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Le Cannet
Le Cannet
La place Bellevue.
Blason de Le Cannet
Blason
Le Cannet
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins
Maire
Mandat
Yves Pigrenet (LR)
2020-2026
Code postal 06110
Code commune 06030
Démographie
Gentilé Cannettans
Population
municipale
42 125 hab. (2020 en diminution de 0,77 % par rapport à 2014)
Densité 5 464 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 36″ nord, 7° 01′ 09″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 285 m
Superficie 7,71 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Cannes-1 et de Le Cannet
Législatives Neuvième circonscription

Le Cannet
(bureau centralisateur)

Localisation
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Liens
Site web www.lecannet.fr

    Le Cannet est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Cannettans.

    Géographie

    Localisation

    Chef-lieu de canton, la ville se situe à environ 2 kilomètres de la mer Méditerranée, au nord des plages et des ports de Cannes. Elle est aussi appelée « le Madère de la France », surnom que l'on doit au docteur Pietra Santa, qui la nomma ainsi en découvrant la ville en 1862, alors qu'il revenait de l'île de Madère. La ville bénéficie d’une vue panoramique des îles de Lérins jusqu'au massif de l’Estérel.

    À l'instar de Rome (cf. les sept collines de la Rome antique), Le Cannet porte sept collines sur le territoire de sa commune : Le Pézou, La Colle, Le Bosquet, Serra Capeou, Les Clauvins, Font-Marie et Les Bréguières. Une importante route romaine, la voie Julia ou « Via Julia » (hommage à la fille de l'empereur Auguste) qui reliait Arles à Rome, passe par les collines, et sa trace est encore visible de nos jours.

    Communes limitrophes du Cannet
    Mougins
    Cannet Vallauris
    Cannes


    Climat

    Son climat est de type méditerranéen. Son site, bien abrité par un amphithéâtre de collines couvertes de pins, d’oliviers, de mimosas, d’orangers et d’eucalyptus, permet à la ville de jouir d'un micro-climat, marqué par une faible humidité et des périodes de gel rarissimes, même en hiver. Ces caractéristiques en font une station climatique et de villégiature fort appréciée, et cela, dès la fin du XIXe siècle.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Cannet est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[4] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (89,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (83,1 %), forêts (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[9].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Le Cannet comporte 7 quartiers qui ont leur vie propre. D'est en ouest :

    • Le Haut Cannet : avec ses luxueuses villas et résidences, c'est le prolongement naturel de Super Cannes vers le nord ;
    • Le vieux Cannet (appelé également « Le Cannet Mairie ») : cœur historique de la ville, il foisonne d'un riche patrimoine culturel/architectural (chapelles, églises, tours...) et artistique (de nombreux artisans d'arts sont présents le long de la rue Saint-Sauveur, principale voie piétonne). Les anciens hameaux (tirant leurs noms des familles fondatrices de la ville : Les Dany, les Ardisson, les Calvy...) entourent le vieux Cannet et forment un « tampon » entre ce cœur ancien et la ville moderne qui s'est constituée à partir du XIXe siècle ;
    • Le Bas Cannet connu à travers le Boulevard Sadi Carnot, et le rond-point de Grande-Bretagne, il trace la frontière avec Cannes ;
    • Rocheville : c'est à la fois le plus étendu et le plus peuplé des quartiers. Véritable « ville dans la ville » et actuellement en pleine restructuration, le quartier assure l'avenir économique de la cité dans son ensemble ;
    • Les Mimosas : c'est un quartier à mi-chemin entre Rocheville et l'Aubarède, qui est essentiellement résidentiel ;
    • L'Aubarède : c'est ici que se situe le complexe événementiel et sportif de La Palestre ;
    • Garibondy : quartier le plus occidental, il est géographiquement en marge, mais a été rattaché à la commune dès les années 1970, grâce au Chemin de Carimaï.
    • Rue Saint-Sauveur.
      Rue Saint-Sauveur.
    • Rue semi piétonne Saint-Sauveur dans le Vieux-Cannet.
      Rue semi piétonne Saint-Sauveur dans le Vieux-Cannet.

