53 km2[22].

    L'utilisation du découpage administratif au niveau communal issu d'OpenStreetMap, produit dans sa grande majorité à partir du cadastre, à une échelle plus grande que celle de Géofla ou Admin Express, aboutit à une superficie de 10 083,36 km2[23].

    Données géophysiques

    Hydrographie

    Le département de la Gironde est traversé par la Dordogne et la Garonne qui se rejoignent au bec d'Ambès pour former l'estuaire de la Gironde. Long de 75 kilomètres et large de 12 kilomètres à son embouchure, c'est le plus vaste estuaire d'Europe, couvrant une superficie de 635 km2[24].

    La Gironde est fortement soumise aux marées qui remontent très en amont dans l'estuaire (jusqu'à 150 km de l'embouchure)[25] : Casseuil sur la Garonne, Castillon-la-Bataille sur la Dordogne. Lors des grandes marées, le phénomène du mascaret peut survenir[26].

    • L'estuaire de la Gironde est classé parc naturel marin et appartient au réseau Natura 2000. La rive gauche fait partie du parc naturel régional du Médoc. Couvrant une superficie de 635 km2, c'est le plus vaste estuaire d'Europe.
      L'estuaire de la Gironde est classé parc naturel marin et appartient au réseau Natura 2000. La rive gauche fait partie du parc naturel régional du Médoc. Couvrant une superficie de 635 km2, c'est le plus vaste estuaire d'Europe[27].

    Entités paysagères

    Carte des « Pays » du département de la Gironde.

    Le territoire se structure en quatre entités distinctes :

    • le littoral, où sont dispersées quelques stations balnéaires très animées en été. Les dunes du littoral ont été fixées par l'homme au XIXe siècle. La Côte d'Argent est réputée pour le surf ;
    • la forêt, couvrant la moitié ouest du département. Cette forêt a été en partie plantée au XIXe siècle afin d'assécher les terres marécageuses, ce qui marqua la fin du système agro-pastoral, largement répandu dans les Landes à cette époque[Note 2]. On y pratiquera le gemmage jusqu'à la fin du XXe siècle ;
    • le Bordelais est une région viticole où l'on retrouve les grandes exploitations qui font la renommée mondiale des vins de Bordeaux ;
    • le Bazadais, structuré autour de la ville de Bazas. Sans réelle production viticole, c'est un pays de polyculture ; production de maïs, tabac, tomates, asperges et élevage de la race bazadaise, ainsi que des plantations de bois. Les traditions gasconnes y sont bien ancrées. C'est le pays de Clément V, pape gascon par excellence. C'est dans ce pays que l'on trouve le plus grand nombre de monuments historiques de la Gironde : la cathédrale de Bazas (patrimoine mondial de l'Unesco), les châteaux de Roquetaillade, de Malle, de Cazeneuve, de Budos, de Fargues, de Villandraut, la collégiale d'Uzeste.

    Une majorité ouest et sud du département fait partie de la Gascogne et abrite une grande partie de la forêt des Landes de Gascogne. La Gironde bénéficie d'une très longue façade côtière de 126 km sur l'océan Atlantique, de la pointe de Grave au sud du bassin d'Arcachon.

    La Côte d'Argent, le cordon dunaire et la forêt des Landes à Hourtin-Plage.

    Le littoral girondin s'est ouvert au tourisme balnéaire, notamment autour du bassin d'Arcachon. Les principales stations balnéaires sont du nord au sud :

    La dune du Pilat est une des principales attractions touristiques du littoral girondin. Plus haute dune d'Europe, elle appartient au réseau des Grands Sites de France.

    • Paysages de la Gironde :
    • Marais de Braud-et-Saint-Louis, au nord.
      Marais de Braud-et-Saint-Louis, au nord.
    • Carrelet de Saint-Christoly-Médoc. Au loin les falaises de Meschers-sur-Gironde, au nord.
      Carrelet de Saint-Christoly-Médoc. Au loin les falaises de Meschers-sur-Gironde, au nord.
    • Vignoble de Eyrans, au nord.
      Vignoble de Eyrans, au nord.
    • Le Cap Ferret dans le sud-ouest.
      Le Cap Ferret dans le sud-ouest.

    Climat

    Le climat de la Gironde est un climat tempéré de type océanique, avec des hivers relativement doux et des étés chauds.

    Les précipitations sont bien réparties sur les saisons avec un maximum en novembre et décembre. L'été, elles sont dues généralement à des averses orageuses. Le littoral girondin bénéficie de l'influence de l'océan Atlantique ce qui adoucit les hivers et rafraîchit les étés. Ainsi, les côtes ne connaissent que rarement des températures en dessous de 0 comme au-dessus de 30 degrés Celsius. La présence de l'estuaire de la Gironde protège les vignobles du Médoc et du Blayais de la canicule et du gel.

