Neuf-Brisach | |
Neuf-Brisach, ville inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays Rhin-Brisach |
Maire Mandat |
Richard Alvarez 2020-2026 |
Code postal | 68600 |
Code commune | 68231 |
Démographie | |
Gentilé | Néo-Brisaciens, Néo-Brisaciennes |
Population municipale |
1 955 hab. (2020 ) |
Densité | 1 470 hab./km2 |
Population agglomération |
5 771 hab. (2020) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 01′ 08″ nord, 7° 31′ 45″ est |
Altitude | Min. 194 m Max. 198 m |
Superficie | 1,33 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Neuf-Brisach (ville-centre) |
Aire d'attraction | Colmar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ensisheim |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel de Neuf-Brisach |
Neuf-Brisach ([nœfbʁizak] ou [nøbʁizak]) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Le 7 juillet 2008, Neuf-Brisach, membre du réseau des sites majeurs de Vauban, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[1] :
« Neuf-Brisach, ville créée ex nihilo en 1697 dans la plaine d’Alsace, après la perte de Vieux-Brisach au-delà du Rhin, est la seule et magnifique illustration du « troisième système » de Vauban. C’est Louis XIV lui-même qui, parmi les trois projets soumis par Vauban, choisit le plan octogonal qui est parvenu jusqu’à nous… »
— Réseau Vauban[2]
Géographie
Localisation
Neuf-Brisach se trouve dans la partie de la plaine alsacienne, proche de la frontière allemande et du Rhin (5 km).
Située dans la plaine d'Alsace, Neuf-Brisach est à 3,5 km du pont sur le Rhin, qui marque la frontière, et de la ville allemande de Vieux-Brisach située sur l'autre rive. Le territoire communal est uniquement constitué de la « ville nouvelle », des fortifications et de leurs emprises. Le bourg de Volgelsheim à l'est est contigu, son territoire communal s'étendant de la place forte jusqu'au Rhin. Les communes rurales de Wolfgantzen à l'ouest, sur la route de Colmar, Biesheim au nord et Weckolsheim au sud, se situent dans un environnement proche.
Les communes limitrophes sont Volgelsheim et Wolfgantzen.
Urbanisme
Typologie
Neuf-Brisach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Neuf-Brisach, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 5 771 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (98,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces verts artificialisés, non agricoles (61,1 %), zones urbanisées (32,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), terres arables (1,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Neuf-Brisach est accessible par l'autoroute A35, qui passe à Colmar, et diverses routes départementales[12]. Colmar est à 15 km, Mulhouse à 35 km et Fribourg, en Allemagne, à 33 km. Des services de transport en commun routier en bus[12] permettent de relier Neuf-Brisach à Colmar. Le TGV dessert Colmar et l'aéroport le plus proche, EuroAirport Bâle-Mulhouse[12], est à 56 km, l'aéroport international de Strasbourg[12] étant distant de 82 km.
Les moyens de transports touristiques ne sont pas uniquement liés à la route puisqu'on peut prendre un train touristique et historique à l'ancienne gare de Volgelsheim pour rejoindre l'embarcadère de Sans-Soucis et embarquer sur un bateau pour une croisière sur le Rhin. La gare de Neuf-Brisach Ville est aujourd'hui fermée à tout trafic. La Route verte, symbole de l'amitié franco-allemande[13], reliant dès le début des années 1960 les Vosges françaises au massif allemand de la Forêt-Noire, permet de relier en randonnée pédestre ou en cyclotourisme les villes historiques que sont Neuf-Brisach la française et Vieux-Brisach l'allemande.
Risques majeurs
Neuf-Brisach possède un site pollué à la créosote, jadis utilisé pour traiter les traverses de chemins de fer[14].
Toponymie
Histoire
Saint-Louis de Brisach
Entre 1671 et 1682, la Ville Neuve de Brisach ou ville Neuve Saint-Louis, plus connue sous le nom de ville de paille, est construite sur une île du Rhin, au niveau de Vieux-Brisach.