    Toponymie

    Le Cannet se situe directement au nord de Cannes, la toponymie "Cannes" et "Le Cannet" est similaire. Le nom de la commune provient du mot ligure Canoa signifiant « hauteur » ou « piton » et se rapportant au lieu antique d’occupation humaine sur la colline du Suquet[10].

    Histoire

    Très tôt, le site du Cannet a été occupé par les Romains qui s'installent, plantent des oliviers et baptisent l'endroit Olivetum. Le Cannet devient très vite une cité romaine, où les voyageurs s’arrêtent, en effet la voie Julia, qui relie Rome à Arles traverse le territoire actuel du Cannet, et la voie Julia est toujours présente dans le quartier du Haut Cannet.

    Entre 400 et 410, le moine Saint-Honorat s'y installa, il y fonda un monastère, qui était alors le « pied sur le continent » pour les moines des Îles de Lérins, dans la baie de Cannes.

    Au XVe siècle, les moines de Lérins font venir des familles provenant du val d'Oneille (aujourd'hui, un quartier de la ville d'Imperia) en Italie pour défricher et mettre en culture les terres. En 1441, l'abbaye de Lérins concède à Sylvestre Calvy des terres cultivables au Cannet (c'est ce qui est rapporté dans le plus vieux document connu de la ville). 140 familles s'installent au Cannet entre 1441 et 1500 et certaines d'entre elles donneront leur nom aux quartiers de la ville : Les familles Dany, Ardisson, Calvy et autres Cavasse, Escarasse, Gallou, Gazan, Gourrin, Michel, Perrissol, Pissarel, Sardou, etc. se répartissant en hameaux tout autour des terres cultivables appelées « le près » (actuel centre-ville et quartier historique) notamment dans ce qui est aujourd'hui le Square du Tivoli. Au XVe siècle les moines et les habitants ont construit la Tour des Danys, qui a essentiellement des fonctions défensives pour protéger l'entrée de la ville. Cette tour fait partie intégrante du patrimoine historique cannétan, on peut la voir en haut de la rue de Cannes.

    Sous l'Ancien Régime, la ville du Cannet était essentiellement centrée sur deux axes, le vieux Cannet actuel, et Rocheville. C'est dans le centre du vieux Cannet que se trouvait l'essentiel de la population. Ce centre était alors découpé en deux. Au sud, l'église Sainte-Catherine qui est la fondation même du sous quartier Sainte-Catherine, et au Nord, le sous quartier Saint-Sauveur. Le nord n'ayant pas d'église propre, les paroissiens ont décidé de construire l'église Sainte-Philomène, cette église est donc une propriété privée qui appartient à la paroisse. Quant à Rocheville, bien moins de personnes y vivaient, le quartier était animé par sa place, actuelle « place Foch », et par son église, qui est le plus grand édifice religieux cannettan: l'église Saint-Charles.

    L'an de grâce pour la commune cannétane est l'année 1774, le précisément, date à laquelle le roi Louis XVI érige par un arrêt royal, le Cannet en commune indépendante de Cannes et de Mougins, les communes voisines. Le territoire cannettan est d'ailleurs issu des parcelles appartenant à ces deux communes selon cet arrêt royal. La parcelle mouginoise (nommée « les Bréguières »), fut cédée en 1852. Cependant, ce n'est que le que l'arrêt royal instaurant la commune du Cannet fut enregistré par le Parlement de Provence.

