La Garde | |||||
La Garde, vue de nuit. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Toulon | ||||
Intercommunalité | Métropole Toulon Provence Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Hélène Arnaud-Bill 2022-2026 |
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Code postal | 83130 | ||||
Code commune | 83062 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gardéens | ||||
Population municipale |
25 563 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 645 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 07′ 32″ nord, 6° 00′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 206 m |
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Superficie | 15,54 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Toulon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulon (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Garde (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | ville-lagarde.fr | ||||
La Garde est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Situation
La Garde se situe dans le Var, à 11,1 km[1] à l'est de Toulon, dans l'aire urbaine de Toulon dont elle est une banlieue[2], entre Marseille et Nice, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La Garde est une commune du littoral varois, ayant une façade maritime sur la rade de Toulon. Elle s'étale depuis le lieu-dit Pierrascas au nord, où se situe son culmen (206 m), jusqu'à la mer au sud, sa façade maritime étant délimitée par les anses de Magaud et de San Peyre.
Son territoire qui s'étend sur 1 554 hectares, comprend :
- 3 km de côte ;
- 75 km de voirie ;
- 642,5 hectares d'urbanisation ;
- 21,4 hectares de forêts ;
- 400 hectares d’espaces verts urbains.
Hydrographie et les eaux souterraines
L'Eygoutier[3], est le principal cours d'eau. Long de 15,2 km, il prend sa source sur La Crau et traverse la commune puis celle du Pradet, avant de se jeter à la mer au Mourillon (Toulon), à l'est du fort La Croix. Il est canalisé en partie au sud de La Garde, sépare la commune avec Le Pradet. À l'est du territoire communal, il reçoit les eaux du ruisseau de Réganas[4] (ou Regana), et du ruisseau de Lambert[5].
Autres ruisseaux :
- Ruisseau de Pierrascas,
- Ruisseau des Paluds.
Climat
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[6].
Voies d'accès et transports
Réseau routier
L'autoroute A57 traverse la commune au nord où existe un échangeur (A5706) à la jonction de l'A57 avec la A570. Plusieurs routes départementales traversent également La Garde. Elles sont, du nord au sud : la D 97, D 67, D 98, D 29, D 559, D 86 et D 42.
Réseau ferroviaire
Des lignes de la SNCF traversent la commune, la desservant par deux gares :
- gare de La Garde ;
- gare de La Pauline-Hyères.
Transports en commun
Plusieurs lignes de bus du Réseau Mistral traversent la commune de La Garde, la reliant aux localités de La Valette-du-Var, La Farlède, La Crau, Le Pradet, Carqueiranne, Hyères et Toulon, par les lignes n° U, 6, 19, 23, 29, 39, 55, 91, 92, 98, 103, 129, 191 et AB191[7]. Le réseau Varlib propose également des liaisons vers Brignoles, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Saint-Tropez, La Roquebrussanne, Collobrières, et La Croix-Valmer[8].
Transports maritimes et aériens
Le port de commerce le plus proche est celui de Toulon, l'aéroport le plus proche, celui de Toulon Hyères à 12,63 km[9].
Toponymie
La commune de La Garde (La Gardo en provençal) tient son nom de son rocher qui, au Moyen Âge, a servi de poste de guet.
Histoire
Antiquité
La Garde possède des vestiges de l'Antiquité et de la période romaine, notamment un pressoir à huile proche du campus de l'Université[10],[11]. Le saint patron de la commune, saint Maur, est, selon la légende locale, un dénommé Maur qui passa par là en 542. Affamé lorsqu'il entra dans le village, une vieille femme lui donna du pain et des oignons. Maur les bénit et décida qu'à partir de ce jour, les oignons de La Garde auraient la douceur de la pomme.
Moyen Âge
Cité en 1056 sous le nom de Guarda, le château fut fief des évêques de Toulon au XIIIe siècle, de la seigneurie de Castellane au XVe, puis de la seigneurie des Glandevès et enfin des Thomas. Aujourd'hui, il n'en reste que la chapelle et une tour d'angle.
Temps modernes
Vigie de Toulon au Moyen Âge, La Garde a subi de nombreuses invasions mais aussi les guerres de Religion. Elle fut saccagée en 1707 par les troupes de Savoie alors qu'elle était connue sous le nom de La Garde lès Toulon.
