Naissance | Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire, France) |
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Décès |
(à 94 ans) 16e arrondissement de Paris (France) |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jean Paul Raspail |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Saint-Jean de Passy Institution Sainte-Marie d'Antony École des Roches |
Activités | |
Père |
Octave Raspail (d) |
Conjoint |
Aliette Raspail (d) (de à ) |
Enfants | |
Parentèle |
Octave Raspail (d) (petit-fils) |
Parti politique |
Parti des forces nouvelles (- |
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Membre de |
Société des explorateurs français Les Écrivains de Marine Yacht Club de France Scouts de France |
Genres artistiques | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Jean-Walter () Grand prix du roman de l'Académie française () Prix Chateaubriand () Prix du Livre Inter () Prix Renaissance des lettres () Prix Prince-Pierre-de-Monaco () Prix Maison de la Presse () Grand prix Jean-Giono () Prix des intellectuels indépendants () Grand prix de littérature de l'Académie française () Officier de la Légion d'honneur () Prix Daudet () Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot () Grande médaille d'or des explorations () Prix Wartburg de Littérature (d) () |
Le Camp des saints (), Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (), Qui se souvient des hommes... (), L'Anneau du pêcheur (), En canot sur les chemins d'eau du roi () |
Jean Raspail, né le à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et mort le à Paris, est un écrivain et explorateur français.
Ses romans portent principalement sur des personnages historiques, des explorations et des peuples autochtones. Il est lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française pour Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, publié en 1981. Consul général autoproclamé de Patagonie, il voit dans ce royaume imaginaire une terre de rêve et de liberté, une « patrie de rechange », dont nombre de ses lecteurs lui demanderont la nationalité.
Il est principalement connu, tant en France qu'à l'étranger, pour son roman dystopique Le Camp des saints, publié en 1973, qui décrit une submersion de la civilisation occidentale, la France en particulier, par une immigration massive venue du tiers monde. Le livre connaît un succès initial modeste mais devenant progressivement important. Controversé, ce roman est qualifié de visionnaire par une partie de ses lecteurs et par l'extrême droite.
Il reçoit en 2003 le Grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.
Biographie
Origines
Fils d'Octave Raspail, officier puis président des Grands moulins de Corbeil et directeur général des mines de la Sarre, et de Marguerite Chaix, Jean Raspail fait ses études au collège Saint-Jean-de-Passy, à Paris, où il est élève de Marcel Jouhandeau, puis à l'Institution Sainte-Marie d'Antony, pour enfin aller à l'École des Roches à Verneuil-sur-Avre[1] (Prairie-Colline 1936-1940).
Explorateur et défenseur des causes perdues
Pendant ses vingt premières années de carrière, il court le monde à la découverte de populations menacées par la confrontation avec la modernité. Il est marqué par le scoutisme qu'il a connu jeune, et son premier voyage, en 1949, l'emmène en canoë de Québec à La Nouvelle-Orléans[2], sur les traces du père Marquette. Il rallie ensuite la Terre de Feu à l'Alaska en automobile (du au ) puis dirige une expédition française sur les traces des Incas en 1954, avant de passer une année entière au Japon en 1956.
Le Camp des saints
La vocation d'écrivain taraude Jean Raspail dès le lycée, mais la lecture de son premier roman de jeunesse, jugé négativement par l'académicien André François-Poncet, ami de son père, lui fait prendre conscience « qu'il n'[a] pas assez vécu pour créer un monde littéraire »[3]. Jusqu'en 1973, il écrit donc presque exclusivement des récits de voyage et des articles de journaux[3].
En 1973, Jean Raspail revient au roman et écrit son œuvre phare, Le Camp des saints, dans lequel il décrit la submersion de la France par l'échouage sur la Côte d'Azur d'une flotte de bateaux en ruine venue d'Inde, chargée d’immigrés. Le roman sera traduit en anglais (1975, puis quatre rééditions[4]), en espagnol (1975), en portugais (1977), en allemand (trad. part. 1985, trad. complète et autorisée 2015[5]), en italien (1998)[6], en polonais (2006), en tchèque (2010) et en néerlandais (2015)[7],[8].
