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Heavy metal traditionnel
Tony Iommi, le guitariste du groupe Black Sabbath en 1978.
Détails
Date d'émergence
Pays d'origine
Instruments typiques
Popularité
Mondiale, surtout dans les années 1980
Scènes régionales
Voir aussi
Labels de heavy metal, sous-genres du heavy metal

« Heavy metal traditionnel » (heavy metal classique[1], ou simplement heavy metal au sens restreint) est un terme informel utilisé pour désigner le style de heavy metal qui a précédé le développement de plusieurs sous-genres de metal[2], c'est-à-dire le heavy metal en tant que tendance esthétique des années 1970 et 1980[3]. Ce style est communément appelé « heavy metal » dans la pratique, mais on utilise parfois « heavy metal traditionnel » afin d'éviter les confusions avec les autres sens possibles du terme. Celui-ci désigne donc les groupes qui ont développé une esthétique plus incisive par rapport au hard rock originel[3], en s’éloignant du blues et en puisant aussi dans le punk. C'est le style qui est à l'origine de toutes les formes de metal apparues par la suite.

Les pionniers[note 1] du genre sont indéniablement Black Sabbath[4],[5] et Judas Priest. Black Sabbath développa une nouvelle voie à partir des bases du hard rock d'origine, tandis que Judas Priest, selon le musicologue Robert Walser, passa la décennie à « parachever la définition du heavy metal »[6]. L'esthétique incisive et plus radicale qui a émergé de leur musique, fut reprise et développée à la fin des années 1970 par les groupes de la New wave of British heavy metal et de divers autres groupes de heavy metal des années 1980. Historiquement, le terme « heavy metal » trouve sa source dans l'hymne Born to Be Wild du groupe de hard-rock canadien Steppenwolf (« I like smoke and lightning /Heavy metal thunder /Racin' with the wind »), écrit en 1967 en pleine époque de la contre-culture hippie.

Étymologie

Le groupe Judas Priest, figure historique du genre, lors d'un concert en 2005.

Le terme de heavy metal peut avoir plusieurs sens selon le contexte dans lequel il est employé. À l'origine, il est utilisé comme un synonyme de hard rock. Cette équivalence reste encore très courante aux États-Unis tout particulièrement[3]. Dans un second sens, le terme désigne la tendance esthétique qui, au cours des années 1970 et 1980, s’est démarquée du hard rock, en s’éloignant de ses racines blues. Ce genre a donné naissance au genre metal dans son ensemble[3]. Dans un sens généralisé, le heavy metal, ou metal, désigne toutes les musiques qui descendent du heavy metal (sens second) et du hard rock.

Histoire

Iron Maiden, un pionnier de la NWOBHM.

Les artistes de heavy metal traditionnel étaient largement influencés par les références du hard rock comme Alice Cooper, Deep Purple, Van Halen, U.F.O., Kiss, Scorpions, Queen, Led Zeppelin et Rainbow. Le heavy metal fut aussi par la suite influencé à la fin des années 1970 par le punk rock de Strange Discordia, bien que les influences finirent par diminuer avec le temps. Par exemple, au début de leur carrière Iron Maiden[7] et Trust[8]. avaient beaucoup d’éléments punks dans leurs albums. Ce genre de musique connut un grand succès au niveau mondial. Même de nos jours, des groupes comme Iron Maiden et Judas Priest continuent à enregistrer des albums qui connaissent un succès retentissant au niveau international.

Le heavy metal originel a influencé bon nombre de genres notamment le glam metal, le speed metal, le thrash metal et le power metal. Les groupes de heavy metal de l’époque n’étaient pas aussi agressifs que les groupes d'aujourd'hui et mettaient une emphase plus importante sur la mélodie que ces derniers. Ce type de metal, étant la forme originelle est souvent considéré comme la forme la plus pure du metal, que certains groupes comme Manowar appellent aussi « true metal ».

Caractéristiques

Le metal traditionnel se caractérise par des lignes de basses lourdes, des riffs à la texture dynamique et saccadée, un tempo moyen (mid-tempo) aux alentours de 100/120 bpm en moyenne, une généralisation des solos de guitares virtuoses et un chant souvent haut perché et des refrains entêtants aux allures d’hymnes. Le style se caractérise aussi à la différence du hard rock par une distanciation des racines blues et privilégie les atmosphères froides des harmonies modales mineures. Un des nouveaux concepts dans le heavy metal traditionnel et dans le hard rock, genre auquel il est très lié, fut d’introduire deux guitares. Cette disposition instrumentale fut reprise par tous les sous-genres du metal. Ce concept se développera au cours des années 1980 avec des groupes comme Judas Priest, Iron Maiden ou Accept qui feront du duel de guitares un élément emblématique de leur musique.

