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Aurillac
De haut en bas : l'hôtel de ville d'Aurillac ; vue aérienne du grand-centre de la ville.
Blason de Aurillac
Blason
Aurillac
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
(préfecture)
Arrondissement Aurillac
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Mathonier (PS)
2020-2026
Code postal 15000
Code commune 15014
Démographie
Gentilé Aurillacois
Population
municipale
25 703 hab. (2020 en diminution de 1,65 % par rapport à 2014)
Densité 894 hab./km2
Population
agglomération
33 285 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 34″ nord, 2° 26′ 26″ est
Altitude Min. 573 m
Max. 867 m
Superficie 28,76 km2
Unité urbaine Aurillac
(ville-centre)
Aire d'attraction Aurillac
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Aurillac-1, Aurillac-2 et Aurillac-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Aurillac
Liens
Site web aurillac.fr

    Aurillac (/o.ʁi.jak/ ; en occitan : Orlhac[1]) est une commune française située au centre ouest du Massif central, dans le département du Cantal dont elle est la préfecture, en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.

    Le siège épiscopal se trouve, quant à lui à Saint-Flour.

    Géographie

    Localisation

    À une moyenne de 680 mètres d'altitude, Aurillac est située au pied des monts du Cantal dans un petit bassin sédimentaire. Le « bassin d'Aurillac » se situe à l'intersection de plusieurs unités paysagères : à l'est, le massif cantalien composé d'une zone sommitale, en situation supra-forestière (hautes estives coiffées des crêtes qui constituent l’ossature et le centre géographique du massif), et d'un plateau entaillé par deux vallées qui débouchent toutes deux dans le bassin, la vallée de la Cère et de la Jordanne. Les vallées et gorges de la Cère traversent le bassin d'est en ouest. Au sud-ouest, la région est bordée par le plateau volcanique de Carladès et au sud par le plateau de la châtaigneraie cantalienne qui correspond à un socle cristallin[2].

    La ville est construite sur les rives de la Jordanne, affluent de la Cère qui coule à proximité. Les communes limitrophes sont Arpajon-sur-Cère, Giou-de-Mamou, Naucelles, Saint-Simon et Ytrac.

    Communes limitrophes d’Aurillac
    Naucelles Saint-Simon
    Ytrac Aurillac Giou-de-Mamou
    Arpajon-sur-Cère

    Géologie et relief

    Butte-témoin calcaire boisée à la sortie de la ville à l'est.

    Comme la Limagne, le bassin d'Aurillac est un fossé tectonique de subsidence qui apparaît à l'oligocène lorsque le socle granitique se disloque en contrecoup du plissement alpin. Il est comblé de sédiments d'origine continentale : le remblaiement est successivement détritique (graviers, sables argileux, argiles issues principalement de l'altération de la chaîne hercynienne pénéplanée), saumâtre (marnes), puis lacustre (calcaires)[3]. Les formations sédimentaires de ce bassin sont principalement des argiles sableuses sur lesquelles peuvent affleurer des calcaires, témoins de l'avancée marine oligocène (butte témoin de Puy de Careizac[4]). Le Nord-Ouest du bassin est recouvert partiellement par un complexe de brèches volcaniques non stratifiées qui résulte des phases explosives (datées d'environ 8 millions d'années) liées à la mise en place du volcan cantalien. D'autres phases, parfois plus spectaculaires peuvent se lire et s'interpréter à partir des points les plus hauts de cette partie nord-ouest[5].

    Climat

    Le climat est de type océanique dégradé. Ce climat se situant à l’est du climat océanique, l’influence océanique est encore perceptible (pluviométrie supérieure à 1 200 mm d'eau par an), mais en raison de l’éloignement de la côte, il est dégradé par un climat montagnard modéré (températures hivernales parfois basses, précipitations neigeuses plus abondantes qu'en plaine), d'où la palette des milieux présents et la transition de deux étages de végétations (océanique et montagnard) avec des plantes indicatrices pour chacun d'eux, répertoriées dans des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[5]. Réputée pour être une ville fraîche le matin, Aurillac se classe en 17e position des villes les plus ensoleillées de France. La cité d'Auvergne a connu 2 084 heures de soleil en moyenne par an entre 1970 et 2000. De par sa position géographique, Aurillac est bien souvent la seule ville de montagne présentée régulièrement sur les cartes météorologiques nationales. Située au pied des monts du Cantal, son altitude de 640 mètres lui coûte environ 2 °C par rapport à une ville de plaine puisqu'en moyenne, on perd un degré tous les 150 mètres. Il n'en reste pas moins qu'en plein hiver, la température ne descend que rarement en dessous de −10 °C, avec une moyenne de 70 jours avec gel. Ce climat reste toutefois à comparer avec celui de Coteaux du Lizon dans le Jura qui reste une des villes les plus enneigées de France en dessous de 600 m. Les précipitations annuelles classent Aurillac parmi les villes les plus arrosées de France.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records AURILLAC (15) - alt : 632 m 44° 53′ 24″ N, 2° 25′ 06″ E
    Records établis sur la période du 01-08-1945 au 12-09-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 −0,8 1,3 3,4 7,3 10,1 12,2 11,9 8,9 6,7 2,3 −0,2 5,2
    Température moyenne (°C) 2,9 3,6 6,2 8,5 12,6 15,8 18,3 18 14,6 11,4 6,3 3,6 10,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,9 11,2 13,7 17,8 21,5 24,3 24 20,3 16 10,4 7,5 15,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −24,5
    09.01.1985
    −18
    12.02.12
    −15,2
    05.03.1971
    −9,1
    12.04.1986
    −2,5
    05.05.1979
    0,1
    06.06.1989
    2,4
    03.07.1979
    0,7
    30.08.1986
    −2,9
    21.09.1977
    −8,1
    25.10.03
    −11,6
    30.11.1978
    −15,9
    24.12.01
    −24,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,6
    01.01.22
    23,3
    27.02.19
    23,5
    15.03.12
    26,5
    07.04.11
    29,2
    30.05.01
    38,1
    27.06.19
    38
    30.07.1983
    37,7
    04.08.03
    33,5
    12.09.22
    26,6
    02.10.11
    23,2
    06.11.1992
    20,7
    29.12.1983
    38,1
    2019
    Ensoleillement (h) 110 126,8 177,2 179,3 210,4 242,1 268 248,8 206,1 148,7 100,3 100 2 117,5
    Précipitations (mm) 91,7 83,2 84,7 115,5 118,4 88,7 67,1 84,2 109,3 114,3 108,7 108,2 1 174
    Source : « Fiche 15014004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Aurillac est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aurillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 1] et 33 285 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 2],[I 3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,5 %), zones urbanisées (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), forêts (1,6 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    • Boudieu, sur la RN 122, dite route de Sansac-de-Marmiesse ou de Toulouse, se trouve être une ferme : une maison de ferme, bourgeoise des années 1900 et trois bâtiments agricoles, aussi une maison des années 1980.
    • Boudieu-Bas, sur la RN 122, est un ensemble de maisons construites dès les années 1960 et quelques bâtiments à usage commercial ou artisanal.
    • Guéret, sur la RN 122, est une ferme avec deux maisons et deux bâtiments agricoles. Ce hameau est traversé par l'ancien chemin vicinal allant de l'ancien lieu-dit « Julien », dont persiste le nom pour le pont SNCF : « pont de Julien » ; et allant jusqu'au château de Tronquières. Le lieu-dit de Julien se trouve dans l'agglomération d'Aurillac, sur l'avenue Charles-de-Gaulle, face au Centre médico-chirurgical (CMC). Cette ferme, avec maison et grange, a été absorbée par la ville à la création du quartier dans les années 1970 et jusqu'au milieu des années 1980. Le bâtiment à usage agricole a été détruit pour laisser place à un magasin.
    • La Sablière, sur la RN 122, est un ensemble d'habitations à grande majorité des années 1980. À l'origine, il n'y avait qu'une ferme. Ce lieu-dit est sur deux communes Aurillac et Arpajon-sur-Cère. D'ailleurs, la majorité des constructions se trouvent être sur le territoire de cette dernière commune.
    • Le Barra, près de l'avenue Aristide-Briand, ou dite Ancienne route de Vic ou ancienne RN 120. Il s'agit d'une ferme et habitations.
    • Les Quatre Chemins, sur les RD 120 et RD 922, limite des communes d'Aurillac, Naucelles et Ytrac. C'est un ensemble de constructions à usage commercial ou d'habitation sur un carrefour de deux anciennes routes nationales, la 120 et la 126.
    • Tronquières, sur une avenue, à l'origine, lieu d'une exploitation agricole avec son château, la maison de ferme et bâtiments agricoles (détruits en 2011). Aujourd'hui, les lieux sont un ensemble de logements spécialisés dans l'aide à l'insertion de handicapés (ADAPEI) et l'aéroport de la ville : Aurillac-Tronquières. De même, se trouve l'aire d'accueil des gens du voyage et l'ancien centre d'enfouissement d'ordures ménagères. Avant la construction de l'aéroport, les prairies étaient des terres de pacage estival pour les fermes des alentours, dont la ferme de Boudieu.