    Le département a connu des températures extrêmes avec comme records à Bordeaux -16,4 le et 41,2 le . Les relevés de la station météorologique de Bordeaux-Mérignac47 mètres d'altitude) sont représentatifs du climat de la Gironde.

    Relevé climatologique de la Gironde (Aéroport de Bordeaux-Mérignac)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,3 5,4 7,4 11 14,1 15,8 15,7 12,9 10,4 6,1 3,8 9,1
    Température moyenne (°C) 6,6 7,5 10,3 12,4 16,1 19,3 21,4 21,4 18,5 14,9 9,9 7,2 13,8
    Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,7 15,1 17,3 21,2 24,5 26,9 27,1 24 19,4 13,7 10,5 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,4
    1985
    −15,2
    1956
    −9,9
    1971
    −5,3
    1929
    −1,8
    1938
    2,5
    1938
    4,8
    1922
    1,5
    1924
    −1,8
    1928
    −5,3
    1936
    −12,3
    1921
    −13,4
    1938
    −16,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,2
    1993
    26,2
    1926
    27,7
    1981
    31,1
    2005
    35,4
    1922
    39,2
    2011
    41,2
    2019
    40,7
    2003
    37
    1987
    32,2
    1921
    26,7
    2015
    22,5
    1989
    41,2
    2019
    Nombre de jours avec gel 7,8 6,8 2,5 0 0 0 0 0 0 0 1,3 7,9 26,4
    Ensoleillement (h) 96 114,9 169,7 182,1 217,4 238,7 248,5 242,3 202,7 147,2 94,4 81,8 2 035,4
    Précipitations (mm) 87,3 71,7 65,3 78,2 80 62,2 49,9 56 84,3 93,3 110,2 105,7 944,1
    Record de pluie en 24 h (mm) 52,2 81,7 51 49 59 56,8 50 87,6 79 67 49,2 59,6 87,6
    Humidité relative (%) 88 84 78 76 77 76 75 76 79 85 87 88 80,8
    Nombre de jours avec neige 1 0,8 0,2 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,8 3
    Nombre de jours d'orage 1 1 0,8 2,1 4,2 4,3 4,8 5 3,6 1,6 1,2 1 30,6
    Nombre de jours avec brouillard 8,7 5,3 5 3,8 2,9 2,8 3 3,8 7 8,9 9 9,2 69,4
    Source : ,

    Économie

    • Le département est le premier acheteur français de pesticides : 3 527 000 tonnes en 2020[28]

    Démographie

    Les habitants de la Gironde sont les Girondins. La démographie de la Gironde est caractérisée par une forte densité et une population en croissance continue depuis les premiers recensements.

    En 2020, le département comptait 1 636 391 habitants[Note 3], en augmentation de 7,23 % par rapport à 2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
    -502 723522 371522 041538 151554 025555 809568 034602 444
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    614 387640 757667 193701 855705 149735 242748 703775 845793 528
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    809 902821 131823 925829 095819 128827 973852 768850 567858 381
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    896 517935 4481 009 3901 061 4801 127 5461 213 4991 287 3341 393 7581 463 662
    2016 2020 - - - - - - -
    1 566 6791 636 391-------
    (Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[29] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[30] puis population municipale à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En quatorze ans, de 1999 à 2013, la population de la Gironde s'est accrue de plus de 218 000 personnes, soit environ 15 600 /an. Mais ce rythme de croissance varie beaucoup, de l'une à l'autre des 535 communes du département.

    La densité de population de la Gironde, 152,6 hab./km2 en 2020, dépasse celle de la France (106,1 hab./km2).

    Communes les plus peuplées

    Liste des quinze communes les plus peuplées du département
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Bordeaux 33063 Bordeaux Métropole 49,36 259 809 (2020) 5 264 modifier les donnéesmodifier les données
    Mérignac 33281 Bordeaux Métropole 48,17 74 009 (2020) 1 536 modifier les donnéesmodifier les données
    Pessac 33318 Bordeaux Métropole 38,82 65 866 (2020) 1 697 modifier les donnéesmodifier les données
    Talence 33522 Bordeaux Métropole 8,35 44 359 (2020) 5 312 modifier les donnéesmodifier les données
    Villenave-d'Ornon 33550 Bordeaux Métropole 21,26 38 444 (2020) 1 808 modifier les donnéesmodifier les données
    Saint-Médard-en-Jalles 33449 Bordeaux Métropole 85,28 32 357 (2020) 379 modifier les donnéesmodifier les données
    Bègles 33039 Bordeaux Métropole 9,96 30 543 (2020) 3 067 modifier les donnéesmodifier les données
    La Teste-de-Buch 33529 CA Bassin d'Arcachon Sud 180,20 26 269 (2020) 146 modifier les donnéesmodifier les données
    Cenon 33119 Bordeaux Métropole 5,52 26 047 (2020) 4 719 modifier les donnéesmodifier les données
    Gradignan 33192 Bordeaux Métropole 15,77 25 871 (2020) 1 641 modifier les donnéesmodifier les données
    Libourne 33243 CA du Libournais 20,63 24 432 (2020) 1 184 modifier les donnéesmodifier les données
    Eysines 33162 Bordeaux Métropole 12,01 24 202 (2020) 2 015 modifier les donnéesmodifier les données
    Le Bouscat 33069 Bordeaux Métropole 5,28 24 006 (2020) 4 547 modifier les donnéesmodifier les données
    Lormont 33249 Bordeaux Métropole 7,36 22 913 (2020) 3 113 modifier les donnéesmodifier les données
    Gujan-Mestras 33199 CA Bassin d'Arcachon Sud 53,99 22 036 (2020) 408 modifier les donnéesmodifier les données

