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Parti socialiste européen
Image illustrative de l’article Parti socialiste européen
Logotype officiel.
Présentation
Président Stefan Löfven
Fondation 1953 : groupe
1973 : confédération
9- : parti
Siège Rue Guimard 10,
Bruxelles, Belgique
Branche jeunesse Jeunes socialistes européens
Branche femmes PSE Femmes
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Europhilie
Groupe au Parlement européen S&D
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Couleurs Rouge
Site web pes.eu
Présidents de groupe
Parlement européen Iratxe García
Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe Frank Schwabe (SOC)
Représentation
Députés européens
154 / 705
Conseil européen
(chefs d'État ou de gouvernement)
5 / 27
Chambres hautes nationales
592 / 2273
Chambres basses nationales
1725 / 7124

Le Parti socialiste européen (PSE) est un parti politique européen regroupant les partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes d'Europe. Son groupe politique est le deuxième en taille au Parlement européen après les élections de 2019 (154 députés en ). Selon la tradition européenne, il peut participer à des majorités de circonstance avec le Parti vert européen et le Parti de la gauche européenne, comme avec le Parti populaire européen et Renew Europe. Le PSE est lié à l'Internationale socialiste.

Histoire

Mouvement socialiste en Europe

Depuis le milieu du XIXe siècle il existe des partis socialistes, sociaux-démocrates ou travaillistes en Europe. Ils ont toujours eu des liens entre eux. C'est ainsi qu'il y a plus de cent ans, en août 1904, le congrès de l’Internationale socialiste (essentiellement européenne) réuni à La Haye est la première étape de l'unité des socialistes français, réalisée l’année suivante.

Lorsque certains pays ont été sous le joug de régimes totalitaires, les relations nouées entre les différents pays ont permis à la solidarité entre socialistes de fonctionner. C’est ainsi que la gauche française aide, clandestinement les socialistes espagnols pendant la guerre civile, que les Suédois accueillent les sociaux-démocrates allemands ou autrichiens qui luttent contre le nazisme ou qu’à nouveau la France sert de base à la reconstruction de la gauche espagnole, portugaise ou grecque pendant les années 1960 et 70.

Les sociaux-démocrates perçoivent l’Europe comme autre chose qu’un vaste marché sans règles. Depuis toujours, la tradition ouvrière et internationaliste de la social-démocratie a conduit la gauche européenne à mettre en pratique une forme de gouvernement qui a dominé toute l’Europe pendant plus d’un demi-siècle. C’est l’État-providence.

Ce qui caractérise la gauche européenne, c’est sa diversité. En Grande-Bretagne, les syndicats ouvriers ont construit un parti pour les représenter, c'est le travaillisme. En Allemagne ou dans les pays scandinaves, les partis sociaux-démocrates ont créé tout un ensemble de structures pour défendre les droits des travailleurs dans toute la société. En France et dans les pays méditerranéens, les partis socialistes et les syndicats n'ont quant à eux pas de liens organiques.

En Europe de l'Est, les partis actuels sont soit les héritiers d’anciens partis sociaux-démocrates d’avant la Seconde Guerre mondiale, soit les successeurs des partis staliniens de l’ère soviétique. En réalité, la tradition démocratique que l’on a vu s’exprimer à Berlin et en Pologne, en Hongrie ou en Tchécoslovaquie entre 1948 et 1981 venait elle-même d’un mouvement ouvrier dynamique depuis la deuxième moitié du XIXe siècle. Souvent dans les pays de l'est, les mouvements socialistes et sociaux-démocrates sont clairement séparés. Alors que les formations socialistes traditionnelles ont, après la Seconde guerre mondiale, fusionné avec les partis communistes, les partis sociaux-démocrates se sont maintenus dans la clandestinité, et certains d'entre eux en exil se sont regroupés au sein de l'Union socialiste d’Europe centrale et orientale. Cet éclatement de la gauche modérée va plus loin lorsque existent dans certains pays comme la Hongrie des formations dites « libérales de gauche » (SzDSz).