    Le relief contraignant sur la partie nord et les réseaux d’infrastructures existants ont orienté l’urbanisation originelle. Un développement qui s’est d’abord fait selon un axe nord-est - sud-ouest dans les années 1980-1990, qui aujourd'hui forme un croissant sud–est, nord-ouest (suivant les voies de communication RN 120/RD 920)[2].

    Logement

    En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 17 335, alors qu'il était de 16 934 en 2014 et de 16 742 en 2009[I 6].

    Parmi ces logements, 81,5 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 14,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 28,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 71,3 % des appartements[I 7].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aurillac en 2020 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) inférieure à celle du département (20,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 47,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,5 % en 2014), contre 70,6 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 8].

    Le logement à Aurillac en 2020.
    Typologie Aurillac[I 7] Cantal[I 9] France entière[I 10]
    Résidences principales (en %) 81,5 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,2 20,6 9,7
    Logements vacants (en %) 14,3 11,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Par la route, la ville est desservie par la route nationale 122, qui relie l'autoroute A75 à Figeac.

    Par le rail, la gare d'Aurillac se situe sur la ligne de Figeac à Arvant et est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes qui se rendent vers Toulouse-Matabiau, Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde.

    L'aéroport d'Aurillac est relié à Paris-Orly par trois vols quotidiens par la compagnie aérienne Chalair Aviation[11]. Cette liaison était assurée, jusqu'à fin mai 2023[12], par la compagnie Air France Hop.

    • TER en gare d'Aurillac.
      TER en gare d'Aurillac.
    • Gare SNCF d'Aurillac.
      Gare SNCF d'Aurillac.
    • Bus de la communauté d'agglomération d'Aurillac.
      Bus de la communauté d'agglomération d'Aurillac.
    • Avion ATR 42 de la compagnie Air France Hop.
      Avion ATR 42 de la compagnie Air France Hop.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Aureliacus en 984[13]; Orlhac (sans date).

    Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine composé du nom du propriétaire Aurelius[13], anthroponyme latin (ce qui ne signifie pas que le personnage est originaire d'Italie), suivi du suffixe -(i)acum[13], d’origine gauloise, marquant l'emplacement ou la propriété. Aurillac signifie « propriété d'Aurelius » ou « domaine d'Aurelius »[14].

    Le fanum d'Aron construit au Ier siècle et découvert en 1977 à Lescudillier, renforce cette hypothèse linguistique.

    Homonymie avec Orliac (Dordogne, Orlhac XIIIe siècle) ; Orly (Val-de-Marne, Aureliacum 774 - 780) dans le domaine d'oïl, etc.[13].

    La ville se nomme Orlhac en occitan aurillacois.

    Histoire

    À l'époque gauloise, le site régional primitif de la cité était probablement sur les hauteurs qui dominent la ville à Saint-Jean-de-Dône (« Dône » = dunum) et que, comme la plupart des oppida, il a été abandonné après la conquête romaine au profit d'une ville nouvelle établie dans la plaine. Le retour de l'insécurité du Bas-Empire, suscite le mouvement d'enchâtellement : un nouveau site fortifié est établi à mi-pente entre l'ancien oppidum et l'ancienne ville gallo-romaine, là où se trouve aujourd'hui le château Saint-Étienne.

    L'histoire de la ville n'est connue qu'à partir de 856, année de naissance du comte Géraud d'Aurillac, au château dont son père, nommé aussi Géraud, était le seigneur. Vers 885, celui-ci fonde une abbaye bénédictine qui porte son nom.

    C’est dans ce monastère, reconstruit au XIe siècle[15], qu’étudie Gerbert[16], premier pape français sous le nom de Sylvestre II.

    La ville s’est constituée sur un territoire de sauveté, situé entre quatre croix et fondée en 898 par Géraud, peu après l'abbaye. De forme circulaire, la première unité urbaine s'est formée à proximité immédiate de l’abbaye d'Aurillac. Géraud meurt vers 910 ; son rayonnement est tel qu’au fil des siècles, Géraud est reste un prénom de baptême répandu dans la population d'Aurillac et des environs.

    Aurillac. Maisons au bord de la Jordanne.
    La Jordanne vue du Pont Rouge.