Ce livre est le plus grand succès de l'auteur. Édité en 1973, ce roman est un succès progressif, et atteint 40 000 ventes en 1975. Il devient un des grands succès des ventes dans les années 1980. Accueilli favorablement à cette époque par des critiques littéraires de droite, il sera qualifié par plusieurs de prophétique. En , le roman est réédité avec une nouvelle préface, titrée Big Other.
Ce livre est considéré par certains critiques comme raciste et influencé par les thèses de la Nouvelle droite ; c'est un livre de référence pour l'extrême droite française, qui considère que l'ouvrage est « visionnaire »[9],[10],[11]. Il est très populaire chez les nationalistes blancs américains à partir de 2011[8].
En 2015, Marine Le Pen invite « les Français à lire ou relire Le Camp des saints[12] ». À la mort de l'auteur, elle déplore « une immense perte pour la famille nationale », l'appelant « le Prophète »[13]. Jean Raspail a également été qualifié de « prophète » à la une de Valeurs actuelles pour ce roman[14].
Le royaume de Patagonie
Plusieurs de ses romans évoquent la Patagonie, à travers l'histoire de la véritable revendication du royaume d'Araucanie et de Patagonie par Orélie-Antoine de Tounens, avoué de Périgueux, dans la seconde moitié du XIXe, tout autant que dans l'évocation de l'histoire et du destin de ces régions du bout du monde, notamment dans Qui se souvient des hommes... En 1981, il se proclame consul général de Patagonie, ultime représentant du royaume d'Orélie-Antoine Ier[15].
Cette œuvre romanesque a donné naissance à un royaume imaginaire, une « patrie de rechange »[16], qui a son drapeau (bleu, blanc et vert) et son hymne national[17]. Selon Jean Raspail, c'est « une seconde patrie, la patrie refuge de ceux qui croient à la transcendance, à la nécessité d’exhausser ses pensées »[18], dont se revendiquent aujourd'hui environ 5 000 personnes, parmi lesquelles André Frossard[19], l'amiral Édouard Guillaud[20], Didier Decoin, Michel Déon, Jean-Laurent Cochet ou Michel-Édouard Leclerc[21].
À ce propos, il assure mener le « jeu du roi », équilibre entre sérieux et autodérision[22].
Candidature à l'Académie française
En 2000, il se porte candidat à l'Académie française au fauteuil laissé vacant par la mort de Jean Guitton : à l'élection du , il recueille 11 voix aux trois tours de scrutin, contre 6, 3 et 3 pour Max Gallo, 4, 5 et 5 pour Charles Dédéyan, et aucune pour Henri Amoroso ni Georges Losfeld, ce qui ne lui permet pas d'obtenir la majorité de 15 voix requise pour être élu[23].
Distinctions
Décoration
Prix pour l'ensemble de son œuvre
- Prix Jean-Walter de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre, 1970[24]
- Prix des intellectuels indépendants, 2002
- Grand prix de littérature de l'Académie française, 2003
- Prix Daudet, 2004
- Prix Combourg, 2008[25]
Mort
Il meurt le à l’hôpital Henri-Dunant de Paris[26]. Ses funérailles sont célébrées le 17 juin en l'église Saint-Roch, en présence de centaines de personnes, parmi lesquelles le comte de Paris, le prince de Bourbon-Parme, le colonel Jacques Hogard, représentant officiel du prince Louis de Bourbon, les personnalités politiques Philippe de Villiers et Marion Maréchal, les historiens Jean Sévillia et Bernard Lugan, les journalistes Étienne de Montety, Laurent Dandrieu et Charlotte d'Ornellas, l'amiral Édouard Guillaud et l'écrivain Sylvain Tesson[27],[28]. Son cercueil est recouvert du drapeau patagon. Les funérailles sont suivies de l'inhumation dans le caveau familial du cimetière du Montparnasse (division 7).