    Culture

    Sport

    Le stade Chaban-Delmas a accueilli les Girondins de Bordeaux (football) de 1938 à 2015 avant d'accueillir l'Union Bordeaux Bègles (rugby à XV).
    • Les Girondins de Bordeaux évoluent en Ligue 2 de football
    • Le Football Club Libourne évolue en Régional 1, Poule C de la Ligue de football Nouvelle-Aquitaine
    • Le club de Villa Primrose évolue en 1re division de tennis
    • L'Union Bordeaux Bègles évolue en Championnat de France de rugby Top 14
    • Le Mérignac Handball évolue en D2 de handball
    • Le Club athlétique béglais handball évolue en D2 de handball
    • Le SA Mérignac évolue en 1re division féminine de hockey sur gazon et en Nationale 1 féminine et masculine de rink hockey
    • L'Union sportive Coutras évolue en Nationale 1 féminine et masculine de rink hockey
    • Le Stade bordelais ASPTT (rugby à XV) évolue en 1re division de rugby féminin
    • L'Entente sportive Bruges Blanquefort évolue en D2 de rugby féminin
    • Le Jeunes de Saint-Augustin Bordeaux Métropole évolue en Championnat de France de basket-ball de Nationale masculine 1
    • Le Girondins de Bordeaux HBC évolue en Championnat de France de handball masculin de Pro D2
    • Les Bordeaux Bombers évoluent en 1re division de football australien
    • Les Boxers de Bordeaux évoluent en D1 de hockey sur glace masculin
    • Le Club athlétique Bordeaux Bègles Gironde évolue en D1 de rugby masculin.
    • Les Devils de Cenon évoluent en D4 de football américain
    • Les Kangourous de Pessac évoluent en D2 de football américain
    • Les Panthères de Pessac évoluent en Élite (D1) de baseball et en 1er de softball
    • Les Pitcher's de Pineuilh évoluent en division 2 de baseball
    • Les Lions de bordeaux évoluent en D2 de football américain

    Événements sportifs

    Le Marathon du Médoc, considéré comme « le plus long du monde ».
    • Le Jumping international de Blaye
    • Le Lacanau Pro, compétition de surf
    • Le Decastar, compétition d'athlétisme (décathlon)
    • Le Jumping international de Bordeaux
    • Les Championnats du monde de cyclisme sur piste 2006
    • Les Championnats du monde de cyclisme sur piste 1998
    • Le Grand Prix du Sud-Ouest
    • Le Marathon du Médoc
    • Le Trans Aq'
    • Le Tour de Gironde
    • Le Marathon de Bordeaux Métropole

    Langues

    La Gironde (Gironda en occitan) connaît deux langues traditionnelles :

    • l'occitan est la langue traditionnelle de presque toute la Gironde. Il y est parlé sous trois formes dialectales : le gascon parlé sur la plus grande partie du territoire : Bazadais, Haute Lande Girondine, Pays de Buch, Médoc, Bordelais, Entre-deux-Mers ; le languedocien dans le Nord-Est de l'Entre-deux-Mers et l'Est du Libournais ; enfin le limousin à Puynormand.
      Le gascon, en Gironde, comprend plusieurs variantes locales :
      • Bordelais : gascon caractérisé par un -b- intervocalique, un subjonctif en -e, assez francisé… ; on peut y rattacher les parlers du Bourgeais, Cubzagais, Fronsadais, Libournais…
      • Sud-Médoc, Bassin : gascon caractérisé par un -d- intervocalique, un imparfait en -è et un -w- intervocalique…
      • Bazadais et région de Saint-Macaire : gascon caractérisé par les conjugaisons en -o- (prétérit/subj. passé), le a- prosthétique, -s- intervocalique, -w- intervocalique, absence de -n- intervocalique…
    Bordelais : Lo dròlle li fedèva/hadèva beure la harina/farina avant qu'i angusse (Lou drolle li fédèbe/adèbe béwre la harine/farine abann qu'i angusse) ;
    Pays de Buch : Lo dròlle li hadè búver la harina avant qu'i angussi (Lou drolle li hadè buwe la harine awann qu'i angussi) ;
    Bazadais : Lo dròlle li hasèva béver la haria avant qu'i angossi (Lou drolle li hasèwe béwe la hariye awann qu'i angoussi).
    • le poitevin-saintongeais dans sa variante saintongeaise[Note 4], qui fait partie du groupe d'oïl, est parlé dans trois territoires plus petits :
      • dans une frange au nord-est du département qu'on appelle le pays Gabay ou la Grande Gavacherie. Elle comprend Blaye, Guîtres et Coutras,
      • dans une enclave en domaine gascon qu'on appelle la Petite Gavacherie ou Gavacherie de Monségur, constituée d'une quinzaine de communes autour du bourg de Monségur, dans l'Entre-deux-Mers et la vallée du Dropt.
      • au bout de la pointe de Grave, au Verdon[32].