    C’est au XIIIe siècle que sont documentées les coutumes municipales grâce à un conflit entre les consuls et les abbés. Après la prise du château Saint-Étienne en 1255 et deux sentences arbitrales appelées les Paix d'Aurillac, les relations se normalisent.

    Aux XIIIe et XIVe siècles, Aurillac soutient plusieurs sièges contre les Anglais et au XVIe siècle, continue à subir les guerres civiles et religieuses.

    L'influence de l'abbaye décline avec sa sécularisation et sa mise en commende.

    En 1569, la ville est livrée par trahison aux protestants, les habitants torturés, rançonnés et l'abbaye saccagée. Toute sa bibliothèque et toutes ses archives sont brûlées.

    Avant la Révolution, Aurillac abrite un présidial et porte le titre de capitale de la Haute-Auvergne. En 1794, après une période d'alternance avec Saint-Flour, Aurillac devient définitivement le chef-lieu du Cantal.

    L'arrivée de la voie ferrée, en 1866, accélère le développement de la cité.

    Au premier recensement, en 1759, Aurillac comptait 6 268 habitants, elle en compte aujourd'hui environ 25 000.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 20 000 habitants et 29 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-cinq[17].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Aurillac est chef-lieu du département du Cantal (siège de la préfecture), de l'arrondissement d'Aurillac de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac et bureau centralisateur de trois cantons depuis le redécoupage cantonal de 2014 :

    • Canton d'Aurillac-1 : 10 258 hab. dont 5 929 d'Aurillac (2020) ;
    • Canton d'Aurillac-2 : 9 603 hab. d'Aurillac (2020) ;
    • Canton d'Aurillac-3 : 10 171 hab. d'Aurillac (2020) .

    Tendances politiques et résultats

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 PS 51,05 UMP 40,50 DVG 8,43 Pas de 4e Pas de 2d tour
    Européennes 2014[18] PS 23,21 UMP 22,37 FN 14,87 UDI 10,80 Tour unique
    Régionales 2015[19] LR 34,69 PS 31,39 FN 14,14 PCF 7,38 PS 44,63 LR 43,36 FN 12,01
    Présidentielle 2017[20] EM 31,86 LFI 19,97 LR 19,24 FN 13,43 EM 78,10 FN 21,90 Pas de 3e
    Législatives 2017[21] LREM 39,35 LR 26,99 LFI 11,99 EELV-PS 7,11 LREM 54,19 LR 45,81 Pas de 3e
    Européennes 2019[22] LREM 25,48 RN 16,40 EELV 12,20 LR 10,91 Tour unique
    Municipales 2020[23] PS-PCF-EELV-MoDem 48,01 LR 42,35 MRSL-LREM 9,64 Pas de 4e PS-PCF-EELV-MoDem 59,24 LR-MRSL-LREM 40,75 Pas de 3e
    Régionales 2021[24] LR 49,79 PS 18,02 EELV 10,46 LREM 6,97 LR 58,10 PS 36,07 RN 5,83
    Présidentielle 2022[25] LREM 32,12 LFI 19,68 RN 18,37 LR 5,84 LREM 67,37 RN 32,63 Pas de 3e

    Liste des maires

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[26].

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

    • total des produits de fonctionnement : 40 215 000 , soit 1 394  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 35 495 000 , soit 1 230  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 13 766 000 , soit 477  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 12 286 000 , soit 426  par habitant ;
    • endettement : 25 276 000 , soit 876  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 21,77 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,94 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 115,64 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

    Jumelages

    Depuis 1972, Aurillac et sa voisine Arpajon-sur-Cère ont un comité de jumelage commun et sont conjointement jumelées avec :

    Préfecture et services départementaux

    Archives du Cantal

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Onze établissements d'enseignement supérieur[28] proposent des formations parfois atypiques ou d'intérêt national et international à quelque 1 500 étudiants[29] :

    • Le Cursus Métiers de la Danse du centre international La Manufacture[30]
    • Le Centre National de Formation au très haut débit[31]

    La commune d'Aurillac possède deux antennes de l'université Clermont Auvergne dont les formations sont orientées dans le domaine de la biologie et comprend trois départements :

    • Le département biologie propose un DUT Agronomie, un DUT Environnement et un DUT Bioinformatique ;
    • Le département GEA (Gestion-Administration) propose un DUT GEA une licence professionnelle GRH et une licence professionnelle métiers de la gestion et de la comptabilité option Révision Comptable[32] ;
    • Le département STID (Statistique et Informatique Décisionnelle).

    La commune d'Aurillac accueille cinq grands lycées :

    • Deux lycées privés : le lycée de la communication Saint-Géraud, lycée d'enseignement privé axé sur les formations dans la communication et les arts appliqués qui compte en 2016, environ 700 élèves venant de toute la France. Bac pro (30 élèves en moyenne), CAP (20 élèves en moyenne), STD2A (30 élèves en moyenne), BTS communication (30-40 élèves par classe), DN MADE (Options textile, graphisme, numérique) (18 élèves par classe), BMA, etc. L'ensemble scolaire Gerbert dispose d'un lycée général et technologique et un lycée professionnel : CAP Ventes, Bac Pro ASSP, Bac général, STMG, etc.[33].
    • Quatre lycées publics : le lycée Émile-Duclaux qui dispense des formations générales[34]. Le lycée Raymont-Cortat qui dispense des formations professionnelles : bac pro Gestion Administration, Cuisine, CSR et Commerce. Il dispense également un BTS Hôtellerie Restauration et une 3e prépa-pro[35]. Le lycée Monnet-Mermoz séparé en un lycée général et technologique et un lycée professionnel. Le lycée agricole Georges-Pompidou.

    De 1881 à 2015, Aurillac accueillait également l'Institution Saint-Eugène, un établissement catholique situé sur un terrain de 2,4 ha dont la chapelle avait été construite en 1886 et détruite par un incendie le jeudi 29 décembre 2022 vers 6h[36]. Le bâtiment du lycée est classé monument historique, à la différence du collège. L'institution ferme en raison des lourds coûts qu'auraient impliqué une rénovation et les élèves sont repris par le groupe Gerbert[37].

    Santé

    La ville dispose d'un hôpital public : le centre hospitalier Henri-Mondor, du nom de l'homme de lettres et humaniste, qu'il porte depuis 1964. Il dispose d'un institut de formation en soins infirmiers, 2 IRM, 1 scanner, 1 plateau de coronarographie, un laboratoire central d’analyses médicales ainsi qu'un 1 héliSMUR[38].

    Avec un total de 892 lits au sein de l’hôpital, il est le premier employeur du Cantal dénombrant 1 800 emplois dont 150 médecins[39].