    Le XIXe siècle a permis le développement de cette commune, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle que la ville a pris sa forme actuelle. Notamment par le développement du quartier de Rocheville, qui est aujourd'hui le centre d’impulsion économique de la commune. Également par l’aménagement des quartiers de l'Aubarède et des Mimosas. Mais aussi par la « conquête de l'Ouest » dans les années 1970, et le regain d'intérêt pour le quartier de Garibondy, le plus occidental. En effet ce quartier était isolé du reste de la commune, les habitants devaient passer par la commune voisine de Cannes pour rejoindre le reste de la commune du Cannet, mais à partir des années 1970 et de la construction du « Chemin de Carimaï » qui trace la frontière cannétano-mouginoise, Garibonby fut enfin rattaché au reste de la ville. Le quartier du Bas Cannet qui comprend notamment le boulevard Sadi-Carnot a toujours été un axe principal, notamment dans les années 1930, lorsque le tramway le traversait et reliait Le Cannet à Cannes. Le vieux Cannet appelé également « Le Cannet Mairie », a toujours été, quant à lui, le centre de la ville, cependant aujourd'hui ce centre est un quartier historique où beaucoup d'artistes ont leurs ateliers, il y a également le tout nouveau musée Pierre Bonnard, et l'Hôtel de Ville. Ce dernier a été acheté en 1933, par Maurice Jean-Pierre, alors maire du Cannet. Le dernier quartier, le Haut Cannet a été développé plus récemment, il est le prolongement naturel de Super Cannes et de la Californie, à Cannes. Il est connu pour ses grandes villas[11].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Européennes 2019 RN 29,53 LREM 21,68 LR 14,48 EELV 11,27 Tour unique
    Municipales 2020 LR 60,36 RN 14,81 LREM 12,87 PS 11,93 Pas de 2d tour
    Régionales 2021 RN 40,55 LR 35,11 EELV 10,17 CÉ-PA 5,40 LR 55,84 RN 44,16 Pas de 3e
    Présidentielle 2022 RN 27,46 LREM 26,14 LFI 14,91 REC 14,02 LREM 50,22 RN 49,78 Pas de 3e
    Législatives 2022 LR 38,62 RN 19,37 NUPES 12,18 LREM 11,87 LR 67,27 RN 32,73 Pas de 3e

    Liste des maires

    La mairie.
    Ancienne mairie, rue Saint-Sauveur.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Yves Buffet
    1945 1945 François Rebuffel
    1945 1977 Gaston Ducros RGR puis UNR
    puis CR
    Conseiller général du Cannet (1958 → 1964 et
    1970 → 1976)
    1977 1995 Pierre Bachelet RPR Officier ministériel
    Député des Alpes-Maritimes (1983 → 1997)
    Conseiller général du Cannet (1976 → 1988)
    1995 2017 Michèle Tabarot UDF-PR puis DL
    puis UMP-LR
    Administratrice de sociétés
    Députée des Alpes-Maritimes (9e circ.) (2002 → )
    Conseillère générale du Cannet (1994 → 2002)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme députée
    2017 En cours Yves Pigrenet LR Pharmacien
    Vice-président de la CACPL
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[12].

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Le Cannet.
    VillePays
    AgnibilékrouCôte d'Ivoire
    BeauportCanada
    Benidorm[13]Espagne
    Königstein im Taunus[13]Allemagne
    Lafayette[13]États-Unis
    Vila do Conde[13]Portugal

    La liaison avec Beauport ne se limite qu'à un pacte d'amitié.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[14] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 42 125 habitants[Note 4], en diminution de 0,77 % par rapport à 2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1891 2891 2291 4331 4801 5321 5461 4801 591
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5961 6761 7621 7221 7382 5632 5522 5722 593
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0973 6424 1663 8836 24410 01610 05610 29911 601
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    15 49923 23133 89237 41141 84242 15842 53142 75441 612
    2020 - - - - - - - -
    42 125--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,8 %) est supérieur au taux départemental (30,7 %).