    Le français, langue officielle nationale, est parlé par l'ensemble de la population. Utilisé par les élites depuis le Moyen Âge, il s'est imposé avec l'unification linguistique de la France promue par la IIIe République. Il est désormais la langue de communication de l'ensemble de la population girondine.

    Lo Sarmonèir (oc) est un journal en langue occitane qui traite de l'actualité en Gironde.

    Gastronomie

    Patrimoine

    Châteaux

    • Le « verrou de l'estuaire » constitué par Vauban : citadelle de Blaye, fort Médoc et fort Paté.
    • Château de Roquetaillade, de La Brède, de Langoiran, de Rauzan, de Vayres, de Cadillac, dit « des Ducs d'Epernon », de Cazeneuve, du Bouilh, Guiraud, de La Rivière, de Villandraut, Margaux, Beychevelle, du Cos d'Estournel, de Guilleragues, de Monbadon, de Fargues, de Blanquefort, de Sémignan, du Taillan, de Mongenan, de Malle, des Jaubertes, du Hamel, de Tastes, de Cadillac-en-Fronsadais, de Vertheuil, de Lamarque, de Lugaignac, de Boirac-Ségur, de Génissac, du Puch de Gensac, castrum de Pommiers, etc.
    • Tour de l'Honneur (Lesparre-Médoc), tour du Roy (Saint-Emilion).

    Phares

    • Phare de Cordouan
    • Phare de Grave
    • Phare de Richard
    • Phare de Patiras
    • Phare d'Hourtin
    • Phare du cap Ferret
    • Phare de Cordouan à marée haute.
      Phare de Cordouan à marée haute.
    • Phare de Cordouan à marée basse.
      Phare de Cordouan à marée basse.
    • Phare de Grave au Verdon-sur-Mer.
      Phare de Grave au Verdon-sur-Mer.
    • Phare de Richard à Jau-Dignac-et-Loirac.
      Phare de Richard à Jau-Dignac-et-Loirac.
    • Phare du Cap-Ferret.
      Phare du Cap-Ferret.

    Villes

    • Quais de Bordeaux au bord de la Garonne et place de la Bourse.
      Quais de Bordeaux au bord de la Garonne et place de la Bourse.
    • Quais de Bordeaux et basilique Saint-Michel.
      Quais de Bordeaux et basilique Saint-Michel.
    • Cité médiévale de Saint-Émilion dominée par l'église monolithe.
      Cité médiévale de Saint-Émilion dominée par l'église monolithe.
    • Quais de Pauillac au bord de la Gironde et port de plaisance.
      Quais de Pauillac au bord de la Gironde et port de plaisance.

    Abbayes et prieurés

    • Abbayes de Vertheuil, La Sauve-Majeure, Guîtres, Saint-Ferme, Saint-Pierre-de-l'Isle, Sainte-Croix de Bordeaux, Blasimon, Fontguilhem, Faizé, le Rivet, Bonlieu, Cornemps, Pleine-Selve.
    • Prieuré de La Réole, prieuré de Cayac à Gradignan.
    • Basiliques de Verdelais, Soulac-sur-Mer, Arcachon.
    • Pèlerinage à Montuzet.
    • Commanderies de Benon, Roquebrune, Sallebruneau, Montarouch, Villemartin, etc.