    Une clinique privée vient compléter l'offre de soin avec Centre médico-chirurgical de Tronquières - ELSAN. Cette clinique regroupe une cinquantaine de médecins spécialistes et une équipe de 350 personnes. Elle est équipée de 278 lits et postes d’hospitalisation conventionnelle et ambulatoire[40].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 25 703 habitants[Note 4], en diminution de 1,65 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10 47010 35710 5239 1909 76610 8899 7539 60910 917
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 8469 83110 99811 09811 21113 72714 61315 82416 886
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17 45917 77218 03616 38917 15317 64319 04122 17422 224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    24 56328 22630 86330 96330 77330 55129 47727 33825 954
    2020 - - - - - - - -
    25 703--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est plus jeune qu'au niveau départemental. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,5 %) est inférieur au taux départemental (36,3 %).

    En 2020, la commune comptait 11 880 hommes pour 13 823 femmes, soit un taux de 53,78 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4
    90 ou +
    3,9
    8,2
    75-89 ans
    13,4
    19,1
    60-74 ans
    20,4
    20,1
    45-59 ans
    19,4
    17,1
    30-44 ans
    14,3
    21,1
    15-29 ans
    17,1
    13,1
    0-14 ans
    11,5
    Pyramide des âges du département du Cantal en 2020 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    3
    10
    75-89 ans
    13,7
    22,5
    60-74 ans
    22,1
    22,1
    45-59 ans
    20,6
    16,2
    30-44 ans
    15,3
    13,7
    15-29 ans
    11,9
    14,4
    0-14 ans
    13,5

    Manifestations culturelles et festivités

    Le festival de théâtre de rue d'Aurillac.
    • Le festival d'Aurillac (Festival international de théâtre de rue d'Aurillac), d'une durée de quatre jours, se tient chaque année depuis 1986 à la fin du mois d'août. Depuis 2004, ce festival est précédé par « Les préalables », d'une durée variable (souvent de début août au festival), pré-festival proposant des spectacles de rues dans tout le Cantal (et parfois même en Corrèze) avec le soutien de l'association éclat. 2008 inaugure la première « université des arts de rues ».
    • Les européennes du goût/Les goudots gourmands Les Européennes du goût Pendant trois jours en juin, a lieu un festival gastronomique et culturel durant lequel sont décernés divers prix (Les Goudots gourmands) et où il est mis en place des cours de cuisine (thèmes différents chaque année 2008 : Slow Food) assuré par des grands chefs et un partage de recettes entre festivaliers (Les blogs gourmands).
    • Le Théâtre d'Aurillac, 4 rue de La Coste.
    • 2007 marque le renouveau du Festival Danse d'Aurillac avec la première édition des 36 Heures d'Aurillac[45], solos et petites pièces dansées.
    • Depuis 2017, le Salon entre les Mondes rassemble une vingtaine d'auteurs de Fantasy, Fantastique et Science-fiction sous la houlette de Jean-Luc Marcastel. Pendant plusieurs jours, le salon propose séances de dédicaces et conférences sur des thèmes liés aux mondes imaginaires.

    Sports et loisirs

    Tribune honneur du stade Jean-Alric, enceinte du Stade aurillacois.

    Le Stade aurillacois Cantal Auvergne est une équipe de rugby à XV qui a fêté en 2004 ses 100 ans et qui évolue en Pro D2 depuis 2001, hormis l’année 2006-2007 où le "purgatoire" en Fédérale 1 se solda par un titre de champion de France. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le club a toujours évolué soit dans l'élite (jusqu'en 1986 hormis 1949 et 1955), soit par la suite en groupe A, groupe B ou Pro D2[46].

    L'Athlétic Club Vélocipédique Aurillacois est une équipe cycliste fondée en 1978 par Pierre Labro[47], dirigée depuis 1983 par André Valadou[48]. En 2011 et 2012, c'est le plus gros club cycliste auvergnat en nombre de licenciés. En 2016, trois coureurs issus de ses rangs sont au plus haut niveau avec Christophe Laborie (Delko-Marseille Provence-KTM) et François Bidard (AG2R La Mondiale) chez les professionnels, enfin, Pierre Bonnet (Team Pro Immo Nicolas Roux) en première division amateurs. Il est axé sur la formation.

    L'Aurillac Football Cantal Auvergne est une équipe de football qui évolue en National 3. Son centre de formation performant lui permet d'avoir trois équipes jeunes qui évoluent dans les championnats nationaux (14 ans, 16 ans et 18 ans - le plus haut niveau pour ces catégories).

    L'Aurillac Handball Cantal Auvergne est une équipe de handball professionnelle qui accède à la première division pour la saison 2008-2009 pour la première fois de son histoire. Le club est toutefois forcé au dépôt de bilan après une deuxième saison passée dans l'élite à l'issue de laquelle il est relégué. Il évolue pour la saison 2017-2018 en Championnat de France de Nationale 3 (D5)[49].

    Le Basket-ball à Aurillac s'organise autour du BAAG (Basket club Aurillac Arpajon Géraldienne). L'équipe 1 fille évolue au plus haut régional[50]. C'est le plus gros club de la ville en termes de licenciés et de résultats. Deux brevetés d'états encadrent quotidiennement les enfants. Il y a aussi le club de la Cantalienne[51].

    Le Stade Jean-Alric est le stade municipal de la ville d'Aurillac et de son club de rugby, le Stade aurillacois Cantal Auvergne. Il doit son nom à Jean Alric, ancien joueur du club, fusillé à Aurillac par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.

    Aurillac possède un club de volley-ball (A.V.B.). Les seniors masculins ainsi que les féminins évoluent en Régional 1. Le club comporte des équipes UFOLEP et des équipes jeunes. Le club organise trois tournois ouverts à tout le monde : le tournoi de rentrée en septembre ; la nuit du volley en décembre (la plus grande d'Auvergne) ; le tournoi d'été en juin.

    En 2011, Aurillac a accueilli le départ de la 10e étape du Tour de France 2011[52].

    Médias

    Presse locale

    • La Montagne est le quotidien régional diffusé à Aurillac, elle propose une édition sur le Cantal. La Voix du Cantal et L'Union du Cantal sont des titres de presse écrite basés à Aurillac.

    Radios locales

    Aurillac possède des radios locales :

    • RCF Corrèze (89.4 FM) émet sur Aurillac en raison de sa proximité avec la Corrèze. C'est la radio du diocèse de Tulle[53] ;
    • Totem (92.8 FM) est présente sur Aurillac avec sa rédaction locale[54] ;
    • Jordanne FM (97.2 FM) est une radio locale commerciale basée à Aurillac. Elle émet dans une partie du Limousin et au nord du Midi-Pyrénées (dans le Lot notamment) ;
    • Sud Radio (101.0 FM) est aussi sur Aurillac ;
    • Radio Pays d'Aurillac (107.4 FM) est la radio associative d'Aurillac. Elle y émet depuis 2007[55].