1974-1992 : la Confédération des partis socialistes de la Communauté européenne

Ancêtre du PSE, la Confédération des partis socialistes de la Communauté européennes (CPSCE) est fondée en 1974[1]. Les socialistes sont ainsi les premiers à s'unir au niveau de la Communauté[1]. Elle ne dispose pas de statuts, les partis membres de l'Internationale socialiste dans les pays de la Communauté européenne deviennent automatiquement membres de la Confédération[1]. Les rôles-clés au sein de la Confédération sont assumés par les directions nationales et non par les élus socialistes au Parlement européen, à l'exception du chef de groupe[1].

Elle a comme premier président l’Allemand Wilhelm Dröscher (de). La France y a un statut de poids lourd. Dès sa fondation, la confédération travaille à l’élaboration d’un programme commun qui doit servir de base aux engagements des socialistes européens pour les élections de 1979[1]. C’est Michel Rocard qui est chargé d’en rédiger la partie consacrée à la politique économique. La rédaction d'un véritable programme commun se révèle toutefois difficile et c'est finalement un Manifeste qui est approuvé en [1]. C'est également en 1978 que Robert Pontillon devient président de la CPSCE. En , la CPSCE publie un Appel à l'électorat qui souligne un certain nombre de principes communs, tels que le droit au travail ou le contrôle démocratique de l'économie[1].

Au moment des élections européennes de 1979 est le seul des trois groupements de partis de la Communauté européenne à avoir des membres dans les neuf pays membres[1]. En mai 1979, Paris accueille le Printemps des socialistes européens qui rassemblent deux cents candidats et vingt mille personnes. François Mitterrand et Willy Brandt militent à ce moment pour un parti capable de transcender les clivages partis nationaux, avec un vrai pouvoir d’impulsion.

L’année suivante, le mot d’ordre pour le travail des socialistes, c’est « les socialistes contre la droite », pour lutter contre les partis qui recyclent les survivants des dictatures qui viennent de s’effondrer en Grèce, au Portugal ou en Espagne et contre la montée des droites dures en France, en Allemagne, dans les pays scandinaves ou en Grande-Bretagne.

Au début des années 1980, les socialistes européens luttent contre le thatchérisme qui se pratique en Grande-Bretagne et qui influence quelques autres pays. Mais plus le temps passe et plus l’inadaptation d’une structure qui n’est qu’un cadre de coordination se fait sentir. La victoire de la gauche aux élections européennes fit du groupe socialiste, le premier groupe au Parlement européen.

En 1989-1990, l’Histoire s’accélère et les socialistes entendent être à la hauteur des événements. La chute du Mur de Berlin, la réunification de l’Allemagne, la désagrégation du bloc soviétique, qui entraîne la disparition des régimes staliniens en Europe centrale et orientale conduisent la social-démocratie à penser plus loin. Le renforcement d’une Europe qui n’est encore qu’économique devient prioritaire.

1992-1997 : du Parti des socialistes européens au Parti socialiste européen

En 1992, la signature du traité de Maastricht fait entrer l’Europe politique dans une nouvelle phase qui rend indispensable la transformation de la CPSCE. Le nouveau traité prévoit la constitution de partis européens pour les élections. Le congrès des 9 et de la même année, qui se tient à La Haye, donne naissance, après neuf mois de négociations au Parti des socialistes européens. Le nouveau parti accueille en plus des membres de l’ancienne confédération, les partis suédois, finlandais et le PDS italien. Le premier président du PSE est le Belge Willy Claes. Le nouveau parti adopte la parité dans ses instances et les partis observateurs y ont plus de droits.

Les élections européennes de 1994 confirmèrent la place du PSE comme premier parti au Parlement européen. Claes quitte bientôt la présidence du PSE, laissant la place à l’Allemand Rudolf Scharping en 1995. Puis le britannique Robin Cook a succédé à Rudolf Scharping en 2001 à la tête du PSE qui est désormais dénommé Parti socialiste européen.

Les buts que le PSE s’est fixés sont :

Depuis 1997 : conflits et perspectives

Poul Nyrup Rasmussen, président du PSE de 2004 à 2011.

