Monchy-le-Preux | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Olivier Degauquier 2020-2026 |
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Code postal | 62118 | ||||
Code commune | 62582 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
657 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 14″ nord, 2° 53′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 113 m |
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Superficie | 9,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Monchy-le-Preux est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 592 habitants en 2020.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hydrographie
La commune est traversée par le Cojeul, cours d'eau de 25 km, qui prend sa source dans la commune de Douchy-lès-Ayette et se jette dans la Sensée au niveau de la commune d'Éterpigny[1].
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le marais de Wancourt-Guemappe, d’une superficie de 76 hectares et d'une altitude variant de 51 à 70 mètres. Ce site constitue un vaste espace humide entouré par de l’agriculture intensive, il est composé d’un complexe de prairies alluviales anciennement exploitées, à courtes périodes d’inondations et est souvent asséché l'été[2].
et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée, d’une superficie de 50,53 km2 et d'une altitude variant de 30 à 45 mètres. Cette ZNIEFF de la vallée de la Sensée s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est[3].
Urbanisme
Typologie
Monchy-le-Preux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Monchiacum (1235) ; Monchi le Perreus (1261) ; Monchiacum Petrosum (1270) ; Monci-le-Perreus (1308) ; Monchy-le-Preus (1322) ; Monchy-le-Preulx (xve siècle) ; Monchy-Perreus (1330) ; Moncy-le-Perreur (1419) ; Monchy-lez-Perreux (1515) ; Monchy-Proeux (1613) ; Monchy-lez-Preux (1785)[10].
Preux est une variante de Perreux.
Histoire
Monchy-le Preux-constituait une position stratégique importante près d'Arras lors de la guerre 1914-1918. Des combats sanglants s'y déroulèrent. C'est à partir du village que les Allemands bombardèrent Arras et détruisirent le beffroi. Cependant c'est sur le territoire de Monchy que l'on peut voir le long de la RD 939 une borne marquant la limite de l'avancée de l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. À la suite des bombardements le village a dû être reconstruit et en 1921 le village fut entièrement reconstruit grâce à Fréderic Mhinnai
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Arras-2.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Jumelages
- Monchy-sur-Eu (France, Seine-Maritime), depuis 1990.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2020, la commune comptait 657 habitants[Note 7], en diminution de 3,52 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 330 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie et Industrie
- Importante boulangerie industrielle du groupe belge Vandemoortele, 150 p.[28] (auparavant connue sous le nom de Croustifrance).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Trois cemetières militaires britanniques de la première guerre mondiale sont implantés sur le terroir de la comune:
- Monchy British Cemetery
- Orange Trench Cemetery
- Windmill British Cemetery
Monument en bronze du sculpteur britannique Basil Gotto érigé pour commémorer le sacrifice des membres du régiment royal de Terre-Neuve qui ont tenu leur position le .
Le caribou, emblème de ce régiment, se dresse sur les ruines d'une cave fortifiée par les Allemands, en direction de la Colline de l'Infanterie, cairn granitique d'où l'armée allemande organisait sa défense. Des caribous semblables se trouvent à Masnières, Beaumont-Hamel, Gueudecourt et Courtrai.
- La plaque commémorative.
Personnalités liées à la commune
L'architecte et théoricien Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), à qui l'on doit la restauration et la sauvegarde de très nombreux édifices en France (Vézelay, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame d'Amiens, Carcassonne, Saint-Sernin de Toulouse, etc.) avait conçu les plans d'une petite chapelle de style gothique pour monsieur Louis Florent, élu député du Pas-de-Calais à plusieurs reprises.
Il fit venir les sculpteurs amiénois Aimé et Louis Duthoit, forts réputés en leur temps et dans cette région, pour sculpter un petit autel de pierre et y placer une belle statue de Vierge à l'Enfant (vers 1863), attribuée à Jean-Baptiste Carpeaux (exposée dans un musée d'Arras).
Cette chapelle fut rasée pendant la Première Guerre mondiale. Elle dépendait d'un château occupé par les Allemands, d'où le Kromprinz (Frédéric-Guillaume, fils de l'empereur Guillaume II) vint suivre les épisodes du siège d'Arras. Le château (et sa chapelle) de la famille Florent fut reconstruit après la Grande Guerre, ainsi que la totalité du village. Pour l'édifice initial, le château de Pau avait servi de modèle d'inspiration à l'architecte[29].