    Télévision

    Le principal émetteur de télévision sur Aurillac est celui de Caussac[56]. Il émet toutes les chaînes de la TNT, dont France 3 Auvergne, qui possède un bureau local à Aurillac au 1, rue Jean-Moulin, à deux pas des studios de Radio Pays d'Aurillac. France 3 Midi-Pyrénées peut également être reçue dans l'agglomération en raison de sa proximité avec les régions du Quercy et du Rouergue.

    Économie

    • Aurillac est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Cantal qui gère des villages d'entreprise (dont celui de Tronquières à Aurillac. L'aéroport d'Aurillac quant à lui est géré par la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac.

    Commerces

    • Aurillac est une ville commerçante disposant de plusieurs centaines de boutiques de commerçants et d'artisans.
    • Une communauté Emmaüs s'est créée en 1989[57].

    Industrie

    • Activité de transformation de produits agricoles, particulièrement du lait et de la viande. Fabrication et conditionnement du fromage de Cantal.
    • Capitale française historique du parapluie, Aurillac est à l'origine de plus de la moitié de la production française, ce qui représentait 250 000 unités en 1999, et fournissait 100 emplois. Cette industrie a subi plusieurs décennies de déclin à la fin du XXe siècle. Pour se renforcer, les fabricants de parapluie aurillacois se sont regroupés en 1997 au sein d'un GIE et d'un label, L'Aurillac Parapluie.
    • Aurillac est aussi le siège de ce qu'était le leader européen des couettes et oreillers santé Abeil[58] et du plasturgiste Qualipac Aurillac spécialisé dans le vernissage des pièces plastiques, l'injection et la galvanoplastie.
    • On trouve également à Aurillac différents acteurs dans des domaines variés de l'agro-alimentaire (distillerie Couderc avec sa célèbre liqueur de gentiane et des maisons célèbres comme la fromagerie Leroux et Bonal ainsi que Morin (affineur), les établissements de charcuterie MAS, Teil salaisons appartenant au groupe Altitude, les transports frigorifiques Olano-Ladoux.
    • Aurillac est surtout connu par son Pôle fromager basé sur les hauteurs d'Aurillac, proche du château Saint-Étienne :

    Constitué en 1993, à l'initiative de la DDAF du Cantal, de l'ENILV d'Aurillac et des professionnels des filières AOC. La structure est constituée d'une association rassemblant les opérateurs de la filière AOC et les partenaires institutionnels et politiques ainsi que d'un GIS regroupant les organismes de recherche-développement et d'enseignement chargés d'élaborer les programmes scientifiques (INRA unité d’Aurillac) et ENILV (École nationale de laiterie d'industrie du lait et de la viande). Il élabore les programmes scientifiques relatifs au pôle fromager. On trouve autour de ce pôle les formations suivantes à l'IUT d'Aurillac : DUT génie biologique, option agronomie, DUT génie biologique, option génie de l'environnement, DUT génie biologique, option bio-informatique, licence pro. systèmes d'information et de modélisation appliqués à la bio-informatique, licence pro. produits alimentaires de terroir : innovation et valorisation, licence pro. expertise agro-environnementale et conduite de projets.

    Informatique

    • La ville d'Aurillac est le siège de plusieurs sites internet : liés aux camions avec Net-truck[59] ou aux véhicules utilitaires ainsi qu'un site d'accessoires aéronautiques avec Aerodiscount[60].
    • Aurillac était le siège du site Jeuxvideo.com, avant son rachat par Webedia et son déménagement à Paris en 2015.
    • La commune était également le siège de l'éditeur d'ERP Qualiac avant son rachat par Cegid en 2018.

    Culture locale et patrimoine

    Panorama d'Aurillac.
    Panorama d'Aurillac.

    Lieux et monuments

    Située à proximité de la confluence de la Cère (rivière) et de la Jordanne, Aurillac est une bonne porte d'entrée pour la découverte des monts du Cantal via la route des crêtes et la vallée de la Jordanne. À l'ouest de la ville s'étend le bassin d'Aurillac : ce secteur abrite une vaste zone humide de grand intérêt : le marais du Cassan Prentegarde situé sur les communes de Saint-Étienne-Cantalès, Saint-Paul-des-Landes et Lacapelle-Viescamp.

    La région d'Aurillac est également riche en châteaux à visiter.

    L'un des chemins secondaires vers Compostelle, la Via Arverna, passe par Aurillac[61]. Il relie Clermont-Ferrand à Cahors, en passant par Rocamadour[62]. À Cahors, le pèlerin retrouve la voie qui vient du Puy-en-Velay.

    Édifices religieux

    • Église Saint-Joseph-Ouvrier, avenue des Prades [63] XXe siècle.
    • Église Notre-Dame-aux-Neiges, rue des Carmes [63],[64],[65], ancienne chapelle du couvent des Cordeliers (XVe siècle)[66].
    • Église Saint-Géraud d'Aurillac, place Saint-Géraud[67], XVe et XVIe siècles, possède des peintures murales du XIIe siècle représentant des monstres marins avec en leur centre un personnage nu qui se cramponne à un dauphin[68],[63]. Orgue de tribune de l’abbatiale, de Rabiny (1779)[69],[70],[71].
    • Église du Sacré-Cœur, avenue du Quatre Septembre[72], construction du XXe siècle, avec un curieux Chemin de croix taillé dans la pierre.
    • Église Notre-Dame-de-Nazareth, rue du Monastère.
    • Église Sainte-Bernadette, rue Robert-de-la-Vaissière aux Alouettes.
    • Chapelle de l'hôpital, avenue de la République.
    • Chapelle d'Aurinques, place d'Aurinques[73] (XVIe siècle) et sa cloche de 1544[74].
    • Chapelle du lycée Saint-Géraud, boulevard des Hortes.
    • Chapelle de la rue de Cayla.
    • Chapelle maison de retraite La Louvière, boulevard du Pont-Rouge.
    • Église réformée de France, 10 rue des Frères-Delmas[75].
    • Église évangélique de Pentecôte, 6 avenue des Pupilles-de-la-Nation [76].
    • L'église Saint-Géraud (ancienne abbatiale).
      L'église Saint-Géraud (ancienne abbatiale).
    • Son chœur.
      Son chœur.
    • L'église Notre-Dame-aux-Neiges.
      L'église Notre-Dame-aux-Neiges.
    • Sa nef.
      Sa nef.