Les défenses sur le Rhin sont révisées ; le fort Saint-Jacques (sur l'île) ainsi que la demi-lune du bout des ponts (en rive gauche), sont profondément remaniés en 1675. Cette dernière prend le nom de fort Mortier. Sur l'île, une enceinte fortifiée (8 fronts bastionnés dotés de 8 bastions plats et 3 demi-lunes, plus 2 cavaliers) et 500 maisons ont été construites pour 1500 habitants. L'existence de la ville est éphémère (1682-1697), du fait de la défaite française à l'issue de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Le traité de Ryswick (1697), stipule en effet, la destruction de l’enceinte et des maisons qui commence l’année suivante pour s’achever en 1699. Au cours de cette démolition, les décombres sont transportés, via un canal creusé spécialement, jusqu'à Neuf-Brisach, autre ville nouvelle, qui est construite entre 1698 et 1702[15].
Seconde ville nouvelle
En 1697, les traités de Ryswick signés à Rijswijk, ville hollandaise des faubourgs de La Haye, mettent fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg entre Louis XIV et la Grande Alliance. La France perd la place forte de Brisach sur la rive allemande du Rhin. Afin de combler la perte de l'ancienne place forte, qui laisse un vide défensif entre Strasbourg et Mulhouse, Louis XIV décide de la construction d'une nouvelle ville fortifiée face à Brisach, située à une demi-lieue du Rhin, pour prévenir toute invasion d'outre-Rhin. Il en confie l'étude à ses architectes Vauban[16] et Jacques Tarade[17].
Louis XIV choisit, entre trois projets, une place forte au plan octogonal, avec huit tours bastionnées, couvertes d'autant de contre-gardes, outre les tenaillons, les grandes et petites demi-lunes et autres ouvrages.
La construction débute le avec la pose de la première pierre, les fortifications de la nouvelle citadelle sont achevées en 1702. Un canal est spécialement creusé jusqu’aux Vosges pour acheminer le grès rose nécessaire à la construction. ; le a lieu la pose de la première pierre de l'église Royale Saint-Louis, achevée en 1736. La mairie est achevée en 1758.
En dehors d'une alerte, en 1743, elle n'a pas joué de rôle majeur dans l'histoire, notamment si on compare son sort à celui de Huningue : après avoir été l'objet d'un blocus de 106 jours par les Autrichiens en 1814-1815, Neuf-Brisach est, du 1er septembre au 10 novembre 1870, assiégée pour la première fois. Sa garnison de 5 500 hommes et 108 canons enfermée dans des fortifications surannées s'oppose durant 33 jours aux troupes allemandes avant d'être obligée de capituler.
Si la ville est partiellement détruite par les bombardements, elle sera reconstruite. Devenue une place forte allemande, la ville verra ses fortifications largement modifiées à partir des années 1875 pour s'adapter aux nouvelles conditions de la guerre et réaliser le cœur de l'importante tête de pont allemande de Neuf-Brisach (Brückenkopf Neubreisach). Cette tête de pont équipée des matériels les plus modernes est un ensemble majeur des fortifications du Rhin supérieur.
Une ligne de chemin de fer est construite sur une partie des dehors murs.
Du fait de son enclavement dans les fortifications, la ville n'a pas de possibilité d'extension.
Sa garnison est dissoute en 1992.
Neuf-Brisach, dernière fortification construite ex nihilo par Vauban, est considérée comme l’aboutissement de son œuvre en matière d'architecture militaire. La ville sévèrement touchée par les bombardements américains de 1945 est aujourd’hui restaurée et, depuis , fait partie des douze fortifications majeures de Vauban qui sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Quelques dates :
- En 1792, le général Favart d'Herbigny commandait la défense de Neuf-Brisach.
- En 1793, Jean-Antoine Louis fit libérer des officiers municipaux du village accusés d'avoir refusé d'obéir aux réquisitions militaires des deux pro-consuls d'Alsace, Saint-Just et Lebas.
- Le , le général de division François-Joseph Offenstein (1760-1837) fut nommé commandant de la place de Neuf-Brisach en remplacement du général Gromard, suspendu.
- Entre 1815 et 1821, succédant au maréchal de camp, comte de Sabran (placé là en décembre 1814), le général de brigade Dermoncourt, acteur de l'échec du blocus de 1814-1815, commande la place
- La commune a été décorée le 11 novembre 1948 de la croix de guerre 1939-1945[18] avec étoile d'argent.
- 7 juillet 2008, inscription officielle au Patrimoine Mondial de l'UNESCO
- La commune a accueilli du au le 9e régiment du Génie au casernement Abbatucci.