Pour « punir » la ville de Toulon de s'être livrée aux Anglais, Napoléon Bonaparte transféra le quartier de Sainte-Marguerite au village de La Garde. C'est pourquoi il y a une mairie annexe dans ce quartier, un peu éloigné du centre-ville administratif de la commune. En revanche, au XIXe le quartier du Pradet se détacha de La Garde et devint une commune indépendante. Jean Aicard, poète et lettré provençal, vécut à La Garde.
Du rocher d'andésite (un ancien dyke excavé par l'érosion) on a extrait les pavés de Toulon à la fin du XIXe. Au début du XXe, en 1927, Abel Gance tourna une partie de son film « Napoléon » à La Garde.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, La Garde a reçu en une petite garnison italienne à la gendarmerie : elle s'en retira en et la commune fut occupée par les forces allemandes. Des combats eurent lieu les 23 et , pendant l'offensive alliée entre les forces allemandes (Kriegsmarine et Wehrmacht) et alliées (9e DIC et commandos d'Afrique), notamment autour du rocher et au Thouar.
Ancien centre agricole prospère, La Garde est devenue banlieue ouvrière de Toulon à partir du milieu du premier tiers du XXe. Dans les années qui ont précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale, la municipalité a longtemps été dirigée par une majorité communiste (mandats de Michel Zunino et Maurice Delplace), puis, devenant de plus en plus résidentielle grâce à la multiplication des lotissements, a basculé à droite en 2001, d'autant que de graves dissensions internes avaient affaibli la gauche quatre années auparavant. C'est aujourd'hui une commune universitaire grâce à la présence de l'USTV et de SeaTech, prospère grâce à la zone d'activités de Toulon-Est.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le conseil municipal est composé de trente-cinq élus, compte tenu du nombre de ses habitants.
Liste des maires
Jumelages
Politique environnementale
La ville dispose de la station d'épuration de Toulon-Est / Pont de la Clue[21], d'une capacité de 107 000 Équivalent Habitants[22].
Services publics
La municipalité a mis en place trois services de liens entre les employeurs et les demandeurs d'emploi : « Bureau municipal de l'économie et de l'emploi »[23], tournée vers l'emploi local, « Maison de l'emploi »[24], pour l'aide à l'emploi sur la communauté de communes, « Mission locale »[25], qui intervient auprès des jeunes.
Plusieurs autres services sont disponibles à La Garde : un centre de loisir, un centre aéré, un CCAS, deux crèches, une ludothèque, une maison de la jeunesse, plusieurs complexes sportifs, et qu'une déchèterie[26].
Les services de l'État sont également présents : un commissariat de police, Centre d'études techniques de l'équipement Méditerranée, l'Inspection générale de l'Éducation nationale de La Garde, Direction interdépartementale des routes Méditerranée (DIR), ainsi que certains services municipaux de communes voisines, comme les serres municipales de la Ville de Toulon[27].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28] - [Note 1].
En 2020, la commune comptait 25 563 habitants[Note 2], en augmentation de 1,66 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ses habitants sont appelés les Gardéens.
En 2010, la commune de La Garde a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ » et par le label « Ville Fleurie » avec ses 3 fleurs. Elle est aussi récompensée par les labels « Bien vieillir, vivre ensemble » et « Ville amie des enfants ».
Établissements scolaires
Établissements publics
Établissements d'enseignement maternelle et élémentaires [31] :
- École maternelle Eliette Santoni
- École maternelle Elsa Triolet
- École maternelle La Planquette
- École maternelle Michel Zunino
- École maternelle Pauline Roland
- École maternelle Severine Mignone
- École primaire Jean Aicard
- École primaire Lucie Tardivier
- École primaire Michel Zunino 1
- École primaire Michel Zunino 2
- École primaire Paul Langevin
- le lycée général et technologique du Coudon[Note 3].
- le campus de l'université du Sud Toulon-Var, où est installée l'école d'ingénieur SeaTech ;
- le Clesi-ESEM France possède un campus à la Garde, de formations en kinésithérapie et en odontologie ainsi qu'une préparation au concours d'infirmier[32] ;
Santé
Professionnels et établissements de santé :
Cultes
Catholicisme
L'église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge relève du diocèse de Fréjus-Toulon. Lieu de prières avenue Jean-Jaurès.
Sports
L’Office des Sports, association loi 1901, géré par des bénévoles, est un espace de concertation et de proposition sur la commune, au service de la population, afin de contribuer au développement de l’E.P.S. et du sport : multisports, piscine municipale, patinoire, pétanque (boulodrome), tennis, tir à l’arc, golf[36].