Aliette Raspail, épouse de l'écrivain, meurt le , à l'âge de 92 ans[29]. Ses obsèques sont célébrées le 21 janvier, en l’église Saint-Roch[30].
Prises de position
Son catholicisme traditionnel (en dépit de rapports complexes avec la foi[31]) sert d'inspiration pour beaucoup de ses œuvres utopiques, dans lesquelles les idéologies du communisme et du libéralisme sont vouées à l'échec, et une monarchie catholique est rétablie. Dans le roman Sire paru en 1991, un roi français est couronné à Reims en , Philippe Pharamond de Bourbon, âgé de 18 ans, descendant direct des derniers rois de France. En 1992, il crée[32] le Comité pour la commémoration de la mort de Louis XVI[33].
Il soutient la création du Parti des forces nouvelles en 1973[34]. Deux ans plus tard, il figure à son comité directeur[35] et collabore à sa revue, Initiative nationale[36].
Il appartient au comité d'honneur du Cercle national Jeanne-d'Arc, affilié au Front national[37].
Il s'associe en 2012 au projet « Notre antenne », porté par Gilles Arnaud et Philippe Milliau, qui donne naissance en 2014 à TV Libertés[38].
En 2013, il figure comme membre « pour l'honneur » de Secours de France, association créée en 1961 en soutien aux détenus de l'OAS, et qui est alors proche de l'association ICHTUS[39].
Œuvres
- Terre de Feu – Alaska (1952) – récit d'aventures.
- Terres et Peuples Incas (1955).
- Le Vent des pins (1958).
- Terres saintes et profanes (1960) ; rééd. Paris, Via Romana, 2017.
- Les Veuves de Santiago (1962) ; nouvelle édition illustrée par Yann Méot, 260 p., Via Romana, Versailles, 2010 (ISBN 978-2-916727-79-0).
- Hong-Kong, Chine en sursis (1963).
- Secouons le cocotier (Robert Laffont, 1966) – récits de voyage ; nouvelle édition, Via Romana, Versailles, 2012 (ISBN 979-10-90029-36-1).
- Secouons le cocotier : 2, Punch Caraïbe (1970) – récits de voyage.
- Bienvenue honorables visiteurs (le Vent des pins) (1970) – roman.
- Le Tam-Tam de Jonathan (1971) – nouvelles.
- L'Armada de la dernière chance (1972).
- Le Camp des saints (Robert Laffont, 1973) – roman. Nouvelle édition précédée de « Big Other », 2011 (ISBN 978-2221123966). T. S. Eliot Award, Chicago, 1997[40].
- La Hache des steppes (1974). Nouvelle édition Via Romana, 2016 (ISBN 978-2372710305) – récits de voyage.
- Journal Peau-Rouge (1975) – récits de voyage.
- Nuage Blanc et les Peaux-rouges d'aujourd'hui (1975) – signé Aliette et Jean Raspail.
- Le Jeu du roi (1976) – roman.
- Boulevard Raspail (1977) – chroniques.
- Les Peaux-rouges aujourd'hui (1978).
- Septentrion (1979) – roman.
- Bleu caraïbe et citrons verts : mes derniers voyages aux Antilles (1980) – récits de voyage ; nouvelle édition, Via Romana, Versailles, 2014 (ISBN 979-10-90029-75-0).
- Les Antilles, d'île en île (1980).
- Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (1981) – roman. Grand prix du roman de l'Académie française 1981[41].
- Les Hussards : histoires exemplaires (1982).
- Les Yeux d'Irène (1984) – roman.
- Le Président (1985) – roman.
- Qui se souvient des hommes... (1986) – roman. Prix Chateaubriand 1986[42].
Prix du Livre Inter 1987[43] - [44].
Prix Charles-Oulmont 1987[45].
Prix Gutenberg 1987[45]. - L'Île bleue (1988) – roman.
- Pêcheur de lunes (1990).
