Achicourt | |||||
Le moulin d'Achicourt. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Patrick Lemaire 2023-2026 |
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Code postal | 62217 | ||||
Code commune | 62004 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Achicouriens | ||||
Population municipale |
7 981 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 344 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 27″ nord, 2° 45′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 101 m |
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Superficie | 5,94 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Arras (banlieue) |
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Aire d'attraction | Arras (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-3 | ||||
Législatives | 2e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-achicourt.fr | ||||
Achicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Les habitants de la commune sont appelés les Achicouriens.
Elle fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 592 habitants en 2020.
C'est la seconde ville de la communauté urbaine d'Arras.
Au milieu du XVIIIe siècle, la Société du Duc de Guînes y a creusé un puits et recherché sans succès la houille.
Géographie
Localisation
Achicourt est traversée par le Crinchon, rivière qui alimentait Arras en eau potable. La ville d'Achicourt est située au sud de la ville d'Arras et au nord de la ville de Beaurains. Les deux villes d'Achicourt et de Beaurains constituent la banlieue sud d'Arras (chef-lieu du Pas-de-Calais).
Deux lignes de chemin de fer coupent le territoire, l'une est la ligne Paris - Lille partageant la commune en deux, l'autre est la ligne Arras - Saint-Pol-sur-Ternoise passant à niveau sur une artère principale. Sur cette deuxième ligne subsiste encore la station d'Achicourt. Cependant, les trains ne s'y arrêtent plus.
La citadelle d'Arras est à proximité immédiate de la commune, 15 ha de terrains autrefois militaires constitués de bois sont situés sur son territoire. Il est heureux pour les habitants d'Achicourt que cette citadelle se soit appelée « La belle inutile », ils n'ont plus eu à subir les méfaits d'un siège depuis la prise d'Arras par Louis XIV.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 5,94 km2 ; son altitude varie de 60 à 101 mètres[1].
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la rivière le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe (et donc un sous-affluent de l'Escaut) qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 », selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[3].
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Paysages
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[4]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[5].
Milieux naturels et biodiversité
Non loin de la citadelle d'Arras, s'étend l'espace naturel dit la Bassure. Cette zone basse, humide et prairiale a longtemps été destinée à la culture maraîchère[6]. Elle est située dans l'ancien lit d'inondation du Crinchon. Elle fait depuis peu l'objet d'une gestion différenciée, avec l'aide d'herbivores (chèvres, zébus nains, petits ânes, alpagas et des moutons d'Ouessant) appartenant à la société Ecozone[6].
Cet espace semi-naturel est intégré dans la trame verte et bleue locale (maillage de corridors biologiques) reliant les milieux naturelsou à renaturer de Wailly à Fampoux, dans la TVB de la communauté urbaine d'Arras (CUA). La Bassure joue notamment un rôle de « zone tampon » pour la trame bleue de l'Arrageois, le long de la Scarpe et du Crinchon (via l'ancien réseau de fossés de drainage creusés pour le maraîchage)[6]. Ce réseau se remplit en cas de crue, et contribue à épurer et infiltrer l'eau, contribuant à la recharge des nappes superficielles.
La Bassure est aussi un lieu de promenade et de loisir avec un sentier pédestre, des jardins familiaux (vingt-huit jardiniers) et des zones de pâturage[6].
- La Bassure, zone inondable proche du Crinchon.
- Les jardins familiaux de la zone de La Bassure.
Espèces faunistiques et floristiques
Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 362 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 52 protégées et 26 menacées[7].
Urbanisme
Typologie
Achicourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[11] et 87 215 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,4 %), zones urbanisées (39,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Arcicortis en 1047, Harchicurt au XIIe siècle[17], Hachicourt en 1258[18].
Ce toponyme a pour sens : la ferme, le domaine (court) de Harico (nom d'une personne d'origine germanique). « La ferme de Harico ».
Hées est un hameau rattaché à Achicourt en 1790.
Histoire
Achicourt était au départ construit autour du centre-ville actuel. Parmi les plus vieilles familles achicouriennes des XIXe et XXe siècles, nous citerons les familles Cailleretz, Wache, Laine, Legrand, toutes descendantes des comtes d'Achicourt, et eux-mêmes d'Haricerius[20], vraisemblablement un des premiers habitants et fondateur de la ville selon la légende. La grande majorité de ces habitants cultivaient des légumes (les maraîchers), le long du Crinchon et allaient les vendre à Arras avec leurs ânes (d'où l'expression les baudets d'Achicourt).
Avec le développement du chemin de fer, un grand nombre de logements furent construits pour loger les cheminots dans le secteur du Petit Bapaume. La cité des cheminots avait son église (Saint-Christophe), ses installations sportives (piscine, stade…).