La Garde contient une dizaine d'installations sportives dont 2 complexes sportifs multisports, une patinoire et une piscine municipale[37].
Urbanisme
Typologie
La Garde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[38],[39],[40]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[41] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[42],[43].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[44],[45].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[46]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[47],[48].
Le territoire communal, proche de la métropole toulonnaise, est divisé en deux dans un axe orienté NE-SO et représenté géographiquement par une ligne de la SNCF. La moitié nord-ouest est fortement urbanisée alors que la zone au sud de la voie des chemins de fer nationaux, à partir du lieu-dit le Petit Pont, ne l'est pas car elle est en zone inondable.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,9 %), forêts (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), cultures permanentes (0,7 %), eaux maritimes (0,2 %)[49]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[50] :
- total des produits de fonctionnement : 39 221 000 €, soit 1 539 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 34 046 000 €, soit 1 336 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 13 146 000 €, soit 516 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 8 627 000 €, soit 339 € par habitant ;
- endettement : 10 780 000 €, soit 423 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 16,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,39 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,48 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 850 €[51].
Emploi
Entreprises et commerces
- Commerces de proximité[52].
- Restaurants.
Agriculture
La Garde fait partie de l'aire d'appellation de l'Huile d'olive de Provence AOC.
Une fresque réalisée par les artistes gardéens en 2000 perpétue le souvenir des vignes individuelles[53].
Tourisme
- Maison du tourisme[54].
- Le sentier sous-marin : Randonnée aquatique à l’Anse Magaud[55].
- Hôtels, restaurants, Chambres d'hôtes.
- Domaine de Massacan[56].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Tour et église romane sur le rocher.
- Jardin Veyret.
- La chapelle.
- Église.
Domaine de Massacan
Ce site exceptionnel bénéficie d’un accès privatif direct à la plage de Magaud, qui fait partie du parc national de Port-Cros[57]. Situé au milieu d’un parc de trois hectares aux arbres centenaires, ce domaine est la propriété de la ville de Grenoble et est géré depuis plus de dix ans par l’association “Poil de carotte”.
La cité médiévale
Le vieux village de La Garde est en partie construit sur un éperon rocheux de 63 m d'altitude, de nature volcanique (neck d'andésite, ou peut-être de basalte andésitique). Au Moyen Âge, ce rocher servait de promontoire au château de l'époque. Il était ceint, et comportait plusieurs portes :
- au nord, la porte de Sainte-Anne ;
- à l'est, la porte de la Vieille Calade et la porte du Puys de Hyères ;
- au sud les portes du Bon Puits, de Sainte-Agathe et du Pigeonnier Carré ;
- à l'ouest la porte de Saint-Maur.
À l'intérieur se trouvait une autre enceinte, celle du castrum, avec deux portes :
- à l'ouest, la porte Ouest des premiers remparts ;
- à l'est, la porte Est des premiers remparts dite « porte du Soleil Levant ».
Puis la Révolution est passée par là, le château a été détruit, et le rocher a servi de carrière. Aujourd'hui, il ne subsiste du château que l'église romane et une tour.
Un circuit touristique a été mis en place. Il démarre place Voltaire, passe par la porte Saint-Maur, donne l'accès à l'ancienne carrière de roche andésique, la tour sud-ouest du château, l'ancienne église Notre-Dame au sommet du promontoire. Il redescend vers la ville par le chemin de la Chapelle.
Bourg castral de Sainte-Marguerite
Ce petit castrum moyenâgeux, situé au lieu-dit Fort Sainte-Marguerite, n'est pas mentionné dans les listes de localités de 1232-1244 et de 1252. « Il existait pourtant dès 1212, lorsque l'évêque de Toulon fit l'acquisition du "Castrum Novum alias Sancte Margarete" auparavant tenu par un seigneur nommé Raimond Datil »[58].
Le bourg castral de Sainte-Marguerite est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[58].
Coopérative vinicole Le Rocher
La coopérative, construite dès 1908 et agrandie à plusieurs reprises, est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[59].
Station balnéaire
La station balnéaire de Sainte-Marguerite occupe la partie sud de la commune. Dès la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle, de grosses villas ont été construites sur le littoral, le long de la RD 42. Mais c'est surtout après la Deuxième Guerre mondiale que s'est développée Sainte-Marguerite.
