AccueilFrChercher

Équihen-Plage
Équihen-Plage
La crique de la Crevasse à Équihen en septembre 2016.
Blason de Équihen-Plage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité CA du Boulonnais
Maire
Mandat
Christian Fourcroy
2020-2026
Code postal 62224
Code commune 62300
Démographie
Gentilé Équihennois
Population
municipale
2 624 hab. (2020 en diminution de 7,7 % par rapport à 2014)
Densité 689 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 40″ nord, 1° 34′ 24″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 96 m
Superficie 3,81 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Équihen-Plage
(ville isolée)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Outreau
Législatives 5e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Équihen-Plage
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Équihen-Plage
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Équihen-Plage
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Équihen-Plage
Liens
Site web ville-equihen-plage.fr

    Équihen-Plage [ekiɛ̃ plaʒ] est une commune française située sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche, dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Équihennois.

    Ancien village de pêcheurs, Équihen-Plage est aujourd'hui une petite station balnéaire appréciée par les touristes pour son côté naturel et préservé, qui lui donne son nom de « fille sauvage de la Côte d'Opale »[1].

    Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans la périphérie sud de Boulogne-sur-Merkm à vol d'oiseau). Elle est incluse dans la partie boulonnaise du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de trois communes :

    Communes limitrophes d’Équihen-Plage
    Le Portel
    La Manche Équihen-Plage Outreau
    Saint-Étienne-au-Mont

    Plage et bord de mer

    Vue de la plage au sud d'Équihen.
    Entrée sud de la plage d'Équihen.

    La plage d'Équihen est sableuse, limitée par des dunes. Elle s'étend sur plus de km, de l'estuaire de la Warrenne (Écault) au sud jusqu'aux falaises du cap d'Alprech (Le Portel) au nord[2]. Contrairement à de nombreuses stations balnéaires, Équihen-Plage a préservé son paysage sauvage et son environnement naturel[3].

    La population dispose de plusieurs accès à la plage. Le principal, celui le plus au sud, est le seul endroit urbanisé du bord de mer. Il abrite un poste de secours, un commerce, des toilettes, des douches et des vestiaires et équipements pour le char à voile, le kitesurf et le kayak de mer[2]. Il est possible, par cette plage, de rejoindre rapidement Écault et Hardelot à pied.

    Au nord, la plage est notamment accessible par la crique de « la Crevasse », d'où part un sentier de randonnée le long des falaises qui offre de magnifiques vues sur la mer et qui se prolonge par le « sentier des douaniers » sur plus de km jusqu'au cap d'Alprech sur la ville du Portel[4].

    La ville d'Équihen et sa plage ont reçu l'écolabel Pavillon bleu en 2003, 2004, 2007 et 2010[5], gage d'une propreté et d'une qualité environnementale exemplaire.

    Géologie et relief

    Le territoire est inclus dans la boutonnière du Boulonnais, qui se prolonge jusqu'au Kent en Angleterre.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par cinq petits cours d'eau :

    • le ruisseau du Merlier, d'une longueur de 3,46 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-au-Mont et se jette dans la Liane au niveau de la commune de Saint-Léonard[6] ;
    • la Warrenne, d'une longueur de 3,43 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-au-Mont et se jette dans la Manche au sud de la commune[7] ;
    • le ruisseau de la Planquette, d'une longueur de 1,23 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Manche au niveau de la commune[8] ;
    • le Mouton Blanc, d'une longueur de 0,94 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-au-Mont et se jette dans le ruisseau du Merlier au niveau de la commune[9] ;
    • le Nocquet, d'une longueur de 0,93 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Manche au niveau de la commune[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc de type 5 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[11].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 766 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Paysages

    Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et le cap Blanc-Nez.

    La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d’Opale » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[12].

    Ces paysages, qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le détroit du Pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.

    L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.

    Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du détroit du Pas de Calais[Note 4], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 5] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[13].

    Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés et gérés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].

    Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés et gérés :

    • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes[15] ;
    • les dunes d'Écault, d’une superficie de 190,919 hectares, terrain acquis par le Conservatoire du littoral des Hauts-de-France[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 6] :

    • les dunes d’Écault et de Condette, d’une superficie de 1 313 hectares et d'une hauteur maximale de 108. Cet espace dunaire littoral est composé de dunes basses récentes et de dunes plus anciennes, en partie plaquées sur l’ancienne falaise Jurassique et les collines intérieures du Boulonnais[17] ;
    • les falaises d’Équihen, d’une superficie de 228 hectares et d'une hauteur maximale de 168 mètres. Ces falaises Jurassiques de l’extrémité méridionale du Boulonnais plaquées de dunes fossiles, sont, comme celles du cap Gris-Nez, composées de grès du Portlandien avec, au pied de rochers des marnes Kimméridgiennes[18] ;
    • les vallons d’Outreau et d'Équihen-Plage, d’une superficie de 340 hectares et d'une altitude variant de 34 à 94 mètres, sont constitués d'une succession de vallons et de buttes de type bocager[19].
    Carte des ZNIEFF sur la commune.

    Site Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : l'estuaire de la Canche, les dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, la forêt d'Hardelot et la falaise d'Equihen, d’une superficie de 1 661 hectares réparties sur neuf communes et une hauteur maximale de 151 mètres[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Équihen-Plage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Équihen-Plage, une unité urbaine monocommunale[25] de 2 738 habitants en 2017, constituant une ville isolée[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[30]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[31],[32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,2 %), zones urbanisées (28,5 %), terres arables (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), zones humides côtières (1,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    La route départementale D 119, qui relie Neufchâtel-Hardelot à Boulogne-sur-Mer, longe l'est de la commune. L'autoroute A16 passe à proximité mais ne dessert pas directement la commune. On peut rejoindre Équihen-Plage par la sortie no 2713 km) en venant du sud ou la sortie no 2910 km) en venant du nord.

    Transports en commun

    La commune se trouve à km, au sud-ouest, de la gare de Boulogne-Ville, située sur les lignes de Longueau à Boulogne-Ville et de Boulogne-Ville à Calais-Maritime, desservie par des trains des réseaux TGV inOui, TERGV et TER Hauts-de-France[34].

    La commune est desservie par les lignes A, 73 et 78 du réseau de bus Marinéo.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Equinguehem fin XIIIe siècle ; Enkinguehem en 1338 ; Enquinguehem en 1390 ; Esquinghen en 1480 ; Enquinghen en 1506 ; Esquinghen et Esquihen en 1554[35], Équihen-Plage depuis 1939.

    De l'anthroponyme germanique Enk suivi du suffixe -ingen + hem, donnant « domaine du peuple d'Enk »[36].

    Histoire

    L'église d'Équihen-Plage de nuit.

    Petit port de pêche jusqu'au début du XXe siècle, Équihen-Plage était une section d'Outreau[37] qui est devenue une commune le [38].

    Son histoire est intimement liée à celle de la pêche.

    René Bazin, dans son roman Gingolph l'abandonné, a décrit le paysage "pittoresque" d'Équihen-Plage qui s'est enorgueilli d'être le séjour de prédilection pour les artistes et les peintres : Caffier fréquentait Équihen au début du XXe siècle mais aussi Gil Franco, Chintreuil, Debrasse, Demizel, De Palézieux ou encore Rik Poot qui ont aussi travaillé et demeuré à Équihen-Plage sans oublier Jean-Charles Cazin, peintre boulonnais, ou Paul Christol[39], peintre Marseillais.

    La mairie construite récemment et l'église Saint-Pierre renferment plusieurs tableaux de ces artistes.

    En 1925, Frans Masereel achète pour les séjours d'été une maison de pêcheur à Équihen.

    Le , Harriet Quimby atterrit sur la plage après avoir traversé la Manche au départ de Douvres en Angleterre.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais, depuis 1939[40].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Outreau depuis 1982[40].