Politique et administration
Finances communales
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :
- total des produits de fonctionnement : 1 863 000 €, soit 923 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 463 000 €, soit 725 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 907 000 €, soit 450 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 1 640 000 €, soit 813 € par habitant ;
- endettement : 194 000 €, soit 96 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 10,47 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,32 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,50 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Jumelages
La commune de Neuf-Brisach est jumelée :
avec la commune de Meilhan-sur-Garonne, située dans la région Nouvelle-Aquitaine et dans le département de Lot-et-Garonne,
- Meilhan-sur-Garonne (France) depuis 1988,
ainsi qu'avec sa sœur jumelle côté allemand Breisach am Rhein (Vieux-Brisach en français), située dans le district de Fribourg-en-Brisgau et dans le Land du Bade-Wurtemberg.
- Vieux-Brisach (Allemagne) depuis 2000.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2020, la commune comptait 1 955 habitants[Note 3], en augmentation de 0,26 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations et festivités
- Festival International de Land Art de Neuf Brisach "Remp'Arts" (biennale)
- Le 1er mai a lieu la fête du Muguet
- Des groupes musicaux et folkloriques animent la commune. Un marché des terroirs se tient autour de la place d'Armes. Des forains participent aussi à la fête.
- Le marché de Noël se tient le deuxième week-end de décembre. On y trouve le « Village 1700 » avec de nombreux exposants en costume d'époque, des artisans, des jeux d'autrefois pour les plus jeunes. Un sapin géant de 25 m, symbole de Noël en Alsace, illumine la place centrale de mille feux.
- Tous les deux ans, la place forte vit au rythme d'un bivouac napoléonien (campement, reconstitutions de batailles, 300 figurants en costume…).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Neuf-Brisach est membre du réseau des sites majeurs de Vauban et classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[30], signé à Québec début juillet 2008.
Les lieux à voir à Neuf-Brisach :
- Les fortifications[31] en forme d'étoile à 16 pointes.
- La place d'armes au centre de la ville[32],[33],[34].
- Le musée Vauban[35] retraçant l'histoire de la ville.
- Les fossés, l'enceinte de sûreté, les huit tours bastionnées, les tenailles, contre-gardes, demi-lunes et réduits de demi-lunes[36],[37],[38].
- La fontaine royale[39].
- le canal Vauban.
- le canal de navigation du Rhône au Rhin[40].
- Plan de la ville en fleur sur la place d'Armes.
- Neuf-Brisach la française.
- Fossé et fortifications au niveau de la Porte de Bâle.
- Accès sud-ouest : la Porte de Belfort et le musée Vauban.
- Accès nord-ouest : la Porte de Colmar.
- Vieux-Brisach l'allemande.
Édifices religieux
- Église royale Saint-Louis.
- Temple protestant.
Visites guidées
Des visites guidées sont proposées toute l'année par l'office de tourisme du Pays Rhin-Brisach. Les guides en costumes campent des personnages historiques tels que Vauban, Louvois, Laubanie, Tarade et retracent la vie de la cité au temps de Louis XIV.
Personnalités liées à la commune
(Ordre chronologique.)
- Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707), concepteur de Neuf-Brisach (fortifications et ville nouvelle).
- Jean-Jacques Keller (1635-1700), orfèvre et fondeur d'origine suisse ; il vint s'installer en France et établit une fonderie de canons à Vieux-Brisach.
- Louis XIV (1638-1715), roi de France qui a commandé et financé la construction de Neuf-Brisach.
- Charles O'Brien de Thomond (1699-1761), gouverneur de Neuf-Brisach.
- Nicolas Remi Favart d'Herbigny (1735-1800), général commandant la défense de Neuf-Brisach en 1792.
- Jean-Baptiste Schlachter (1741-1819), général de brigade de la Révolution et de l’Empire, maire de la commune de 1801 à 1804, mort dans la ville.
- Jean-Antoine Louis (1742-1796), membre du Comité de sûreté générale en octobre 1793.
- Nicolas Louis Jordy (1758-1825), militaire.
- François Joseph d'Offenstein (1760-1837), général français.
- Jean Gheneser (1766-1851), militaire du Premier Empire d'origine russe mort à Neuf-Brisach[51].
- Louis Antoine de Saint-Just (1767-1794), révolutionnaire, pro-consul d'Alsace.
- Paul Ferdinand Stanislas Dermoncourt (1771-1847), général d'Empire ; en 1813, il s'est opposé à l'entrée des Autrichiens dans la place.