    Patrimoine civil

    L'enfant du pêcheur de sable, Henri Rachou, 1905 - Musée d'Art et d'Archéologie.
    • Le château Saint-Étienne[77], qui surplombe la ville. Le château médiéval qui comprend une vaste tour carrée, fut maintes fois détruits et reconstruit. Il abrite depuis 1997 le Muséum des volcans[78].
    • Le Haras national d'Aurillac.
    • Le musée d'art et d'archéologie d'Aurillac, 37 rue des Carmes[79].
    • Le muséum des Volcans[80], au château Saint-Étienne.
    • L'ancienne maison consulaire d'Aurillac[81],[82].
    • L'ancien présidial d'Aurillac (ISMH).
    • L'ancien collège des jésuites d'Aurillac[83] (MH)[84].
    • L'ancienne abbaye du Buis[67].
    • Le palais de Justice, la maison d'arrêt et l'ancien groupement de gendarmerie du Cantal à Aurillac[85] (ISMH).
    • Le théâtre d'Aurillac (ISMH).
    • La mairie d'Aurillac (ISMH)[86].
    • La préfecture du Cantal à Aurillac[87] (ISMH).
    • Le kiosque à musique aurillacois[88].
    • L'ancien hôpital roman, XIe et XIIe siècles, place Saint-Géraud, présente trois arcades romanes à chapiteaux sculptés selon l'école dite d'Aurillac.
    • Monuments commémoratifs[89],[90],[91].
    • L'hippodrome Georges-du-Breil à Aurillac[92].
    • Cimetière Massigoux.
    • Palais de justice d'Aurillac.
      Palais de justice d'Aurillac.

    Parcs et jardins[93].

    • Square dit jardin des Carmes[94].
    • Jardin dit Cours Angoulême[95].
    • Jardin potager des chantiers de Peyrolles et d'Aynès[96].
    • Cour jardin de l'hôtel Lasmol[97].
    • Square de Vic[98].
    • Jardin de l'Esplanade dite Le Gravier[99].
    • Jardin de la Préfecture[100].
    • Jardin du Moulin Decrin[101].
    • Parc du château de Fabrègues[102].
    • Parc de Tronquière[103].
    • Jardin d'agrément du château de Noalhac[104].
    • Parc du château de Saint-Étienne[105].
    • Jardin potager du chantier de Me Jean Casse[106].

    Fontaines et lavoirs

    • Fontaine des Droits-de-l'Homme[107].
    • Place des Carmes, sa fontaine.
    • Lavoir sur les bords de la Jordanne.
    • Fontaine aux grenouilles[108].
    • Vestiges de l'hôpital abbatial Saint-Géraud.
      Vestiges de l'hôpital abbatial Saint-Géraud.
    • Maison consulaire.
      Maison consulaire.
    • Hôtel de ville.
      Hôtel de ville.
    • Palais de Justice.
      Palais de Justice.

    Équipements culturels

    Aurillac bénéficie de la présence de plusieurs centres de danse :

    • danse folklorique : danseurs et chanteurs de l'École auvergnate ;
    • campus chorégraphique La Manufacture, lieu de création, formation et représentations créée par Vendetta Mathea en 1992 ;
    • conservatoire : École nationale de musique et de danse d'Aurillac ;
    • arabesque ;
    • école de danse Katy Bardy ;
    • école de danse modern jazz et classique Chorège ;
    • musée des volcans, au château Saint-Étienne ;
    • musée d'art et d'archéologie d'Aurillac, 37 rue des Carmes ;
    • Société de la Haute-Auvergne (Société des lettres, sciences et arts « La Haute-Auvergne ») ;
    • le Théâtre 4, rue de la Coste à côté de la Maison Consulaire ;
    • le Prisme (salle de congrès et de spectacle).

    Vie militaire

    Unités militaires ayant tenu garnison à Aurillac :

    • 139e régiment d'infanterie, 1906 ;
    • Escadron 2/16 de gendarmerie mobile, devenu le 33/5 en 1991 à la suite de la création des légions de gendarmerie mobile et enfin le 18/5 en 2011 après la dissolution du groupement de GM de Clermont-Ferrand.

    Aurillac a longtemps été une ville de garnison, avec le 139e régiment d'infanterie (France) qui se remarque par ses faits d'armes durant la bataille de la Somme, une chronologie remarquable et une armoire à trophées étaient encore présentes dans la salle d'honneur de la Délégation militaire départementale qui a depuis déménagé en oubliant de préserver et de sauvegarder ce pan d'histoire.

    Sa place d'armes large et aérée et caractéristique de l'architecture militaire de cette époque, aujourd'hui dénommée zone de la Paix, est actuellement aménagée en parking, ce qui laisse la vue libre sur les trois bâtiments qui l'entourent, l'entrée de la caserne a été détruite et remplacée par un bâtiment moderne mal intégré sans style en biais. Il héberge des services administratifs, Trésor public, CABA, Hypothèques, Cadastre... Les anciens bâtiments militaires dans les années 1950 deviennent « Cité Administrative », le nouveau bâtiment est implanté à cet endroit dans cette logique.

    Le bâtiment de l'Horloge est dénommé ainsi à cause de la grande horloge qui l'orne, ce bâtiment est aussi communément appelé Maison des syndicats et des associations. À remarquer l'aménagement et la transformation des bâtiments éloignés de cette place dont le manège à chevaux, les écuries et la sellerie. Initialement, ces bâtiments étaient l'ancien couvent des visitandines, construit en 1682. Le couvent se transforme en 1792 en casernes pour l'infanterie qui occupe la moitié des bâtiments et ce jusqu'en 1922, d’où la transformation en bâtiments à l'usage équestre. Aujourd'hui, le centre culturel Pierre-Mendès-France occupe les lieux, il regroupe le musée d'Art et d'Archéologie, le Conservatoire départemental de musique et de danse, le service d'animations jeunesse de la ville d'Aurillac, et une halte-garderie pour enfants. Le manège à chevaux dans l'ancienne chapelle, transformé de manière remarquable afin de lui laisser son caractère, abrite aujourd'hui l'auditorium du Conservatoire (à voir les fresques murales). Les écuries quant à elles sont alors utilisées par un des haras nationaux établi par Napoléon à partir de 1806 ; un dépôt d'étalons est alors créé à Aurillac. À la bataille d'Austerlitz, Napoléon monte Cantal, un cheval gris truité dont le tableau est visible au Musée d'art et d'archéologie. Lorsque les Haras nationaux déménagent, les écuries sont transformées en salle d'exposition - galerie et de présentation polyvalente, s'y tient notamment tous les ans le Salon des Métiers d'Art d'Aurillac.

    Tournages

    C'est à Aurillac qu'ont été tournées des scènes du film amateur Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal de Léo Pons entre les mois d'août 2015 et d'avril 2016[109].