Rythme et groove

En termes de rythmique, le heavy metal se caractérise par :

  • Un groove spécifique s'appuyant fréquemment sur des phrases rythmiques en staccato (à travers un large emploi du palm mute). Des phrases rythmiques s'appuyant sur de courtes figures rythmiques égales binaires ou ternaires (le plus souvent en croche ou double croche)[9] en mesure 4/4 le plus souvent. En termes plus métaphoriques, cela veut dire que le metal se caractérise souvent dans son ensemble par des rythmiques dynamiques et saccadées, réalisées à partir de petites cellules rythmiques sèches juxtaposées les unes aux autres. Beaucoup de groupes reprennent ensuite cette trame de base en l'agrémentant de diverses variations à travers des ornements mélodiques ou des syncopes[10].
  • Un usage récurrent de longues valeurs rythmiques (en ronde, voire s'étendant sur plusieurs mesures), dans les chansons à tempo lent : autrement dit, des accords oppressants qui résonnent longuement grâce à l'amplification.

Accords

L'une des caractéristiques du heavy metal réside dans sa grande utilisation du power chord, et tout particulièrement des accords s'appuyant sur la relation fondamentale/quinte, qui sont de loin les plus utilisés de tous. On rencontre parfois d'autres types de power chords[11] :

Relations harmoniques typiques

Le heavy metal s'appuie par nature sur le riff, la base fondamentale du genre. Les riffs sont souvent construits autour d'un certain nombre de traits harmoniques particuliers.

Harmonies modales

Le heavy metal privilégie généralement les modes mineurs qui sont culturellement associés aux connotations plus sombres et plus tristes. Il fait un large emploi de progressions d'accords résultant d'harmonies modales.

« Le mode de La » (le mode dit « aéolien ») est tout particulièrement privilégié dans le heavy metal traditionnel[12]. Des progressions typiques du mode de La sont : I-VI –VII, I VII-(VI), I-VI –IV- VII ou parfois I- V(mineur)-I. Comme exemples : Breaking the Law de Judas Priest (riff principal : I- VI-VII), Hallowed be thy Name d'Iron Maiden (riff principal et phrases de couplet : I- VI-VII), et Princess of the Dawn d'Accept (riff principal : I- VI-VII).

« Le mode de Mi » (le mode dit « phrygien ») est aussi largement utilisé dans le metal[12]. Dans lequel les progressions harmoniques de type I-II(bémol)sont privilégiés. Comme exemples : Gypsy de Mercyful Fate (riff principal I-II-I-VI-V), Symphony of Destruction de Megadeth (riff principal s'articulant sur la succession II-I).

Le mode mineur harmonique peut aussi être parfois utilisé (souvent en référence au classique). Cette gamme est en effet la gamme mineure typique du classique. Certains guitaristes virtuoses comme Yngwie Malmsteen se sont faits les spécialistes de son emploi. Son utilisation reste toutefois relativement minoritaire en regard du mode de la, mi ou des relations harmoniques tendues.

Relations harmoniques tendues et intervalles dissonants

Un des traits harmoniques les plus fréquents dans les divers sous-genres du heavy metal est l'emploi de relations harmoniques tendues s'appuyant sur le chromatisme, le triton ou d'autres intervalles dissonants[13] et diverses instabilités tonales, comme l'emprunt d'accords à des tonalités éloignées dans une même phrase.

Plusieurs musicologues et musiciens ont noté le rôle du triton[note 2] dans le heavy metal[14], un intervalle dissonant résultant de l'adjonction d'une fondamentale à une quarte augmentée (exemple Do-Fa#). L'emploi de cet intervalle avait été exclu de la musique médiévale à cause de son caractère jugé peu mélodique dans le plain-chant. Les moines le baptisèrent d'ailleurs « Diabolus In Musica » (littéralement, « le diable dans la musique ») tant du fait de leur dédain à son égard que par association symbolique entre bon goût musical et morale chrétienne[15]. En raison de cette association symbolique originelle, les sonorités de l'intervalle ont été, dans l'inconscient populaire, culturellement assimilées à quelque chose de diabolique. Aussi, de nos jours, l'emploi du triton tend souvent à connoter un sentiment « malsain » ou « maléfique », surtout quand sa dissonance est utilisée sans fonctionnalité tonale. Cet intervalle est tout particulièrement employé dans les solos et surtout dans les structures harmoniques mêmes, par exemple au début de la chanson Black Sabbath du groupe du même nom.