Les socialistes européens sont pourtant plus que jamais divisés depuis la fin des années 1990. Le débat structurant sur l'orientation de la social-démocratie européenne se cristallise rapidement sur les personnalités de Tony Blair et de Lionel Jospin. L'un défend avec Gerhard Schröder l'ouverture vers une « troisième voie-un nouveau centre » (The third way, Der Neue Mittel) et l'autre lutte pour le maintien de la ligne classique, celle qui défend un rôle de l'État et des services publics et le concept de l'Europe politique et sociale. La division est apparue en plein jour à l'occasion des élections européennes de 1999, quand malgré l'adoption d'un programme commun du PSE, les leaders anglais et allemand ont publié quelques semaines avant le scrutin un programme prônant un « Nouveau centre ». Tandis que les socialistes français séduisent les partis du sud, ainsi que les socialistes belges, grecs ou italiens, le Labour et le SPD trouvent des émules du côté des nouvelles formations socialistes issues de l'ex-bloc communiste. Lors du congrès de Bruxelles de 2004, pour la première fois, il y eut deux candidats. Le Danois Poul Nyrup Rasmussen est le candidat tacite des Français qui souhaitent un véritable parti européen qui soit l'avant-garde d'une plus grande intégration européenne. L'Italien Giuliano Amato est le candidat « officiel » soutenu par le président sortant Robin Cook et les principales formations comme le Labour ou le SPD. Poul Nyrup Rasmussen est finalement élu avec quelques voix d'avance notamment grâce à l'intégration du vote personnel au sein des délégations au Congrès.

En , faisant le constat de l'échec aux élections européennes, le PSE, lors de son congrès à Prague, adopte comme résolution de nommer avant les élections européennes de 2014 un candidat pour le poste de président de la Commission européenne[2]. Une campagne est en cours au sein du PSE pour que ce candidat soit désigné par un processus de primaires[3].

Le PSE compte aujourd’hui trente-trois partis membres, issus des vingt-sept pays de l'Union européenne, ainsi que de Norvège. S'y ajoutent douze partis associés et douze partis observateurs.

Malgré la reprise récente du leadership par Tony Blair sur la social-démocratie européenne, celle-ci semble encore divisée sur les stratégies à suivre vers la construction européenne. Unis dans la défense du « oui » au traité établissant une constitution pour l'Europe, la victoire du « non » en France et aux Pays-Bas a renforcé les courants euro-sceptiques ou plus à gauche. Le fossé entre les tenants d'un « socialisme au centre », qui accepte et accompagne le libéralisme économique (social-libéralisme), et les tenants d'un socialisme à gauche, qui maintient sa volonté de dépasser le capitalisme ne cesse de s'élargir. En Allemagne, un des leaders historiques du SPD Oskar Lafontaine a ainsi quitté son parti pour tenter un rassembler à gauche entre le WASG et le PDS néo-communiste, et a finalement fondé un nouveau parti, Die Linke, qui rejoint le PGE et le groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique.

Le congrès du PSE s'est tenu à Bruxelles les 28 et . À cette occasion, une nouvelle équipe dirigeante[4] a été élue et une résolution[5] promettant un retour aux valeurs progressistes qui sont au cœur du projet européen a été adoptée. Le congrès a également annoncé le début des préparatifs en vue des élections européennes de 2014, indiquant que le moment était venu de mettre en œuvre les plans du PSE pour la désignation d'un candidat commun[6].

Certains partis affiliés au PSE, comme le SMER – social-démocratie en Slovaquie et le Parti socialiste bulgare, ont cependant une orientation idéologique assez nationaliste et conservatrice[7].

Exclusions en 2023

Rêve géorgien, la formation au pouvoir en Géorgie, est exclue du Parti socialiste européen en février 2023, étant accusée d’être prorusse. Les sociaux-démocrates slovaques sont également exclus en octobre 2023 à la suite de leur alliance avec l’extrême droite. L'exclusion du Parti travailliste maltais est également envisagée mais n'aboutit pas à une position commune[8].