    En 2020, la commune comptait 19 785 hommes pour 22 340 femmes, soit un taux de 53,03 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,75 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    2,9
    11,1
    75-89 ans
    14,7
    18,2
    60-74 ans
    19,1
    20,4
    45-59 ans
    19,5
    18,8
    30-44 ans
    17,1
    14,7
    15-29 ans
    13,6
    15,6
    0-14 ans
    13,1
    Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,3
    75-89 ans
    12,1
    17,5
    60-74 ans
    18,7
    20,4
    45-59 ans
    19,9
    18,2
    30-44 ans
    17,5
    16,5
    15-29 ans
    14,7
    17
    0-14 ans
    14,5

    Manifestations culturelles et festivités

    Sports et loisirs

    La commune dispose de plusieurs clubs évoluant aux plus hauts niveaux des compétitions nationales voire européennes :

    • au sein du club omnisports de l'ES Le Cannet-Rocheville, la section de volley-ball féminin a notamment été finaliste de la coupe d'Europe CEV en 2008 avant de devenir le Volero Le Cannet, qui évolue actuellement en Ligue A ;
    • partenaire de l'ES Cannet-Rocheville, le club d'handibasket du HB Le Cannet a été sacré champion d'Europe 2014[19],[20] (3e division) et fait partie du big 3 du championnat de France en Nationale A.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Les monuments inscrits ou classés sont :

    Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration
    Chapelle Notre-Dame-des-Anges du Cannet Rue Notre-Dame des Anges 43° 34′ 26″ nord, 7° 00′ 50″ est « PA00080697 » Inscrit 1941
    Chapelle Notre-Dame-des-Anges du Cannet
    Église Sainte-Catherine du Cannet 31 rue Sainte-Catherine 43° 34′ 23″ nord, 7° 01′ 03″ est « PA00080698 » Inscrit 1926
    Église Sainte-Catherine du Cannet
    Tour des Danys (ou Maison du Brigand) Rue de la Tour 43° 34′ 27″ nord, 7° 01′ 17″ est « PA00080699 » Inscrit 1941
    Tour des Danys (ou Maison du Brigand)
    Villa Le Bosquet du peintre Pierre Bonnard 29 avenue Victoria 43° 34′ 35″ nord, 7° 01′ 42″ est « PA00080700 » Classé 2007
    Villa Le Bosquet du peintre Pierre Bonnard
    • La tour des Danys (ou tour des Brigands) : monument historique depuis le . Elle porte le nom d'une des familles fondatrices du Cannet. Elle a été construite par les moines de Lérins pour fermer la ville sur l'ancienne route de Cannes, elle date du milieu du XVe siècle. Prosper Mérimée est à l'origine de son appellation « la tour des Brigands ».
    • La villa Le Bosquet[21], 29 avenue Victoria. Elle a été achetée par le peintre Pierre Bonnard en 1926. Cette villa a été le lieu de la dernière période stylistique de Bonnard. Le peintre va l'occuper jusqu'à son décès. Elle a été classée sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le . Elle a le label patrimoine du XXe siècle depuis 2001.

    Autres monuments

    • Façade de l'église Sainte-Philomène.
      Façade de l'église Sainte-Philomène.
    • Tour des Calvys et église Sainte-Philomène vues de la place Bellevue.
      Tour des Calvys et église Sainte-Philomène vues de la place Bellevue.
    • Villa Cantegril.
      Villa Cantegril.
    • Villa Le Nid - Détail.
      Villa Le Nid - Détail.
    • le mur des amoureux : peint par Raymond Peynet au cœur du Vieux-Cannet, il veut faire passer le message que ce quartier est propice à l'accueil des jeunes mariés ;
    • la tour des Calvys[22] : ancienne maison forte portant le nom de la première famille fondatrice du Cannet, arrivée en 1441. Le , lorsque les impériaux envahirent la région, la tour sauva les habitants qui s'y réfugièrent, alors qu'ils étaient en lutte sous la direction de l'abbé Christophe Ardisson. La tour a été vendue comme bien national à la Révolution ;
    • l'ancien hôtel de ville, 396 rue Saint-Sauveur ;
    • l'hôtel de ville. Le bâtiment a été construit en 1902 sur la grande artère de la ville. C'est alors l'hôtel Desanges construit par l'architecte James Warnery. Le maire Maurice Jeanpierre qui souhaitait que la ville se dote d'un hôtel de ville digne de son importance le fait acheter par la commune le  ;
    • le musée Bonnard[23]. La ville du Cannet a été le lieu de séjour du peintre Pierre Bonnard pendant les 22 dernières années de sa vie. La ville du Cannet a voulu lui rendre hommage en inaugurant le , le musée Bonnard ;
    • l'espace Pierre-Bonnard dans l'ancienne chapelle anglicane.

