Mourmelon-le-Grand | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Pascal Jaloux 2020-2026 |
Code postal | 51400 |
Code commune | 51388 |
Démographie | |
Gentilé | Mourmelonnais |
Population municipale |
5 163 hab. (2020 ) |
Densité | 222 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 30″ nord, 4° 21′ 54″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 147 m |
Superficie | 23,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Mourmelon-le-Grand (ville isolée) |
Aire d'attraction | Mourmelon-le-Grand (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mourmelonlegrand.fr |
Mourmelon-le-Grand est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Elle abrite sur son territoire l'un des plus importants camps militaires de France.
Mourmelon-le-Grand forme avec les communes avoisinantes de Baconnes, Bouy, Dampierre-au-Temple, Livry-Louvercy, Mourmelon-le-Petit, Saint-Hilaire-au-Temple et Vadenay, un territoire surnommé la « Mourmelonnie ».
Géographie
Urbanisme
Typologie
Mourmelon-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mourmelon-le-Grand, une unité urbaine monocommunale[4] de 5 085 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mourmelon-le-Grand, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,2 %), forêts (26,1 %), terres arables (22,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,5 %), zones urbanisées (8,3 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Au cours du XIIe siècle, on trouve dans les textes anciens quatre appellations différentes pour désigner Mourmelon : Mormero (1100), Mormoreuim major (1123), Murmerio (1145) et Villa que vocatum Murmerona (1178).
Le nom de Mourmelon semble dérivé du latin : murmur, murmuris (murmure d'un cours d'eau). Le « r » s'est transformé en « l » ultérieurement par un phénomène phonétique courant.
L'implantation la plus ancienne qui a pu être repérée sur le site de Mourmelon étant un moulin à eau sur le ruisseau le Cheneu (le moulin Bayart), il est possible que le site ait été nommé ainsi à partir du bruit de l'eau sur les pales du moulin.
Il y a d'autres interprétations étymologiques possibles, mais l'explication faisant dériver le nom de la ville du bruit de l'eau du Cheneu paraît la plus vraisemblable. D'autant que c'est autour du Cheneu que s'est, selon plusieurs sources, organisée la première implantation de population sur le site.
Longtemps, le nom d'usage fut : « Le Grand Mourmelon ». Le village n'est devenu officiellement « Mourmelon-le-Grand » que par décision administrative à la Révolution.
Histoire
En 1856, sur la volonté de l'empereur Napoléon III, le camp de Châlons est créé sur les terres de Mourmelon et des villages environnants. Cette décision va bouleverser la vie de ce village qui compte alors environ 400 âmes.
Le camp est inauguré en 1857 par l'empereur qui y installe un quartier impérial afin d'y séjourner l'été. La création du camp entraîne une augmentation de la population (multipliée par trois), un développement du commerce (notamment les cafés) et des infrastructures.
Plusieurs chefs d'État se sont rendus en visite à Mourmelon : en 1896, le tsar Nicolas II de Russie et Félix Faure ; en 1905, le roi d'Espagne, Alphonse XIII et Émile Loubet ; en 1962, le général De Gaulle et Konrad Adenauer; en 1975, Valéry Giscard d'Estaing[10] ; et Emmanuel Macron en 2018 lors d'un exercice militaire.
Entre 1980 et 1987, les alentours de la ville ont été le lieu de la disparition de huit jeunes hommes[11].
Décorations françaises
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 5 163 habitants[Note 3], en diminution de 4,02 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, accompagnée, en chef, d'une aigle romaine d'or empiétant un foudre du même et, en pointe, de deux fûts de canon aussi d'or passés en sautoir. |
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Lieux et monuments
- Église Saint-Laurent, partiellement reconstruite et agrandie sous le Second Empire par l'architecte châlonnais François Poisel.
- Grande mairie-école, construite par François Poisel dans les années 1860.
- La nécropole nationale de Mourmelon-le-Grand.
Personnalités liées à la commune
- Napoléon III, empereur des Français de 1852 à 1870, qui, par décret impérial, institua la création d'un camp militaire sur le territoire de la commune[19].
- Édouard Bourret, compagnon de la Libération, né à Mourmelon-le-Grand le .
- Pierre Chanal, tueur en série français accusé des disparitions ayant eu lieu dans les années 1980.
- Catherine Vautrin, députée de la Marne, ayant vécu à Mourmelon-le-Grand.
- Jérôme Bellay, journaliste et patron de presse, ayant vécu à Mourmelon-le-Grand. Il est également marié à Karen Cheryl.
- Patrick Renversé, quadruple champion de France de tennis de table.
- Mathilde Franck, pionnière de l'aviation française, y marque un record de vol sans escale.
Vie militaire
Les unités militaires suivantes tiennent ou ont tenu garnison à Mourmelon :
- le 4e régiment de dragons ;
- le 8e régiment de zouaves, avant 1939 ;
- le 501e-503e régiment de chars de combat ;
- le 19e régiment du génie, 51e cie D'appui aux déploiements lourds ;
- le 72e régiment du génie
- le 8e régiment du matériel ;
- le centre d'entraînement des brigades, ancien groupement de camp et ancien 51e régiment d'infanterie/31e groupement de camp ;
- le centre d'instruction élémentaire de conduite de Mourmelon ;
- le centre d'entraînement interarmes et du soutien logistique - 51e régiment d'infanterie (CENTIAL - 51°RI), ancien centre d'entraînement des brigades ;
- EED 10.
Voir aussi
- Liste des communes de la Marne
- Disparus de Mourmelon
Sources, publications
- Mikus (Sylvain), L'architecte François Poisel en son temps, Etudes Marnaises, Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne, 2004 (disponible sur
- Mairies de la Marne, Champagne Généalogie
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Mourmelon-le-Grand », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- ↑ Livre de la ville de Mourmelon le Grand
- ↑ Les grandes affaires criminelles, Hors collection, p.126 (ISBN 978-2-258-07627-3).
- ↑ Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- ↑ « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- ↑ Juliette Poirier, « Pascal Jaloux élu maire (DVD) de Mourmelon-le-Grand (51) », sur France 3 Champagne-Ardenne, (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Jean-Paul Barbier et Michel Bursaux Les Bonaparte à Châlons en Champagne, Etudes Marnaises, SACSAM, 2009.