Organisation

Dénomination du PSE dans les langues européennes
Langue Dénomination
AllemandSozialdemokratische Partei Europas (SPE)
AnglaisThe Party of European Socialists (PES)
BulgareПартия на Европейските Социалисти (ПЕС)
DanoisDe Europæiske Socialdemokraters Parti (ESP)
EspagnolPartido Socialista Europeo (PSE)
EstonienEuroopa Sotsialistlik Partei (ESP)
FinnoisEuroopan sosialidemokraattinen puolue (ESP)
FrançaisParti Socialiste Européen (PSE)
GrecΕυρωπαϊκό Σοσιαλιστικό Κόμμα (EΣK)
HongroisEurópai Szocialisták Pártja (ESzP)
ItalienPartito Socialista Europeo (PSE)
LettonEiropas Sociāldemokrātiskā partija (ESP)
LituanienEuropos socialistų partija (ESP)
LuxembourgeoisEuropäesch sozialistesch partei (ESP)
MaltaisIl-Partit tas-Socjalisti Ewropej (PSE)
NéerlandaisPartij van Europese Sociaal-democraten (PES)
PolonaisPartia Europejskich Socjalistów (PES)
PortugaisPartido Socialista Europeu (PSE)
SlovaqueStrana európskych socialistov (SEP)
SlovèneStranke evropskih socialdemokratov (SEP)
SuédoisEuropeiska Socialisters Parti (ESP)
TchèqueEvropských sociálních demokratů (ESD)

En 2004, le Congrès du PSE élit Poul Nyrup Rasmussen président du PSE. En , il annonce qu'il se retirait de sa fonction pour raisons de santé. C'est Sergueï Stanichev qui a assuré la présidence par intérim. Lors du 9e congrès du PSE, les 28-, Sergei Stanishev fut élu président du parti. Il est re-élu président lors des Congrès de Budapest () et de Lisbonne (). Stefan Löfven lui succède au congrès de Berlin (octobre 2022)

Les membres du PSE se retrouvent dans les principales institutions de l'Union européenne : au Parlement européen, à la Commission européenne, au Conseil de l'Union européenne, au Conseil européen et au Comité européen des régions.

Le PSE est une organisation associée de l'Internationale socialiste. Il compte à ses côtés une organisation de jeunesse (Jeunes socialistes européens) ainsi qu'une organisation pour les femmes (PSE Femmes). Il a contribué également au lancement du Forum progressiste mondial.

Le PSE regroupe 57 partis, dont certains situés dans des États non-membres de l'Union européenne, tels que le CHP en Turquie ou le Meretz en Israël[9].

Le Congrès du PSE se réunit deux fois tous les cinq ans et décide de l'orientation politique du PSE. Il élit un président et un/plusieurs vice-présidents, qui dirigent et représentent le PSE au quotidien. La Présidence, élue lors du Congrès, est l'instance la plus haute du PSE dans la gestion des affaires courantes du PSE.

Les Jeunes socialistes européens et le PSE Femmes sont respectivement l'organisation de jeunesse et l'organisation des femmes du PSE. Il faut aussi compter sur le réseau Rainbow Rose qui regroupe les personnes LGBT.

Les années sans congrès, le PSE organise un Conseil, qui contribue à définir la politique du PSE. Le dernier en date est le Conseil de Lisbonne, qui s'est déroulé les 1-.

Historique des conseils du PSE :

  • Conseil de Lisbonne, 1-
  • Conseil de Prague, 1-
  • Conseil de Sofia,
  • Conseil de Bruxelles,
  • Conseil de Varsovie, 2-
  • Conseil de Madrid, 1-[10]
  • Conseil de Sofia, 22-[11]
  • Conseil de Vienne, 24-[12]
  • Conseil de Varsovie,

La conférence des leaders du PSE rassemble les premiers ministres et leaders des partis membres du PSE, dois à trois fois par an. Ceux-ci définissent alors une stratégie et adoptent des résolutions communes.

Le secrétaire général convoque également le Groupe de coordination pour discuter de la planification, de la préparation, du suivi et du financement des activités du PSE. Le secrétariat du PSE, basé à Bruxelles, garantit le fonctionnement quotidien du PSE[13]. Le secrétaire général du PSE est Achim Post.