    Églises remarquables

    • Bordeaux : cathédrale Saint-André, basilique Saint-Michel, basilique Saint-Seurin, abbatiale Sainte-Croix, église Saint-Paul, Église Saint-Pierre de Bordeaux, Église Saint-Ferdinand de Bordeaux, Église Saint-Louis-des-Chartrons, Église du Sacré-Cœur, Église Notre-Dame de Bordeaux, Église Saint-Éloi de Bordeaux.
    • Cathédrale de Bazas.
    • Église monolithe de Saint-Emilion.
    • Prieuré de Saint-Macaire.
    • Les trois églises de la commune de Montagne.
    • Les églises de Bayon-sur-Gironde, Saint-Estèphe, Petit-Palais-et-Cornemps, Vieux Lugo, Saint-Vivien-de-Médoc, Lamarque, Cars, Saint-André-de-Cubzac, Barsac, Pondaurat, Notre-Dame-des-Passes d'Arcachon.
    • Ermitage de Lormont.
    • Chapelle de Condat à Libourne et Chapelle Sainte-Marie-du-Cap à Lège-Cap-Ferret, etc.

    Autres

    Cinéma

    Salles de cinéma

    La Gironde est l'un des départements avec le plus d'écrans de cinéma en France, juste derrière Paris et les Bouches-du-Rhône[34], avec 47 salles de cinéma. Le département est le premier de France en termes de communes équipées, avec 44 communes disposant d'au moins une salle[35]. Si le département est particulièrement bien doté en multiplexes[36], notamment sur le territoire de la métropole bordelaise, les cinémas indépendants ne sont pas en reste, avec une structure locale, l'association des cinémas de proximité de la Gironde, qui regroupe trente salles, y compris en zones rurales, autour d'une volonté de garder une vie cinématographique locale active.

    Tournages

    Le département également de nombreux tournages de films. La Gironde concentre 60% des tournages de toute la région Nouvelle-Aquitaine, avec presque un tournage par jour, majoritairement à Bordeaux [37],[38]. La ville avec son architecture haussmannienne, est fréquemment utilisé comme doublure de Paris[39].

    Événements culturels

    Plusieurs manifestations culturelles se déroulent en Gironde : Festival international du cinéma au féminin de Bordeaux, Festival de court métrage Coupé Court de Bordeaux, Festival européen du court métrage de Bordeaux, Escale du livre, Fest'arts, Festival international de cinéma Cinémascience de Bordeaux, Festival du film d'animation de Bègles, Festival international du film d'histoire de Pessac, Festival international du film indépendant de Bordeaux, Festival du film de Pauillac, Festival des Hauts de Garonne, Lire en Poche, Festival Musicacité, Musik à Pile, Nuits atypiques, Ouvre la Voix, La Part des anges (festival), Reggae Sun Ska Festival, Les Rendez-vous de Terres Neuves, Les Riches Heures de La Réole, Festival VivaCité, Festival ODP, etc.

    Patrimoine naturel

    Vue aérienne de la dune du Pilat au sud du bassin d'Arcachon.
    Vue aérienne du bec d'Ambès où confluent la Garonne et la Dordogne pour former l'estuaire de la Gironde.
    • Dune du Pilat
    • Dune de l'Amélie
    • Bassin d'Arcachon et Parc naturel marin du bassin d'Arcachon
    • Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis
    • Réserve ornithologique du Teich
    • Réserve naturelle nationale du Banc-d'Arguin
    • Réserve naturelle nationale de l'étang de Cousseau
    • Réserve naturelle nationale des dunes et marais d'Hourtin
    • Réserve naturelle nationale des marais de Bruges
    • Réserve naturelle nationale des prés salés d'Arès et de Lège-Cap-Ferret
    • Réserve naturelle nationale géologique de Saucats et la Brède
    • Marais du Verdon
    • Lagune de Contaut
    • Marais de Soussans
    • Domaine de Certes
    • Les lacs médocains (Hourtin-Carcans, Lacanau)
    • Bec d'Ambès
    • Lagunes du Gat-Mort
    • Vallées du Ciron et de la Leyre
    • Corniche de l'estuaire
    • Roselières de l'estuaire
    • Îles de l'estuaire
    • Pointe de Grave

    Musées

    La Cité du Vin sur la rive gauche de la Garonne à Bordeaux.
    • Musées de Bordeaux
    • Écomusée de Vertheuil
    • Écomusée du Libournais
    • Musée municipal de Bazas
    • Musée d'Art religieux de Verdelais
    • Jardin de la Lamproie
    • Centre François-Mauriac
    • Maison Lillet

    Symbole

    Tourisme

    Résidences secondaires

    Selon le recensement général de la population du , 8,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

    Ce tableau indique les principales communes de Gironde dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