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41].
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1939 17 mai 1945 Louis Beaucourt
    18 mai 1948 3 mai 1953 Jules Gin
    4 mai 1953 27 octobre 1957 Raymond Fourcroy
    28 octobre 1957 21 mars 1959 Julien Deroussen
    22 mars 1959 20 mars 1965 René Dumont Instituteur
    21 mars 1965 22 mars 1986 Albert Bécard
    11 mai 1986 24 mars 1989 Denis Friscourt
    24 mars 1989 En cours
    (au 31 juillet 2023)
    Christian Fourcroy DVD Retraité
    Réélu pour le mandat 2014-2020[42] - [43] - [44]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[45]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre l'école primaire Jean Macé - Ferdinand Buisson[46].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[47].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Équihennois[48].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

    En 2020, la commune comptait 2 624 habitants[Note 9], en diminution de 7,7 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
    1 2602 2682 5302 5922 8683 1643 0672 9342 943
    2006 2010 2015 2020 - - - - -
    2 9442 9042 8042 624-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 309 hommes pour 1 391 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    4,9
    75-89 ans
    9,0
    18,3
    60-74 ans
    20,0
    21,9
    45-59 ans
    20,3
    17,4
    30-44 ans
    16,6
    18,4
    15-29 ans
    16,3
    18,7
    0-14 ans
    16,6
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,6
    5,5
    75-89 ans
    8,9
    16,4
    60-74 ans
    17,8
    20,3
    45-59 ans
    19,3
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,1
    15-29 ans
    16,2
    20,2
    0-14 ans
    18,1

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le carnaval en février
    • La bénédiction de la mer le jeudi de l'Ascension.
    • La fête de la moule en juillet.
    • Festivités du  : concerts, élection de Miss Équihen-Plage.
    • Défilé de Saint-Nicolas le 1er samedi de décembre.
    • Confection des guénels (betteraves sculptées) le .

    Sports et loisirs

    Pistes cyclables

    La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Condette pour desservir Le Portel[54],[55].

    Sentier de randonnée

    La commune est traversée par deux sentiers de grande randonnée :

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Des quilles en l'air à Équihen-Plage.
    Une quille en l'air d'Équihen-Plage vue de près.

    Les quilles en l'air

    Équihen-Plage est célèbre pour ses nombreuses quilles en l'air[58]. Il s'agit de coques de bateaux retournées ayant servi d'habitations aux pêcheurs à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il s'agissait surtout de marins peu fortunés qui recyclaient leur embarcation usée pour en faire une maison. Le peintre Paul Christol[39] en avait transformé une, le « sacré cœur de Jésus », pour en faire sa résidence d'été, son atelier de peinture et sa galerie d'exposition.

    Aujourd'hui, elles font partie du patrimoine local. Quelques-unes ont été reconstruites avec le confort moderne et servent de logements dans le camping municipal de la Falaise, face à la mer.

    Monuments

    Patrimoine culturel

    Eluise El'moulière

    À la suite d'un partenariat avec la ville de Saint-Étienne-au-Mont, un géant a été construit par les jeunes des deux communes avec l'aide du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et des habitants. Le géant représente une moulière avec ses habits de travail, une cuillère et une manne accrochée sur ses épaules. Eluise participe aux fêtes dans les deux communes, elle est visible dans le kiosque de l'office de tourisme d'Equihen-Plage.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Charles Cazin (1841-1901), peintre, propriétaire à Équihen.
    • Marie Cazin (1844-1924), sculptrice, morte à Équihen.
    • Edmond de Palézieux (1850-1924), peintre, mort à Équihen.
    • Louis Antoine Leclercq (1856-1933), peintre, mort à Équihen.
    • Harriet Quimby (1875-1912), première femme pilote à traverser la Manche, atterrit à l'issue de son vol historique sur la place d'Équihen le .
    • Frans Masereel (1889-1972), peintre, y habitait une maison de pêcheur.
    • André Gabriello (1896-1975), chansonnier.
    • Vicente Gil-Franco (1898-1959), peintre, y avait un atelier.
    • Jean Bardol (1923-2004), homme politique, né à Équihen.
    • Rik Poot (nl) (1924-2006), sculpteur.