Programme

À la suite des élections de 2004, le Parti socialiste européen s'est réuni les 26 et à Madrid pour rédiger un programme : « Développer l'Europe ».

  • objectifs 2007
    • accroître les investissements publics, de 2004 à 2007 de 0,3 % du PIB européen ;
    • harmoniser la base fiscale sur les sociétés.
  • objectifs 2013
    • une représentation unique de la zone euro dans les institutions internationales ;
    • doubler le budget européen de la recherche ;
    • augmenter le nombre d'étudiants bénéficiant du programme Erasmus de 120 000 à 390 000 ;
    • futur industriel de l'Europe pour 2007-2013 ;
    • budget de solidarité avec les régions les plus pauvres à 0,46 % du PIB ;
    • réviser la directive sur le temps de travail ;
    • adopter une directive sur les services publics (égalité d'accès, qualité, financement) ;
    • aides agricoles dépendantes du respect des normes environnementales ;
    • faire passer de 6 % à 12 % la part des énergies renouvelables d'ici à 2010.
  • objectifs 2017

Partis affiliés[14]

Partis membres

Pays Parti Chambre basse Chambre haute Parlement européen
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Parti social-démocrate d'Allemagne
206 / 736
21 / 69
16 / 96
Drapeau de l'Autriche Autriche Parti social-démocrate d'Autriche
40 / 183
19 / 61
5 / 19
Drapeau de la Belgique Belgique Parti socialiste
20 / 150
7 / 60
2 / 21
Vooruit
9 / 150
4 / 60
1 / 21
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Parti socialiste bulgare
26 / 240
5 / 17
Drapeau de la Croatie Croatie Parti social-démocrate de Croatie
32 / 151
4 / 12
Drapeau de Chypre Chypre Mouvement pour la démocratie sociale
4 / 56
0 / 6
Drapeau du Danemark Danemark Social-démocratie
50 / 179
3 / 13
Drapeau de l'Espagne Espagne Parti socialiste ouvrier espagnol
120 / 350
113 / 265
21 / 59
Drapeau de l'Estonie Estonie Parti social-démocrate (Estonie)
10 / 101
2 / 7
Drapeau de la Finlande Finlande Parti social-démocrate de Finlande
40 / 200
2 / 14
Drapeau de la France France Parti socialiste
31 / 577
63 / 348
3 / 79
Drapeau de la Grèce Grèce Mouvement socialiste panhellénique
19 / 300
2 / 21
Drapeau de la Hongrie Hongrie Parti socialiste hongrois
13 / 199
1 / 21
Drapeau de l'Irlande Irlande Parti travailliste
7 / 160
4 / 60
0 / 13
Drapeau de l'Italie Italie Parti démocrate[15]
69 / 400
40 / 200
19 / 76
Parti socialiste italien
0 / 400
0 / 200
0 / 76
Drapeau de la Lettonie Lettonie Parti social-démocrate « Harmonie »
19 / 100
2 / 8
Drapeau de la Lituanie Lituanie Parti social-démocrate lituanien
13 / 141
2 / 11
Drapeau du Luxembourg Luxembourg Parti ouvrier socialiste luxembourgeois
10 / 60
1 / 6
Drapeau de Malte Malte Parti travailliste
36 / 67
4 / 6
Drapeau de la Norvège Norvège Parti travailliste
48 / 169
Pas dans l'UE
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Parti travailliste
9 / 150
6 / 75
6 / 29
Drapeau de la Pologne Pologne Alliance de la gauche démocratique
24 / 460
5 / 51
Union du travail
0 / 460
0 / 51
Drapeau du Portugal Portugal Parti socialiste (Portugal)
117 / 230
9 / 21
Drapeau de la Roumanie Roumanie Parti social-démocrate (Roumanie)
110 / 329
47 / 136
8 / 33
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Parti travailliste (Royaume-Uni)
199 / 650
172 / 789
Pas dans l'UE
Parti social-démocrate et travailliste
2 / 650
0 / 789
Pas dans l'UE
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie SMER – social-démocratie
26 / 90
3 / 8
Drapeau de la Slovénie Slovénie Sociaux-démocrates
12 / 90
2 / 8
Drapeau de la Suède Suède Parti social-démocrate suédois des travailleurs
100 / 349
5 / 21
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie Parti social-démocrate tchèque
14 / 200
3 / 81
1 / 21