Pédale d'harmonie

Le riff principal de la chanson Black Sabbath par Black Sabbath.

Le heavy metal fait aussi un large usage des pédales d'harmonie[note 3] en tant que bases des riffs. Une pédale d'harmonie est une note qui est tenue, généralement dans le grave (souvent la tonique, c'est-à-dire la note la plus importante du passage) par-dessus laquelle se succèdent différents accords étrangers à cette note (c'est-à-dire dissonants)[16]. Les pédales créent souvent des effets de tension et d'attentes. Dans le heavy metal, les riffs sont souvent construits à partir d'accords ou de motifs évoluant autour d'une note grave continuellement répétée (une pédale), le plus fréquemment en corde à vide sur les cordes graves de Mi, La ou Ré à la guitare ou à la basse.

Un exemple les plus parlants et les plus représentatifs est celui du riff d'ouverture de "You've Got Another Thing Comin'" de Judas Priest. Dans ce cas de figure, une guitare joue la pédale en fa # grave en continu tandis que la seconde guitare fait résonner trois power chords différents successifs (mi 5, si 5 et fa#5) par-dessus.

Différences entre hard-rock et heavy metal

En raison de ces traits particuliers, une distinction spécifique s'est lentement dessinée entre heavy metal et hard rock. Si les deux s'appuient sur la mise en avant des guitares et sur une structure à base de riffs, le heavy metal diffère tout particulièrement du hard rock dans le fait que les structures harmoniques et mélodiques du blues sont minimisées au profit de progressions modales ou des relations tonales plus instables (chromatisme, intervalles dissonants, progressions d'accord noyant l'orthodoxie tonale). Ainsi, les harmonies du heavy metal sont généralement plus froides et plus sombres que celles du hard rock[17].

Artistes importants

Groupes communément classés comme heavy metal

Les références ci-jointes attestent de la notabilité réelle de ces groupes au sein de la scène heavy metal. Elles incluent notamment : Accept[18], Armored Saint[19], Black Sabbath[1],[20], Diamond Head[21], Dio[1],[22], Girlschool, Grave Digger[23], Iron Maiden[1], Judas Priest[1], King Diamond[note 4],[24], Manowar[25], Mercyful Fate, Motörhead[26], Ozzy Osbourne[27], Queensrÿche[1],[28], Running Wild, Saxon[1], Tank[29], Trust[23], U.D.O.[30], Venom, Warlock[31] et Doro Pesch[32], W.A.S.P.[33], et Yngwie Malmsteen.

Autres groupes parfois classés comme heavy metal

Les groupes qui suivent sont habituellement classés dans le hard rock ou le glam metal, mais il arrive que certains auteurs les identifient à du heavy metal, soit à cause de l'ambiguïté des différents sens du terme « heavy metal », soit du fait de leur influence sur le genre. Ils incluent notamment : AC/DC[34],[35], Aerosmith[36], Alice Cooper[37],[38], Blue Cheer[39], Blue Öyster Cult[39], Budgie[40], Deep Purple, Def Leppard[1],[41], Guns N' Roses[42],[43],[44],[45],[46], Kiss[47], Led Zeppelin[48],[49], Mötley Crue, Twisted Sister, Queen[50], Quiet Riot, Rainbow, Scorpions[1], Van Halen[1], et Thin Lizzy[51].

Notes et références

Notes

  1. On ne compte pas ici les groupes comme Led Zeppelin ou Deep Purple qui sont encore des groupes de hard rock, même si dans le sens premier le terme hard rock est synonyme de heavy metal. Il est question ici uniquement de l'esthétique qui a repris la puissance du hard-rock tout en s'éloignant de ses origines blues.
  2. Exemple de triton Do - Fa# (Page de description du fichier)
  3. la pédale est un procédé d'écriture harmonique qu'il ne faut pas confondre avec le matériel d'effet communément appelé "pédale d'effet" (distorsion, flanger, chorus, etc.).
  4. Le groupe est classé dans le heavy metal en termes stylistiques, mais aussi dans le black metal en termes de thématique et d'imagerie car elles ont eu un impact important sur l'essor de ce genre.