Pendant la Première Guerre mondiale, une partie d'Achicourt fut détruite notamment la mairie, l'église et le moulin. Celui-ci fut reconstruit en 1994 à son emplacement initial comme la mairie après la Première Guerre mondiale. L'église Saint-Vaast, quant à elle, fut bâtie près du Crinchon, elle était située auparavant au cimetière no 1 d'Achicourt.
Les écoles détruites lors de cette guerre furent reconstruites avec le concours financier du Sénégal, la rue des écoles s'appelant rue de Dakar.
À noter qu'Achicourt possédait une communauté protestante qui avait un temple. Le bâtiment de ce lieu de culte existe encore mais il a été transformé.
Dans les années 1960 la ville a connu une phase de périurbanisation, avec une zone pavillonnaire et des appartements (les 4 AS) d'où la formation de deux nouveaux quartiers : le nouvel Achicourt (« Quartier du petit Bapaume » et « Quartier des 4 As ») et l'ancien Achicourt séparés par la voie ferrée Paris-Lille.
Il n'y a plus maintenant de maraîchers professionnels mais ce caractère de culture maraîchère subsiste notamment avec l'aménagement de jardins le long de la rivière dans la zone de La Bassure.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Arras-3.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Le maire de 2008 à 2020, était Pascal Lachambre, socialiste. Il était également président de la Communauté Urbaine d'Arras. Son action à Achicourt et dans l'arrageois est vivement contestée particulièrement son programme urbanistique et le nouveau PLUI de l'arrageois pour 2020-2030.
Il a été mis en cause aux élections municipales pour avoir planifié une trop forte urbanisation dans des zones naturelles préservées et calmes. Il ne s'est pas représenté et a choisi l'écologiste Didier Willemaet comme successeur[21]. C'est la liste de Jean-Paul Leblanc qui l'a emporté [22].
Élections municipales
Aux élections municipales de 2020, le divers gauche Jean-Paul Leblanc l'emporte (48 % des voix), contre Didier Willemaet (28,15 %) et la liste[23] d'Anaïs Honnart (23,58 %)[24].
- Maire sortant : Pascal Lachambre (PS)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 7 799 habitants)
- 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CU d'Arras)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | CM | CC | ||||
Jean-Paul Leblanc[26] | DVG | 942 | 38,62 | 1 185 | 48,27 | 22 | 4 | ||
Didier Wallemaet [27] | DVG | 682 | 27,96 | 691 | 28,15 | 4 | 1 | ||
Anaïs Honnart | SE | 581 | 23,82 | 579 | 23,58 | 3 | 0 | ||
Patrice Magneron | SE | 234 | 9,59 | 0 | 0 | ||||
Votes valides | 2 439 | 96,71 | 2 455 | 97,69 | |||||
Votes blancs | 45 | 1,78 | 35 | 1,39 | |||||
Votes nuls | 38 | 1,51 | 23 | 0,92 | |||||
Total | 2 522 | 100 | 2 513 | 100 | 29 | 5 | |||
Abstention | 3 471 | 57,92 | 3 494 | 58,17 | |||||
Inscrits / participation | 5 993 | 42,08 | 6 007 | 41,83 |
Autres élections
Élection présidentielle de 2012 et 2017
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[33] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 96 | 1,98 | |||
Marine Le Pen (FN) | 982 | 20,27 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 923 | 19,05 | 1759 | 38,61 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 579 | 11,95 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 64 | 1,32 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 41 | 0,85 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 11 | 0,23 | |||
François Bayrou (MoDem) | 409 | 8,44 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 75 | 1,55 | |||
François Hollande (PS) | 1664 | 34,35 | 2797 | 61,39 | |
Inscrits | 5927 | 100,00 | 5927 | 100,00 | |
Abstentions | 995 | 16,79 | 1004 | 16,94 | |
Votants | 4932 | 83,21 | 4923 | 83,06 | |
Blancs et nuls | 88 | 1,78 | 367 | 7,45 | |
Exprimés | 4844 | 98,22 | 4556 | 92,55 |
Élection présidentielle de 2017
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[34] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 5,23 | 244 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 24,53 | 1144 | 39,56 | 1615 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 24,04 | 1121 | 60,44 | 2467 | ||
Benoît Hamon (PS) | 6,91 | 322 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 1,57 | 73 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 1,22 | 57 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,28 | 13 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 0,90 | 42 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 21,60 | 1007 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,77 | 36 | ||||
François Fillon (LR) | 12,95 | 604 | ||||
Inscrits | 5 926 | 100,00 | 5 924 | 100,00 | ||
Abstentions | 1 138 | 19,20 | 1 291 | 21,79 | ||
Votants | 4 788 | 80,80 | 4 633 | 78,21 | ||
Blancs | 71 | 1,48 | 310 | 6,69 | ||
Nuls | 54 | 1,13 | 241 | 5,20 | ||
Exprimés | 4 663 | 97,39 | 4 082 | 88,11 |
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Idar-Oberstein | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[35].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Achicouriens[36].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2020, la commune comptait 7 981 habitants[Note 5], en augmentation de 2,98 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 652 hommes pour 4 226 femmes, soit un taux de 53,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
« La Fête du Moulin » organisée par la ville a lieu tous les ans, le 4e dimanche de septembre sur le parc de la Tourelle au pied du moulin.