    Héraldique

    Blason de Équihen-Plage Blason
    De pourpre à deux bars adossés de sinople, écaillés d'azur; accompagnés en pointe de la Croix de Guerre 39-45 d'or; au chef d'argent à la jumelle ondée et alésée d'azur[61].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1939-1945
    Détails
    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le climat océanique franc de type 5 occupe un mince liseré en bordure de la mer du Nord et l'ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l'ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l'amplitude annuelle (moins de 13°C d'écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L'été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d'hiver. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    4. Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
    5. Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Équihen-Plage, la « fille sauvage de la Côte d'Opale » dans La Voix du Nord, le 22 janvier 2018
    2. 1 2 Présentation de la plage d'Équihen-Plage sur www.ville-equihen-plage.fr
    3. Équihen-Plage sur www.agglo-boulonnais.fr
    4. Le sentier des douaniers a rouvert, et offre des paysages magnifiques sur le site de Delta FM, le 23 mars 2018
    5. Pavillon bleu pour Équihen-Plage dans L'Écho de la Lys, le 6 juin 2010
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Merlier (E5310800 ) » (consulté le )
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Warrenne (E5390600 ) » (consulté le )
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Planquette (E5390650 ) » (consulté le )
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Mouton Blanc (E5310820 ) » (consulté le )
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Nocquet (E5390670 ) » (consulté le )
    11. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    15. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF FR1100133 - Dunes d'Écault », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF 310007239 - Dunes d’Ecault et de Condette », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF 310007282 - Falaises d’Équihen », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF 310030023 - Falaises d’Équihen », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
    21. « Natura 2000 FR3100480 - Estuaire de la Canche, dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, forêt d'Hardelot et falaise d'Equihen », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Unité urbaine 2020 d'Équihen-Plage », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    26. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    27. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    31. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    34. « Distance entre la commune et la gare de Boulogne-Ville », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    35. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 135.
    36. Jacques Mahieu - Promenade flamande dans Boulogne-sur-mer et sa banlieue (2009)
    37. « Équihen-Plage », sur wikipasdecalais.fr (consulté le ).
    38. « Loi érigeant en commune distincte la section de la plage d'Equihen qui dépend actuellement de la commune d'Outreau (département du Pas-de-Calais) », Journal officiel de la République française, , p. 4470 (lire en ligne).
    39. 1 2 « Paul CHRISTOL (1901-1982) », sur geranne.fr, (consulté le ).
    40. 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. « Les maires d'Equihen-Plage », sur http://www.ville-equihen-plage.fr (consulté le ).
    42. « Équihen-Plage: Christian Fourcroy élu maire ce vendredi soir sans l’opposition qui a claqué la porte », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    43. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    44. Olivier Merlin, « Equihen-Plage: quels sont les projets du maire ? : Christian Fourcroy, maire depuis 1989, continue la transformation en douceur de sa commune qu’il surnomme « La Fille sauvage de la mer ». Les six années de son nouveau mandat seront consacrées à étoffer les services et le confort des habitants. Sans oublier le camping, « mamelle » de la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Welcome to nginx! », sur cafeyn.co (consulté le ).
    46. « Établissement scolaire d’Équihen-Plage », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
    47. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
    48. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Équihen-Plage (62300) », (consulté le ).
    53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    54. « Le Touquet / Boulogne-sur-Mer - La Vélomaritime / EuroVélo 4 », sur francevelotourisme.com (consulté le ).
    55. « EuroVelo 4 - Véloroute de l'Europe Centrale », sur eurovelo.com (consulté le ).
    56. Fédération française de randonnée, GR 120 : De la Flandre à la baie de Somme, Hauts-de-France, imprimerie Corlet, coll. « Topoguides », 2022 pages totales=96 (ISBN 978-2-7514-1221-9)
    57. « Le GR 121 », sur gr-infos.com (consulté le ).
    58. Côté Mer - Les stations balnéaires du boulonnais sur www.tourisme-boulonnais.fr
    59. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    60. « Éléments patrimoniaux de la commune inscrits ou classés au titre d'objet des monuments historiques. », sur le site du Ministère de la culture (consulté le ).
    61. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).