L'entraineur de football, Guy Roux a habité le village lorsqu'il entrainait le Racing Club de Lens au début de la saison 2007/2008.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de sable à l'écusson d'argent chargé d'un arbre de sinople, accompagné de quatre clefs adossées d'argent, les pannetons vers la pointe ordonnées 2 à 2. |
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Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- ↑ Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- ↑ Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Mars 2021 : Démission du 1er Adjoint Frédéric Legland.
- ↑ Juin 2021 : Démission du 3ème Adjoint Eric Dewever.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Cojeul (E1560650) » (consulté le )
- ↑ « ZNIEFF 310030032 - Marais de Wancourt-Guemappe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 310007249 - Le complexe écologique de la Vallée de la Sensée », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- ↑ Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 256.
- ↑ « À la mémoire de Monsieur Serge Lemette », sur http://memoire.lavoixdunord.fr/, (consulté le ).
- ↑ « À Monchy-le-Preux, de nombreuses réalisations pour le dernier mandat du maire : https://www.lavoixdunord.fr/620178/article/2019-08-01/monchy-le-preux-de-nombreuses-realisations-pour-le-dernier-mandat-du-maire », La Voix du Nord, (Michel Zéchel a œuvré avec sa municipalité à équiper et à dynamiser le village. Alors qu’il s’apprête à passer la main, le maire dresse le bilan de ce deuxième mandat, consulté le ) « Michel Zéchel ne se représentera pas en mars pour un nouveau mandat de maire. « J’arrête, ma décision était déjà prise dès l’entame de ce mandat en 2014. Être maire, ça use et ça prend beaucoup de temps. » Pour les municipales de 2020, le maire apporte son soutien à son premier adjoint, Jean-Claude Warembourg, qui sera accompagné de membres du conseil sortant ».
- ↑ Nicolas André, « Bilan des maires - Monchy-Le-Preux - Michel Zéchel: « Assurez le développement tout en veillant à conserver l’identité rurale » : Michel Zéchel, élu en mars 2008 avait succédé à Serge Lemette. Cet ancien directeur divisionnaire des impôts s’est tout naturellement familiarisé avec la paperasserie et les finesses de la gestion communale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Monchy-le-Preux : Michel Zechel, réélu pour un second mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Sarah Bardis, « Les projets du maire de Monchy-le-Preux: un béguinage et la mairie rénovée : Son projet phare ? Un béguinage. Pour son second mandat à la tête de Monchy-le-Preux, Michel Zechel ne se laisse pas abattre par la morosité. Il continue sur sa lancée pour améliorer la qualité du patrimoine foncier », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- 1 2 « Coup de théâtre à Monchy-le-Preux : aussitôt élu le maire démissionne et est remplacé ! : À peine élu maire, Jean-Claude Warambourg a démissionné, celle qu'il voyait première adjointe ayant été battue par Olivier Degauquier qui est finalement devenu… maire ! », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Nathalie Labreigne, « À Monchy-le-Preux, Jean-Claude Warambourg renonce au fauteuil de maire : Il avait sollicité la préfecture pour faire invalider l’élection d’Olivier Degauquier. Mais devant la lourdeur de la procédure, Jean-Claude Warambourg préfère jeter l’éponge », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Laurent Boucher, « Monchy-le-Preux : déception et tensions en marge du conseil municipal : L’élection d’Olivier Dugauquier après la démission de Jean-Claude Warambourg, alors que ce dernier venait tout juste d’être élu maire, complique la conduite des affaires municipales. En atteste l’ambiance mardi soir à la salle polyvalente », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Laurent Boucher, « Monchy-le-Preux : Olivier Degauquier, un maire « surprise » qui a vite pris ses marques : Élu dans la foulée de la démission surprise de Jean-Claude Warambourg lors d’un conseil municipal rocambolesque, le 25 mai, Olivier Degauquier n’a pas tardé à entrer dans le vif du sujet à la tête de la mairie. Il ne manque pas de projets pour dynamiser le village », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Monchy-le-Preux : la démission du premier adjoint, signe de tensions municipales persistantes », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- ↑ « Monchy-le-Preux : le maire veut voter le retrait de sa délégation, l’adjoint lui coupe l’herbe sous le pied », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Monchy-le-Preux (62582) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ « Le belge Vandemoortele poursuit son expansion à Arras - Quotidien des Usines », sur usinenouvelle.com/ (consulté le ).
- ↑ R. Delas, auteur d'une thèse de doctorat sur l'œuvre d'Aimé (1803-1869) et de Louis Duthoit (1807-1874) à l'Université de Picardie Jules-Verne (Amiens).