La station balnéaire est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[60].
Ancienne église Notre-Dame
C'est une ancienne église romane de transition datant du XIIe siècle[61], remaniée en 1480 par l'ajout au nord, de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, et au sud de la chapelle Notre-Dame-d- l'Annonciade où une chapellenie fut fondée par Élisabeth de Forbin en 1567. Ancienne église paroissiale de La Garde jusqu'en 1782, elle a été restaurée en 1866. Au cours de celle-ci, son clocher qui menaçait ruine a été abattu. En 1793, lors du siège de Toulon, elle a été entièrement dévastée[62].
La chapelle romane est classée Monument historique par arrêté du [63] sous le vocable « Chapelle de style roman (vieille) ».
Église de la Nativité-de-la-Vierge
L'église sous le vocable de la Nativité-de-la-Vierge est l'actuelle paroisse. Construit de 1784 à 1789, l'édifice religieux se situe place Eugène-Blanc, proche de la porte de Saint-Maur, en limite de la vieille cité. Elle recèle une sculpture remarquable, le buste de saint Maur en bois peint, doré, avec sur le socle, l'inscription : « Ex-voto domine de Montherun 1714 ». Cette œuvre, propriété de la commune, est classée Monument historique[64].
Petit oratoire
L'oratoire Saint-Maur se situe au bas du château. Il est classé monument historique par arrêté du [65], dans la base Mérimée où il est repris sous le vocable « petit oratoire ».
Chapelle Saint-Charles-Borromée de la Pauline
Cette chapelle funéraire de style néo-gothique, construite de 1850 à 1852, a été consacrée par l'évêque de Fréjus. était devenue église paroissiale[66]. Elle est inscrite Monument historique par arrêté du [67].
Autre patrimoine religieux
- Chapelle Sainte-Agathe
La petite chapelle Sainte-Agathe[68] se situe au sud de la vieille cité, peu au nord de la porte éponyme. Devant la façade principale, une minuscule place.
- Chapelle Saint-Maur[69].
La chapelle se situe à l'ouest de la vieille cité.
- Chapelle Sainte-Marguerite
La chapelle a été édifiée au XVIIe siècle[70].
Autres patrimoines
- Lavoirs
- Le trompe-l'œil du Rocher
De ce rocher d'andésite[73],[74] ont été extraits les pavés servant à assainir les rues de Toulon[75].
Borne temporelle n°1 de Georges Perpes, horloge publique double-face, commémorative de la Révolution française, installée devant la mairie et inaugurée le [76],[77]. Un de ses cadrans, numéroté de 1 à 5, donne un temps décimal, républicain. Hauteur: 4 mètres; poids 900 kilos ; alimentation par pile au lithium, radio-synchronisée depuis l'Observatoire de Prangins (Suisse). Réalisation de l'horlogerie : Ets Brillié, Montbrison [78]; socle en fer rouillé et traité: Goulven Pelleteur, Toulon[79].
Patrimoine naturel
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)
La commune est concernée par deux ZNIEFF de 2e génération :
- Plans de la Garde et du Pradet
Le plan de La Garde constitue en fait une vaste cuvette ceinturée par un ensemble de petits massifs. Ce site validé en 2010 couvre 277 ha. La zone qui concerne les communes de Garde et du Pradet, fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930012494 - Plans de la Garde et du Pradet[80] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.
- Pointe Sainte-Marguerite
La zone qui bénéficie d’un microclimat particulier, est un lieu privilégié ayant permis l’installation et le maintien d’une végétation à affinités thermophiles tant spontanée qu’exotique. Le site validé en 2010 couvre 3 ha de la commune de Garde. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930020237 - Pointe Sainte-Marguerite[81] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.
Personnalités liées à la commune
- Jean Aicard (1848-1921), poète et auteur dramatique, membre de l'Académie française a résidé dans la commune à la villa Les Lauriers Roses à partir de 1864. Il a légué cette maison à Julia Pillore, alias Léon de Saint-Valéry, critique d'art, et par ailleurs marraine de Marcel Duchamp, mariée au peintre Paulin Bertrand[82]. Cette maison devint le rendez-vous des célébrités de l'époque : Michelet, Émile Ollivier, Frédéric Mistral, Edouard Schuré, Ernest Reyer, Gaston Bonnier, Pierre Loti, Juliette Adam, Charles Richet, Antoine Albalat, monseigneur Jean Calvet, Paul Gaultier et Edme Tassy.