- Sire (1991) – roman. Grand prix du roman de la Ville de Paris 1992[42].
Prix Alfred de Vigny 1992[42]. - Vive Venise (1992) – signé Aliette et Jean Raspail.
- Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée (1993) – roman (communément appelé Sept cavaliers…). Prix Renaissance des lettres 1993[46].
- L'Anneau du pêcheur (1995) – roman. Prix Maison de la Presse 1995[47].
Prix Prince-Pierre-de-Monaco 1996[47]. - Hurrah Zara ! (1998) – roman ; nouvelle édition en 2019 sous le titre Les Pikkendorff. Grand prix littéraire Jacques-Audiberti de la Ville d’Antibes 1999[48].
- Le Roi au-delà de la mer (2000) – roman.
- Adiós, Tierra del Fuego (2001). Grand prix Jean-Giono 2001[45].
- Le Son des tambours sur la neige et autres nouvelles d'ailleurs (2002).
- Les Royaumes de Borée (2003) – roman, dont il a également scénarisé l'adaptation en bande dessinée (Le Royaume de Borée, 2011-2014). Prix Jules-Verne de l'Académie de Bretagne 2004[49].
- En canot sur les chemins d'eau du Roi : une aventure en Amérique (2005), éditions Albin Michel – récit de voyage. Prix littéraire Salon Nautique – Le Point 2006[50].
Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot 2006[50].
Grand prix des explorations et voyages de découverte de la Société de géographie 2007. - Avec Alain Sanders, Armand de La Rouërie, l'« autre héros » des Deux Nations, Atelier Fol'Fer, 2013.
- Là-bas, au loin, si loin (réédition de cinq romans suivis de la nouvelle inédite et inachevée La Miséricorde), Bouquins, 2015 (ISBN 2-221-15747-8).
- La Miséricorde, Paris, Éditions des Équateurs (2019) – roman.
- Petits éloges de l'ailleurs, Paris, Albin Michel, 2022, 384 p. (ISBN 2226470476) - recueil posthume de nouvelles et articles.
Au cinéma ou à la télévision
- Le Roi de Patagonie (1990), mini-série TV dirigée par Georges Campana et Stéphane Kurc[51]
- Le Jeu du roi (1991), film télévisé dirigé par Marc Evans[52]
- L'Île bleue (2001), film télévisé dirigé par Nadine Trintignant[53]
En bande dessinée
Par Jacques Terpant :
- Sept Cavaliers
- Le Margrave héréditaire (2008), éditions Robert Laffont puis Delcourt
- Le Prix du sang (2009), éditions Delcourt
- Le Pont de Sépharée (2010), éditions Delcourt
- Le Royaume de Borée
- Oktavius (2011), éditions Delcourt
- Henrick (2013), éditions Delcourt
- Tristan (2014), éditions Delcourt
Hommages
En 2011, Renaud Camus dédie à Jean Raspail, ainsi qu'à Enoch Powell, son livre Le Grand Remplacement[54].
En 2014, le dessinateur Philippe Francq emprunte les traits de l'écrivain pour le personnage de Mr Banks, qui apparaît dans Chassé-croisé, le dix-neuvième album de la série Largo Winch[55].
En juin 2020, quelques jours après sa mort, des admirateurs apposent une cinquantaine de plaques éphémères sur le boulevard Raspail à Paris, renommant la voie « boulevard Jean-Raspail »[56]. À Toulouse, la place Raspail est aussi éphémèrement renommée « place Jean-Raspail »[27].
En juin 2021, l'armateur français Geogas Maritime, spécialisé dans le transport international de GPL, nomme son douzième navire le Jean Raspail. Jacques Boudet, directeur et fils du fondateur du groupe, est un grand admirateur de l'écrivain. Le bâtiment mesure 230 m et comprend 25 membres dont 10 officiers[57]. Il prend la mer le 21 janvier 2022[58].
Notes et références
- ↑ Parcours de Jean Raspail sur son site officiel (consulté le 30 octobre 2010).