    Girondins célèbres

    Nés en Gironde

    • Marcel Amont (1929-2023), chanteur et acteur, né à Bordeaux.
    • Jean Anouilh (1910-1987), auteur dramatique, né à Bordeaux.
    • Alain Aslan (1930-2014), sculpteur, né à Lormont.
    • Denis Barthe (1963-), batteur du groupe Noir Désir, né à Talence.
    • Pey Berland (1370-1458), homme d'Église français et archevêque de Bordeaux.
    • Arnaud Berquin (1747-1791), est un écrivain, dramaturge et pédagogue, né à Bordeaux.
    • Robert Boulin (1920-1979), homme politique, né à Villandraut.
    • José Bové (1953-), homme politique et altermondialiste, né à Talence
    • Fernand de Brinon (1885-1947), avocat, journaliste et homme politique, né à Libourne.
    • Matthieu Chalmé (1980-), footballeur né à Bruges.
    • Clément V (v. 1264-1314), pape, né près de Villandraut.
    • René Clément (1913-1996), cinéaste, né à Bordeaux.
    • Georges Coulonges (1923-2003), écrivain et scénariste, né à Lacanau.
    • Julien Courbet (1965-), journaliste, animateur-producteur de télévision et de radio, né à Eysines.
    • Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), explorateur océanographique, né à Saint-André-de-Cubzac où il repose depuis 1997.
    • Boris Cyrulnik, psychanalyste, psychologue et écrivain, né le à Bordeaux.
    • Danielle Darrieux (1917-2017), actrice, née à Bordeaux.
    • Danielle Bonel, (1919-2012), actrice française, secrétaire et confidente de la chanteuse Édith Piaf, née à Arcachon.
    • Sophie Davant (1963-) est une animatrice de télévision née à Bordeaux.
    • Bob Denard (1929-2007), mercenaire français.
    • Maurice Dubois (1869-1944), peintre, né à Bordeaux et mort à Preignac.
    • Louis Ducos du Hauron (1837-1920), inventeur dans le domaine de la photographie, né à Langon.
    • Lilly Daché (1898-1989), modiste française installée aux États-Unis, née à Bègles.
    • Christophe Dugarry (1972-), footballeur, né à Lormont.
    • Jacques Duvigneau (1833-1902), homme politique, président du conseil général de la Gironde de 1893 à 1901, député de la Gironde de 1892 à 1898, né et mort à Audenge.
    • Jacques Ellul (1912-1994), professeur d'histoire du droit, sociologue, théologien protestant, né à Bordeaux et mort à Pessac.
    • Robert Escarpit (1918-2000), universitaire, écrivain, journaliste, né à Saint-Macaire et mort à Langon.
    • Jean Eustache (1938-1981), réalisateur, né à Pessac.
    • Jean-Marc Furlan (1957-), footballeur et entraîneur de football, né à Sainte-Foy-la-Grande.
    • Pierre Garmendia, (1924-2016), homme politique français né à Bordeaux.
    • Alain Giresse (1952-), footballeur international et entraîneur de football, né à Langoiran.
    • Marie Laforêt (1939-2019), chanteuse et actrice née à Soulac-sur-Mer.
    • Serge Lama (1943-), chanteur, né à Bordeaux.
    • Pierre Larquey (1884-1962), acteur né à Cénac.
    • William Leymergie (1947-), animateur et journaliste né à Libourne.
    • Max Linder né Gabriel Leuvielle (1883-1925), acteur réalisateur de burlesque, né à Saint-Loubès.
    • Philippe Madrelle (1937-2019), homme politique, né à Saint-Seurin-de-Cursac.
    • Noël Mamère (1948-), né à Libourne et maire de Bègles.
    • Adrien Marquet (1884-1955), homme politique, né et mort à Bordeaux dont il fut le maire (1925-1944).
    • François Mauriac (1885-1970), écrivain et journaliste, né à Bordeaux.
    • Benjamin Millepied (1977-), danseur et chorégraphe né à Bordeaux.
    • Ugo Mola (1973-), joueur et entraîneur de rugby à XV, né à Sainte-Foy-la-Grande.
    • Édouard Molinaro (1928-2013), cinéaste, né à Bordeaux.
    • Charles de Secondat, baron de Montesquieu (1689-1755), penseur politique, philosophe et écrivain, né à La Brède.
    • Christian Morin (1945-), clarinettiste, homme de radio, de télévision et acteur, né à Bordeaux.
    • Pierre Palmade (1968-), humoriste, né à Bordeaux.
    • les frères Pereire : Émile (1800-1875) et Isaac (1806-1880), financiers, entrepreneurs et hommes politiques, nés à Bordeaux.
    • Michèle Perrein (1929-2010), romancière née et morte à La Réole.
    • Élisée Reclus (1830-1905), géographe, membre de l'Internationale socialiste, né à Sainte-Foy-la-Grande.
    • Odilon Redon (1840-1916), peintre, dessinateur et graveur, né à Bordeaux.
    • Henri Sauguet, (1901-1989), compositeur français né à Bordeaux.
    • Hortense Schneider (1833-1920), cantatrice, née à Bordeaux.
    • Barbara Schulz (1972-), actrice, née à Talence.
    • Jean-Baptiste Sanfourche (1831-), architecte français né à Cénac (Gironde)
    • Jean-Jacques Sempé (1932-), dessinateur, né à Bordeaux.
    • Michel Slitinsky (1925-2012), écrivain, historien de la Résistance, né à Bordeaux.
    • Yvette Roudy, ministre socialiste (1929-), né à Pessac.
    • Jacques Valade (1930-), homme politique, né à Bordeaux.
    • Mathieu Valbuena (1984-), footballeur, né à Bruges.
    • Antoine Verdié (1779-1820), poète occitan prolifique, né et mort à Bordeaux.
    • Henri-Pierre Vermis (1980-), joueur de rugby à XV, né à Langon).
    • Stéphane Bellenger dit « Cadillac », musicien, chanteur, né à Cadillac.