- Louis Gras (1901-1986), coureur cycliste français
- Dieudonné Jacobs (1887-1967), peintre impressionniste[83].
- Justes parmi les Nations de La Garde[84] : Alice Teillard, Germaine Teillard, Henri Teillard et Suzanne Teillard.
Lieux de loisirs
- Conservatoire T. P. M. (Toulon Provence Méditerranée)
- Médiathèque municipale Louis Aragon [85]
- Le cinéma du Rocher
Manifestations culturelles et festivités
- Manifestations diverses : La nuit de la lecture; Concert théâtral : Victor ou la naissance d'une pensée; Pastorale par Lou Rempèu de Saint-Tropez[86].
Héraldique
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Blasonnement : Coupé : au premier de gueules à une rose de cinq feuilles d'argent accostée de deux étoiles d'or, au second aussi d'or à un D et un T de sable en chef et une étoile de gueules en pointe; le tout sous un chef d'argent chargé du mot GARDE en lettres capitales de sable. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Archives : Diocèses et paroisses[88],[89].
- La Garde, sur www.provence7.com/
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)Garde (La), p. 503
- Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide - Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 2-906035-00-9)Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). La Garde, p. 131
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines
- À lire les aventures d'Axel et Alain, BD qui retrace à travers le regard de deux reporters l'histoire de la Garde en 2 tomes aux Editions Prestance diffusion. Auteur Axel Graisely, dessinateur LoBé (ISBN 978-2-37483-044-5)
Articles connexes
- Liste des communes du Var
- Gare de La Garde
- Gare de La Pauline-Hyères
- Rade de Toulon
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
Notes
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- ↑ Le lycée du Coudon tient son nom du Mont Coudon, l'un des trois principaux Monts toulonnais, culminant à 702 mètres d'altitude
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Itinéraires
- ↑ « Composition communale de l'aire urbaine de Toulon », INSEE (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Eygoutier (Y4530500) » (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Réganas (Y4530520) » (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Réganas (Y4531000) » (consulté le ).
- ↑ Table climatique
- ↑ réseau Mistral à La Garde
- ↑ bus du Réseau Varlib
- ↑ PagesJaunes.fr
- ↑ l'histoire du site gallo-romain sous l’actuel campus universitaire de La Garde
- ↑ La villa gallo-romaine de Saint-Michel à La Garde (Var). Un domaine oléicole au Haut-Empire, par Jean-Pierre Brun, B. Rogers, Ph. Columeau, Michel Thinon. Directeur de la publication : Marc Gérard, Gallia Année 1989 46, p. 103-162. DOI 10.3406/GALIA.1989.2893
- ↑ Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.461-462) «
- ↑ Démissionnaire pour raisons de santé.
- ↑ La fiche biographique de CHARLOIS André, Jean-Baptiste sur le Maitron en ligne
- 1 2 La fiche biographique de ZUNINO Michel, Jean, Marius sur le Maitron en ligne
- ↑ Conformément à la loi sur le non-cumul des mandats, Jean-Louis Masson est contraint d'abandonner ses fonctions de maire de La Garde et de 1er vice-président du conseil départemental après son élection dans la 3e circonscription
- ↑ « Jean-Claude Charlois a été élu maire de La Garde », Var-Matin, (lire en ligne).
- ↑ « Le préfet du Var accepte la démission du maire de La Garde », Var-Matin, (lire en ligne).
- ↑ « LA GARDE : CORONAVIRUS, Les mesures prises par Jean-Pierre HASLIN », Presse Agence, (lire en ligne).
- ↑ « La Garde : Jean-Louis Masson revient aux affaires municipales », Var-Matin, (lire en ligne).
- ↑ Situation au 31/12/2016 des stations de traitement des eaux usées
- ↑ Description de la station
- ↑ Bureau municipal de l'économie et de l'emploi
- ↑ Maison de l'emploi
- ↑ Mission locale
- ↑ services publics municipaux
- ↑ servies publics sur les pages jaunes
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- ↑ Domaine de Massacan
- ↑ Domaine de Massacan
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- ↑ Le lavoir de l'avenue R. Salengro
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- ↑ Dieudonné Jacobs, ce peintre méconnu
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- ↑ Toulon Provence Méditerranée Est : La Garde, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- ↑ Diocèses et paroisses : Diocèse de Toulon
- ↑ Commune de La Garde - Archives et documentation