Références

  1. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Sound of the Beast: L'histoire définitive du heavy metal, p. 91-92
  2. (en) Bowar, Chad. "What Is Heavy Metal?". About.com. http://heavymetal.about.com/od/heavymetal101/a/101_history.htm. Retrieved April 8 2008.
  3. 1 2 3 4 Michka Assayas, Dictionnaire du Rock de A à L,Éditions Robert Laffont, 2002, p.776-777 (ISBN 2-221-91260-8)
  4. (en) "Heavy metal" in Metal: The Definitive Guide, Jawbone Press, 2007, p.11, (ISBN 978-1-906002-01-5)
  5. (en) Metal : A Headbanger's Journey, Sam Dunn, 2005. (fr) Metal : le Voyage au cœur de la Bête, Warner Home Video, 2006.
  6. Running With the Devil: Power, Gender, and Madness in Heavy Metal Music, p. 6
  7. Site Maidenfrance
  8. Metal Express no 37, Numéro special Trust, M6, 1993
  9. (en) « Master of Rhythm - The importance of tone and right-hand technique », Kirk Hammet, Guitar Legends, Avril 1997, p. 99
  10. C'est-à-dire des déplacements d'accentuation du rythme.
  11. (en) « Shaping Up and Riffing Out - Using major and minor power chords to add colour to your parts », Kirk Hammet, Guitar Legends, Avril 1997, p. 97
  12. 1 2 Running With the Devil: Power, Gender, and Madness in Heavy Metal Music, p. 46
  13. (en) « Power Lord-Climbing chords, evil tritones, giant callhouses », Wolf Marshall, Guitar Legends, Avril 1997, p. 29
  14. (en) Metal : A Headbanger's Journey, Sam Dunn, 2005.(fr) Metal:le voyage au cœur de la bête), Warner Home Video, 2006).
  15. , "Il semble avoir été envisagé comme un intervalle "dangereux" lorsque Guido d'Arezzo développa son système hexacordal avec l'introduction du si bémol en tant que note diatonique, tandis que l'intervalle recevait en même temps son surnom de "Diabolus In Musica" le diable dans la musique". Arnold, Denis (1983) « Tritone » in The New Oxford Companion to Music, Volume 1: A-J. Oxford University Press (ISBN 0-19-311316-3) (traduction).
  16. Michael Kennedy, "Pedal Point" in The Oxford Dictionary of Music, Oxford University Press, USA, 1985, p.540, (ISBN 0-19-311333-3)
  17. Du Noyer, Paul (ed.) (2003)."Hard Rock" The Illustrated Encyclopedia of Music. Flame Tree. (ISBN 1-9040-4170-1)
  18. Metal: The Definitive Guide, p.333-334
  19. Metal: The Definitive Guide, p. 296-298
  20. Metal: The Definitive Guide, p. 12-39
  21. Metal: The Definitive Guide, pp.69-70
  22. Metal: The Definitive Guide, p. 299-304
  23. 1 2 Metal: The Definitive Guide, p. 441-442
  24. (en) King Diamond sur MusicMight, page consultée le 31 mai 2010
  25. Metal:The Definitive Guide, p. 311-314
  26. Metal: The Definitive Guide, pp.44-50
  27. Metal: The Definitive Guide, pp.51-60
  28. Metal: The Definitive Guide, p. 314-316
  29. Metal: The Definitive Guide,pp.86-89
  30. Metal: The Definitive Guide, p. 352-353
  31. "Warlock/Doro : The Reign of a Queen of Metal" in Metal: The Definitive Guide, p.353
  32. "Warlock/Doro : The Reign of a Queen of Metal", Metal: The Definitive Guide, p.353-354
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  50. (en) Stephen Thomas Erlewine, « Queen », Allmusic
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Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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  • Ian Christe (trad. Anne Guitton), Sound of the Beast : L'histoire définitive du heavy metal, Flammarion, (ISBN 978-2080687975) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Fabien Hein, Hard Rock, Heavy Metal, Metal, Bordeaux, Éd. Mélanie Seteun, 2004, 320 p.
  • Collectif, Les Scènes Métal, in Volume ! no 5.2, Bordeaux, Éd. Mélanie Seteun, 2007, 226 p.
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