    Artères et places principales

    • le boulevard Carnot (Sadi Carnot) : partant du centre historique, il mène à Cannes et à son bord de mer. De ce fait, Le Cannet partage cette grande artère d'environ km avec la commune de Cannes. Il a été construit entre 1881 et 1883, à l'initiative d'Henri Germain, député et président du conseil d'administration de la Société foncière lyonnaise, filiale du Crédit lyonnais, qui avait acquis l'ensemble des terrains situés au nord de la voie ferrée.
    • l'ensemble place Bellevue / rue Saint-Sauveur : nombreux artisans d'art.
    • les villas des rues Auguste-Cavasse et Jean-Jacques-Sardou construites vers 1908 : villa Cantegril, villa le Nid, villa Ketty construites en 1908 par l'architecte Henri Stœcklin et l'entrepreneur Verne.

    Édifices religieux

    Chapelle Saint-Bernardin et église Sainte-Catherine.
    • La Chapelle Notre-Dame-des-Anges : monument historique depuis le . Par la volonté testamentaire d'un des membres d'une des familles fondatrices du Cannet, Guillaume Calvy, la chapelle est construite en 1557 et se compose d'une nef de plan rectangulaire et d'un porche ouvert sur l'extérieur.
    • L'église Sainte-Catherine d'Alexandrie : elle est classée monument historique depuis le . Construite au XVIe siècle par la seule volonté des Cannetans, c'est la première église paroissiale du Cannet. Sa tour quadrangulaire domine la ville. L'église est terminée le . Cette date marque aussi le début de la discorde avec Cannes qui va aboutir à la séparation des deux communes le . L'autonomie paroissiale est reconnue en 1560 qui est aussi la date du premier baptême enregistré au Cannet.
    • La chapelle Saint-Bernardin : Les Pénitents blancs de l'ordre de Saint-Bernardin reçoivent le un terrain jouxtant l'église Sainte-Catherine pour y édifier leur chapelle. À la Révolution, la chapelle abrite le siège de la société populaire des sans-culottes. La chapelle est désaffectée en 1924. Elle a été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le . La chapelle est devenue, à compter du , un lieu d'exposition.
    • L'église Sainte-Philomène, église paroissiale depuis 1907. La première pierre est posée le . Elle est ouverte au culte le . L'église a été construite à l'initiative du curé du Cannet, l'abbé Bovis, pour répondre aux besoins dus à l'accroissement de la population du Cannet. L'abbé Bovis avait rencontré Jean Marie Baptiste Vianney, dit le curé d'Ars, qui avait contribué à répandre en France le culte de sainte Philomène.
    • La chapelle Saint-Sauveur : La chapelle marque l'entrée du quartier des Ardissons. Le clocher servait de beffroi et sonnait pour les événements importants. Elle a été restaurée et repensée par Théo Tobiasse, en lui choisissant un thème œcuménique : « la vie est une fête ».
    • L'église Saint-Charles au quartier Rocheville (Chemin de croix : quatorze toiles de Gin Coste-Crasnier).
    • L'église Saint-Jean-Baptiste de l'Aubarède moderne (Le baptême du Christ par Saint-Jean-Baptiste, acrylique sur toile par Gin Coste-Crasnier).
    • La chapelle Saint-Claude se dressait au confluent des ruisseaux des Escarrasses et de la Tousque, là où le vieux chemin de Cannes au Cannet bifurquait en direction des hameaux de Sainte-Catherine et des Ardissons. Depuis très longtemps en ruines, ses restes pittoresques ont été malheureusement rasés au lendemain de la dernière guerre mondiale et les deux chemins qui se détachaient du chemin de Cannes sont devenus les rues Sainte-Catherine et de Cannes.
    • La chapelle de l'Église Jésus-Christ des Saints des derniers jours (Mormons), boulevard du Périer.
    • L'église Évangélique du Rocher, chemin de l'Aubarède.