- Jules Thurmann (1804-1855), géologue suisse né à Neuf-Brisach.
- François Engelbert Renson d'Allois d'Herculais (1818-1884), général français né à Neuf-Brisach.
- Louis Noirot (1820-1902), né à Neuf-Brisach.
- Frédéric-Georges Herr (1855-1932), général français, né à Neuf-Brisach.
- Clément Dreyfus (1858-1933), peintre et dessinateur français, né à Neuf-Brisach.
- Charles-Julien Clément (1868-1932), graveur sur bois, né à Neuf-Brisach.
- Louis Schlaefli (né en 1938), historien et conservateur de la bibliothèque du Grand Séminaire de Strasbourg.
Héraldique
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Les armes de Neuf-Brisach se blasonnent ainsi : |
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Annexes
Bibliographie
- Neuf-Brisach. trois siècles d'histoire de la fortification
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Monuments historiques de Neuf-Brisach, pp. 265 à 269
- René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel : Protection, restauration, réglementation. Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)Chapitre VII Les monuments au service de l'écologie : Mise en valeur des fortifications Vauban à Neuf-Brisach, pp 219-220
- Louis Schlaefli, « À Neuf-Brisach en 1944-45 : simples souvenirs d'un enfant », in Annuaire de la Société d'histoire de la Hardt et du Ried, 2002, no 15, p. 119-123
- La place forte de Neuf-Brisach et La "Feste" de Neuf-Brisach
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines : ouvrages militaires
- BALLIET (J.M.) - Festungsbaukunst und Kulturlandschaft. Ein Beitrag zur Gestaltung des Festungsvorfeldes vom 18. bis zur Mitte des 20. Jahrhunderts. S.l., 2014. In : Militärische Schichten der Kulturlandschaft, 2014, No. Alemannischen Instituts Nr. 81.
- BALLIET (J.M.) - L'eau et l'hygiène dans les fortifications : l'architecture hydraulique de la place-forte de Neuf-Brisach et son évolution de 1700 à 1870. S.l., 2016. In : Schriftenreihe Festungs-Forum Saarlouis, 2016, No. 2.
- BALLIET (J.M.) - L'approvisionnement des places fortes françaises au XVIIe et XVIIIe siècle, en période de paix comme en temps de guerre. In : Schriftenreihe Festungs-Forum Saarlouis, 2018, No. 3, p. 55-100.
- BALLIET (J.M.) - La caserne Suzzoni à Neuf-Brisach. S.l., 2012. In : Revue de l'Association des Amis du Musée de l'Infanterie, 2012, No. 60.
- BALLIET (J.M.) - La place forte de Neuf-Brisach au XVIIIe. Archétype de la fortification bastionnée contemporaine. S.l., 2012. In : Revue de l'Association des Amis du Musée de l'Infanterie, 2012, No. 60.
- BALLIET (J.M.) - La place forte de Neuf-Brisach au XVIIIe. Archétype de la fortification bastionnée contemporaine. 2017 — version en ligne.
- BALLIET (J.M.) - Neuf-Brisach 1698 bis 1870. Vom Vauban'schen Meisterwerk zur unbekannten Festung. Regensburg, 2011. In : Festungsbaukunst in Europas Mitte, 2011, No. Festungsforschung vol. 3.
- BALLIET (J.M.) - Wasser und Festungswesen am Beispiel von Straßburg und Neu-Breisach. S.l., 2008. In : Schriften der Deutschen Wasser-historischen Gesellschaft (DWhG) e.V., 2008, No. 10.
- JEANNERET L., BALLIET J.M. (Avec la coll. de) - Neuf-Brisach, Haut-Rhin. Tour bastionnée n° 6 (anciennement tour bastionnée n° 2). Première approche archéologique de trois siècles d'histoire de la « fortification Vauban ». Rapport diagnostic préventif, du 24 au 26 octobre 2017. Sélestat, Archéologie Alsace, 2018.
Articles connexes
- Réseau des sites majeurs de Vauban
- Liste des villes créées par Vauban
- Route verte - Grüne Straße
- Chemin de fer touristique du Rhin
- Cité idéale
- Ville nouvelle
- Ville fortifiée
- Biesheim
Liens externes
- Office de Tourisme du Pays de Brisach
- Monuments historiques - Citadelles - Neuf-Brisach
- Site officiel de Neuf-Brisach
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la DREAL (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement)
- BALLIET (J.M.) - La place forte de Neuf-Brisach au XVIIIe siècle. Archétype de la fortification bastionnée contemporaine.