    Ayant un rapport avec la Gironde

    • Aliénor d'Aquitaine (1122 ou 1124-1204), reine de France, puis reine consort d'Angleterre.
    • Bertrand Cantat (1964-), chanteur du groupe Noir Désir, groupe de rock originaire de Bordeaux.
    • Jacques Chaban-Delmas (1915-2000), député-maire de Bordeaux (1947-1995), Premier ministre (1969-1972), président de l'Assemblée nationale (1958-1969, 1978-1981 puis 1986-1988).
    • Xavier Darcos, ancien maire de Périgueux, ministre de l'Éducation nationale de à
    • Xavier de Gaulle (1887-1955), résistant, ingénieur civil des Mines, consul à Genève, mort à Bordeaux.
    • Alain Juppé (1945-), homme d'État, maire de Bordeaux de 1995 à 2004 et de 2006 à 2019, membre du Conseil constitutionnel.
    • Étienne de La Boétie (1530-1563), écrivain humaniste et poète, mort à Germignan (commune du Taillan-Médoc).
    • Gaston Marchou, historien, journaliste et écrivain d'origine bordelaise, a vécu à Cambes en Gironde dont il fut le maire.
    • Albert Fossey-François (1909-1958), Compagnon de la Libération lieutenant-colonel français mort à Villenave-d'Ornon.
    • Gilbert Mitterrand (1949-), homme politique, maire de Libourne de 1989 à 2011.
    • Pierre Molinier (1900-1976), peintre et photographe, décédé par suicide à Bordeaux.
    • Michel de Montaigne (1533-1592), né et mort en Dordogne, penseur et homme politique de la Renaissance fut maire de Bordeaux.
    • Alain Rousset (1951-), homme politique, ex-candidat socialiste à la mairie de Bordeaux en 2008, président de la région Aquitaine depuis 2004.
    • Antonin Magne, (1904-1983), cycliste sur route français est décédé à Arcachon.
    • Toulouse-Lautrec, (1864-1901), peintre né à Albi, repose à Verdelais où il est décédé au Châreau Malromé.
    • Peter Warr (1938-2010), ancien directeur sportif de l'écurie de Formule 1 Team Lotus, y vécut avant sa mort en 2010.
    • Virginie Hériot (1890-1932), vicomtesse et navigatrice française est décédée à Arcachon.

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. L'image caractéristique de cette époque est celle du berger sur ses échasses.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Le poitevin-saintongeais est dans la liste des langues de France, langues d'oïl, depuis début 2010, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), service du ministère de la Culture, sous le libellé suivant : « poitevin-saintongeais [dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais] ». Voir site de la DGLFLF : DGLF, ministère de la Culture