Partis associés

Pays Parti Chambre basse Chambre haute Parlement européen
Drapeau de l'Albanie Albanie Parti socialiste d'Albanie
74 / 140
Pas dans l'UE
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine Parti social-démocrate
4 / 42
1 / 15
Pas dans l'UE
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Parti des sociaux-démocrates bulgares
1 / 240
0 / 17
Drapeau de l'Islande Islande Alliance
8 / 63
Pas dans l'UE
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord Union sociale-démocrate de Macédoine
31 / 120
Pas dans l'UE
Drapeau de la Moldavie Moldavie Parti démocrate de Moldavie
0 / 101
Pas dans l'UE
Drapeau du Monténégro Monténégro Parti démocratique des socialistes du Monténégro
29 / 81
Pas dans l'UE
Parti social-démocrate du Monténégro
2 / 81
Pas dans l'UE
Drapeau de la Serbie Serbie Parti démocrate (Serbie)
0 / 250
Pas dans l'UE
Drapeau de la Suisse Suisse Parti socialiste suisse
39 / 200
8 / 46
Pas dans l'UE
Drapeau de la Turquie Turquie Parti républicain du peuple
135 / 600
Pas dans l'UE
Parti démocratique des peuples
56 / 600
Pas dans l'UE

Partis observateurs

Pays Parti Chambre basse Chambre haute Parlement européen
Drapeau d'Andorre Andorre Parti social-démocrate
7 / 28
Pas dans l'UE
Drapeau de l'Arménie Arménie Fédération révolutionnaire arménienne
10 / 107
Pas dans l'UE
Drapeau de Chypre du Nord Chypre du Nord Parti républicain turc
12 / 50
Pas dans l'UE
Drapeau de l'Égypte Égypte Parti social-démocrate égyptien
7 / 596
3 / 300
Pas dans l'UE
Drapeau de la Géorgie Géorgie Rêve géorgien
84 / 150
Pas dans l'UE
Drapeau d’Israël Israël Parti travailliste israélien
7 / 120
Pas dans l'UE
Meretz
6 / 120
Pas dans l'UE
Drapeau de la Lettonie Lettonie Parti social-démocrate du travail letton
0 / 100
0 / 8
Drapeau du Maroc Maroc Union socialiste des forces populaires
37 / 395
8 / 120
Pas dans l'UE
Drapeau de la Palestine Palestine Fatah
45 / 132
Pas dans l'UE
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin Parti des socialistes et des démocrates
4 / 60
Pas dans l'UE
Drapeau de la Tunisie Tunisie Ettakatol
0 / 217
Pas dans l'UE

Présidents

Leaders socialistes européens

Josep Borrell, président du Parlement européen de 2004 à 2007, au XVe sommet ibéro-américain, à Salamanque, en octobre 2005.

Membres des instances européennes

Au Parlement européen[17]

  • Jens Geier, président de la délégation allemande
  • Andreas Schieder, président de la délégation autrichienne
  • Kathleen Van Brempt, présidente de la délégation belge
  • Richard Corbett, président de la délégation britannique jusqu'en 2020
  • Petar Vitanov, présidente de la délégation bulgare
  • Biljana Borzan et Tonino Picula, présidents de la délégation croate
  • Kóstas Mavrídis et Dimítris Papadákis, présidents de la délégation chypriote
  • Christel Schaldemose, présidente de la délégation danoise
  • Marina Kaljurand, présidente de la délégation estonienne
  • Eero Heinäluoma et Miapetra Kumpula-Natri, présidents de la délégation finlandaise
  • Sylvie Guillaume, présidente de la délégation française
  • Níkos Androulákis, président de la délégation grec
  • Csaba Molnár, président de la délégation hongroise
  • Roberto Gualtieri, président de la délégation italienne
  • Nils Ušakovs, président de la délégation lettone
  • Vilija Blinkevičiūtė, présidente de la délégation lituanienne
  • Nicolas Schmit, président de la délégation luxembourgeoise
  • Miriam Dalli, président de la délégation maltaise
  • Paul Tang, président de la délégation néerlandaise
  • Robert Biedroń et Bogusław Liberadzki, présidents de la délégation polonaise
  • Carlos Zorrinho, président de la délégation portugaise
  • Dan Nica, président de la délégation roumaine
  • Monika Beňová, président de la délégation slovaque
  • Tanja Fajon, présidente de la délégation slovène
  • Javier Moreno Sánchez, président de la délégation espagnole
  • Heléne Fritzon, présidente de la délégation suédoise