    Personnalités liées à la commune

    L'église Sainte-Philomène et le musée Pierre Bonnard.

    La ville a été le lieu de séjours de nombreux hôtes illustres : Prosper Mérimée, la tragédienne Rachel, les peintres Auguste Renoir, Pierre Bonnard et Henri Lebasque, La Bégum et même Maurice Thorez.

    • Pierre Bonnard, artiste peintre, y décède. Un musée lui est consacré ;
    • Victorien Sardou, dramaturge ;
    • Richard Galliano, accordéoniste ;
    • René Vietto (1914-1988), cycliste sur route, y est né ;
    • Bernard Consten pilote de rallye automobile français
    • Patrick Tambay, ancien pilote automobile ;
    • Reynaldo Hahn (1874-1947), compositeur, chef d'orchestre, chanteur et critique musical français d'origine vénézuélienne, qui fut le principal compagnon de Marcel Proust. Il a notamment joué sur le piano pleyel de la tour des calvys (tour du XVe siècle située au cœur du quartier historique), et accompagné la cantatrice amateur et critique d'art Geneviève Vial Mazel qui y habitait jusqu'en 1989 ;
    • Jean-Gabriel Domergue (1889-1962), (villa Fiesole) ;
    • Yvette Labrousse (1906-2000), miss France 1930 et bégum Aga Khan, y est morte ;
    • René Lenoir (1913-1996), ingénieur et militaire français, Compagnon de la Libération ;
    • Alain Cornu (1936-), international français de football.
    • Les 4 Justes parmi les nations de Le Cannet :
      • Edmond Deneuve,
      • Marie-Valentine Deneuve,
      • Louis Maçon,
      • Marthe Maçon.

    Héraldique

    Blason de Cannet (Le) Blason
    D’azur à la palme d’or posée en barre, accompagnée de deux fleurs de lys d’argent, brisé en chef d’un lambel de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Origine du nom de la commune sur son site officiel. Consulté le 21/08/2010.
    11. http://www.lecannet.fr/page-259-la-naissance-de-la-commune.html
    12. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Cannet, consultée le 28 octobre 2017
    13. 1 2 3 4 « https://www.lecannet.fr/ » (consulté le )
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune du Cannet (06030) », (consulté le ).
    18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
    19. Jean-Claude Boucher, « Le Cannet champion d'Europe », sur sportethandicaps.com, (consulté le )
    20. « La grande famille de l’ESCR », sur escrvolley.fr (consulté le )
    21. Musée Bonnard :Maison le Bosquet
    22. Antoine Léandre Sardou, Deux vieilles tours au Cannet, près Cannes, dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1879, tome 6, p. 27-47 (lire en ligne)
    23. Site officiel du musée Bonnard

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Charles Laindet de la Londe, « Le vicaire du Cannet », dans Histoire de siège de Toulon par le duc de Savoie écrite sur notes, pièces et documents de 1707, imprimerie et lithographie de Canquoin, Toulon, 1834, p. 104-105 (lire en ligne)
    • Geneviève Vial-Mazel, « Le Cannet préhistorique et ses camps retranchés », dans Annales de la Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, 1953, tome XII, p. 41-48

    Article connexe

    Liens externes