    Références

    1. 1 2 3 « Nos voisins les Gaulois - Benjamin Caule », sur Editions Arteaz - Pimientos (consulté le ).
    2. Paul Broca, Sur l'origine et la répartition de la langue basque: basque français et basque espagnols, E. Leroux, (lire en ligne)
    3. René Poupardin, « Jean de Jaurgain. - La Vasconie. - Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Première partie. Pau, imprimerie, Garet, 1898 », Annales du Midi, vol. 11, no 44, , p. 501–508 (lire en ligne, consulté le )
    4. André Aymard, « Lizop (Raymond), Le Comminges et le Couserans avant la domination romaine ; ; Id., Histoire de deux cités gallo-romaines. Les Convenae et les Consoranni (Comminges et Couserans) », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, vol. 4, no 2, , p. 273–278 (lire en ligne, consulté le )
    5. « Lettres-patentes du Roi », données à Paris au mois de janvier 1790, commençant par « L'Assemblée nationale a décrété le 22 du mois dernier [...] Art. Ier : Il sera fait une nouvelle division du royaume en départemens, tant pour la représentation que pour l'administration. Ces départemens seront au nombre de soixante-quinze à quatre-vingt-cinq. »
    6. Décret qui fixe la nomenclature des quatre-vingt-trois départemens du royaume, 15 janvier 1790.
    7. « Décret du 16 février 1790 - Collection générale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale, avec la mention des sanctions et acceptations données par le roi », sur books.google.com (consulté le ).
    8. « Décret du 26 février 1790 - Collection générale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale, avec la mention des sanctions et acceptations données par le roi », sur books.google.com (consulté le ).
    9. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 78, séance du 12 brumaire an II (2 novembre 1793), p. 180.
    10. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°208 du 28 germinal an III (17 avril 1795), Convention nationale, séance du 25 germinal (14 avril), p. 4.
    11. Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale, La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de Gilles Pécout)
    12. Dominique Lormier, La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, Éditions Lucien Sourny, (ISBN 978-2-84886-065-7), p. 15
    13. Aude Boilley- Boilley, « Jean-Luc Gleyze officiellement réélu président du Département de la Gironde », sudouest.fr, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
    14. « Cadastre de la Gironde », sur archives.cg33.fr (consulté le ).
    15. « Cadastre de Bordeaux », sur archives.bordeaux-metropole.fr (consulté le ).
    16. « Historique des communes du département de la Gironde », sur insee.fr (consulté le ).
    17. « Superficie de la Gironde : pas si simple »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur acign.blog.free.fr (consulté le ).
    18. « Données cadastrales et Données foncières et immobilières - Réflexion à partir des retours d’expériences de partenariats DGI et services déconcentrés de l’Équipement », sur lara.inist.fr (consulté le ).
    19. « Répertoire Géographique des Communes - descriptif de contenu », sur professionnels.ign.fr, (consulté le ), p. 7.
    20. « Comparateur de territoires - Gironde », sur insee.fr (consulté le ).
    21. « le RGC remplacé par des bases de données en licence ouverte GeoFla et AdminExpress », sur professionnels.ign.fr (consulté le ).
    22. « Admin Express », sur professionnels.ign.fr (consulté le ).
    23. « Découpage administratif communal français issu d'OpenStreetMap », sur data.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Revoir l'Estuaire de la Gironde », sur Podcast Journal, l'information… (consulté le ).
    25. « LA GIRONDE Présentation », sur portulandelagironde.free.fr (consulté le ).
    26. « Garonne. Quatre rendez-vous pour surfer le mascaret cet été / Le Républicain Sud-Gironde », sur actu.fr, (consulté le ).
    27. « Estuaire Gironde # Mensurations », sur Estuaire Gironde (consulté le ).
    28. MahiMahi, « Carte des tonnages d’achats de pesticides par départements en 2020 », sur generations-futures.fr, Générations Futures, (consulté le ).
    29. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
    30. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    31. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
    32. Charles de Tourtoulon et Olivier Bringuier, Limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oil, Paris, Imprimerie nationale (réimprimé en 2007 par Massert-Meuzac, IEO), , 63 p. [[ Carte de la limite oc-oil en France, partie ouest, visualisation en ligne]]
    33. Carte IGN sous Géoportail
    34. Géographie du cinéma, Paris, Centre national du cinéma et de l'image animée, 110 p. (lire en ligne)
    35. « Infographies. Gironde : comment se portent les cinémas ? », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
    36. « Gironde: La guerre des cinémas est déclarée », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
    37. « Bordeaux et la Gironde crèvent l'écran : 354 jours de tournages en 2017 », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
    38. «2018 sera une très bonne année pour les tournages en Gironde», sur 20minutes.fr, (consulté le ).
    39. « Bordeaux, une bonne doublure de Paris pour les tournages de films », sur 20minutes.fr, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Sources

    • Site du recensement de l'INSEE, chiffres au .
    • Estimations du recensement intermédiaire de l'INSEE, chiffres au .
    • François Jouannet, Statistique du département de la Gironde (monographie imprimée), Paris, P. Dupont et Comp. ;
      • tome I : livre I - Topographie, II - Météorologie, III - Produits naturels, IV - Population, V - Histoire ; 1837, 429 p. ; [lire en ligne] ;
      • tome II, 1re partie : livre V - Divisions administratives, VI - Agriculture ; 1839, 411 p. ; [lire en ligne] ;
      • tome II, 2e partie : livre VII - Instruction publique, VIII - Établissements de charité, IX - Administration ; 1843, 458 p. ; [lire en ligne] ;
      • tome « essai complémentaire », par Pierre Gustave Brunet et Léonce de Lamothe, 1847, 164 p.

    Bibliographie

    • Collectif, La Gironde, éditions du Bastion, 1989.
    • Jean-François Ratonnat, La vie d'autrefois en Gironde, éditions Sud-Ouest, 1994.
    • Serge Legrand-Vall et Jean-Noël Mouret, La Gironde, éditions Ouest-France, collection Itinéraires de découvertes, 2015.

    Liens externes