    Personnalités liées à la commune

    Personnalités nées à Aurillac

    Sylvestre II, pape de l'an mil et mathématicien connu sous le nom de Gerbert d'Aurillac.
    David d'Angers, bronze, 1851. Aurillac, place Gerbert[110],[111].
    • Géraud d'Aurillac (855-909), comte et fondateur de l'abbaye d'Aurillac.
    • Gerbert d'Aurillac (938-1003), mathématicien, précepteur d'Hugues Capet, pape de l'an mil sous le nom de Sylvestre II.
    • Guillaume d'Auvergne (1190-1249), théologien, évêque de Paris, chapelain et ministre de Saint Louis.
    • Jean Cinquarbres (1514-1587), orientaliste, principal du collège Fortet puis professeur d'hébreu et de syriaque au Collège royal.
    • Jean-Aimar Piganiol de la Force (1673-1753), géographe.
    • François Leigonyer (1740-1807), général des armées de la République.
    • Antoine Delzons (1743-1816), député.
    • Antoine-Joseph Guitard (1762-1846), homme politique.
    • Louis Furcy Grognier (1774-1837), directeur de l'École vétérinaire de Lyon.
    • Jean-Baptiste Carrier (1756-1794), révolutionnaire républicain.
    • Édouard Jean-Baptiste Milhaud (1766-1833), cousin de Carrier, révolutionnaire, commissaire aux armées, général des armées de la République et de l'Empire.
    • Alexis Joseph Delzons (1775-1812), général de l'Empire.
    • Charles Antoine Manhès (1777-1854), général des armées de la République et de l'Empire.
    • Arsène Lacarrière-Latour (1778-1837), ingénieur, architecte, urbaniste en Louisiane.
    • Jean Baptiste Veyre (1798-1876), poète occitan, Instituteur,
    • Éloy Chapsal (1811-1882), peintre et directeur du musée d’Aurillac.
    • Félix Esquirou de Parieu (1815-1893), avocat, ministre de l'Instruction publique, député, sénateur.
    • Raymond Bastid (1826-1880), député, président du conseil général.
    • Claude Sosthène Grasset d'Orcet (1828-1900), archéologue, historien.
    • Paul Devès (1837-1899), avocat, maire de Béziers, sénateur, député, ministre de l'Agriculture, ministre de la Justice.
    • Émile Duclaux (1840-1904), physicien, chimiste et biologiste français.
    • Jules Rengade (1841-1915), médecin, romancier pour enfants, journaliste scientifique.
    • Francis Charmes (1849-1916), journaliste, académicien.
    • Georges Alary (1850-1928), compositeur.
    • Géraud Réveilhac (1851-1937), général.
    • Adrien Bastid (1853-1903), député.
    • Paul Doumer (1857-1932), président de la République.
    • Jean de Bonnefon (1866-1928), journaliste, polygraphe.
    • Pierre de Vaissière (1867-1942), archiviste paléographe, historien.
    • Marie Marvingt (1875-1963), pilote d'avion, pionnière des évacuations sanitaires, alpiniste chevronnée, décrite comme « la femme la plus extraordinaire du siècle ».
    • Robert Garric (1896-1967), homme de lettres, pédagogue.
    • Georges Monnet (1898-1980), agronome, homme politique.
    • Pierre Moussarie (1910-1978), poète, receveur principal des P.T.T., maire de Saint-Simon
    • Denise Bastide (1916-1952), résistante déportée, députée communiste de la Loire de 1945 à 1952.
    • Jacques Maziol (1918-1990), ministre de la Construction sous de Gaulle, PDG de Radio Monte Carlo.
    • Bernard Tricot (1920-2000), secrétaire général de l’Élysée de 1967 à 1969, un des négociateurs des accords d'Évian avec le FLN algérien pour l'abandon de l'Algérie française.
    • Albert Lévy (1923-2008), militant communiste, puis contre l'antisémitisme (MRAP).
    • Alain Delcamp (né en 1946), secrétaire général du Sénat.
    • Jean-Pierre Sauret (né en 1946), international de rugby à XIII.
    • Roland Chassain (né en 1947), député des Bouches-du-Rhône.
    • Jean-Benoît Puech (né en 1947), écrivain.
    • Jean-Yves Hugon (né en 1949), député de l'Indre.
    • Marc Mézard (né en 1957), physicien, le 29e directeur de l'École normale supérieure (Paris).
    • Alain Calmette (né en 1957) a été maire d'Aurillac.
    • Pierre Trémouille (né en 1962), rugbyman.
    • Marie-Hélène Lafon (née en 1962), professeur de lettres et romancière.
    • Jean-Luc Marcastel (né en 1969), professeur d'histoire-géographie et auteur, fondateur du Salon entre les Mondes.
    • Olivier Magne (né en 1973), rugbyman, international.
    • Sébastien Pissavy (né en 1973), fondateur du site Jeuxvideo.com.
    • Assaâd Bouab (né en 1980), comédien.
    • Pierre Vinclair (né en 1982), écrivain.
    • Christophe Laborie (né en 1986), cycliste.
    • Jean-Philippe Sol (né en 1986), joueur de volley-ball, international.
    • Jean-Philippe Cassan (né en 1989), joueur de rugby à Aurillac durant toute sa carrière.
    • Léo Pons (né en 1996), réalisateur.
    • Esther Paslier (née en 1997), skieuse alpine.

    Personnalités liées à Aurillac

    • François Maynard (Toulouse 1582 - Aurillac 1646), poète, un des premiers membres de l'Académie française.
    • François Marie Joseph Riou de Kersalaün (Morlaix 1765 - Aurillac 1811), préfet du Cantal et membre du Conseil des Cinq-Cents.
    • Joseph Malègue (1876-1940). La plus grande partie de son roman de plus de 900 pages, Augustin ou Le Maître est là, se déroule principalement à Aurillac : « Le fond de tableau d' Augustin est la vie dans une préfecture de province, qui est en fait Aurillac... »[112].
    • Maxime Real del Sarte (1848-1954) et Jean de Barrau ont fait leur service militaire à Aurillac.
    • Marcel Grosdidier de Matons (1885-1945), professeur de géographie au lycée d'Aurillac. Auteur de Études de géographie urbaine (RHA), La Chataigneraie cantalienne.
    • Pierre Poujade (1920-2003), fils d'un architecte à Aurillac, à sa mort, il doit renoncer à 16 ans sa scolarité au collège Saint-Eugène.
    • Pierre Wirth (écrivain) (1921-2003), professeur au lycée d'Aurillac, auteur de Aurillac, 1973, Voyage à travers la Haute-Auvergne, 1973, Le Guide du Cantal, 1994.
    • Bernard Thomas-Roudeix (1942-), peintre et céramiste français (mouvement : figuratif et expressionnisme abstrait). Arrivé dès son plus jeune âge à Aurillac, il y a passé son enfance avant de « monter » à Paris à l'âge de 19 ans.
    • René Souchon (1947-) a été maire d'Aurillac.
    • Vendetta Mathea (1953-), chorégraphe et plasticienne franco-américaine, fondatrice du Campus chorégraphique La Manufacture.