- ↑ Thomas Goisque, « Disparition – Michel Menu, fondateur des Goums », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 mars 2015, p. 14.
- 1 2 Marie de Dieuleveult, « Les Jeux d'un Roi », dans Adrien Renouard (dir.), Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages et études, Paris, La Nouvelle Librairie, (ISBN 978-2-491446-57-4), p. 286.
- ↑ (en) « Racist Book, Camp of the Saints, Gains in Popularity », sur Southern Poverty Law Center (consulté le ).
- ↑ (de) Lorenz Jäger, « Apokalypse lieber später », Frankfurter Allgemeine Zeitung, .
- ↑ (it) Giuseppe Perconte Licatese, « Il campo dei santi », Il Foglio, (lire en ligne).
- ↑ J. M. Moura, « Littérature et idéologie de la migration : Le Camp des saints de Jean Raspail », Revue européenne des migrations internationales, vol. 4, no 3, , p. 115-124.
- 1 2 Sarah Jones, « The Notorious Book that Ties the Right to the Far Right », The New Republic, (ISSN 0028-6583, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Saïd Mahrane, « Jean Raspail : “Que les migrants se débrouillent” », sur Le Point (consulté le ).
- ↑ « Le Camp des saints : le succès inattendu d'un livre raciste de 1973 », sur @rrêt sur images (consulté le ).
- ↑ « La famille nationaliste pleure la mort de Jean Raspail, prophète du “grand remplacement” », sur lemonde.fr.
- ↑ « L’écrivain Jean Raspail, auteur du roman Le Camp des saints, est mort », sur lemonde.fr, .
- ↑ « Décès à 94 ans de l’écrivain royaliste Jean Raspail », sur Le Parisien, .
- ↑ « Jean Raspail, auteur notamment du "Camp des saints", roman culte de l'extrême droite, est mort à 94 ans », sur Franceinfo, (consulté le )
- ↑ Jean Raspail, Moi, Consul Général de Patagonie, Le Figaro, 6 novembre 1981.
- ↑ Le Figaro Live, Sylvain Tesson : « Ce que je dois à Jean Raspail », 16 juin 2020
- ↑ « Mais comment devient-on patagon ? », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- ↑ Laurent Dandrieu, « “Consul général de Patagonie”, l'écrivain Jean Raspail plante son drapeau sur l’archipel des Minquiers », Valeurs actuelles, (lire en ligne).
- ↑ Philippe Brassart, « Jean Raspail, le dernier des Patagons », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
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- ↑ Adrien Renouard (dir.), Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages et études, Paris, La Nouvelle Librairie, 2021, 370 p. (ISBN 978-2-491446-57-4)
- ↑ « Jean Raspail s'est infiltré dans Largo Winch », sur LEFIGARO, (consulté le )
- ↑ Étienne de Montety, « Les fans de Jean Raspail lui ouvrent un boulevard », Le Figaro, cahier Le Figaro et vous, 20-21 juin 2020, p. 25 (lire en ligne).
- ↑ « Naissance du navire « Jean Raspail », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous », 12-13 juin 2021, p. 40.
- ↑ « Geogas maritime réceptionne le Freycinet », Le Marin/Ouest France, 28 mars 2022 ().
Voir aussi
Bibliographie
- Laurent Dandrieu, « Jean Raspail », dans La Confrérie des intranquilles, Paris, L'Homme nouveau, 2020 (ISBN 979-1-097507-25-1).
- Marie Paitier (de Dieuleveult), La Cause perdue dans l'œuvre de Jean Raspail, mémoire de Master I de Lettres modernes, Université de Nantes, sous la direction de Paul-André Claudel, 2009.
- Adrien Renouard (dir.), Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages et études, Paris, La Nouvelle Librairie, 2021, 370 p. (ISBN 978-2-491446-57-4).
- Madeleine Roussel, Jean Raspail : miroir d'une œuvre, éditions Sainte Madeleine, 2010 (ISBN 978-2-906972-60-5).
Liens externes
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