Les arts de la rue sont mis à l'honneur.
Cultes
Notre-Dame de Pentecôte est la communauté catholique de la ville.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le moulin « Hacart », du nom de son ancien propriétaire, n'a pas survécu à la Première Guerre mondiale. En 1915, il fut éventré par des obus, la tempête hivernale de 1915/1916 fit tomber son toit et en 1917, il tomba littéralement en ruine.
- Le souvenir de ce moulin est resté ancré dans la mémoire collective (article de presse, photos…).
- La municipalité, au début des années 1990, décide sa reconstruction, la famille Hacart ayant fait don à la commune du terrain où se trouvent les anciennes fondations. Celui-ci fut inauguré en 1994.
- Le moulin de la Tourelle, reconstruit presque à l'identique, est l'un des derniers moulins à vent ayant un droit de production (contingent de blé).
- Sur le lieu-dit du Caumont, où se dresse l'actuel moulin, se trouvait déjà au XIVe siècle un moulin en bois sur pivot.
- Vers 1800, un moulin tour en pierre y fut construit. Dans un premier temps moulin à tordre l'huile, il est devenu moulin à farine au début des années 1840.
- La commune en a fait un patrimoine historique et culturel. Il est redevenu un lieu de rencontre et de découverte d'un savoir-faire pour de nombreux visiteurs.
- Il n'est pas seulement le rescapé d'un temps révolu, un émouvant monument. Ses ailes flamandes entraînent, si le vent le permet, les mécanismes et régulièrement les meules qui font craquer la charpente et embaument l'air des parfums de froment.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean Michel Decelle, Paulette Gournay et Francis Perreau, Le Moulin d'Achicourt et les moulins de la région d'Arras
Articles connexes
Liens externes
- Sites officiels : www.ville-achicourt.fr et achicourt.fr
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- « Achicourt » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- 1 2 3 4 Julien Lechevestrier, La Bassure, un parc environnemental, La Voix du Nord, 2012-04-22
- ↑ « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 d'Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast.
- ↑ Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, 1907.
- ↑ Blog Flandre et Artois - Quelques Villes
- ↑ Moncef Ayed, « Achicourt, Pas-de-Calais, France », sur Cap Voyage, (consulté le ).
- ↑ Laurent Boucher, « Qui sont derrière les cinq listes envisagées aux municipales à Achicourt ? », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- ↑ « Jean-Paul Leblanc, le nouveau maire d’Achicourt qui a renoncé aux « calculs » politiques », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- ↑ « - À Achicourt, Anaïs Honnart veut « incarner le changement » à la tête d’une liste « citoyenne » », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- ↑ « - À Achicourt, la troisième tentative aura été la bonne pour Jean-Paul Leblanc », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- ↑ « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « À Achicourt, l’opposant Jean-Paul Leblanc lance la campagne des municipales », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- ↑ « Pascal Lachambre donnera sa voix à Didier Willemaet », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- ↑ Mémoires de baudet d'Achicourt-Jean Yves Beaumont
- ↑ « Achicourt : Pascal Lachambre réélu face à Jean-Paul Leblanc (VIDÉO) », sur lavoixdunord.fr (consulté le ).
- ↑ Laurent Boucher, « Jean-Paul Leblanc, le nouveau maire d’Achicourt qui a renoncé aux « calculs » politiques », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Au deuxième tour des municipales, dimanche dernier, les Achicouriens ont choisi Jean-Paul Leblanc à plus de 48 %, au détriment du candidat de la majorité sortante, Didier Willemaet. Une alternance à gauche pour diriger la ville « autrement »… au terme d’un parcours semé d’embûches ».
- ↑ Laurent Boucher, « Le maire d’Achicourt, Jean-Paul Leblanc, démissionne en vue de «rajeunir les cadres» », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Patrick Lemaire devient le nouveau maire d’Achicourt, après la démission de Jean-Paul Leblanc : Les conseillers municipaux d’Achicourt se sont réunis mercredi soir pour élire un nouveau maire, après la démission de Jean-Paul Leblanc. Sans surprise, l’écharpe revient à son bras droit Patrick Lemaire, déjà vice-président de la communauté urbaine d’Arras. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Ministère de l'Intérieur - Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Achicourt » (consulté le ).
- ↑ Ministère de l'Intérieur - Pas-de-Calais (Hauts-de-France), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Achicourt » (consulté le ).
- ↑ « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- ↑ Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Achicourt (62004) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- ↑ « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).