- La caserne Suzzoni à Neuf-Brisach : Du XVIIIe siècle à nos jours.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Réseau des Sites Majeurs de Vauban inscrits à l'UNESCO, lien du 14/07/2009
- ↑ Site vauban.org, page Neuf-Brisach, lien du 14 juillet 2009.
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Neuf-Brisach », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- 1 2 3 4 Office du Tourisme des Bords du Rhin, comment se rendre à Neuf-Brisach lien du 14/07/2009
- ↑ Historique de la Route Verte (Grüne-Straße), lien du 14/07/2009.
- ↑ La France toxique association Robin des Bois page 89 (ISBN 978-2-0813-6379-3).
- ↑ « Saint-Louis-de-Brisach - Réseau des sites majeurs Vauban », sur sites-vauban.org (consulté le ).
- ↑ Élisabeth Bonnefoi, Alsace, coups de cœur : Sites et monuments remarquables, spécialités, curiosités insolites, Rennes, Éditions Ouest France, , 112 p. (ISBN 978-2-7373-6785-4), p. 14.
- ↑ La plate-forte de Neuf-Brisach : Cicatrices de guerre
- ↑ Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- ↑ CGAE, lien du 15/07/2009 : « JOURDAIN Jean Louis André né le 30.11.1757 à Neuf-Brisach, secrétaire de la municipalité, sergent de la guerre, conseiller municipal, administrateur de l'hospice, notaire +, marié, 3 enfants, maire de Neuf-Brisach, nomination: 1808 »
- ↑ CGAE, lien du 15/07/2009 : « MOREAU Henri né le 3.10.1747 à Neuf-Brisach, marié, 7 enfants, maire de Neuf-Brisach, nomination: 1811 »
- ↑ CGAE, lien du 15/07/2009 : « BLEIN Hyacinthe né le 29.6.1772 à Neuf-Brisach, marchand, marié, / enfants, maire de Neuf-Brisach, nomination: 1813 »
- ↑ CGAE, lien du 15/07/2009 : « WIMPFFEN (Baron de) Herrmann, baron, maréchal de camp + 3.2.1820, marié, 2 enfants, maire de Neuf-Brisach, nomination: 1815 »
- ↑ CGAE, lien du 15/07/2009 : « LEROY Nicolas Claude né le 10.6.1765 à St-Marcel, colonel d'artillerie en retraite, marié, 1 enfant, maire de Neuf-Brisach, nomination: 1820 »
- ↑ « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- ↑ Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur Internet Archive).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Le Réseau des sites majeurs Vauban.
- ↑ « Fortification d'agglomération », notice no IA68005202, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Place forte », notice no IA68005197, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Place d'armes Général-de-Gaulle (anciennement Place centrale) », notice no PA00085564, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Place d'armes », notice no IA68005198, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Musée Vauban à Neuf-Brisach.
- ↑ L'inventaire des fortifications., Bases Mémoire et Mérimée
- ↑ La demi-lune de la porte de Colmar.
- ↑ La porte de Colmar
- ↑ La fontaine royale.
- ↑ « Canal de navigation du Rhône au Rhin », notice no IA68005222, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Église catholique Saint-Louis », notice no PA00085557, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Église paroissiale Saint-Louis », notice no IA68005199, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ L'église royale Saint-Louis.
- ↑ Notice no IM68008661, base Palissy, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Louis.
- ↑ Orgue de l'église royale Saint-Louis.
- ↑ « Église luthérienne », notice no IA68005207, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ L'église protestante.
- ↑ Orgue Heinrich Koulen, 1878.
- ↑ Monument aux Morts, Monument aux Morts 1870-1871, Plaques commémoratives 1914-1918, Tombe militaire 1870-1871, Tombe 1870-1871, Corps restitué, Carré militaire.
- ↑ Notice no IM68008666, base Palissy, ministère français de la Culture Monument commémoratif (H sur la carte du patrimoine).
- ↑ Sa tombe est visible dans le cimetière communal de Neuf-Brisach.
Voir : monuments napoléoniens en péril dans le Haut-Rhin (68). - ↑ Archives départementales du Haut-Rhin