    Aurillac dans la littérature

    L'action du roman Les Amours Auvergnates de Charles Exbrayat se déroule à Aurillac.

    Héraldique

    Blason de Aurillac Blason
    De gueules, à trois coquilles d'argent, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or [113].
    Détails
    Les trois coquilles d'argent, qui étaient à l'origine sur une seule ligne, sont traditionnellement associées au fait qu'Aurillac était un lieu d'étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en venant de Clermont-Ferrand (actuellement la via Arvernha)[114]. En réalité, ces trois coquilles sont les armes des Astorg, une famille influente d'Aurillac dont certains sont allés en croisade. Le lien avec la ville de Compostelle ne remonte qu'au XIVe siècle avec la Grande Chanson qui met en scène des pèlerins partis d'Aurillac pour Compostelle[115]. Le chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or indique les bonnes villes et date de l'époque où Aurillac avait fourni un corps de deux-cents hommes d'élite au roi Charles VII pour combattre les Anglais.
    Officiel
    Alias
    Alias du blason de Aurillac
    Alias du blason de Aurillac

    Parti d'or et de sinople, à la bordure engrêlée de l'un en l'autre.
    Ces armes étaient à l'origine la bannière de l'abbaye représentant un carré d'herbe, évocation d'un fait miraculeux relaté par Odon de Cluny dans la Vie de Saint Géraud d'Aurillac.

    La couronne de comte rappelle que ce sont les armes de la région qui correspondait à l'ancien domaine du Comte Géraud, c'est-à-dire d'un territoire qui comprenait le Cantalès et le Carladès.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    • Liste des monuments historiques d'Aurillac
    • Liste des communes du Cantal
    • Abbaye Saint-Géraud d'Aurillac
    • Dialecte aurillacois
    • Piganiol Parapluies
    • Campus chorégraphique La Manufacture

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    1. « Unité urbaine 2020 d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
    2. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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    6. « Chiffres clés - Logement en 2020 à Aurillac » (consulté le ).
    7. 1 2 « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Aurillac - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Aurillac - Section LOG T7 » (consulté le ).
    9. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Cantal » (consulté le ).
    10. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
    11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aurillac (15014) », (consulté le ).

    Autres sources

    1. (oc) « Orlhac / Aurillac ; entrée du Diccionari deus noms pròpis (Dictionnaire des noms propres et toponymes en occitan) », sur dicesp.locongres.com ; Diccionari deus noms pròpis sur le site du Congrès permanent de la Lenga Occitana (Congrès permanent de la langue occitane), .
    2. 1 2 « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur scotbacc.fr, .
    3. Géologie de la France. Les Grands Articles d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, (lire en ligne), p. 17.
    4. Une ancienne carrière d'argile y est en voie de recolonisation végétale.
    5. 1 2 Christophe Viguier, ABC Biodiversité de la commune d'Ayrens, CPIE Auvergne, , p. 23.
    6. « Fiche du Poste 15014004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
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    15. Archéologie : une découverte extraordinaire en Auvergne
    16. Un pape à Aurillac
    17. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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    58. Abeil
    59. Net-truck
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    65. Base Mérimée : Église Notre-Dame-aux-Bois
    66. Notre-Dame-aux-Neiges
    67. 1 2 « Abbatiale Saint-Géraud », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. La peinture murale du XIIe au XVIIe siècle.
    69. L’orgue Rabiny de l’abbatiale St Géraud d’Aurillac.
    70. « Notice n°PM15000760 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
    71. « Notice n°PM15000072 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue.
    72. « Église du Sacré Cœur », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    74. « Notice n°PM15000080 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle d'Auringues.
    75. Église réformée - Aurillac.
    76. Église évangélique de Pentecôte.
    77. « Ancien château fort Saint-Étienne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. Guide du patrimoine en France : 2500 monuments et sites ouverts au public, Éditions du patrimoine - Centre des monuments nationaux, , 957 p. (ISBN 978-2-7577-0695-4), p. 34.
    79. Le musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac.
    80. Le Muséum des Volcans.
    81. « Maison consulaire », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. Maison des Consuls à Aurillac.
    83. Clocheton de l'ancien collège des jésuites, actuel collège Jeanne-de-la-Treihe
    84. « Musée », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    85. « Gendarmerie », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. « Hôtel de Malras (nouvelle mairie) », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    87. « Hôtel de la Préfecture », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    88. Kiosque à musique aurillacois.
    89. Monument aux morts de la ville
    90. Monument aux Morts, Plaque commémorative Église Saint-Géraud, Plaque commémorative 1939-1945, Monument commémoratif, Monument commémoratif 1870-1871 départemental, Plaque commémorative SNCF, Plaques commémoratives du Lycée Émile Duclaux, Mémorial, Sépulture collective.
    91. Monument aux morts.
    92. « Hippodrome Aurillac ».
    93. pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
    94. « Square dit jardin des Carmes », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    95. « Jardin dit Cours Angoulême », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    96. « Jardin potager des chantiers de Peyrolles et d'Aynès », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    97. « Cour jardin de l'hôtel Lasmol », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    98. « Square de Vic », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    99. « Jardin de l'Esplanade dite Le Gravier », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    100. « Jardin de la Préfecture », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    101. « Jardin du Moulin Decrin », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    102. « Parc du château de Fabrègues », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    103. « Parc de Tronquière », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    104. « Jardin d'agrément du château de Noalhac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    105. « Parc du château de Saint-Étienne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    106. « Jardin potager du chantier de Me Jean Casse », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    107. Fontaine des Droits de l'Homme.
    108. Fontaine aux grenouilles.
    109. « Un incroyable remake du "Hobbit" tourné dans le Cantal », sur Franceinfo, (consulté le ).
    110. Notice sur e-monumen.net : Monument au pape Gerbert.
    111. Base Mérimée : Statue du pape Gerbert.
    112. Claude Barthe, Joseph Malègue et le « roman d'idées » dans la crise moderniste in Les romanciers et le catholicisme, Éditions de Paris, 2004, p. 83-97, p. 92. (ISBN 2-85162-107-6)
    113. Malte-Brun|la France illustrée (1882)
    114. Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. De l'Auvergne au Quercy : Clermont-Ferrand - Aurillac : Cahors, Chamina, , p. 7.
    115. Denise Péricard-Méa, Louis Mollaret, Dictionnaire de saint Jacques et Compostelle, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 18.