À la Commission européenne

  • Frans Timmermans : vice-président exécutif, pour un Green Deal européen
  • Josep Borrell : vice-président, Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
  • Maroš Šefčovič : vice-président pour les relations interinstitutionnelles et la prospective
  • Jutta Urpilainen : commissaire aux partenariats internationaux
  • Paolo Gentiloni : commissaire à l'économie
  • Nicolas Schmit : commissaire à l'emploi et aux droits sociaux
  • Helena Dalli : commissaire à l'égalité
  • Elisa Ferreira : commissaire à la cohésion et aux réformes
  • Ylva Johansson : commissaire aux affaires intérieures

Dirigeants nationaux actuels

Jens Stoltenberg, ancien ministre d'État de la Norvège, et Göran Persson, ancien premier ministre suédois, à Göteborg, le .
L'ancien président portugais Mário Soares, en 2006.

En Belgique, en Bosnie-Herzégovine, au Luxembourg, en Roumanie, en Slovénie et en Suisse, des partis membres, associés ou observateurs du Parti socialiste européen participent ou soutiennent des coalitions de gouvernement sans en avoir la direction.

Quelques leaders historiques

Financements privés

Le géant américain des télécommunications AT&T sponsorise chaque année à hauteur de 12 000 euros une étude menée par la Fondation européenne d’études progressistes, un think tank rattaché au Parti socialiste européen. Une donation qui, selon le secrétaire général Ernst Stetter, ne constitue « aucun problème d’indépendance » et n'interfère pas dans le contenu des études[18].

Notes et références

  1. 1 2 3 4 5 6 7 8 (en) Paul‐H. Claeys et Nicole Loeb‐Mayer, « Trans‐European Party Groupings: Emergence of New and Alignment of Old Parties in the Light of the Direct Elections to the European Parliament », Government and Opposition, vol. 14, no 4, , p. 455–478 (ISSN 0017-257X et 1477-7053, DOI 10.1111/j.1477-7053.1979.tb00257.x, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « A New Direction for Progressive Societies. Resolution N. 2 A new way forward. Adopted by the 8th PES Congress » [archive du ] [PDF], sur PES, (consulté le ).
  3. (en) Leigh Phillips, « Socialists want US-style primaries for commission president candidate », EU Observer, (consulté le ).
  4. Le président du PSE fraîchement élu présente sa nouvelle équipe, 29 septembre 2012 « http://www.pes.eu/fr/news/le-pr-sident-du-pse-fra-chement-lu-pr-sente-sa-nouvelle-quipe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  5. Résolution "Ensemble pour l’Europe que nous voulons « http://www.pes.eu/sites/www.pes.org/files/pes_congress_2012-resolution_fr.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  6. Résolution du PSE, « Choisir notre candidat commun en 2014 », sur pes.eu, (consulté le )
  7. « En Bulgarie et en Slovaquie, des socialistes copient le Hongrois Viktor Orban », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  8. « Après son alliance avec l’extrême droite à Bratislava, le parti social-démocrate slovaque sur la sellette au Parlement européen », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  9. « http://www.pes.eu/your_party_fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  10. « Conseil de Madrid »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  11. « Conseil de Sofia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  12. « Conseil de Vienne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  13. « secrétariat du PSE »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  14. http://www.pes.org/fr/au-sujet-du-pse/membres-du-pse/partis « Copie archivée » (version du 2 août 2018 sur Internet Archive).
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  18. Maxime Vaudano, Oui, des multinationales privées financent bien des partis politiques européens, lemonde.fr, 10 mars 2019

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes