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Montbard
Montbard
La rivière Brenne et le centre historique de Montbard.
Blason de Montbard
Blason
Montbard
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
(sous-préfecture)
Arrondissement Montbard
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Montbardois
(siège)
Maire
Mandat
Laurence Porte
2020-2026
Code postal 21500
Code commune 21425
Démographie
Gentilé Montbardois
Population
municipale
4 831 hab. (2020 en diminution de 9,7 % par rapport à 2014)
Densité 104 hab./km2
Population
agglomération
5 151 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 25″ nord, 4° 20′ 16″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 366 m
Superficie 46,37 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montbard
(ville-centre)
Aire d'attraction Montbard
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montbard
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web montbard.com

    Montbard est une commune française d'environ 5 000 habitants, chef-lieu d'arrondissement, sous-préfecture du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

    Située sur la grande artère ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, elle est desservie par le TGV et est traversée par le canal de Bourgogne.

    Ville natale du naturaliste Buffon, Montbard abrite une industrie de transformation métallurgique importante.

    Géographie

    Le canal de Bourgogne à Montbard.

    Montbard est située au nord-ouest de Dijon. Sa gare est desservie par des TGV Paris - Dijon - Besançon - Mulhouse et Lille - Mulhouse, ce qui la relie à Paris en une heure et à Lille en deux heures.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    (liste alphabétique non exhaustive)

    • Corbeton (hameau détruit)

    Climat de la Côte-d'Or

    Géologie

    Hydrographie

    • la Brenne
    • le canal de Bourgogne.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Verdonnet
    Planay
    Savoisy Étais Rose des vents
    Arrans
    Saint-Rémy
    Quincerot
    N Touillon
    Marmagne
    O Montbard E
    S
    Crépand Montigny-Montfort Nogent-lès-Montbard

    Urbanisme

    Typologie

    Montbard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbard, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 5 151 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70 %), terres arables (13 %), zones urbanisées (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), prairies (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Le site de Montbard est un petit mont qui barre la vallée de la Brenne.

    Le toponyme est documenté sous les formes castrum Barris montis (1065), Montbar (1096), Mons Barrum (1129)…

    Il s'agit donc d'un nom pléonastique « Mont-Mont » composé du latin Monte- et du Gaulois Barr- de même signification[10]. Le toponyme gaulois barr- 'sommet, hauteur' vient de Barros 'tête'. Il y de nombreux autres toponymes, comme Barr, Bar, parfois corrompus en Bard, d'où les noms de Bard, Bard-le-Régulier et Bard-les-Epoisses.

    Le -d final n'est pas étymologique et, contrairement à une étymologie populaire répandue[Note 3], la commune ne doit pas son nom à un barde gaulois.

    La graphie restituée est Montbar.

    Histoire

    Le site de Montbard est occupé dès l'Antiquité.

    Au temps des Gaulois, Montbard abrite une communauté de druides.

    Au Moyen Âge, elle est un bourg important autour du château de Montbard du Xe siècle. En 1070, sainte Alèthe de Montbard (mère de Bernard de Clairvaux) y naît. Le futur saint Bernard a pour oncle le comte André de Montbard. En 1231 elle est érigée en commune par le duc Hugues IV de Bourgogne ; en ce siècle, Montbard a une léproserie[Note 4]. Elle devient ensuite un lieu de fréquents séjours des ducs Valois de Bourgogne.

    En 1590, elle est assiégée sans succès par le comte de Tavannes Guillaume de Saulx, lieutenant du roi Henri IV de France, qui combat le duc Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours.

    En 1707, le naturaliste et comte Georges-Louis Leclerc de Buffon y naît, et y réside une grande part de sa vie, faisant de fréquents allers et retours à Paris où il dirige le Jardin royal des plantes médicinales (dit « le Jardin du Roi »), futur Muséum national d'histoire naturelle. Y recevant l'Europe entière des lettrés, il accueille Jean-Jacques Rousseau de son retour d’exil. C’est là qu’il peaufine, au calme, les textes qui vont constituer son œuvre monumentale, Histoire naturelle, générale et particulière avec la description du cabinet du Roy. Il s’emploie également à développer l’économie de son domaine : en 1733 il crée une pépinière d’arbres ; en 1767 il installe des forges où sont fabriqués des boulets de canon[11].

    En , Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès, général et ami de longue date de l'empereur Napoléon Ier, meurt à demi-fou à Montbard, dans la maison de son père.

    En 1833, le canal de Bourgogne y est ouvert à la navigation.

    En 1926, par décret de Raymond Poincaré, Montbard devient sous-préfecture en remplacement des sous-préfectures de Châtillon-sur-Seine et de Semur-en-Auxois.

    Le , la 10e brigade blindée polonaise du général Maczek met les Allemands en déroute près de Montbard (à Nod-sur-Seine) mais se voit alors isolée, les unités françaises sur ses deux flancs étant défaites ou en retraite. Le , la brigade est pratiquement encerclée et à court d’essence et de munitions. Le général Maczek ordonne la destruction du matériel de l’unité et la dispersion des hommes.

    Traditions locales

    « En fait de légendes et coutumes locales, Montbard est excessivement pauvre » déclare Ferdinand Sardin dans sa brochure sur Montbard[12]. Parmi les rares traditions locales, on peut citer la confection et la dégustation des mariottes à l'occasion de la Chandeleur, une tradition qui a perduré jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    L'hôtel de ville.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1815 Pierre-Paul Lorieux Maître de forges
    1904 1907 Anatole Hugot
    1907 1908 A. Goulier
    1908 1912 E. Lefol
    1912 1919 Jules Poillot Rad. ind. Conseiller général
    1919 1925 E. Lalle
    1925 1929 Jules Poillot Rad. ind. Député
    1929 1935 P. Vangeon
    Occupation 1944 P. Beaudoin
    1944 1945 J. Brunhes
    1945 1945 P.Vangeon
    1945 1947 A. Goyard
    1947 1953 P. Beaudoin
    1953 1955 A. Boisse
    1955 mars 1971 L. Defer
    mars 1971 juin 1995 Jacques Garcia PCF Conseiller général du canton de Montbard (1967-1985)
    juin 1995 mars 2008 Michel Protte UMP
    mars 2008 mars 2014 Christelle Silvestre PS
    mars 2014 En cours Laurence Porte UDI
    puis Horizons[13]
    vice-présidente du conseil départemental

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Montbardois.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2020, la commune comptait 4 831 habitants[Note 5], en diminution de 9,7 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    2 3162 1182 0611 8752 1232 2152 3152 6972 428
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 6172 7132 6282 6532 6072 5712 5092 6533 632
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 8243 9574 8634 1934 4234 0974 4554 8716 386
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    7 0507 5137 7077 1086 3005 8155 5975 5275 350
    2019 2020 - - - - - - -
    4 8484 831-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Villes jumelées

    Économie

    La ville, qui possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Or, joue un rôle commercial important pour les communes qui l'entourent.

    Pôle industriel

    La zone industrielle est particulièrement importante à Montbard, héritière d'une longue tradition métallurgique et ouvrière. Elle regroupe neuf grandes entreprises métallurgiques, dont une usine du groupe Vallourec spécialisée dans la fabrication de tubes en acier et de faisceaux tubulaires en inconel destinés à l'industrie nucléaire.

    La zone industrielle
    vue depuis le parc Buffon.
    Métal déployé[18]
    Le métal déployé est un treillis métallique réalisé par cisaillage et étirement de feuilles de métal. L'atout majeur de ce produit réside en ce qu'il est fait d'une seule pièce sans soudure ni assemblage et n'occasionne pas de perte de matière. Fondée en 1902, l'entreprise Métal Déployé est leader français pour la production de métal déployé et se positionne parmi les premiers producteurs européens. Ses secteurs traditionnels sont l'automobile et la construction. Depuis plusieurs années, l'entreprise produit également pour l'architecture avec des applications diverses telles brise-soleil, revêtement de façade, plafond, habillage « seconde peau », etc.
    Métal Déployé Résistor[19]
    Depuis 1938, Métal Déployé Resistor est fabricant de résistances électriques de puissance pour la fabrication de bancs de charge, mise à la terre, filtrage, contrôle moteur ou résistance de traction (rhéostats de freinage et résistances auxiliaires) ou chauffage industriel. Metal Deploye Resistor intègre des composants connexes à la résistance de puissance (sectionneurs, commutateurs, traversées, TC, etc.)
    Metal Deploye Resistor réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'international et compte environ 80 personnes sur son site de Montbard ;
    Salzgitter Mannesmann Stainless Tubes[20]
    La filiale française du groupe allemand Salzgitter produit à Montbard des tubes sans soudure en acier inoxydable et en alliages de nickel ;
    Vallourec Bearing Tubes[21]
    Tubes et tuyaux en métaux ferreux (fabrication par laminage à chaud et/ou à froid) ;
    Valinox nucléaire[22]
    Fabrique des tubes sans soudure en acier inoxydable et en inconel pour les centrales électriques et nucléaires (2d traitement thermique et finition) ; appartient au groupe Framatome depuis juin 2021 ;
    Bliss ;
    Viel
    caisses en bois.

    Les équipements

    Enseignement

    3 écoles maternelles
    Pasteur, Jacques-Yves-Cousteau, et l'École Sainte-Marie (anciennement École Privée Buffon) ;
    3 écoles primaires
    Joliot-Curie, Langevin et l'École Sainte-Marie (anciennement École Privée Buffon) ;
    1 collège
    Louis-Pasteur ;
    1 lycée professionnel
    Eugène-Guillaume.

    Sports et loisirs

    • deux stades
    • un centre nautique : Amphitrite
    • deux gymnases
    • plusieurs courts de tennis découverts
    • un terrain de cricket[23]
    • médiathèque
    • cinéma
    • une radio régionale, Diversité FM
    • une maison des jeunes et de la culture[24]
    • centre équestre
    • un tennis couvert
    • un club de handball : AS Auxois
    • un Dojo : Karaté, Krav-Maga, Judo, Ju-Jitsu, Aikido...
    • un camping municipal

    Lieux et monuments

    • Ville fleurie : trois fleurs.
    • Le château de Montbard (Xe siècle).
    • Le musée Site Buffon comprend trois lieux, le parc Buffon, l'Orangerie (anciennes écuries, XVIIIe, actuellement le musée Buffon) ainsi que le Musée des Beaux Arts (ancien couvent, XIXe siècle).
    • Le Petit Fontenet, ancienne résidence de l'abbé de l'abbaye de Fontenay (XIIIe siècle, remanié aux XVe et XVIIIe siècles) puis bibliothèque et laboratoire de chimie de Buffon.
    • L'hôtel de Buffon (XVIIIe siècle), futur musée Buffon.
    • La maison d'Edme-Louis Daubenton (XVIIIe siècle), naturaliste.
    • La maison de Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès, général d'Empire (XVIIIe siècle).
    • Le Jacquemart (autrefois Jacquemard), offert à la ville par le duc Philippe III de Bourgogne en 1430. Situés dans le campanile de l'hôtel de ville, Jacquemart et Jacquette sonnent les heures, accompagnés de Jacquot. L'ensemble, restauré en 2011, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2006[25].
    • La Pavillon de la compagnie des Arquebusiers (XVIIe siècle).
    • Château de Montbard.
      Château de Montbard.
    • Entrée principale du parc Buffon.
      Entrée principale du parc Buffon.
    • Petit Fontenet.
      Petit Fontenet.
    • Hôtel de Buffon.
      Hôtel de Buffon.
    • Statue de Daubenton, dans le parc Buffon.
      Statue de Daubenton, dans le parc Buffon.
    • Jacquemart sur le toit de la mairie de Montbard.
      Jacquemart sur le toit de la mairie de Montbard.
    • Ancienne chapelle des Ursulines, aujourd'hui musée.
      Ancienne chapelle des Ursulines, aujourd'hui musée.
    • Maison natale de Benjamin Guérard.
      Maison natale de Benjamin Guérard.
    • Orangerie, de nos jours le musée Buffon.
      Orangerie, de nos jours le musée Buffon.

    Patrimoine religieux

    • Église Sainte-Urse, allée Clémenceau située dans le parc, Buffon est enterré dans la crypte d'une chapelle attenante à l'église.
    • Église Saint-Paul, rue Eugene Guillaume.
    • Chapelle Notre-Dame Grande Rue (hameau La Mairie).
    • Chapelle des ursulines (Musée des beaux arts).
    • Salle du royaume des témoins de jehovah, 1 rue du Square.

    Aux environs

    • L'abbaye de Fontenay, située sur le territoire de la commune de Marmagne, à trois kilomètres au nord-est.
    • À quinze kilomètres au sud-est se trouve le site archéologique d'Alésia à Alise-Sainte-Reine, avec le MuséoParc Alésia. Lieu où se déroula officiellement en -52 le siège d'Alésia entre Vercingétorix et Jules César.
    • Les Forges de Buffon se trouvent à environ trois kilomètres au nord-ouest, construites en 1768 par Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, pour poursuivre ses expériences sur les métaux.
    • Le château de Montigny-Montfort, XIIIe siècle, refuge à deux reprises du Saint Suaire.
    • Forges de Buffon.
      Forges de Buffon.
    • Statue de Vercingétorix du sculpteur Aimé Millet.
      Statue de Vercingétorix du sculpteur Aimé Millet.
    • Château de Montfort.
      Château de Montfort.
    • Château de Montfort (embrasement de la saint-Jean).
      Château de Montfort (embrasement de la saint-Jean).

    Transports

    Un service de transport public[26] relie les différents quartiers (hameau de la Mairie, la gare, les Perrières, les Bordes, Le Beugnon, Corbeton, Cité Fays, Cités de la Marne, etc.) au centre-ville et aux principales zones commerciales et zones de services (Mairie, Poste, Pôle Emploi, etc.). Le service de transport est partagé en 3 circuits[27].

    La navette fonctionne les vendredis matin.

    Car

    Le conseil départemental assure le transport sur tout le territoire de la Côte-d'Or. Le réseau Transco vise à faciliter les déplacements interurbains quotidiens. Les lignes 70 et 73 desservent Montbard. Ainsi, de Montbard, en utilisant le car, on peut facilement rejoindre Semur-en-Auxois, Precy-sous-Thil, Saulieu et même Liernais avec un ticket unité à 1,50 euro (ligne 70). La ligne 73, quant à elle, relie Montbard à Pouilly-en-Auxois (5 allers et retours quotidiens) via les villes de Venarey et Vitteaux et des sites culturels comme le récent MuséoParc Alésia ou le village de Saint-Thibault. Les horaires de départ de Montbard sont adaptés aux passages de TER ou de TGV en gare de Montbard.

    De plus, les offices de tourisme du Montbardois envisagent de mettre en place un car touristique permettant de rallier les sites majeurs de la région durant les mois de juillet et . Son itinéraire passera par Montbard, Venarey, Alise-Sainte-Reine, Bussy-Rabutin, Flavigny et le site de l’abbaye de Fontenay.

    Train

    La gare de Montbard.
    Gare de Montbard.

    Montbard possède une gare avec 10 dessertes TGV par jour et jusqu'à 40 trains qui s'arrêtent quotidiennement. La gare SNCF est située sur la ligne de chemin de fer de Paris-Gare de Lyon à Marseille avec une fréquentation annuelle d'environ 450 000 voyageurs[28].

    Des tarifs préférentiels permettent d'effectuer un aller retour Paris/Montbard en TER à prix réduit[29]. Un programme de travaux a été entamé récemment dans le but de rendre la gare plus accessible et accueillante[30].

    Accident ferroviaire

    Le , le TEE Cisalpin est victime d'un grave accident à proximité de la gare de Montbard : lancé à 140 km/h, le RAe TEE II percute des wagons de marchandises oubliés en pleine voie et déraille. L'accident fait neuf morts et onze blessés. C'est le plus grave accident d'un TEE après celui du Bavaria (28 morts près de Kempten le ).

    Personnalités liées à la commune

    Edme Georges Piot, sénateur né à Montbard (portrait par Glaize, 1904).
    • Bernard de Clairvaux (1090-1153), grande figure de l'ordre cistercien, dont la famille maternelle possédait la seigneurie de Montbard.
    • Sainte Alèthe de Montbard (1070-1107), mère du précédent.
    • André de Montbard (1103-1156), un des neuf fondateurs de l'ordre du Temple et cinquième maître de l'Ordre, frère de la précédente.
    • Pierre Daubenton (1703-1776), avocat, né à Montbard.
    • Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788), naturaliste, comte et mathématicien.
    • Louis Jean-Marie Daubenton (1716-1799), naturaliste, né à Montbard.
    • Edme-Louis Daubenton (1730-1785), naturaliste, cousin du précédent, né à Montbard.
    • Jean Bardin (1732-1809), peintre d'histoire.
    • Jean-Andoche Junot (1771-1813), général du Premier Empire, mort à Montbard dans la maison de son père.
    • Benjamin Guérard (1797-1854), écrivain.
    • Eugène Guillaume (1822-1905), sculpteur.
    • Edme Georges Piot (1828-1909), homme politique.
    • Georges Loye (1841-1905), dessinateur et écrivain ; il signe ses croquis « G. Montbard ».
    • Henri-Gédéon Daloz (1861-1941), peintre et photographe.
    • René Pinon (1870-1958), historien et journaliste, né à Montbard.
    • Ernest Boguet (1902-1975), peintre, sculpteur.
    • Jean Mairey (1907-1982), résistant et haut fonctionnaire français, y est mort.
    • Louis Arnoux (1913-2006), peintre.
    • Bernard Galmiche (1919-1997), commissaire.
    • Michel Galmiche (1946-1992), professeur à la Sorbonne, grammairien et linguiste.
    • Fabrice Philipot, cycliste professionnel de 1988 à 1994, est né à Montbard en 1965.
    • Anatole Hugot (1836-1907), maire, député et sénateur.
    • Denise Pumain (1946), géographe.
    • Marie Vareille (1985), écrivaine, est née à Montbard.

    Héraldique

    Armes de la ville de Montbard

    Les armes traditionnelles de la ville de Montbard se blasonnent ainsi :

    « D'azur à deux bars adossés d'argent, au chef parti, au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules, au second bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules[31]. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Montbard Cité de Buffon édité par l'Office de tourisme
    • Montbard ses feux ses temps ses lieux par B. et H. Duthu
    • Florence Weber, Le travail à côté. Etude d'ethnographie ouvrière, Paris, Ed. de l'EHESS, 1989 (éd. revue et augmentée en 2009).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

      Notes sur la démographie
      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Jean Nadault dans son manuscrit « Mémoires pour servir à l'histoire de la Ville de Montbard » dit que la ville existait à l'époque des « bardes », ces poètes et chanteurs celtes, d'où le « d » placé à la fin de son nom.Nombre de sites de la région font référence à la période gauloise. À certaines époques le nom de la ville fut amputé du « d » et à d'autres il fut remplacé par un « t ». Finalement c'est le « d » qui fut conservé. Le « castus Montusbarri » est cité dans plusieurs chartes (dont la charte communale de 1231, octroyée par le duc Hugues IV) au comte d'Auxois. Castrum désignait le château mais aussi la ville fortifiée, le château est sur un mont. La légende attribue à Bardus, cinquième roi des Gaulois, la fondation des écoles de musique où enseignaient des bardes, et l'on soutint même que celle de Montbard était la principale. Courtépée fournit quelques explications complémentaires : « le nom celtique de Montbard, mons Bardorum, séjour des anciens bardes annonce son antiquité. » Aussi Guy le Fèvre, en sa Galerie, l'appelle « le Parnasse des poètes français ». Ladonne ne doute point de cette étymologie. Le temps destructeur et les ravages des guerres ont privé la commune de monuments qui pourraient prouver l'assertion de ces auteurs.
      4. Dans l'Avallonnais et proche, les léproseries connues sont à Auxerre, Avallon, Vézelay, Pontaubert, Semur, Montréal (probablement Montréal, avec le prieuré Saint-Bernard) et Montbard. Voir Abbé Emile Maillot, « La léproserie de Noyers », Bulletin de la Société d'études d'Avallon, , p. 70-72 (lire en ligne [sur gallica], consulté le ), p. 70.
      5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

      Cartes

      1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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